Je viens de répondre à ce questionnaire. Je le trouve trop long, de nombreuses questions sont quasiment les mêmes, du coup j'ai fini par répondre "neutre" partout pour arriver plus vite au bout.
Par exemple "je suis positivement évalué par mon entourage" et "je me sens positivement évalué..." quand vous écrivez "je suis évalué de telle ou telle manière", c'est forcément ce que vous
ressentez à moins de faire passer un questionnaire anonyme à votre entourage...
"je me sens coupable" et "j'ai un sentiment de culpabilité"...
Avoir "une bonne position au sein de son entourage", je ne comprends pas ce que cela veut dire. Est-ce qu'on est hiérarchisé dans sa famille ou parmi ses amis ?
Vous voyez une différence entre "chômeur " et "demandeur d'emploi" ?
Ce n'est qu'à la fin que vous demandez si on est sans emploi, alors que toutes les questions précédentes s'adressent à un demandeur d'emploi.
Et puis il y a des fautes d'orthographe et de français. L'orthographe c'est mon dada, mais je ne suis pas la seule et c'est important d'être irréprochable pour un examen. Au cas où ça vous intéresse je vous les mets ici :
"Ce questionnaire est réservé aux personnes sans-emploi, quelque soit l'âge et le niveau d'étude" quel que soit (et quelle qu'elle soit, quel qu'il soit etc.)
"je pourrais être mis à l'écart... dû à ..." c'est du français courant mais incorrect. à cause de, en raison de...
"je me repli" replie (verbe replier 1er groupe, le plus facile...)
"il y'a" il y a
"qui les empêche de devenir travailleur" travailleurs
"paxé" le PACS (pacte civil de solidarité) donc pacsé
Même sur le fond il y a beaucoup à redire : vous ne parlez que de honte d'être chômeur, d'utilité sociale... on sent la leçon de morale là-dessous.
Est-ce que les êtres vivants sont tous sommés d'être utiles à quelque chose ? A-t-on encore le droit de passer du temps à regarder une minuscule araignée aux couleurs époustouflantes au cœur d'une fleur, ce qui ne sert absolument à rien ni à personne...?
Alors que votre sujet c'est "chômage et bien-être" vous ne parlez aucunement de bien-être. Moi qui ai travaillé à l'usine en intérim je vous assure que le chômage entre deux missions est une période où les articulations se restaurent, où la tension artérielle redevient normale, où l'état de veille redevient une véritable veille et non pas un état semi-comateux (à cause du travail en 3 X 7), où l'on se sent de nouveau un citoyen normal et pas un pion ou un robot...
Je suis sûre que certaines personnes qui travaillent sur leur clavier toute la journée, le derrière vissé sur une chaise, le ressentent aussi.
Par contre quelqu'un qui a un métier passionnant ressent probablement le chômage comme un rejet de la société normale, mais votre questionnaire ne permet pas de savoir si le questionné a un métier chouette ou bête.
J'arrête là mes critiques ; je sais bien qu'un étudiant qui n'a pas connu le chômage ne peut même pas imaginer ce que c'est, et donc poser des questions intéressantes.
Bonne chance dans vos études !
