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Les boulots d'été (les saisons)

Publié : 18 juil. 2018
par Anselme
Ce matin pour une fois que je regarde la télé, je tombe sur un reportage sur les boulots non pourvus pour la saison 2018.

On a le droit à un gros plan de gérant de camping nous annonçant qu'il n'arrive pas à recruter. Puis d'autres exemples du même acabit.

Il aurait été quand même plus honnête de la part des journaliste de préciser qu'une majorité des campings ne fournissent plus de logement à leur saisonnier.
Ce qui change tout !

Il n'y a qu'à voir les prix pratiqués sur la côte pendant la saison pour se rendre compte que ce n'est pas jouable de prendre un deuxième logement pour l'été afin d'y travailler. Il ne reste que la solution des campings municipaux, encore faut-il y trouver une place !

Que c'est insupportable de les voir pleurer à la télévision sur la difficulté à recruter. Le message implicite est bien évidemment, les chômeurs ne veulent pas bosser !

Re: Les boulots d'été (les saisons)

Publié : 18 juil. 2018
par kath
Comme le patron d'O2, service à la personne, qui pleurniche partout qu'il n'arrive à recruter.

Tu m'étonnes… travailler quelques heures par semaine avec des coupées pas possible, genre je commence à 7 du matin et je finis à 21 heures, pour quelques centaines d'euros… on peut comprendre que personne ne souhaite travailler pour cette boite.

Je connais une personne à qui on a proposé un cdi de 3 heures par semaine (1 heure par jour, 3 fois par semaine) à près de 50 kms AR de son domicile.

Re: Les boulots d'été (les saisons)

Publié : 18 juil. 2018
par libellule
kath a écrit :Comme le patron d'O2, service à la personne, qui pleurniche partout qu'il n'arrive à recruter.

Tu m'étonnes… travailler quelques heures par semaine avec des coupées pas possible, genre je commence à 7 du matin et je finis à 21 heures, pour quelques centaines d'euros… on peut comprendre que personne ne souhaite travailler pour cette boite.

Je connais une personne à qui on a proposé un cdi de 3 heures par semaine (1 heure par jour, 3 fois par semaine) à près de 50 kms AR de son domicile.
Encore le patron d'O2 Guillaume Richard qui cherche des esclaves.
Il rencontre le même problème que les entreprises de nettoyage et les restaurateurs.
Mais ces patrons pleurnichards ne savent pas analyser le pourquoi de leur situation. Ils devraient faire l'école de la vie.

Dans le Sud, j'ai rencontré un patron de restaurant qui m'a expliqué comment avoir un cuisinier, qui reste la saison, qui revient d'une année sur l'autre (10 ans).
Le restaurant est ouvert 7 mois d'avril à octobre.
Il paye le cuisinier toute l'année au même salaire, soit 2500€ net. Le cuisinier a 5 mois non travaillés en hiver : des congés, des RTT et des jours cadeau du patron.

J'ai rencontré un chef de rang dans un autre restaurant, qui m'a dit je suis payé 2200 € net par mois 12 mois dont 4 mois chez moi car le restaurant est fermé, et cela fait 6 ans.

Monsieur Guillaume Richard patron d'O2 devrait se poser des questions sur son management,et je lui conseille de s'inspirer de ces 2 patrons de restaurant par exemple. Payer un plein temps et ne faire travailler qu'à temps partiel, on ne peut pas tout avoir dans la vie Monsieur Guillaume Richard.

Re: Les boulots d'été (les saisons)

Publié : 18 juil. 2018
par libellule
Anselme a écrit : Il aurait été quand même plus honnête de la part des journaliste de préciser qu'une majorité des campings ne fournissent plus de logement à leur saisonnier.
Ce qui change tout !
!
Effectivement il y a 2 problèmes :

1/ l'absence de logement bon marché, mais même les employés municipaux de St Tropez sont obligés d'habiter à COGOLIN, c'est à 1h30 le matin en voiture ou 30 mn en scooter (1 mort tous les 15 jours sur cette route)
2/ les contrats de travail proposés sont inférieurs à 4 mois, donc pas de réactivation du chômage.

Un bon contrat saisonnier
1/ c'est un logement proposé par l'employeur, et si c'est loin un transport des employés facile.
2/ c'est 6 mois de travail pour avoir 6 mois de ARE, (si possible 6 mois avec beaucoup d'heures supplémentaires.). Et là on revient l'année suivante. En plus on a 6 mois pour travailler au noir, dans les métiers de la restauration, du nettoyage, de la sécurité, etc c'est facile à trouver pour les professionnels de ces métiers et les employeurs sont contents.