Du réchauffé en effet. Déjà vu, déjà entendu, déjà lu… du côté Pinçon-Charlot et ailleurs aussi.
Et surtout la sempiternelle litanie anti-complotiste (de la part de l'interviewer de Politis) d'entrée de jeu. Comme si le complotisme était un discours facile à porter, un raisonnement perpétuellement simpliste, un éternel raccourci, un travestissement de la vérité, de la réalité.
Au contraire. Le complotisme est compliqué à défendre, à tenter de faire entendre, face à la doxa et aux discours mainstream tout puissants.
Que les élites nationales et oligarchies internationales s'organisent pour gagner le pouvoir et le conserver ne fait aucun doute. Qu'elles fomentent des complots et des stratagèmes pour y arriver ne peut être contesté. De tous temps et à toutes les époques, il en fut ainsi.
Cela ne relève en aucun cas du fantasme ou de la paranoïa puisque ce sont ces élites elles-mêmes qui admettent diriger le monde et écrire ses règles du jeu (économique et financier). Cela est un fait établi.
D'autres revendiquent ouvertement leurs aspirations suprématistes, leur appartenance à une caste, une tribu ou un peuple assumé.
"Tu domineras par le Verbe et par le Nombre", par la propagande et par la dette. Nous y sommes bien !
S'y est ajouté depuis "par l'image" (télévision et cinéma).
Dénigrer le complotisme consiste tout simplement à amputer le débat de sa seule voix réellement contestataire et ainsi conforter le système qui profite à une minuscule minorité. Nous y sommes de plus en plus !