L'Emploi et le Chômage en Débats

c bizarre d'avoir deux témoignages ,sur le meme programme, si différent lol
je crois aussi que les formateurs de pseudo formation portent un jugement : quels DE ,parmi ceux dont je m'occupe, ont le plus de chance d'avoir un emploi, un stage? moi je suis tombée sur ce genre de formateurs ... dès que je leur indiquais qu'une offre d'emploi m'intéressée, ils se chargaient d'informer un autre DE parce que "lui en avait besoin"... quand on entend ce genre de réflexion je crois que la seule chose dont on a envie c'est de gerber ... de toute façon je me suis aperçue que ce que je pensais de ces formatrices était juste c'est pas moi qui ai dit à un mec d'arriver dans le centre de formation avec l'envie de casser la gueule à un des formateurs ... je crois qu'a partir du moment où tout devient une question de pognon ( une prime pour placer telle personne) on oublie vite le coté social et psychologique de son métier ...
Alors je parle à l'invité de bretagne peut etre que vous vous faites du bon travail, que vous croyez à ce que vous faites et à son utilité mais n'oubiez pas qu'il y a aussi des cons qui vous entoure et bizarrement je les attire lol croyez vous que tous ses organismes qui tournoyent autour de l'anpe sont tous des organismes utiles? croyez vous que ses organismes motivent ou remotivent la personne? je dirais Oui dans un premier temps mais à force d'y avoir affaire on finit par ne plus y croire puis en plus c'est lassant d'entendre toujours le meme discours, d'avoir les memes programmes pour nous faire passer le temps, ( je me rappelle mon frère qui me racontait qu'on lui faisait faire des trucs qu'on fait faire a des gosses en colonie ) merci la régression ....
la conclusion : ON NE PEUT COMPTER QUE SUR SOI MEME

ah , c est pas d ex moniteur de colonie de vacances , j aurai cru !
mais au fait , j entends parler invité de bretagne parler de trouver des stages en entreprises , des stages c est pas trop dur a trouver , mais des vrais boulots zy arrivent pas ou quoi !
c est vrai que des formations de confiance en soi , se servir d une souris , se masturber sur des cv , ca doit etre la recherche du cv parfait !
ouai , j ai nettement l impression que les gens en ont ras la casquettes de ce style de formation et qu a part procurer un petit boulot aux animateurs , ben on est bien loin des entreprises !

Pour l'invité de Bretagne, lire l'excellent "les petites entreprises de la crise" à gauche sur la page d'accueil.

Ce ne sont pas des impressions, c'est du vécu (merci Mono toujours aussi truculente !=
maguy

ah les petites entreprises de la crise , ca veut bien dire ce que ca veut dire !
si ce n etait pas si dramatique pour les gens qu on y colle , on pourrait en rire !
Comme quoi les mauvais sont souvent employables , je parle des moniteurs de colonies !

