libellule a écrit :effectivement vous avez raison, elle n'aura pas droit aux ARE et aura cotisé pour rien.
Ces textes ne font que rappeler les principes de base de l'assurance chômage :
- L'assurance chômage à été mise en place afin de protéger les salariés
- Un salarié est une personne qui à un lien de subordination avec une personne appelée employeur.
- Cette assurance n'est valable que dans le cas des pertes d'emploi involontaire.
Dans le cas du "salariat déguisé" que l'on colle à l'auto-entreprenariat, c'est ce lien de subordination qui permet de requalifier un prestataire de service comme salarié.
Si l'on prend part aux décisions de l'entreprise, on n'est plus un salarié donc on perd le bénéfice de l'assurance-chômage publique et l'on doit donc cotiser auprès d'une assurance chômage spécifique pour les dirigeants d'entreprise (donc privé).
De plus, prendre part au décision peut mettre en doute la notion de "perte involontaire d'emploi".
D'où les cas d'exclusion et pour savoir si elle a droit ou pas à l'ARE, il faudra bien étudier la question afin qu'elle puisse défendre ses droits si jamais l'administration lui cause des ennuies.
[Hors sujet]
On peut considérer cela comme injuste pour les petits entrepreneurs qui doivent mettre la clé sous la porte et dont les deux membres du couple perdent simultanément leurs ressource financière voir plus, mais la séparation entre le régime salarié et le régime entrepreneurial/patronal permet d'éviter que les chefs d'entreprise aient la main mise sur le régime d'assurance chômage en étant représenté deux fois : une fois par les organisation patronale et une seconde fois par une organisation "d'entrepreneur-salarié".
Le candidat Macron veut briser cette séparation pour "plus de justice" alors que cette décision risque de briser l'équilibre précaire actuel.
[/Hors sujet]