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"La tragédie de l’euro"
Publié : 04 févr. 2019
par ALBERT56
AVEUGLEMENT
"La tragédie de l’euro" ou l’incroyable bulle cognitive dans laquelle l’Europe s’est enfermée : interview exclusive de Ashoka Mody, auteur du livre économique de l'année 2018 aux Etats-Unis
En exclusivité pour la France, Ashoka Mody répond aux questions d'Atlantico sur son livre EuroTragedy : un drame en 9 actes, livre de l'année 2019 aux Etats-Unis. Cette histoire de l'euro que nous refusons de voir.
Publié en juin 2018 aux Etats-Unis, "EuroTragedy : un drame en 9 actes" (disponible uniquement en anglais) vient d'être consacré Livre économique de l'année 2019 par l'association des éditeurs américains. En moins de 500 pages, Mody nous raconte notre histoire, celle de l'euro, et de l'aveuglement de nos dirigeants portés par une ambition politique dénuée de tout sens économique. Ashoka Mody n'est pas un économiste hétérodoxe, ancien du FMI et de la Banque Mondiale, proche du Prix Nobel George Akerlof -époux de Janet Yellen, ancienne présidente de la FED- Mody fait intervenir dans son livre une énorme quantifié de références, une succession d'avertissements provenant des plus éminents économistes de la planète, dont de nombreux Prix Nobel. Des avertissements qui n'ont jamais été pris en compte, rejetés par les certitudes franco-allemandes.
(…)
https://www.atlantico.fr/decryptage/356 ... _ARLfgyb8E
Re: "La tragédie de l’euro"
Publié : 04 févr. 2019
par eloit
Fmi , banque mondiale et le positionnement pro libéral atlantiste d'atlantico, c'est sûr ça donne envie de lire !!!
Re: "La tragédie de l’euro"
Publié : 04 févr. 2019
par Zorro22
Le livre en question n'a reçu que cinq avis sur amazon.com, c'est très peu.
Les livres de prédictions de l'avenir se vendent généralement bien mieux

Re: "La tragédie de l’euro"
Publié : 04 févr. 2019
par ALBERT56
eloit a écrit :Fmi , banque mondiale et le positionnement pro libéral atlantiste d'atlantico, c'est sûr ça donne envie de lire !!!
Stiglitz, Sapir, Krugman et beaucoup d'autres économistes qui ne sont pas des libéraux, disent la même chose.
Il y a ce passage qui devrait vous interpeller :
Le référendum français de septembre 1992 (*) a été particulièrement important dans ce processus pour plusieurs raisons. La première est de comprendre que sociologiquement et économiquement, les personnes qui ont voté NON correspondent aux Gilets jaunes d'aujourd'hui. Ce moment a donc révélé qu'il existait déjà une profonde fracture en France, même si celle-ci ne s'est pas toujours reflétée dans les élections.
(*) référendum pour ou contre le traité de Maastricht sur la monnaie unique.
Re: "La tragédie de l’euro"
Publié : 04 févr. 2019
par eloit
T'as du lire de travers alors !
Re: "La tragédie de l’euro"
Publié : 04 févr. 2019
par ALBERT56
Lorsqu'on ne peut plus dévaluer la monnaie, la seule variable d'ajustement pour rester compétitif est la baisse des salaires.
Demandez-vous pourquoi il n'y a désormais plus de coup de pouce au smic alors que c'était autrefois une tradition aussi bien de la gauche que de la droite. Et pourquoi lorsque Macron veut augmenter le smic, il ne trouve rien d'autre à faire que d'augmenter la prime d'activité et de baisser les cotisations (donc de financer la hausse du smic par les salariés eux-mêmes et par les contribuables et non plus par les employeurs), car il ne peut plus augmenter le smic sans dégrader la compétitivité des entreprises, à cause de l'euro.
Les gilets jaunes qui luttent pour leur pouvoir d'achat doivent comprendre que le premier obstacle à leurs revendications, c'est la monnaie unique.
Re: "La tragédie de l’euro"
Publié : 04 févr. 2019
par eloit
On peut aussi baisser les charges des entreprises. Le souci vient surtout de l'alourdissement des charges de la dette et pas de la monnaie unique. Il provient aussi de la montée économique d'ex pays émergents aux détriments des pays européens.
