Re: La droite repart en guerre contre le RSA
Publié : 12 avr. 2011
héhé, trop tard, mon cher dentiste est passé avant, c'est du fauxils sculptent déjà les défenses et se font du pognon avec


https://forums.actuchomage.org/
héhé, trop tard, mon cher dentiste est passé avant, c'est du fauxils sculptent déjà les défenses et se font du pognon avec
Proverbe :http://www.kokopelli.asso.fr/
Liste des espèces en voie de disparition : http://www.kokopelli.asso.fr/tel/liste.pdf
Laurent Wauquiez (UMP) a annoncé mardi 12 avril dans Le Figaro le dépôt prochain par des parlementaires de son groupe, "la droite sociale", d'une proposition de loi permettant d'expérimenter un RSA accompagné d'une contrepartie.
Ce texte prévoirait "qu'en contrepartie du RSA [revenu de solidarité active] soit expérimentée dans des départements la possibilité de demander chaque semaine 5 heures de service social : accueil dans les services publics, nettoyage des rivières, surveillance aux abords des écoles...", a expliqué le ministre des affaires européennes.
"UNE DYNAMIQUE DE RETOUR AU TRAVAIL"
Estimant que "la logique du RSA par rapport au RMI consistait à remettre les gens au travail", il a mis en garde contre le risque "que le RSA ne se transforme en nouvelle prestation d'assistanat".[/b
]Pour lui, la contrepartie envisagée dans la proposition de loi "permettra de remettre les bénéficiaires dans une dynamique de retour au travail". "Ce n'est pas une sanction mais un marchepied vers l'emploi", a fait valoir M. Wauquiez.
Prenant l'exemple de la bourse versée aux étudiants, en échange de laquelle "on est en droit d'attendre que [l'étudiant] passe vraiment tous ses examens et qu'il ait un minimum de résultats" Laurent Wauquiez justifie ce principe "donnant-donnant" dans Le Figaro : "N'ayons pas la contrepartie honteuse. On ne peut pas donner le sentiment que les gens peuvent tirer des traites sur l'argent public sans un minimum de coresponsabilité".
Ya jusqu'un travail qualifié, faut le payer. Et puis je vois moins une personne qui ne travaille que 5h par semaine avoir un travail où l'on demande des qualifications ... ou alors il faut que ce soit sur un chantier ou projet ou les acteurs sont parfaitement interchangeables ....serabeth a écrit :Peut-on faire un rapprochement entre cette contrepartie obligatoire du RSA, et le besoin affiché de personnel très peu qualifié, ou est-ce mal élevé ?
Laurent WAUQUIER fait de la propagande pour son parti en se raccrochant à la pensée commune avec du vent et des déclarations fumeuses.Laurent Wauquiez (UMP) a annoncé mardi 12 avril dans Le Figaro le dépôt prochain par des parlementaires de son groupe, "la droite sociale", d'une proposition de loi permettant d'expérimenter un RSA accompagné d'une contrepartie.
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Ce texte prévoirait "qu'en contrepartie du RSA [revenu de solidarité active] soit expérimentée dans des départements la possibilité de demander
Pourquoi ne pas dire clairement :Laurent Wauquiez justifie ce principe "donnant-donnant" :
"N'ayons pas la contrepartie honteuse. On ne peut pas donner le sentiment que les gens peuvent tirer des traites sur l'argent public sans un minimum de coresponsabilité".
PROPOSITION DE LOI
présentée par M. Pierre LANG, député.
visant à demander aux chômeurs indemnisés depuis plus de six mois et aux bénéficiaires du revenu de solidarité active d’effectuer des travaux d’intérêt général,[/b]
http://www.assemblee-nationale.fr/13/pr ... on3281.asp
Mesdames, Messieurs,
Alors que la reprise économique demeure fragile dans notre pays, le chômage de longue durée est un problème extrêmement préoccupant. L’absence de travail conduit en effet à une désocialisation progressive, et à une perte d’employabilité du chômeur de longue durée.
L’idée de permettre à des personnes privées d’emploi de participer à des travaux d’intérêt général a déjà été proposée en Angleterre, par le gouvernement de centre-droit de David Cameron. Cette piste peut aussi s’avérer intéressante en France, où le chômage de longue durée est un phénomène persistant. Il s’agit de favoriser le retour à l’emploi en demandant aux chômeurs indemnisés depuis plus de six mois, et aux bénéficiaires du revenu de solidarité active, de réaliser 20 heures de travail par semaine au service des collectivités locales (mairies, intercommunalités…), mais aussi des hôpitaux, maisons de retraite, ou de grands établissements publics tels que l’Office national des forêts. Ces personnes au chômage depuis plus de six mois ou bénéficiaires du revenu de solidarité active pourraient ainsi apporter une contribution au service de la société, en contrepartie des allocations ou des aides perçues, afin d’aider à des tâches d’intérêt général : débroussaillage, entretien des forêts, chemins ou espaces publics…
Le but de cette mesure est d’éviter toute exclusion prolongée du monde du travail, qui conduit à la perte des repères, des habitudes et du contact professionnel avec autrui. Aider les personnes privées d’emploi à retrouver le chemin du monde du travail, tout en rendant service à la collectivité, tel est l’enjeu de la présente proposition de loi.
