Chômage: Assistanat, opportunité ou paradis?
Publié : 22 mai 2017
Je réfléchis à ma condition de pseudo chômeur. Car je termine un CDD à temps partiel dans 5 jours (fin mai 2017. Ce mois ci, je suis monté jusqu'à 72h, youpi!). Et je vais revenir au cycle RSA / chômage tout en prenant du temps pour enfin faire (enfin) décoller mon activité d'autoentrepreneur. Et je me demande si au fond...
...je vis dans 1/ l'assistanat. Un assistanat subi en ronchonnant (pas trop mon style) ou volontiers accepté par complaisance et facilité. Un assistanat bienfaisant par son côté protecteur ou destructeur de motivation (les deux choses sont un peu vraies dans mon cas personnel).
... ou bien 2/ si cette période est une opportunité pour rebondir: formation, projets à accomplir pour préparer mon avenir, recul et réflexion, peut-être pour changer mes valeurs et références profondes et gagner en force de caractère, en audace, en courage, en abnégation, en réalisme, en pragmatisme...
...ou bien, 3/ si c'est une petite bulle de paradis peut-être temporaire, imparfaite, quelque peu illusoire et injuste. (j'ai quelques scrupules vis-à-vis de la France qui se lève tôt). Du genre, je suis un parasite bienheureux, si ce n'est un petit malaise qui pointe de temps à autre.
Bref, le mois de juin arrive, et j'ai fort envie, afin de récupérer le niveau habituel d'aide au logement et le RSA, supprimé depuis que je gagne quelques centaines d'€... ou un équivalent d'allocation chômage, de me la couler douce cet été. Et de jouir de la vie.
Pour cela, je dois me libérer du salariat.
Car travailler un jour par semaine est un (petit) boulet à la patte qui m'empêche d'aller à l'étranger, de partir en vacance, de me libérer complètement la tête. Choses que je ne peux me permettre qu'à l'économie. Donc, en prenant du temps pour voyager gratuitement ou presque, me loger gratuitement ou presque, me nourrir gratuitement ou presque, me distraire et jouir de la vie gratuitement ou presque.
ps: je précise que je travaille depuis décembre à temps partiel pour un revenu qui va de 595€ à 895€ ces derniers mois. Mon deuxième employeur me refait le même coup que le premier. Lui aussi traîne pour m'envoyer mon contrat de travail depuis quasiment 3 mois. Je viens d'écrire en recommandé à mon premier employeur en le menaçant de procédure aux prud'hommes afin de recevoir le salaire qui m'est dû (une journée oubliée, et d'autres irrégularités qu'il n'est pas utile de préciser ici). J'attends une réponse. J'ai renoncé à relancer mon employeur actuel. Cette fois ci encore, je subodore que je ne signerai mon contrat qu'après avoir fini de travailler (pendant trois mois quand même!). Pas idéal, ce niveau de précarité pour construire sa vie et être psychologiquement rasséréné. (Heureusement, je suis d'un naturel très serein et philosophe).
Un peu dégoûté par ce salariat qui comporte si peu d'avantages et tellement d'inconvénients. Y compris procéduriers.
Frustré par l'idée d'avoir à payer un courrier recommandé et d'avoir à pigner pour obtenir l'intégralité de mon salaire (avec trois mois de retard et malgré des demandes répétées).
Alors, assisté pour le meilleur et pour le pire ou opportuniste en devenir et plein de rebond ou clandestin au paradis (pour tant que cela dure)?
...je vis dans 1/ l'assistanat. Un assistanat subi en ronchonnant (pas trop mon style) ou volontiers accepté par complaisance et facilité. Un assistanat bienfaisant par son côté protecteur ou destructeur de motivation (les deux choses sont un peu vraies dans mon cas personnel).

... ou bien 2/ si cette période est une opportunité pour rebondir: formation, projets à accomplir pour préparer mon avenir, recul et réflexion, peut-être pour changer mes valeurs et références profondes et gagner en force de caractère, en audace, en courage, en abnégation, en réalisme, en pragmatisme...

...ou bien, 3/ si c'est une petite bulle de paradis peut-être temporaire, imparfaite, quelque peu illusoire et injuste. (j'ai quelques scrupules vis-à-vis de la France qui se lève tôt). Du genre, je suis un parasite bienheureux, si ce n'est un petit malaise qui pointe de temps à autre.

Bref, le mois de juin arrive, et j'ai fort envie, afin de récupérer le niveau habituel d'aide au logement et le RSA, supprimé depuis que je gagne quelques centaines d'€... ou un équivalent d'allocation chômage, de me la couler douce cet été. Et de jouir de la vie.

Pour cela, je dois me libérer du salariat.

ps: je précise que je travaille depuis décembre à temps partiel pour un revenu qui va de 595€ à 895€ ces derniers mois. Mon deuxième employeur me refait le même coup que le premier. Lui aussi traîne pour m'envoyer mon contrat de travail depuis quasiment 3 mois. Je viens d'écrire en recommandé à mon premier employeur en le menaçant de procédure aux prud'hommes afin de recevoir le salaire qui m'est dû (une journée oubliée, et d'autres irrégularités qu'il n'est pas utile de préciser ici). J'attends une réponse. J'ai renoncé à relancer mon employeur actuel. Cette fois ci encore, je subodore que je ne signerai mon contrat qu'après avoir fini de travailler (pendant trois mois quand même!). Pas idéal, ce niveau de précarité pour construire sa vie et être psychologiquement rasséréné. (Heureusement, je suis d'un naturel très serein et philosophe).
Un peu dégoûté par ce salariat qui comporte si peu d'avantages et tellement d'inconvénients. Y compris procéduriers.

Alors, assisté pour le meilleur et pour le pire ou opportuniste en devenir et plein de rebond ou clandestin au paradis (pour tant que cela dure)?