Les situations économiques diffèrent grandement d'un pays à l'autre au sein de la zone euro. Trop facile de tout mettre sur le dos de l'euro, surtout si on se souvient des spéculations sur les monnaies avant l'euro, les poussées inflationnistes ou déjà l'explosion du chômage.
Je pense que l'euro a surtout servi les pays européens à ne pas agir face aux problèmes et à se réfugier derrière.
Re: "La tragédie de l’euro"
Publié : 04 févr. 2019
par ALBERT56
eloit a écrit :On peut aussi baisser les charges des entreprises.
Mais ça, c'est ce que font tous les gouvernements depuis des années, et pour quel résultat ? Tout le monde admet aujourd'hui que le CICE et le pacte de responsabilité n'ont pas eu d'effet significatif sur l'emploi.
eloit a écrit :Le souci vient surtout de l'alourdissement des charges de la dette et pas de la monnaie unique. Il provient aussi de la montée économique d'ex pays émergents aux détriments des pays européens.
La charge de la dette a baissé avec la baisse des taux d'intérêt. Et s'il n'y avait pas l'euro, la banque de France pourrait monétiser la dette. Si les pays européens perdent des parts de marché au profit des pays émergents, c'est parce que l'UE a baissé ou supprimé les droits de douane et les quotas qui existaient autrefois.
eloit a écrit :Les situations économiques diffèrent grandement d'un pays à l'autre au sein de la zone euro.
Effectivement, que des pays si différents aient la même monnaie est une absurdité.
eloit a écrit :
Trop facile de tout mettre sur le dos de l'euro, surtout si on se souvient des spéculations sur les monnaies avant l'euro, les poussées inflationnistes ou déjà l'explosion du chômage.
Depuis l'euro, on a pris deux millions de chômeurs en plus. Les dépréciations monétaires et l'inflation ne sont pas des problèmes, la France se portait bien mieux à l'époque des 30 glorieuses. Quant à la spéculation, il est possible de la réprimer par la réglementation.
eloit a écrit :
Je pense que l'euro a surtout servi les pays européens à ne pas agir face aux problèmes et à se réfugier derrière.
Mais de toutes façons ils ne peuvent plus agir car les pouvoirs sont transférés à Bruxelles et à Francfort.
Re: "La tragédie de l’euro"
Publié : 05 févr. 2019
par eloit
eloit a écrit:
On peut aussi baisser les charges des entreprises.
Mais ça, c'est ce que font tous les gouvernements depuis des années, et pour quel résultat ? Tout le monde admet aujourd'hui que le CICE et le pacte de responsabilité n'ont pas eu d'effet significatif sur l'emploi.
"Tout le monde admet", délicat de jouer avec les tout le monde, c'est faux, certains considèrent que l'impact a eu lieu même si il est clairement en dessous des attentes, il a joué son effet amortisseur, il n'a pas été à la hauteur, c'est sûr. Et quand on redonne du pouvoir d'achat aux gens, que constate t'on ? une augmentation vers l'épargne qui est de 200e par français actuellement avec des disparités, je le reconnais.
eloit a écrit:
Le souci vient surtout de l'alourdissement des charges de la dette et pas de la monnaie unique. Il provient aussi de la montée économique d'ex pays émergents aux détriments des pays européens.
La charge de la dette a baissé avec la baisse des taux d'intérêt. Et s'il n'y avait pas l'euro, la banque de France pourrait monétiser la dette. Si les pays européens perdent des parts de marché au profit des pays émergents, c'est parce que l'UE a baissé ou supprimé les droits de douane et les quotas qui existaient autrefois.
La charge de la dette (1er à 2eme budget de l'état)continue à monter tout simplement parce que les déficits (de 70 à 100 milliards par an) continuent à alimenter la dette qui dépasse les 2000 milliards d'euros. Prendre comme référence le taux d'intérêt qui est une variable mouvante par définition peut vite se retourner contre l'emprunteur. En ce moment, effectivement on emprunte bas, qu'en sera t'il demain ?
Pour la monétisation de la dette, c'est une vieille tarte à la crème dont aime se repaitre Mélanchon et le pen qui pronent le retour aux manettes d'une banque de France. Mais prendre comme référence les années 70 en comparant avec aujourd'hui est une hérésie car les bases d'emprunts ne sont absolument plus comparables.
