L'Emploi et le Chômage en Débats

maguy a écrit :. Bon, à partir du moment où je ne déclare pas de congés, je suis censée être dispo.

Ce serait effectivement pas si mal que les autres s'en souviennent

aline29 a écrit:suite a une reunion avec une autrorite superieure, ils ont detecte que certains demandeurs posaient systematiquement des jours de conges pour eviter la convocation...il semble qu'en cas de multirecidive la convocation se fera non pas avec le conseiller mais avec le responsable du site la ça risque de moins rigoler.

Je reve la!!et donc que se passera t'il avec le responsable???il passera au dessus des lois pour punir le DE,poser des congès n'est pas un service que l'on demande a popole cè un droit tout simplement n'en deplaise a qui que ce soit.
Que ce soit a cheval ou pas sur une convoc!Le conseiller ou meme le responsable du site n'ont pas a juger des droit ou de l'emploi du temps du DE.

Dans ce cas la on peut aussi imposer au DE telle ou telle date pour poser ses congès,puis pourquoi pas faire de meme avec le conseiller popole.

Les congès sont un droit que ce soit pour un salariè(conseiller popole...responsable site)ou pour un DE,le DE n'a pas moin de droit qu'un salariè lambda.

CDT dydy

il semble qu'en cas de multirécidive la convocation se fera non pas avec le conseiller mais avec le responsable du site là ça risque de moins rigoler.

Att-ttention le Grand Méchant Responsable est très en colère ! Han la laa, tu vas te faire drôlement gronder...
(Ah zut, non, faut pas rigoler qu'elle a dit)

dydy a écrit : aline29 a écrit: suite à une réunion avec une autorité supérieure, ils ont détecté que certains demandeurs posaient systématiquement des jours de congés pour éviter la convocation...il semble qu'en cas de multirécidive la convocation se fera non pas avec le conseiller mais avec le responsable du site. Là, ça risque de moins rigoler.

Le fouet, le fouet!

ce qu'aline n'avait pas relevé, et ce que les chefs eux ont certainement ignoré, c'est que poser 2 jours sur "la date d'échéance" du dossier d'un demandeur permettait au CONSEILLER de repousser ladite échéance, et donc de ne pas être dans les choux pour ses délais de convocs, un des items "qualité" très observé par les mêmes chefs.... tant que ces deux jours n'étaient pas débités du compteur, c'était un moyen confortable de faire plaisir aux chefs sans emmerder un demandeur tous les mois...
oui, les congés sont un droit des demandeurs d'emploi, et oui, ils doivent pouvoir en disposer comme bon leur semble.

mabulle a écrit :oui, les congés sont un droit des demandeurs d'emploi, et oui, ils doivent pouvoir en disposer comme bon leur semble.

Je ne suis pas sûre de le voir comme ça, pour moi-même. Je n'estime pas particulièrement que j'ai droit à des congés alors que je ne travaille pas. Ce pourrait être un droit purement théorique. Je n'ai nullement les moyens de partir où que ce soit. Je n'ai jamais utilisé à ce jour le joker "congé" pour shunter un RDV à PE. Il me semble que se serait reculer, pour mieux reculer! Je ne suis pas particulièrement adepte du jeu du chat et de la souris. Je préfère me présenter avec un bout de fromage. Le chat est calé et me fout la paix jusqu'au prochain tour de piste.

Je n'estime pas particulièrement que j'ai droit à des congés alors que je ne travaille pas. Ce pourrait être un droit purement théorique

J'ai fait ainsi pendant des années. D'ailleurs, je ne suis pas sûre que mes précédentes conseillères m'avaient parlé des congés, bref je ne le savais pas.

Maintenant que je le sais, j'économise un maximum, d'ailleurs je ne pars pas non plus. Par contre j'utilise tous mes congés restants en décembre. Je remonte du 31 et solde ainsi mes congés qui deviennent un congé au harcèlement popolesque.

maguy a écrit : Je remonte du 31 et solde ainsi mes congés qui deviennent un congé au harcèlement popolesque.