J'ai comme l'impression d'être dans le même tas de m.... !!! Je suis sur Carpentras dans le Vaucluse en ASS, renouvelés en septembre pour 6 mois, j'ai été convoqué par l'ANPE en décembre 2005 à une réunion d'information de groupe. Là, un agent ANPE accompagné de deux personnes appartenant à l'organisme INFREP nous a appris que nous devions nous rendre à une "FORMATION" qui porte le nom de : ACTION DE MOBILISATION VERS L'EMPLOI. Pas le choix sinon vous êtes radiés. Nous sommes 15, réunis dans l'enceinte de l'INFREP pour une durée de 200 heures s'étalant sur une période de 3 mois (22 décembre 2005- 07 mars 2006). Nous devons être présents dans les locaux de l'INFREP 3 jours par semaines pour notre accompagnement, où l'on nous répète à longueur de temps que nous avons besoin d'être secoués, de refaire nos CV et nos lettres de motivation. Nous avons tous entre 38 et plus de 50 ans a nous faire manipuler de la sorte depuis maintenant plus d'un mois. On nous avait dit que nous serions rémunéré d'une façon plus importante que nos ASS (il était question de 650 euros au lieu des 420 habituels). Le premier jour de la formation on nous a demandé de remplir un dossier pour que notre formation soit prise en compte par les ASSEDIC afin de percevoir les allocations qui devaient nous être versées. On nous a aussi dit de bien vouloir déclarer, en fin de mois, que nous n'étions plus à la recherche d'emploi puisqu'en formation. Bête et disciplinée j'ai déclarée ma situation. Bien mal m'en a prit, j'ai vu immédiatement mes allocations amputées de la somme de 140 euros. Ne comprenant plus rien nous avons demandé que faut il faire ? Les personnes de l'INFREP et l'agent ANPE qui nous accompagnent nous ont répondu qu'il ne fallait pas nous déclarer étant en formation mais en recherche d'emploi, sous prétexte que les dossiers seraient traités plus tard et que nous risquerions dans l'intermédiaire de ne rien percevoir du tout. "Il vaut mieux déclarer que vous n'êtes pas en formation et toucher vos ASS que vous rembourserez ensuite lorsque vous recevrez les indemnités pour la formation, ce peut être dans quelques mois". Nous venons d'apprendre aujourd'hui que nos dossiers (remplis le premier jour du stage) sont bloqués à l'ANPE et que nous ne devrons jamais nous déclarer en formation car, puisque la formation est à temps partiel, nous percevrions alors une indemnité inférieure aux ASS. Plus question maintenant de 650 euros, il faudra nous contenter de nos bons vieux ASS et déclarer que nous ne sommes pas en formation, que nous sommes toujours à la recherche d'un emploi. En attendant on nous parle tous les jours d'emploi ALIMENTAIRE qui ne nous conviennent absolument pas, il nous faut aller sur le terrain pour quémander un emploi à un employeur qui nous répond systématiquement qu'il n'a pas la possibilité financière de nous salarier. Nous devons interroger les salariés (dont nous voudrions bien avoir le poste ) sur leur salaire, leurs conditions de travail au sein de l'entreprise, leur possibilité d'avancement etc... On nous apprend que nous présenter à un employeur ne se fait pas avec un chewingum en bouche ou qu'il faut bien nous tenir devand lui ... J'ai l'impression d'être revenue plus de 20 ans en arrière quand j'étais au lycée. Nous n'en pouvons plus, on nous a menti, on nous demande de mentir aux assedic en prétextant que nous ne sommes pas en formation mais toujours en recherche d'emploi. En attendant l'organisme INFREP, je suppose, est payé pour ses prestations !! On nous répond que si nous n'acceptons pas un emploi alimentaire nous serons radiés. Demain, nous avons décidé d'occuper les locaux de l'INFREP à CARPENTRAS, de ne pas nous rendre dans la salle de formation tant que nous n'aurons pas eu d'explications de la part de ce fameux agent de l'ANPE qui nous a trainé là comme des enfants punis. Avons nous un recours ? Nous comptons nous rendre en groupe auprés de la presse locale. Nous en avons marre, bien que nous sommes plutôt solidaires, notre groupe contient une pression plus difficile à vivre chaque jour. Nous aimerions nous associer à d'autres groupes de chômeurs de la région PACA, nous aimerions dénoncer au niveau national tout cette mascarade qui nous parait, de plus, limite légale. suis je dans le bon post ? Pouvez vous nous guider ou nous rejoindre ?

Invité de Bretagne a écrit :

Je viens de parcourir avec intérêt toute la prose étalée sur l'écran depuis la mésaventure de Victorine... et c'est étrange comme cela ne me cause pas!!!

Normal, vous n'étiez pas avec les personnes concernées par cet accompagnement bidon mais cela ne veut pas dire que mon témoignage soit un délire d'illuminée... j'ai des témoins qui ont vécu la même mésaventure !!!

