Retour de l’inflation : pouvoir d'achat en baisse.

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Modérateurs : superuser, Yves

carl

Retour de l’inflation : pouvoir d'achat en baisse.

Message par carl »

Retour de l’inflation : ce que ça change pour votre pouvoir d’achat

L’inflation est nettement repartie à la hausse. Selon l’Insee, les prix ont augmenté de 2,3 % en juillet. Problème : les salaires ne suivent pas.
L’inflation, c’est-à-dire l’augmentation générale des prix, est de retour. L’inflation, c’était le Graal après lequel courait la Banque centrale européenne (BCE), et le gouvernement derrière elle, signe que la crise était derrière nous. Mais depuis qu’elle a pointé le bout de son nez en France - 2,3 % en juillet selon l’Insee, après 2 % en juin, et qu’elle devrait atteindre 1,6 % sur l’ensemble de l’année - tout le monde tremble.

L’inflation, c’est comme le cholestérol. Il y a la bonne et la mauvaise. Et celle qui frappe l’Hexagone, c’est de la mauvaise. Dommage, car la bonne est bourrée de vertus. Elle embarque dans son sillage les salaires vers le haut. Dans les années 70 et 80, une inflation à deux chiffres à permis à nombre de Français de rembourser leur emprunt immobilier en monnaie de singe (avec une inflation positive et des revenus qui suivent la même pente, le poids d’un crédit diminue peu à peu…) et de gonfler leur pouvoir d’achat. Même l’État y gagne, qui se désendette aussi à bon prix.

Le problème, c’est les salaires. Là où la bonne inflation mange la dette, la mauvaise inflation grignote le pouvoir d’achat, en n’augmentant que les prix. Et c’est ce qui se passe. Vous trouvez que vous n’êtes pas assez payé ? Même un grand patron de la banque centrale européenne est d’accord avec vous. « La France est atypique, car les salaires y progressent moins vite que dans d’autres pays », confie Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE).

Mais Benoît Coeuré se veut optimiste : « Il n’y a aucune raison de désespérer, les salaires français ont vocation à progresser. Il faut juste persévérer dans les efforts visant à réformer le marché du travail et à rendre l’économie plus productive. » Selon lui, l’enjeu est de recommencer à créer des « emplois productifs » de bien meilleure qualité que les « emplois créés au lendemain de la crise - beaucoup de petits boulots, de temps partiels, de CDD… »

En attendant, remplir son réservoir et son réfrigérateur coûte plus cher. Le détail des chiffres de l’Insee fait frémir les porte-monnaie. Les prix de l’énergie ont bondi de 14,3 % sur un an, celui du gaz de 17,3 % et ceux des produits pétroliers de 21,8 %. Et la facture grimpe également lorsqu’il s’agit de se nourrir, avec des produits frais en hausse de 6,4 %.

Autre étude, même punition pour le budget des ménages. Le baromètre annuel de l’association Familles rurales, publié la semaine dernière, enregistre une montée sévère des prix des fruits (+ 4 % en moyenne) et légumes (+ 5 %). Le prix au kilo de fruits « bon marché » comme les pêches (3,30 euros, + 18 %) ou les nectarines (3,39 euros, + 17 %) a flambé.

Le gouvernement n’y est pas pour rien. Parmi les responsables de l’inflation tricolore figure la hausse des « prix de l’énergie et, dans une moindre mesure, de ceux de services publics et du tabac », souligne l’Insee. Entre les lignes, la responsabilité du gouvernement est pointée du doigt. « L’inflation actuelle est due à un phénomène mondial, l’augmentation des cours du pétrole qui ont presque doublé depuis un an », argue un haut fonctionnaire de Bercy. « Mais aussi, beaucoup, à des hausses de taxes, sur les énergies non vertes et les cigarettes », admet-il penaud.

Cela risque de laisser des traces. Cette bouffée d’inflation tombe mal. Elle percute de plein fouet une séquence de politique économique qui vise à booster le pouvoir d’achat des salariés. Si les ménages continuent à souffrir de la hausse des prix, l’effet de la baisse des cotisations salariales et de la taxe d’habitation cet automne risque d’être neutralisé.