Est ce que la banque centrale du Japon, de la GB par ex s'en sortent mieux ? absolument pas. Si on arrive à emprunter à des taux bas, c'est grâce à l'euro et à sa locomotive allemande qui joue le garant de service, jusqu'à un certain point évidemment ! Pour les droits de douane, il faudrait aussi parler du dumping des pays européens notamment sur les produits agricoles et des pans entiers de l'économie dont la plus célèbre est l'automobile.
eloit a écrit:
Trop facile de tout mettre sur le dos de l'euro, surtout si on se souvient des spéculations sur les monnaies avant l'euro, les poussées inflationnistes ou déjà l'explosion du chômage.
Depuis l'euro, on a pris deux millions de chômeurs en plus. Les dépréciations monétaires et l'inflation ne sont pas des problèmes, la France se portait bien mieux à l'époque des 30 glorieuses. Quant à la spéculation, il est possible de la réprimer par la réglementation.
Certes, on a pris des chomeurs (délicat de jouer avec les chiffres) mais c'est pas le cas de tous les pays de la zone euro, alors de là à conclure que c'est la faute de l'euro me semble aller vite en besogne. Je comprends que vous soyez obnubilés par l'euro comme certains ici sont obnubilés par les réfugiés, le remplacement... mais mettre tout sur son compte aussi facilement dessert vos arguments. La spéculation réprimer par la réglementation, je prends ça comme une boutade tant par définition, elle est mouvante et n'arrête pas d'inventer de nouveaux outils. A ce propos, le shadow banking me donne des boutons, on est d'accord sur ce point.
Quand aux pouvoirs transférés à Bruxelles, je reconnais bien là, la manie française de rejeter ses erreurs et défaillances sur autrui.
Ha la nostalgie des 30 glorieuses, beaucoup n'ont pas compris son caractère exceptionnel, liée à l'aprés guerre.
Personnellement, c'est une période que je dégueule, période de surconsommation destructrice, de robotisation publicitaire de masse, avénement de la société du spectacle, immigration de masse bordélique pour faire tourner les usines et fonctionnement capitaliste à plein régime suite à la mise en place des accords de bretton- woods d'après guerre par les US.
Pouvoir d'achat, pouvoir d'achat, argent, argent, consommation, consommation, croissance, croissance...Les gilets jaunes si disparates se rejoignent sur ce point, ils ont bien appris leur couplets capitalistes ! Les nantis peuvent dormir tranquilles, les bataillons de consommateurs réclament leur pitance !
Re: "La tragédie de l’euro"
Publié : 05 févr. 2019
par cestpasvrai
Il y a un truc que je ne saisis pas, c'est ces corps de métiers qui se plaignent de surcharge de travail, de burn-out, de sous-effectifs, de services qui se dégradent, etc, et qui arrêtent leurs plaintes après avoir obtenu une augmentation de salaire. En quoi les plaintes de départ sont-elles résolues ??? N'est-ce pas du court-termisme individualiste ?
Re: "La tragédie de l’euro"
Publié : 05 févr. 2019
par ALBERT56
@eloit.
Oui, le Japon se porte mieux que nous grâce à la monétisation. Malgré une dette bien plus importante, sa charge de la dette est légère (avec des taux nuls) et le pays n'est pas soumis à la spéculation.
Car lorsque vous dites que l'euro nous protège avec des taux bas, vous oubliez l'épisode de la crise des dettes souveraines. Une crise que seule la zone euro a connue avec des taux qui se sont envolés pour certains pays. Et ce genre de crise pourrait bien revenir lorsque la BCE aura cessé sa politique d'assouplissement quantitatif dans quelques mois. L'Allemagne ne nous protège pas plus que l'euro, bien au contraire : en cas de spéculation sur les taux, la dette allemande servira de valeur-refuge et les autres dettes européennes flamberont. C'est ce qui s'est passé en 2010-2012.
Je ne sais pas quel âge vous avez. Moi j'ai 62 ans et je suis à la retraite depuis peu. J'ai connu les 30 glorieuses et je peux vous dire que vous vous en faites une idée fausse. Nous consommions beaucoup moins à l'époque. Il n'y avait ni emballages jetables, ni bouteilles et sacs en plastique, ni canettes de boissons. Les bouteilles en verre étaient déconsignées chez les commerçants, tout était récupéré. Lorsqu'un appareil tombait en panne, on le réparait au lieu d'en acheter un autre. Et il n'y avait pas de crises financières à répétition, ni de chômage de masse, ni de SDF !
