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Publié : 02 janv. 2007
par St-Dumortier
Bonjour,

8) Moi aussi Maguy ! 8)

:roll:


:lol: :lol: :lol:

Publié : 02 janv. 2007
par Cioran
Moi j'ai cette chance, mon conseiller ANPE écoute ce qu'on lui dit, il est au dessus des idées toutes faites sur les chomeurs. Doit pas y'en avoir tant comme çà. Pour en revenir au sujet principal, l'aide psychologique gratuite çà existe (heureusement), mais éviter d'en parler autour de vous. D'abord, çà regarde personne, ensuite c'est le meilleur moyen d'en rajouter sur votre compte, du style 'il fout rien et en plus il est cinglé". Trois ans de théraphie derriére moi, pas prés d'en voir la fin, mais il parait que çà rentre dans les démarches positives d'insertion. En clair,pétez les boulons dans un job merdique, et ensuite vous aurez droit à la rédemption (Cyrulnic a un autre nom pour çà).

Publié : 02 janv. 2007
par tristesir
l'aide psychologique gratuite çà existe (heureusement), mais éviter d'en parler autour de vous.
Avec des listes d'attente longues comme celles pour obtenir un appartement social? 8)

Publié : 02 janv. 2007
par St-Dumortier
Bonjour,

Et qu'il faut un appartement social et être passé au CCAS
pour aller au CMP de secteur .... 8)

Publié : 02 janv. 2007
par St-Dumortier
Bonjour,

L'aide psychologique aux démunis, ...
Quand enfin tu l'atteins .....

:lol: t'as fini ta thérapie :lol:


:oops: Excusez moi !

Publié : 02 janv. 2007
par victorine83
des problèmes insolubles de garde d'enfants (va trouver une nounou le dimanche!).
Dans mon cas, aucune gardienne n'a voulu garder mes enfants jusqu'à 21h30.
je pense qu'il faut rester honnete, même si la majorité des non-actifs considere sa situation comme plutot negative, et parler aussi de ceux qui pense le contraire, car ils existent. le chomage n'est pas un facteur agravant pour tout le monde.
Mais il n'est pas question ici d'empêcher de parler ceux qui vivent bien leur chômage mais, curieusement, ceux-là sont dérangés par ceux qui le vivent mal et comme d'hab, c'est sur ceux qui vont bien qu'il faudrait monopoliser le débat.

En gros, la politique de l'autruche...

Rien n'empêche une enquête sur ceux qui vivent bien leur chômage mais cela ne doit pas pour autant occulter ce que vivent les autres et d'autant moins s'ils sont une majorité.

Je persiste à croire que rien n'évoluera tant que l'on continuera à passer sous silence les problèmes liés au chômage.

Le prétexte que certains s'en sortent mieux que d'autres ne me satisfait pas comme raisonnement.

Enquête sur la santé des personnes au chômage

Publié : 02 janv. 2007
par maguy
Avec des listes d'attente longues comme celles pour obtenir un appartement social?
Sans doute Tristesir :?

Je n'ai jamais consulté de psy, car ma confiance est a priori très limitée.

Ce que j'ai lu de Sophie et ce que j'ai entendu autour de moi suffit à me confirmer cette impression.

Et puis sincèrement, cela me gênerait de me "deshabiller" mentalement devant un parfait inconnu. Je serais aussi peu naturelle que pour un recrutement.

Pas besoin d'un psy, puisque j'ai mis les mots sur les maux (si quelqu'un a lu Marie Cardinal). Pas besoin non plus de remonter à ma dernière fessée.

Et les prestations gratuites j'imagine sans peine...

Tout ce dont j'ai besoin, c'est de somnifères et comme mon pharmacien est sympa, même plus besoin de passer par la case médecin, je ne veux pas prendre de trucs la journée.

Mais je comprends tout à fait que certains en aient besoin, surtout les chômeurs récents qui se demandent ce qui se passe, dans quel monde ils se sont réveillés et qui n'ont pas encore appris le détachement par rapport aux réflexions mielleuses, étonnées et c..es de l'entourage.

Publié : 02 janv. 2007
par St-Dumortier
Bonjour,
surtout les chômeurs récents qui se demandent ce qui se passe, dans quel monde ils se sont réveillés et qui n'ont pas encore appris le détachement par rapport aux réflexions mielleuses, étonnées et c..es de l'entourage.
Donc,
on peut déduire que l'essentiel des maux
attribués au chômage viennent en fait de la
Violence du licenciement et de l'attitude sociétale associée.

Sa mère! on avance !.... :D Non ?
elle va être contente la p'tite journaliste ... :lol:

Publié : 02 janv. 2007
par victorine83
La petite journaliste est juste intéressée par les maladies psychosomatiques mais elle nous a permis un débat on ne peut plus intéressant.

Une magnifique occasion de parler de ce qui est tu et enfoui parce que c'est tabou d'en parler.
L'aide psychologique aux démunis, ...
Quand enfin tu l'atteins .....

:lol: t'as fini ta thérapie :lol:
Ca, c'est bien vrai !

Publié : 02 janv. 2007
par Monolecte
Cyrulnik appelle ça la résilience.
C'est la propriété des métaux à reprendre leur forme après un choc...