J'ai aimé l'expression "harcèlement popolesque"! Excellent!
Je n'exclue pas d'avoir recours au joker "congé" en cas d'attaque suprême! Pour l'instant, mes morceaux de fromages (affinés, joliment présentés) calment ce chat. Il est comme qui dirait subjugué, gobe la portion d'un trait, illusionné au point d'avoir cru avalé une croquette au poulet. Il fait son travail de greffier, fournit le parchemin popolinisé, et je déguerpis avant qu'il ne s'aperçoive de l'entourloupe!

Plumette403 a écrit :Je ne suis pas sûre de le voir comme ça, pour moi-même. Je n'estime pas particulièrement que j'ai droit à des congés alors que je ne travaille pas. Ce pourrait être un droit purement théorique. Je n'ai nullement les moyens de partir où que ce soit. Je n'ai jamais utilisé à ce jour le joker "congé" pour shunter un RDV à PE. Il me semble que se serait reculer, pour mieux reculer! Je ne suis pas particulièrement adepte du jeu du chat et de la souris. Je préfère me présenter avec un bout de fromage. Le chat est calé et me fout la paix jusqu'au prochain tour de piste.

J'ai longtemps estimé que c'est quand on bosse (et qu'on a les moyens de partir) qu'on a besoin de vacances. Quand on est au chômedu, on a l'impression qu'on est "en vacances toute l'année", n'est-ce pas... C'est en apparence vrai, mais c'est fondamentalement faux.

«Quelle est la différence entre un salarié et un chômeur ? Le premier pense à son travail environ 8 heures par jour, tandis que l'absence d'emploi hante le second 24 heures sur 24», témoignait Eric, chômeur de 52 ans dans “Quinquas, les parias de l'emploi” d'Alain Vincenot. Et c'est exact. C'est une pression constante et sournoise qui finit par ronger.

Même si on n'a pas l'impression d'avoir besoin (et qu'on n'a pas les moyens) de partir, il faut faire des breaks. On a 35 jours par an pour ça et il ne faut pas s'en priver. Je reprends ce que m'a dit le conseiller que j'ai eu au 3949 quand, la première fois, j'ai posé 2 jours in extremis pour échapper à une convocation : «Vous avez droit à 35 jours par an et il faut les prendre de temps, même si vous ne partez pas, question de nous oublier un peu...» Qu'ils nous lâchent la grappe, ouais, c'est important.

Perso, je suis à l'ASS et je n'ai pas les moyens de partir. Comme toi, je n'ai pas l'impression non plus d'en avoir besoin. Pourtant, j'ai compris qu'il fallait que je parte tous les trois ans pour ne pas péter un câble.

Enfin, utiliser des jours de congé comme "joker" pour "shunter" une convocation, ça peut servir. J'ai expérimenté la chose deux fois pour échapper au "plan DETLD" de Sarko et depuis, pas de nouvelles ! "Le chat est calé et me fout la paix jusqu'au prochain tour de piste", comme tu dis. Je vous tiens au jus pour la prochaine convocation mais depuis le début de l'année, je n'ai pas foutu les pieds à PE, et j'en suis ravie ! Pas de bout de fromage à présenter, ni de mon côté, ni du leur... Balle au centre.

superuser a écrit :Même si on n'a pas l'impression d'avoir besoin (et qu'on n'a pas les moyens) de partir, il faut faire des breaks. On a 35 jours par an pour ça et il ne faut pas s'en priver. Je reprends ce que m'a dit le conseiller que j'ai eu au 3949 quand, la première fois, j'ai posé 2 jours in extremis pour échapper à une convocation : «Vous avez droit à 35 jours par an et il faut les prendre de temps, même si vous ne partez pas, question de nous oublier un peu...» Qu'ils nous lâchent la grappe, ouais, c'est important.