Ce n’est pas fini. Le gouvernement vient d’annoncer des hausses de prestations sociales moins importantes que prévu. Rajoutez à cela le grand plongeon dans l’inconnu du prélèvement à la source - avec le choc psychologique des premières fiches de paye net d’impôts - et l’impression générale d’un pouvoir d’achat en berne pourrait encore s’accentuer.

Source : http://www.leparisien.fr/economie/retou ... 865340.php
ALBERT56

Re: Retour de l’inflation : pouvoir d'achat en baisse.

Message par ALBERT56 »

Le problème n'est pas l'inflation mais la sous-indexation des prestations sociales et des retraites, voire des salaires dans certains cas comme dans la fonction publique.
lobozo

Re: Retour de l’inflation : pouvoir d'achat en baisse.

Message par lobozo »

ne pas oublier aussi le taux du livret A qui, selon la "formule" de calcul devrait être de 1.5% mais qui a été gelé à 0.75 par le gouvernement.. :twisted:
Yves
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Re: Retour de l’inflation : pouvoir d'achat en baisse.

Message par Yves »

Déficits budgétaires et commerciaux + chômage + désindustrialisation…, Macron renoue avec le bilan de ses prédécesseurs en y apportant sa petite pierre : l'inflation. Et une autre aussi : l'austérité. Tout cela sent bon la France !

Tant qu'on ne voudra pas régler les problèmes de fond (qui sont pour certains quasiment insolubles, comme ces délocalisations, cette désindustrialisation, ces ventes d'usines, de brevets et de technologies qui se poursuivent), la France ne peut que s'enfoncer.

Enfin, tout le monde chez nous ne s'enfonce pas. Beaucoup restent en surface et même s'élèvent au dessus de la mêlée. Ça aussi ce sera l'effet (la mission) Macron : Mettre plus encore au service de l'élite oligarchique la piétaille précarisée. :mrgreen:
P-O

Re: Retour de l’inflation : pouvoir d'achat en baisse.

Message par P-O »

@ Yves

J’aurai pas dit mieux que ta synthèse de la situation actuelle. Concernant les mesures budgétaires annoncées,les conséquences vont être :

1) Une diminution du pouvoir d'achat pour les actifs avec une baisse future de leurs droits à retraite avec la désocialisation des cotisations sociales sur les heures supplémentaires.La première conséquence sera de diminuer les embauches et d'augmenter le chômage.

2) Une baisse des retraites.Comme si les retraites correspondaient à une aide sociale et que les retraités n'avaient jamais travaillé.Le résultat sera une baisse de la consommation des retraités et pour certains une expatriation pour ne pas être assujetti à la CSG-CRDS-CASA.

3) Une hausse du minimum vieillesse qui s'adresse d'abord aux personnes qui ont faiblement ou pas du tout cotisé (travaillé) et par conséquent en premier lieu aux résidents étrangers âgés de + de 65 ans en situation régulière.

4) Une revalorisation du RSA sur l'inflation constatée dont la majorité des bénéficiaires sont les Français issus de l'immigration et les Immigrés en ''situation régulière'' ce qui les maintiendra dans leur état et ne contribuera pas à les inciter à trouver un emploi. De plus les départements verront leurs finances encore plus dégradées car ce sont les financeurs du RSA.

5) Une diminution des fonctionnaires d'état principalement dans l'administration fiscale ce qui diminuera les contrôles fiscaux et donc augmentera la fraude fiscale.

6) Une revalorisation des aides au logement non basée sur l'inflation ce qui diminuera le pouvoir d'achat des travailleurs pauvres.

Et le gouvernement dit qu'il veut privilégier la valeur travail !! La réalité de ces mesures d’austérité est de faire converger la France vers les autres pays européens en diminuant les acquis sociaux et de favoriser l'immigration massive en conservant le niveau des aides sociales non contributives dont jouissent ces populations.
Zorro22

Re: Retour de l’inflation : pouvoir d'achat en baisse.

Message par Zorro22 »

le choc psychologique des premières fiches de paye net d’impôts
:mrgreen:

Pour les cadres qui résident en région parisienne, quand ils vont retrancher le loyer, et diviser
par le nombre d'heures effectuées (au moins 50h/semaine dans l'informatique), on peut bien
parler de choc. Surtout que ces taxes n'achètent au final pas tant que ça en terme de protection
sociale.