Re: "La tragédie de l’euro"
Publié : 05 févr. 2019
par Yves
Exact !
Entre les Trente glorieuses et les Trente calamiteuses, nous sommes passés du redressement industriel et social (après les dévastations de la Seconde guerre mondiale) à l'ère de l'hyper consommation et du gâchis.
J'ai effectivement connu ce temps béni où mes cousins portaient les pantalons et chemises dont j'avais moi-même hérité de mon frère aîné. Le dernier sur la liste était habillé de guenilles…

tout cela dans des familles de la bonne bourgeoisie de province.
On ne jetait rien (nos parents ayant connu les restrictions), on réparait tout jusqu'à la ruine.
Cet art de vivre est mort. Aujourd'hui, nous sommes embringués dans une course consumériste effrénée (qui encourage l'endettement global de l'état et des particuliers) tout en nous invitant à la sobriété écologique.
Une vaste fumisterie.
À 15 ans (pourtant né dans une famille aisée), nous ne possédions quasiment rien d'autre qu'un vélo, un ballon de foot et un vieil électrophone (pour les plus chanceux).
À 15 ans aujourd'hui, l'ado dispose de la télé dans sa chambre, d'un smartphone, d'une console, d'un ordinateur, d'un scooter, de baskets à 150 € la paire… Ou y aspire plus que tout.
Nous nous contentions de peu… Et c'était vachement bien.

Re: "La tragédie de l’euro"
Publié : 05 févr. 2019
par eloit
Le Japon, un cas mondial à part dans la gestion des dettes. Ce n'est pas une question de monétisation mais de volonté de tourner ses emprunts vers sa population qui a la capacité et la volonté d'absorber les emprunts. Population vieillissante qui thésaurise énormément. Tout n'est pas rose pour autant si on en croit la volonté des politiques japonais de relancer l'inflation et la croissance. Les marchés existent, la spéculation existe. J'en veux la terrible crise immobilière et boursière au Japon dans les années 90. Ils ne sont à l'abri de rien.
Inutile de pleurer sur nos dettes, les français possèdent 5000 milliards dans les actifs mobiliers et les encours en assurance vie ont encore battu un record en 2018. Si l'état n'a jamais été aussi "pauvre" , les français n'ont jamais été aussi riches. Et ils pleurent les français. Ils ont le cul dans la graisse et ne s'en rendent pas compte. A croire, qu'ils ne sortent pas de leurs frontières ou alors avec des oeillères.
J'ai dit que l'euro nous protégeait jusqu'à un certain point, les états ont encore la latitude d'agir indépendamment de Bruxelles et certains ont été puni par leur recours excessive à la dette, effectivement les taux d'emprunts se sont envolés. La crise des subprimes a ricoché en Europe pour dévoiler nos failles, freiner l'activité. la spéculation appuie toujours où ça fait mal, tire sur l'ambulance. Je le répète, la spéculation date d'une époque antérieure à l'euro et on en a connu des célèbres sur les monnaies européennes avant l'euro. Les crises de dettes ont eu lieu en tout temps, sur tous les continents. Là c'est l'ampleur qui donne le vertige.
Comme j'ai eu l'occasion de l'écrire, la dette exponentielle c'est aussi la capacité à exploiter les matières premières offertes par la planète enfin plutôt un pillage organisé par les plus gourmands. Je ne parle évidemment pas des coûts d'exploitations mais la rapacité humaine à exploiter la moindre parcelle de terrain, pomper le moindre caillou, bousiller l'atmosphère, l'eau, la terre pour assumer son confort personnel. On paiera la note aux premières pénuries. Civilisation jamais rassasiée se pètera le nez.
Pour finir, je ne suis pas bcp plus jeunes que vous et à moins que vous ayez commencé à travailler à 14 ans, vous avez vécu la fin des 30 glorieuses, disons les 10 dernières années, qui correspondent au 1er choc pétrolier, tiens, première incursion des problématiques de ressources (vue sous la lorgnette politique).