Enquête sur la santé des personnes au chômage

Publié : 02 janv. 2007
par maguy
C'est la propriété des métaux à reprendre leur forme après un choc...

Merdeuuuuuuuu !!! J'ai pris, comme certains d'entre nous bôcoup de poids :lol: :lol: :lol:

Donc, je ne suis pas résiliente (merci pour le mot je ne connaissais pas) simplement bétonnée !!! :P

Publié : 02 janv. 2007
par tristesir
Et puis sincèrement, cela me gênerait de me "deshabiller" mentalement devant un parfait inconnu. Je serais aussi peu naturelle que pour un recrutement.
Il y'en a, (ne le prends pas pour toi) qui préfèrent polluer leur relations sociales en s'en servant comme une sorte de défouloir pour dire leur mal être.

Je ne suis pas sur que cela soit indiqué pour éviter ne pas faire le vide autour de soi car ca vire presque toujours à une forme d'égocentrisme qui est assez mal perçue par autrui bien souvent.

Ceci dit, ne pas pouvoir dire ce que l'on endure c'est sans doute la meilleure façon pour être malade, très malade.

Pouvoir parler avec quelqu un qui ne vous connait pas à priori et qui n'est pas payé pour vous juger et dont le métier est d'écouter, sans être une garantie absolue (garantie sur facture) de faire baisser le mal-être, est , il me semble, quelque chose qui n'est peut être pas à négliger. C'est mon avis tout du moins.

PS:
La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour quelqu'un touché par un traumatisme, à prendre acte de son traumatisme pour ne plus vivre dans la dépression et le poison que ce traumatisme peut causer. C'est « vivre avec », dans le sens où cela fait partie de la vie de cet individu, ne le diminue pas mais au contraire lui permet de revivre. La résilience est rendue possible grâce à la réflexion, à la parole, et dans le meilleur des cas grâce à l'encadrement médical d'une thérapie, d'une analyse. Une phrase célèbre qui permet de résumer la notion de résilience est de Nietzsche : « Ce qui ne tue pas rend plus fort. »

En France et après John Bowlby qui avait introduit le terme dans ses écrits sur l'attachement, c'est l'éthologue Boris Cyrulnik qui développe le concept de résilience en psychologie, en partant de l'observation des survivants des camps de concentration, puis dans divers groupes d'individus, dont les enfants des orphelinats roumains et des enfants des rues boliviens. Auparavant, l'on parlait d'« invulnérabilité », mais la résistance absolue n'existe pas. Actuellement des groupes de travail l'étendent à d'autres situations difficiles comme par exemple celles que vivent les aidants des malades d'Alzheimer.

Dans le domaine de l'assistance aux collectivités en cas de catastrophe (naturelle ou causée par l'homme) on parle également de communautés résilientes. La démarche d'assistance post-immédiate aux personnes touchées par un évènement critique a généralement une dimension psychosociale.

La résilience n'est pas seulement une dimension, c'est le résultat de multiples processus qui viennent interrompre des trajectoires négatives. Elle est dynamique et parmi les Processus qui contribuent à la résilience, on a pu en repérer neuf :

* La défense-protection
* l'équilibre face aux tensions
* l'engagement-défi
* la relance
* l'évaluation
* la signification-valuation
* la positivité de soi
* la responsabilisation
* la création.
Source: Wikipedia.

Publié : 02 janv. 2007
par edwin29
La résilience n'est pas seulement une dimension, c'est le résultat de multiples processus qui viennent interrompre des trajectoires négatives. Elle est dynamique et parmi les Processus qui contribuent à la résilience, on a pu en repérer neuf :

* La défense-protection
* l'équilibre face aux tensions
* l'engagement-défi
* la relance
* l'évaluation
* la signification-valuation
* la positivité de soi
* la responsabilisation
* la création.
merci pour cette definition que je ne connaissais pas. je suis donc un résilient.

Publié : 02 janv. 2007
par Monolecte
Nous sommes tous des résilients, à des degrés divers.
Parce que vivre, c'est aussi s'égratigner auprès des autres, nous devons tous, en permanence, nous retricoter psychiquement.
Les ennuis commencent quand on n'y arrive plus.

Publié : 02 janv. 2007
par edwin29
Les ennuis commencent quand on n'y arrive plus.
je prend ca dans l'autre sens, c'est avec le temps que j'arrive de mieux en mieux à "gerer les crises", à eviter toute forme d'"egratignement". mon principal but étant de m'interdire de ne plus y arriver.

avec les années j'ai banni toute forme de convoitise, de violence, de materialisme, d'interressement etc...
en fait le chomage n'etait qu'une epreuve de plus. et je m'en suis sorti par une porte moins conventionnelle mais qui à mon niveau s'est averée très efficcace.
je ne me rapelle plus la dernière fois ou je me suis faché avec quelqu'un ! je taquine, je pousse un peu souvent pour connaitre les gens, avec un genre de "taux d'agacement" virtuel je peut mieux me faire une idée sur les differents caracteres que je rencontre. d'autre appel ca aussi de la provoq', ils ont pas tord mais jamais de méchanceté derrière tout ca.

ps : c'est plus "convivial" come ca ? :D

moi je, moi je, moi je....