J'ai bien peur que beaucoup de ces narrateurs fassent partie de la grande tribut des MOUAMONKA qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez

Que vous le croyiez ou non, c'est votre problème pas le mien et je ne vous permets pas de m'insulter... je ne connais pas la tribu des MOUAMONKA mais vous, apparemment, oui.
Vos propos sont irrespectueux et si je regarde plus loin que le bout de mon nez, je vois que vous, vous travaillez sur le dos des chômeurs alors évitez, de grâce, en plus, de nous insulter.

Quant au programme DELD... ah oui, il est super... sur le papier !!!

Que dire des personnes qui sont sorties de leur isolement grâce à ce programme, des personnes qui ont retrouvé confiance en elles

Sortir des personnes de leur isolement pour leur donner des coups de pieds au c..., les dévaloriser, les culpabiliser et les humilier... désolée, j'suis pas cliente et, comme méthode de redynamisation, c'est plutôt archaïque et indigne du respect de la personne.
Si l'objectif était de redonner confiance, c'est exactement l'inverse qui s'est produit pour les personnes que l'AFPA a réussi à déstabiliser et qui sont sorties de cet accompagnement complètement désoeuvrées.

que dire des formateur qui activent à max leur réseau emploi et social pour sortir de la "mouize" des stagiaires qui enfin ont le désir de construire un projet.

ça existe de tels formateurs ???

Dans ma longue carrière de DE... je n'ai jamais eu la chance d'en rencontrer un seul avec un réseau emploi !!!

Quant au désir de construire un projet, y'a longtemps que j'ai dépassé cette étape... ça fait 13 ans que je le construis avec l'ANPE et il est tellement mûr qu'il va peut-être pourrir avant même d'aboutir.

mais si vous décidez de repérer les éléments constructifs de l'aventure et vous aurez un vrai regard réaliste.

Oui... c'est vrai, je l'avoue, il y a eu, au moins, un point positif dans cette mésaventure (et non aventure!), c'est l'élargissement de mon réseau... de DE.
A part ça, y'a pas eu autre chose... j'ai beau chercher... je vous assure, y'a pas.

Depuis que je travaille dans la formation et l'insertion je me dis que même pour une seule personne celà vaut le coup d'être vécu

Je vous comprends mais là, vous parlez pour vous car moi, ne vous en déplaise, je refuse de prendre des claques pour un si maigre résultat (résultat qui demande tout de même à être analysé) et qui, je pense, ne profiterait qu'à vous seul, vu le triste état de la France en matière d'emplois.

Cet objectif peut être conçu avec d'autres méthodes non militarisées !!!

Déconnexion... mais les habitués m'auront reconnue... c'est Victorine83 !

bonjour moi aussi j'ai eu cette formation mais de 3 semaines
donc comme vous dites allez sur le terrain pour enquetes
auprès de salarié mais franchement j'ai eu la honte, le spatrons n'on pa sle temps de nous répondre
et la formatric em'a dit mais tu cherches du travail, alors là j'en ai eu les larmes aux yeux , comment pouvons nous nous parlez comme ça
et je ne suis pas la seule
je venais de refaire mon cv par un eassociation de chomeur
et on ous a demandé de le refaire
de faire des lettres de motivations, on n'y arrivais pas on a eu une pression, moi j'en garde encore une mauvais souvenir
nous avons été humilié
tout les jours on avait l'impression de faire la même chose
moi par contre les assedics m'on dit que je n'etait plus demandeur d'emploi car j'étais en formation
et j'ai du me réinscrire a la fin de ma formation
voilà tout ça pour dire que je pense comme vous
a++++++

bonjour victorine 83

j'ai lu ton article je suis vraiment degouté

de ce qui tes arrive.

C'est la vie, Nass, mais ils n'ont pas réussi à me casser... je dirais même que ça a plutôt renforcé mes propres convictions.

Le soutien des intervenants d'Actuchômage m'a beaucoup aidée et j'espère que ce témoignage permettra à d'autres de ne pas se laisser manipuler.

Un bel exemple de fraternité !!!

victorine83 a écrit :...j'espère que ce témoignage permettra à d'autres de ne pas se laisser manipuler.