La stagnation des salaires dans le secteur privé est bien, comme souligné, une réalité :
prendre par exemple un vieux classement de 2010 d'écoles d'ingénieur : https://www.usinenouvelle.com/article/e ... es.N126437
Et sa version la plus récente (2018) : https://www.usinenouvelle.com/comparati ... ieurs-2018
Ps : pour ceux et celles qui seraient choqués par les salaires : 1. Les premières lignes concernent les écoles les plus côtées. 2. 70 à 80% des ingénieurs travaillent en région parisienne,
il me semble - avec le coût de la vie qui va avec. 3. Cela inclut treizième mois, bonus, etc... mais pour ceux ayant passé la (prétendue) "période d'essai" de huit mois
(comprendre : "CDD cadre" ultra-adapté ultra-précaire et sans prime ; ça, le classement ne le dit pas).
Dans bien d'autres pays européens, le salaire standard est plutôt à 45 - 70 kE annuels pour ces professions (sans inclure Suisse et Norvège).

@P-O :
Une revalorisation du RSA sur l'inflation constatée dont la majorité des bénéficiaires sont les Français issus de l'immigration et les Immigrés en ''situation régulière''
Svp, il faudrait lire plus assidument les forums, vraiment. Par exemple, 55% des allocataires du RSA le sont pour raisons de santé. En France, ça coûte bien moins cher que le handicap.
Et le handicap non-grabataire, ça concerne beaucoup de monde. Personnellement, je suis au RSA pour raisons de santé. Selon mes informations, je devrais a priori (on verra) atterir dans la catégorie "handicapés" pour deux à trois ans, au brillant taux de "50 - 80%" (bien entendu, c'est à 81% que c'est indemnisé... enfin, on verra, c'est tellement opaque, j'ai du mal à voir. En tout état de cause, mon dossier est à la MDPH 22 depuis janvier 2018, donc bientôt huit mois, et toujours rien de décidé de leur part). Vraiment, on ne peut pas écrire des choses comme vous le dites : pour les français en handicap de 1 à 80%, il n'y a rien d'autre que le RSA (je ne sais pas si Pôle Emploi éjecte ou non de l'ASS, pour raisons de santé ?) - encore qu'il arrive qu'un département indemnise de manière discrétionnaire dans la catégorie 50-80% (mais bon, vu leurs finances...).
C'est un scandale en soi, d'ailleurs. Notamment quand on a payé des côtisations pendant des années et qu'une assurance privée protègerait mieux que l'Etat.
Et que dire de toute cette hypocrisie politique où, la main sur le coeur, il est expliqué au français que l'AAH augmentera ? L'ennui, c'est que l'AAH ne concerne pas grand monde !
P-O

Re: Retour de l’inflation : pouvoir d'achat en baisse.

Message par P-O »

@ Zorro22
55% des allocataires du RSA le sont pour raisons de santé.
Source?

Cela voudrait dire soit qu'ils n'ont jamais travaillé et donc ne peuvent bénéficier de pensions d'invalidité,soit qu'ils ne sont pas éligibles à l'AAH1 ou l'AAH2 ( taux de 50 à 79% avec restriction durable d’accès à l'emploi. Cela me parait pour le moins surprenant car le RSA concerne les personnes âgées de + de 25 ans et qui ont travaillé un minimum dans leur vie.
bien entendu, c'est à 81% que c'est indemnisé..
pour les français en handicap de 1 à 80%, il n'y a rien d'autre que le RSA
C'est inexact. L'AAH 2 est attribuée à compter d'un taux d'incapacité de 50% avec restriction durable à l'emploi pour une durée variant de 1 à 5 ans.
que l'AAH augmentera ? L'ennui, c'est que l'AAH ne concerne pas grand monde !
Plus d'un million d'allocataires,c'est à dire plus du double des bénéficiaires de l'ASS.

je ne sais pas si Pôle Emploi éjecte ou non de l'ASS, pour raisons de santé ?
Pole emploi peut demander tout demandeur d'emploi de passer une visite médicale afin de déterminer son aptitude à occuper un emploi ce qui à ma connaissance est très rare.
Par contre le cumul entre ASS et AAH est supprimé pour toutes les nouvelles demandes AAH/ASS faites à compter du 01/01/2017.Ces demandeurs verront leur demande d'ASS rejetée ou leur allocation ASS supprimée au profit de l'AAH. La conséquence sera qu'ils perdront les IJ SS en cas de maladie et la validation des trimestres retraite ainsi que les points de retraite complémentaires financés par le FSV.
P-O

Re: Retour de l’inflation : pouvoir d'achat en baisse.

