Il est quand même envisageable que les achats de logements marquent le pas, surtout chez les particuliers (par crainte du chômage, par un tassement voire une baisse de rémunération et SURTOUT par une plus grande difficulté d'obtenir des prêts notamment pour les primo-accédants).
Sans compter les achats opérés par les étrangers en France, notamment à Paris et dans les zones en vogue. Peut-être hésiteront-ils à investir aussi massivement qu'ils l'ont fait ces dernières années ?
Un attentisme est tout à fait possible, le temps de voir comment vont évoluer les prix dans les 6 mois à venir.
Car un effondrement n'est pas à exclure si les banques "manquent" de disponibilités aux prêts. Elles vont quand même se poser la question de savoir si elles soutiennent l'activité économique ou l'immobilier. Elles ne pourront probablement pas faire les deux conjointement. Soutenir le second risque fort de fragiliser le premier qui précipitera alors la chute du second.

Je pense que l'État va trancher au regard des urgences. L'immobilier est-il une urgence ? Certainement pas dans 6 mois qui viennent. Il doit relancer la machine économique…
Et puis je pense que pas mal de gens qui avaient pour projet d'acquérir un logement plus spacieux vont se poser la question de savoir si la période est propice. Si le virus ne va pas réapparaître à l'automne par exemple. Il faut compter aussi avec les plans de licenciements qui s'annoncent, une récession à 10% minimum, des secteurs entiers qui ont beaucoup souffert (et souffrent toujours), comme le commerce de détail. Beaucoup vont hésiter… ce qui devrait logiquement se traduire par une baisse significative.
Et dans l'immobilier, une baisse de 5 à 7% sur un bien à 200.000 euros, ce sont 10.000 à 15.000 euros d'économisés… Et si elle est de 10% ou 20%.

Forcément, faut y réfléchir !