Ça me sert à rien ces jours de congés virtuels. Quand je me lève, je dois invariablement m'assurer que j'ai suffisamment de nutriments à ma disposition pour avoir une alimentation correcte. En clair, je compte si j'ai les portions de fruits et de légumes qui me sont nécessaires quotidiennement. Chapeau bas à ceux et celles qui arrivent à se sentir réellement en vacances. Je ne le peux pas. Mon esprit est beaucoup trop absorbé par la gestion des aspects essentiels de ma vie. J'ai déjà perdu mon logement une fois et ce fût, dans le musée des horreurs, ce qui fût le pire. Probablement que cette crainte est toujours extrêmement prégnante et "bloquante". De fait, c'est un risque objectif. Je ne sais pas jusqu'à quand je vais pouvoir arriver à assumer mon logement.
Je m'évade autrement: en lisant, en méditant et, quand j'ai assez de carburant, en faisant quelques kilomètres dans les environs proches, pour changer d'air, au sens propre!
Ce qui rendrait mon esprit réellement vaquant, ce serait d'être durablement soulagée de cette précarité économique permanente. Ce n'est, certes pas, les vacances!
Je n'ai pas eu à me protéger de PE en jouant la carte des congés. Je n'ai jamais eu à subir de prestations PE ou autre, et les RDV "mensuels" sont très sporadiques. Il s'agit plutôt de RDV annuels! Je préfère gérer en bloquant durablement toute velléité de PE de me nuire. Pour l'instant ça fonctionne. Je me réserve cette possibilité d'avoir recours à ces congés si PE venait à me porter tort. C'est une stratégie intéressante. Pour l'instant, PE n'a jamais réussi à m'imposer quoi que ce soit.

Bonjour à vous

A Superuser:
ils t'ont oublié à PE?Tu as bien de la chance que le chat soit calé!
cela n'a pas posé de problème de poser des jours sur un rdv?est ce qu'ils envoient une notification d'annulation?
Personnellement je n'ai pas eu recours à cela,j'ai fait annuler le dernier rdv en leur signalant que je travaillais une centaine d'heures sur juin,mais il a fallu que leur signale avant avec lettre remise à PE au guichet.
En plus c'était une "infocoll" de 10 personnes toute la matinée sûrement pour me coller de force un accompagnement forcé euh pardon renforcé!
Prochain boulot en septembre,j'espère seulement que je n'aurais pas de convoc car comme on envoie les justificatifs de paiement à la fin ils le savent que début de mois suivant,pas envie de refaire la même démarche,peut être que je ferais comme vous(congé).

A Plumette:comment est ce possible de n'avoir que des rdv annuels?et de n'avoir fait aucune presta?
La presta de 6 mois intensive forcée est ma grande hantise car j'aurais un mal de chien à rester zen et à ne pas leur envoyer ce que je pense en travers de la figure bien que je sache que c'est ce qu'il ne faut pas faire.
De plus je sais qu'à la prochaine convoc ils vont revenir à la charge pour m'imposer ça et que là je ne pourrais plus y échapper.
Que leur présentez vous comme morceaux de fromage pour qu'ils ne vous imposent rien?je suis vraiment curieux de savoir.

Plumette403 a écrit :

dydy a écrit : aline29 a écrit: suite à une réunion avec une autorité supérieure, ils ont détecté que certains demandeurs posaient systématiquement des jours de congés pour éviter la convocation...il semble qu'en cas de multirécidive la convocation se fera non pas avec le conseiller mais avec le responsable du site. Là, ça risque de moins rigoler.

Le fouet, le fouet!

Aie aie le grand méchant responsable du site dans sa combinaison de cuir , je vous en supplie pas la règle sur les doigts .

A Kat et à Rig, merci pour avoir nourri l'échange.

katsha a écrit :comment est ce possible de n'avoir que des rdv annuels?et de n'avoir fait aucune presta?

Cette question serait à poser à PE plus qu'à moi. Je ne sais pas. J'ai seulement quelques hypothèses: je suis diplômée, expérimentée et ultra vielle. Popol n'a que faire de ce genre de produits hautement périmés. C'est, je pense, pour ça que Popol ne veut pas me voir. Très sincèrement, faudrait demander aux employés PE pourquoi ils ne convoquent pas (ou très très rarement) certaines personnes.

katsha a écrit :Que leur présentez vous comme morceaux de fromage pour qu'ils ne vous imposent rien?je suis vraiment curieux de savoir.