Message par P-O »

@Zorro22
mon dossier est à la MDPH 22 depuis janvier 2018, donc bientôt huit mois, et toujours rien de décidé de leur part).
Une non réponse de la MDPH après un délai de 4 mois équivaut à une demande de rejet. Autrement dit si vous n'avez pas reçu de courrier de leur part hormis celui de réception de votre demande,il est malheureusement à craindre qu'aucune suite ne sera donnée à celle-ci.
Yves
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Re: Retour de l’inflation : pouvoir d'achat en baisse.

Message par Yves »

P-O a écrit :@ Yves - J’aurai pas dit mieux que ta synthèse de la situation actuelle. Concernant les mesures budgétaires annoncées,les conséquences vont être :
Ben dis donc, tu en connais un rayon ! :wink: Je ne sais pas si tout ce que tu avances ici correspond à la réalité, mais ça enrichit incontestablement le débat et les échanges.

J'en profite pour remercier celles et ceux qui par leurs contributions impulsent à ces forums une vraie dynamique éditoriale. Sachez que pour une personne qui intervient, 30 à 50 "anonymes" suivent les échanges. Tout ce travail contributif est bien référencé donc consulté pendant des semaines et des mois.
libellule

Re: Retour de l’inflation : pouvoir d'achat en baisse.

Message par libellule »

oui toujours plus d'argent pour ceux qui ont la chance d'avoir un emploi et toujours moins pour ceux qui n'ont pas d'emploi.
Accentuer la fracture sociale la mission de MACRON. Les privilégiés de travailleurs plus riches, les victimes de l'absence d'emploi plus pauvre.
Zorro22

Re: Retour de l’inflation : pouvoir d'achat en baisse.

Message par Zorro22 »

La statistique du jour : https://www.francetvinfo.fr/france/ile- ... 14309.html
Les cadres de la région parisienne sont << 55% à se déclarer insatisfaits de leur vie actuelle >> et << plus de huit cadres franciliens sur dix (84%) envisagent de quitter la région parisienne >>. L'inflation dans l'immobilier a bien lesté les classes moyennes : je cite : << Le coût de la vie, trop chère pour 77% d'entre eux, constitue leur première récrimination >>
Et ne parlons pas des autres professions moins rémunérées ou au SMIC en région parisienne, je ne sais pas comment ils font pour y survivre.

@libellule :
toujours plus d'argent pour ceux qui ont la chance d'avoir un emploi
Surtout pour les très riches et les catégories protégées.
Yves
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Re: Retour de l’inflation : pouvoir d'achat en baisse.

Message par Yves »

libellule a écrit :oui toujours plus d'argent pour ceux qui ont la chance d'avoir un emploi et toujours moins pour ceux qui n'ont pas d'emploi.
Accentuer la fracture sociale la mission de MACRON. Les privilégiés de travailleurs plus riches, les victimes de l'absence d'emploi plus pauvre.
Pas automatiquement ! La réalité est plus subtile. Elle consiste à "encadrer" ce que j'appelle la "France moyenne populaire" (les Français moyens) qui sont les vaches à lait du système et les cochons payeurs. Bloqués (écrasés ?) par le haut par une oligarchie et des classes supérieures qui continuent de s'enrichir (phénomène que l'on observe partout dans le monde) et concurrencés par le bas par une frange hyper précarisée que le système entretient et accroît avec les flux migratoires.

