L'Emploi et le Chômage en Débats

#JeSoutiensLaGreveDesCheminots #nospremiersdecordée

A force de tirer le social vers le bas, on est de plus en plus de pauvre. Merci les cheminots de vouloir se battre pour certains aient une vie normale.

Autrefois il y avait beaucoup de fonctionnaires qui faisaient grève et les salaires montaient pour tous ensuite y compris dans le privé.

Aujourd'hui les gens jalousent et le résultat c'est rien nada zéro

En tout cas, ça va être intéressant de voir comment ça va finir

50 milliards de dettes sur des dizaines d'années pour la SNCF = 1 année d'évasion fiscale

Soutien TOTAL aux cheminots et aux gaziers.

De la part de tous les sans voix, les sans grade victimes du Gouvernement

C'est clair mais pas génial au niveau démocratique
Il y avait un débat hier à la TV : quand l'un a dit ça, le syndicaliste ne savait pas quoi répondre

En clair, ce n'était pas aux syndicalistes de décider du statut et autre de la SNCF mais aux élus
sachant que si tout marchait bien à la SNCF, on la laisserait tranquille

Et il comparait avec l'armée : si elle descendait dans la rue (baisse des effectifs, changement de statut,...), ça s'appellerait un coup d'état

Les militaires et assimilés n’ont pas le droit de faire grève. C’est pour cela que leurs épouses s’exprimaient en leur nom car eux n’ont aucun droit d’expression.

Les cheminots vont perdre la bataille du rail.

Peut-être pas cette fois-ci si leur mouvement prend de l'ampleur et tient sur la durée. Mais à terme les "réformes" passeront de gré ou de force. Parce qu'elles ne se décident plus en France. Le seul moyen de sortir de la dérèglementation et/ou de la privatisation des services publics est le Frexit.

Mais les Français veulent rester dans l'Europe telle qu'elle est. Ils l'auront telle qu'elle leur est imposée depuis les accords de Maastricht et plus tard de Lisbonne.

Monnaie, immigration, services publics, normes diverses… nous sommes dépossédés des fonctions régaliennes de la Nation.

Une partie de la Gauche est responsable - COUPABLE -, notamment celles et ceux qui militent pour la disparition des frontières, la libre circulation des hommes, donc des marchandises, donc pour le renforcement de la concurrence et des privatisations.

On ne peut pas demander une protection des statuts, des salaires, des conditions de travail et accepter (encourager) l'effacement des frontières, le dumping social par la mise en concurrence des travailleurs entre eux, aux plans européen (détachés) et international par les délocalisations, l'immigration…

Tout se tient. TINA ! There is no alternative - Il n'y a pas d'alternative.

Bonne chance aux cheminots !

D'un autre côté, il n'y a plus de guerre en Europe depuis 70 ans grâce à l'Union
Avant ça cartonnait un peu

J’ai voté « non » deux fois : au traité de Maastricht en 1992 et au TCE en 2005.
Je suis également persuadé qu’il faut sortir de cette UE si l’on veut sauver ce qui reste de l’état providence, de notre système social et des services publics.
L’UE n’est pas l’Europe, c’est une organisation politique internationale qui nous impose une politique néolibérale.
Effectivement, les cheminots ne pourront pas empêcher l’ouverture à la concurrence puisque c’est déjà décidé depuis 2012. Ils ont un train de retard… Mais ils peuvent obtenir des petites choses en compensation, et surtout ils peuvent emmerder Macron et Philippe, et rien que ça, c’est super !

À Fricero : Tu cherches vraiment à discuter pour rien. On peut construire l'Europe différemment. On n'a pas attendu l'euro, Schengen et le Traité de Lisbonne pour vivre en paix avec nos voisins.

Et ce sont justement l'euro, Schengen et le Traité de Lisbonne qui créent de nouvelles tensions entre pays européens.

==> Une monnaie inadaptée aux économies "fragiles". Qui se traduit par une dictature monétaire.

==> Une libre circulation des migrants à laquelle s'oppose la plupart des pays de l'est, qui alimente les nationalistes purs et durs, la xénophobie, les extrémismes, en Pologne, en Hongrie, en Autriche, en Italie…

==> Une mise en concurrence des travailleurs européens entre eux entérinée par le Traité de Lisbonne.