Je dirais que le fromage que j'apporte est un produit courant, un modeste Emmental. Tout est dans l'art de le présenter.
Les entretiens à PE (dans le vécu que j'en ai) sont sur un registre de rapports de force où l'interlocuteur/trice est dans une posture de domination. Je suis pour des relations équitables, d'une manière générale. Dès lors que je suis exposée à des tentatives de prise de pouvoir (ce qui fût le cas des premiers échanges avec Popol, il est vrai), et donc de contrôle, sur mes choix (là, ma carrière professionnelle), je peux me montrer extrêmement redoutable.
Ancienne cadre, aguerrie aux négociations "sportives" et à la survie en milieu hostile, je peux monter sur mes très grands chevaux et écraser le cloporte qui aurait l'affront de vouloir approcher de mon mocassin. En clair je me la pète sévère, et le riquiqui cloporte est aplati.
Chez PE, je suis sur un terrain que je connais au moins aussi bien qu'eux. Quand vous maitrisez parfaitement la communication, que vous savez intégrer les jeux de pouvoir et contre pouvoir, que vous avez l'intelligence de la bienséance, et un zeste de talent théâtral, il est difficile de vous contrer. Bref, je joue avec ma science, là où d'autres utilisent d'autres atouts.
Le plateau à fromages est délimité par mes soins en amont: j'ai verrouillé mon PPAE au départ. Il est cohérent entre mon parcours, mes qualifs, mes ambitions. Je suis formée pour les postes auxquels je prétends, et expérimentée. Je ne vois pas ce que PE pourrait m'imposer. J'ai même demandé à PE si il y avait un accès possible à d'autres qualifs (mon secteur n’étant pas pourvoyeur d'emplois actuellement). Réponse négative: PE ne finance pas de formations à des personnes déjà diplômées (ce que je comprends). Que voulez vous que PE fasse? C'est l'Emmental ou un coup de plateau. Popol est pas fou. Imposer ne fait pas partie du vocabulaire qui s'impose à moi! A la rigueur, on peut envisager une négociation. PE n'a rien mis à ce jour dans la balance.

Bravo Plumette,je vois que vous n'êtes pas le pigeon du jour,vous ne vous laissez pas emm....

Personnellement je maitrise (un peu) la communication et jusque là les conseillers ne m'ont pas imposé grand chose mais ça risque de changer avec les nouvelles directives de bassères qui ont pour but de forcer les conseillers de prescrire,prescrire encore pour virer les DE du "portefeuille".
J'espère pour vous qu'ils ficheront la paix pour longtemps,vous devez avoir une grande capacité de résistance
pour qu'ils ne vous"convainquent" pas de vous déclasser et d'accepter le première presta qui aura pour but de vous faire descendre professionnellement.
J'ai 52 ans et pas assez âgé pour espérer qu'ils me laissent tranquille et donc d'être obligé(j'ai horreur de ce mot,ça ne me correspond pas)de faire ce qu'ils veulent.
Je travaille de temps en temps ce qui les arrange (changement de catégorie) et m'évite de recourir à des stratagèmes de jours de congé sur les convocs mais si j'y suis obligé je le ferai,entre octobre et avril prochain je n'aurai plus de travail,ça va être dur d'échapper aux convocs.

Je ne sais pas. J'ai seulement quelques hypothèses: je suis diplômée, expérimentée et ultra vielle. Popol n'a que faire de ce genre de produits hautement périmés.

Veinarde !

Je ne suis pas spécialement diplômée (bac + 0) je suis expérimentée y compris à l'étranger, j'étais cadre dirigeant et je vais avoir 58 ans. Et bien, cela ne les empêche pas de me convoquer tous les mois et de me refourguer leurs presta à la noix

Je dois dire que j'ai changé très souvent de conseillère ce qui explique qu'elles devaient me voir. Je ne me la pète pas, mais je manie l'ironie et les mets en face de leur contradiction, et avec le sourire.

Alors finalement les presta imposées, était-ce pour mon "bien" ou pour qu'elles se ménagent un peu de tranquillité ?

Les presta merdiques et bas de gamme, j'en ai fait beaucoup (manque plus que le relooking, dommage j'aurais adoré !) et les pauvres prestataires en étaient réduits à me parler de tout et de rien, du temps qu'il fait, de leurs difficultés à trouver un appart, etc

Ceci dit, quand on me fiche la paix et qu'on évite de me prendre de haut (et je n'attends que ça gnarf) je suis de charmante compagnie