Les consignes, le plastique, d'accord, on est encore sous l'influence d'une génération précédente qui n'avait pas tjrs l'eau courante, vivaient chichement, pas plus malheureux pour autant mais les 30 glorieuses par définition, c'est l'avènement de la société de consommation, de la production à outrance, de l'agriculture de laborantins bref des recettes libérales-capitalistes jamais démenties de gagner, dépenser toujours plus dont Macron essaie de donner un coup de Booster jeuniste à coup de start up nation en humiliant au passage les plus pauvres.
Même si la génération des 30 glorieuses gueulent contre Macron, ils continueront à voter pour lui au vue des réserves énormes en capitaux qu'ils possèdent. Parce qu'ils ont beaucoup plus à perdre encore que les points de csg, le gel des retraites et j'en passe...en allant voir ailleurs et quel ailleurs ? ils bavent tous (politiques et populations) devant le dieu croissance !
Re: "La tragédie de l’euro"
Publié : 05 févr. 2019
par P-O
@eloit
de volonté de tourner ses emprunts vers sa population qui a la capacité et la volonté d'absorber les emprunts. Population vieillissante
EXACT, la dette japonaise est détenue à plus de 80% par les japonais.
Ils ont le cul dans la graisse et ne s'en rendent pas compte
La richesse globale d'un pays ne correspond pas à la richesse moyenne ou médiane des foyers.
les états ont encore la latitude d'agir indépendamment de Bruxelles
NON puisque:
1) 85% du budget est pré-affecté ce qui laisse peu de marge de manœuvre.
2) Nous sommes tenus de donner à la commission européenne nos prévisions pluri-annuelles d'évolution.
3) Il peut y avoir sanction si le budget présenté est refusé par la commission.
L'EURO nous dessert car c'est d'abord et toujours un abandon de souveraineté budgétaire ce qui nous empêche d'appliquer une politique propre.
la spéculation date d'une époque antérieure à l'euro
C'est exact mais cela est dû au libre échangisme et à notre intégration européenne sans oublier la loi POMPIDOU-GISCARD de 1973 qui a interdit à la Banque de France de financer l'état au profit des banques privées et donc des spéculateurs.
mais les 30 glorieuses par définition, bref des recettes libérales-capitalistes jamais démenties
NON les recettes libérales ont commencé juste aprés les 30 glorieuses en 1974 avec GISCARD ( le dernier budget en équilibre était celui de 1974 voté fin 1973).
ils continueront à voter pour lui
J'ai 61 ans ce mois-ci et n'ai jamais et ne voterai jamais MACRON. Par contre j'étais content qu'il soit au 2éme tour de l'élection présidentielle car je savais que sa politique conduirait à la révolte des français (de souche) des classes populaires et moyennes .(1.200-3.000€) et permettrait ultérieurement la mise en place d'une politique alternative. Le rapport ATTALI de 2008 dont il était un des rédacteurs préfigurait déjà la politique mise en œuvre .
Parce qu'ils ont beaucoup plus à perdre encore que les points de csg, le gel des retraites et j'en passe..
A condition de rester résident fiscal français!!! Un non résident fiscal peut transférer ses avoirs dans un pays plus sûr (hors zone euro) et ne restera imposable que sur ses revenus de sources françaises sans être assujetti à la CSG sur ses pensions.
Re: "La tragédie de l’euro"
Publié : 05 févr. 2019
par ALBERT56
@eloit
Je suis né en 1956 (d'où mon pseudo), et même si j'étais très jeune, je me souviens parfaitement de cette époque. On consommait et on gaspillait bien moins qu'aujourd'hui.
Je ne dis pas que l'euro est responsable de tout, les choses ont commencé à se gâter dans les années 70. Pas seulement à cause des chocs pétroliers mais parce qu'il y a eu un changement de contexte économique : fin de Bretton Woods, fin du protectionnisme, réforme de la banque de France avec l'obligation pour l'état de se financer sur les marchés. Et même avant l'euro, la politique monétaire du franc fort accroché au mark et le système monétaire européen étaient déjà des carcans que nous nous étions imposés au nom de la construction européenne en marche. Mais depuis l'euro, c'est devenu bien pire.
Je fais partie de la génération du baby-boom mais je n'ai pas voté Macron et je ne voterai jamais pour lui.