Enfin, d'une manière générale, les dispositions européennes (directives) qui supplantent les législations nationales qui doivent donc s'y soumettre. Sans oublier une banque centrale qui fixe les règles (déficits, planche à billets, sanctions…) sans tenir compte des particularismes nationaux.

L'Europe d'aujourd'hui est probablement plus un facteur de tensions qu'un facteur de paix. Même les Britanniques qui en étaient pourtant distants ont décidé de s'en éloigner plus encore. C'est dire !

Quand on lit ça, effectivement on se demande pourquoi ça existe encore

J'attends de voir nos amis anglais pour me prononcer
Soit ils coulent, soit ils sont gagnants sachant qu'ils n'ont pas l'euro
On n'y verra plus clair

Tous les pays du monde ne sont pas dans l'europe, et pourtant il n(y a pas de guerre en Amérique du Sud depuis longtemps par exemple, tous les pays des autres continents ne sont pas en guerre.

En tout cas j'espère que les cheminots vont tirer notre société du travail, vers le haut, n'oublions pas que chaque fois qu'il y a un problème ce n'est pas la faute des employés mais des dirigeants.

c'est pas comparable : ils ont tous du sang espagnol
Tandis que nous entre les latins et les anglo-saxons, c'était un peu plus chaud

fricero a écrit :Quand on lit ça, effectivement on se demande pourquoi ça existe encore. J'attends de voir nos amis anglais pour me prononcer. Soit ils coulent…

Tu veux te prononcer sur quoi ? Parce que tu crois que les Britanniques vont couler ? Le jour où ils coulent, on coule tous. La City reste une des principales places financières du monde, interconnectée avec toutes les autres.

Toutes les économies sont interdépendantes depuis longtemps, bien avant la "construction européenne". Ça fait 2500 ans que nous commerçons avec les Britanniques et ça ne s'arrêtera pas de sitôt.

Laisser croire que le "monde s'effondrera" sous prétexte de ne pas se conformer à la doxa mondialiste, c'est pur baratin. Comme on nous a assuré que Trump ce serait l'effondrement des USA, la guerre civile, le fascisme, les migrants dans les camps… Et qu'est-ce qui se passe ? Rien ! Ou quasiment.

Le pouvoir profond se situe ailleurs. Les médias sont là pour agiter des chiffons rouges et détourner l'opinion. On joue à faire peur aux gens, une vieille technique de domination et d'asservissement. Ce qui m'étonne, c'est que les gens y croient encore.

Comme ce nazisme, ce fascisme, ce complotisme, ce conspirationnisme… qu'on balance à la gueule des réfractaires dès qu'ils expriment une opinion différente. Et ça marche toujours.

On te fait défiler par dizaines de milliers de personnes dans les rues en t'affirmant qu'une vieille dame a été assassinée parce que juive alors que personne à ce jour ne peut affirmer qu'il s'agit d'un crime antisémite (un des assassins connaissait MK depuis des années sans lui avoir manifesté la moindre hostilité antisémite). Je prends cet exemple récent pour démontrer à quel point nous sommes manipulables à souhait.

Et quand une organisation communautaire (le CRIF) organise une marche blanche possiblement sans objet, il éjecte de la manif les représentants de près de 45% de l'opinion française : FN et FI. On hallucine !

Ça n'a rien à voir avec les cheminots, c'est vrai. Ça a juste à voir avec la façon dont on peut façonner l'opinion, sans que ça choque.

Les politiques menées, tant aux niveaux international qu'européen, ne visent qu'à entretenir les intérêts d'une super classe mondiale dont appartiennent les élites françaises évidemment. Et les intérêts de cette super classe ne sont pas ceux des "petites gens". Je veux dire que l'Europe n'est aujourd'hui certainement pas au service des peuples, donc pas au service des services publics mais bien à celui d'intérêts privés. C'est une évidence. Donc le statut des cheminots dans tout ça… 

fricero a écrit :D'un autre côté, il n'y a plus de guerre en Europe depuis 70 ans grâce à l'Union
Avant ça cartonnait un peu

La guerre actuelle est économique et elle fait de nombreux mort chaque année.

Mais toute les guerres économique peuvent finir par devenir des guerres "traditionnelle" où l'on assassine pour s'accaparer la richesse de l'autre (terres fertile, richesse financière, richesse scientifique...)