Le jeudi 2 mars 2006, j’étais convoqué par l’ANPE à une “réunion d’information collective AFPA dans le cadre du plan d’aide au retour à l’emploi”.

13 h : à l’entrée du bâtiment de l’AFPA de la cité des Bosquets à Montfermeil (93), une pancarte indique « Préparation à la reprise d’activité/mobilisation -> 2ème étage ».
Au 2ème étage, la salle prévue pour la réunion d’information collective de 13 h 30 est déserte. A l’entrée de la salle se trouve une table avec des feuilles de présence prévues pour noter nom, prénom, n° d’identifiant ANPE et signer. Je dépose quelques tracts d’AC ! sur cette table à côté des feuilles de présence et redescends differ à l’entrée du bâtiment.

13 h 15 : la reponsable AFPA de la réunion d’information collective, tracts d’AC ! en main, m’interpelle devant l’entrée du bâtiment : « Vous êtes dans un lieu privé. Vous n’avez pas le droit de diffuser de l’information politique ou syndicale dans « ma » salle sans mon autorisation » et ajoute : « J’ai une forte motivation pour aider les gens à retrouver une activité ». La responsable AFPA me laisse continuer la diffusion de tracts à l’entrée du bâtiment, mais refuse de me rendre les quelques tracts en sa possession.

13 h 30 : je rejoins la salle prévue pour la réunion d’information collective. Sur 200 personnes convoquées par mon agence ANPE, plus d’une centaine sont présentes. Plusieurs dizaines de personnes restent debout faute de chaises.

13 h 45 : la reponsable AFPA de la réunion d’information collective demande aux participants d’éteindre les portables et nous annonce que la réunion risque d’être compliquée car nous sommes très nombreux. Elle nous explique que :
- elle ne répondra à aucune question militante, politique, syndicale ou associative,
- il faut prévoir 30 minutes de présentation collective, puis 1 h 30 pour des entretiens individuels prévus avec 4 formateurs de l’AFPA "compétents pour aider les participants à retrouver une activité".

Il s’agit d’une « action » de 5 semaines, à raison de 35 h par semaine, commençant le lundi 13 mars 2006 et se déroulant à l’AFPA de la cité des Bosquets à Montfermeil (93). A l’issue de la première semaine, les participants seront répartis en fonction de leurs « capacités ». De gros moyens ont été mis à la disposition de l’AFPA de Montfermeil pour permettre aux participants de travailler en ateliers sous le contrôle des 4 formateurs de l’AFPA « compétents pour aider les participants à retrouver une activité », c’est à dire :

- apprendre à utiliser Internet,
- construire un projet professionnel,
- rechercher un emploi.

Les participants qui ne sont pas intéressés par la « Préparation à la reprise d’activité/mobilisation » sont priés d’aller s’expliquer avec la conseillère ANPE qui a envoyé les convocations et qui est présente à la réunion d’information collective.

14 h : 4 chômeurs et intermittents s’invitent sans convocation à la réunion d’information collective. Prise de parole et nouvelle diffusion de tracts d’AC ! Réaction de quelques participants qui n’apprécient pas l’intervention d’AC !, mais n’apprécient pas nécessairement ce que propose l’AFPA ! La majorité des participants nous demandent le tract, certains engagent la conversation. Nous sommes invités à aller discuter dans une seconde salle où se trouve une vingtaine de stagiaires qui ont commencé leur « Préparation à la reprise d’activité/mobilisation » il y a 3 semaines.

14 h 15 : la police nationale investit les locaux et contrôle l’identité des 5 militants d'AC!

14 h 30 : les policiers recoivent l’ordre de nous raccompagner à l’entrée du bâtiment.

Le jeudi 2 mars 2006, j’étais convoqué par l’ANPE à une “réunion d’information collective AFPA dans le cadre du plan d’aide au retour à l’emploi”.

Je ne comprends pas :

14 h 30 : les policiers recoivent l’ordre de nous raccompagner à l’entrée du bâtiment.

... du moins, en ce qui vous concerne puisque vous aviez été convoqué.