Dès lors, il vous est proposé, Mesdames, Messieurs, d’adopter les dispositions suivantes.
PROPOSITION DE LOI
Article 1er
L’article L. 5425-9 du code du travail est ainsi rédigé :
« Art. L. 5425-9. – Les travailleurs involontairement privés d’emploi, bénéficiaires d’un revenu de remplacement depuis plus de six mois, accomplissent obligatoirement vingt heures par semaine de tâches d’intérêt général agréées par l’autorité administrative, au service de collectivités locales ou d’autres organismes publics.
« Un décret en Conseil d’État détermine les mesures d’application du présent article. »
Article 2
L’article L. 5412-1 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« g) Refuse, après avoir perçu un revenu de remplacement pendant plus de six mois, d’effectuer vingt heures par semaine de tâches d’intérêt général agréées par l’autorité administrative, au service de collectivités locales ou d’autres organismes publics. »
Article 3
Après le premier alinéa de l’article L. 262-28 du code de l’action sociale et des familles, est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Par ailleurs, le bénéficiaire du revenu de solidarité active est tenu d’effectuer vingt heures par semaine de tâches d’intérêt général agréées par l’autorité administrative, au service de collectivités locales ou d’autres organismes publics. »
Article 4
Après le 4° de l’article L. 262-37 du code de l’action sociale et des familles, est inséré un 5° ainsi rédigé :
« 5° Ou lorsque le bénéficiaire du revenu de solidarité active refuse d’effectuer vingt heures par semaine de tâches d’intérêt général agréées par l’autorité administrative, au service de collectivités locales ou d’autres organismes publics. »
La suite : http://sebmusset.blogspot.com/2011/04/f ... siste.html"Au royaume de l'UMP, un jour ou l'autre, coupable, tu seras."
Et zut ! Pour une fois qu'un UMP ne parlait pas de musulman ou de laïcité à géométrie variable, mais retroussait les manches de son bleu d'usine pour prendre à bras le corps du haut de ses 11146 euros net par mois les dures contingences d'une vie de grisaille embellie par l'abondante rétribution patronale d'une poignée d'euros mensuelle... Paf, encore raté ! Pourtant le travail, on connait ça à l'UMP. Enfin, on est plutôt en pointe sur ce concept de pubard, décliné ad-nauseum par Le Monarque en campagne, baptisé "valeur travail" (que tu connais probablement sous le nom de "travail chiant avec une paye de merde").
C'est donc fort de ses millions de chômeurs et histoire de passer sous silence le ratage du "pouvoir d'achat" promis que, par l'intermédiaire du député d'un ancien fief minier de Moselle, l'UMP envisage de faire travailler les chômeurs pour... que dalle.
Dans son projet de loi déposé le 30 mars à l'assemblée, P.Lang veut forcer à travailler gratuitement, 20 heures par semaine dans des travaux d'intérêt général (sans rapport avec les qualifications et ne visant pas à ce que l’intéressé retrouve un emploi), les chômeurs cumulant plus de six mois d'inactivité. En cas de refus, nos délinquants récidivistes du non-emploi, seront punis une seconde fois. Ils ne recevront plus les allocations pour lesquelles ils ont pourtant obligatoirement cotisé en travaillant (mais bon l'UMP n'est pas forcément au courant de toutes les subtilités du monde réel dans lequel évoluent les gens qu'il criminalise). Mais re-zut, Lang a oublié que la moitié des chômeurs ne reçoit aucune indemnité ! On fait quoi pour eux ? Envoyez-lui vos suggestions et propositions au justicier social de Freyming-Melerbach (bientôt dans vos salles de Pôle Emploi).
ou la la, deja que les métiers du services à la personnes demandent des compétences particulières : patience, diplomatie, douceur, surtout connaitre ce qu'il faut faire lors des premiers secours ou trouver le produit et le geste qui vas bien pour un(e) agent d'entretien. Je vois mal une personnes maladroite, peu diplomate et brutale s'occupper d'enfants ou de personnes agées ....romain23 a écrit :accueil dans les services publics, nettoyage des rivières, surveillance aux abords des écoles...", a expliqué le ministre des affaires européennes.(quote)
[...]
Vont y revenir sur leurs heures forcées, je vous le dis!.....![]()
Le revenu de remplacement c'est vague. De quoi s'agit-il ?article 1
Les travailleurs involontairement privés d’emploi, bénéficiaires d’un revenu de remplacement depuis plus de six mois, accomplissent obligatoirement vingt heures par semaine de tâches d’intérêt général agréées ....
Ici, il faudrait modifier le code du travail ainsi que les réglements de l'unedic. Refondre complétement le PPAE et l'ORE.Article 2
Refuse, après avoir perçu un revenu de remplacement pendant plus de six mois, d’effectuer vingt heures par semaine de tâches d’intérêt général agréées ...
Je suppose qu'il s'agit uniquement des Bénéficiaires du rSa Socle soumis aux "droits et devoirs". Je ne vois pas comment on pourrait faire travailler les autres.Article 3
« Par ailleurs, le bénéficiaire du revenu de solidarité active est tenu d’effectuer vingt heures par semaine de tâches d’intérêt général agréées
Bosse ou crève.article 4
ou lorsque le bénéficiaire du revenu de solidarité active refuse d’effectuer vingt heures par semaine de tâches d’intérêt général agréées ....