En d'autres termes, cette "France moyenne populaire" est contrainte à l'obéissance et à la soumission au système qui l'oppresse. Encore majoritaire pour quelques temps qui ne dureront pas, elle est la hantise de nos dirigeants. Plutôt euro-sceptique, anti-mondialiste, opposée aux flux migratoires incontrôlés, aux travailleurs détachés, à la casse des services publics, c'est la seule vraie force d'opposition à l'oligarchie que le système tente par tous les moyens d'affaiblir. Il y arrive très bien ! :roll:

En définitive, en France, ce n'est pas une majorité de bon sens qui gouverne (celle attachée à son identité, ses valeurs, ses protections sociales, la défense de son patrimoine culturel, linguistique, industriel…) mais des "communautés d'intérêt" et des lobbies. Nous sommes, comme le disait Arnaud Montebourg, en dictature douce. Les lobbies dirigent, la majorité obéit.

La "France moyenne populaire" travaille à enrichir ses élites et à payer les prestations des précarisés toujours plus nombreux (affaiblissant plus encore les capacités de contestation de cette "FMP").

J'en parle avec d'autant plus de distance que je ne me compte évidemment pas dans cette "FMP" mais bien dans celle des précarisés. Cette "France moyenne populaire" paie mon RSA, ma sécu, ma complémentaire santé, une partie de mes transports et autres prestations.
P-O

Re: Retour de l’inflation : pouvoir d'achat en baisse.

Message par P-O »

@ libellule
oui toujours plus d'argent pour ceux qui ont la chance d'avoir un emploi et toujours moins pour ceux qui n'ont pas d'emploi.
Accentuer la fracture sociale la mission de MACRON. Les privilégiés de travailleurs plus riches, les victimes de l'absence d'emploi plus pauvre.
Je dirai plutôt l'inverse. Diminuer les revenus des salariés au profit de leurs employeurs (actionnaires) et augmenter l'aide sociale des sans emplois et ce afin d'attirer des migrants et d'éviter une augmentation des salaires par la compétition entre précarisés.En somme diminuer par le bas l'écart entre revenus du travail et revenus d'aide sociale.
Les seuls bénéficiaires sont l'oligarchie financière mondialisée et ses affidés dont E.MACRON.

Prenons un exemple dit social,c'est à dire favorable aux salariés pauvres.(- de 1,3 smic pour un célibataire), la prime d'activité qui va augmenter.

la conséquence sera pour certains de devenir imposable ou de payer plus d’impôt sur le revenu et par conséquent de bénéficier de moins d'aides sociales mais surtout de permettre aux employeurs de ne pas augmenter les salaires sous le prétexte que le salarié perdra cette prime.Hors qui paie cette prime?Le français moyen (salarié ou retraité),pas l'ultra pauvre et encore moins l'ultra riche se payant en dividendes avec sa holding alimentée par des frais de transfert et située à l'étranger.

L'ultra pauvre et en premier lieu le migrant percevant l'aide aux demandeurs d'asile verra lui ses revenus indexés sur l'inflation et pourra cumuler sur une durée limitée un travail sans doute déclaré que partiellement augmenté de la prime d'activité.

L'augmentation importante en 2 ans du minimum vieillesse est encore plus vicieuse car sous prétexte de rendre éligibles de manière différentielle les retraités ayant de faibles pensions à ce dispositif, la conséquence sera que leurs héritiers seront tenus de rembourser les sommes payées si l'actif successoral du retraité est supérieur à 39.000,00€.
Zorro22

Re: Retour de l’inflation : pouvoir d'achat en baisse.

Message par Zorro22 »

@P-O : j'essaye de vous répondre demain, j'ai donné la priorité aujourd'hui à un sujet technique du forum (sujet sur lequel vous êtes d'ailleurs intervenu),
sur lequel j'ai écrit des tartines. Je dois poster ma demande de renouvellement de CMU-C demain et elle reste à remplir :mrgreen:
elo

Re: Retour de l’inflation : pouvoir d'achat en baisse.

Message par elo »

Je ne comprends pas les règles d'attribution de l'AAH et de l'invalidité.
L'invalidité est à-priori réservée aux personnes ayant exercé une activité professionnelle.
L'AAH concerne ceux qui n'ont pas travaillé.
Pour toute demande d' AAH, il faut avoir eu un refus d'invalidité.
Si cela est exact, pourquoi les personnes en ASS, donc qui ont travaillé auparavant, ont eu une AAH et non une invalidité ?
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