Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...
Publié : 05 mars 2013
Ce genre de "bourde" arrive souvent en Allemagne. Ce n'est pas la première fois qu'on en entend parler.
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Sans remettre en cause les réformes du chancelier social-démocrate Gerhard Schröder entérinées il y a dix ans, qui ont permis de flexibiliser le marché du travail allemand et de rendre l'économie du pays plus compétitive, le SPD promet de corriger certaines inégalités apparues depuis. Et il y a du travail.
Un Allemand sur six sous le seuil de pauvreté. La situation est plus grave qu’en France. De plus en plus de retraités allemands recourent à un travail d’appoint, les jeunes enchaînent les jobs précaires, et la recherche de bouteilles consignées dans les poubelles fait partie des scènes de rue. L’office fédéral allemand des statistiques Destatis confirme : 15,8 % de la population vivait sous le seuil de pauvreté en 2010. C’est plus qu’en France (14 %), mais moins que la moyenne européenne (16,9 %). L’Allemagne appartient aux pays les plus riches de l’UE, et pourtant elle compte plus de pauvreté et des écarts de revenus plus importants que d’autres pays à l’économie moins en vue, comme la République tchèque (9,8 % de la population sous le seuil de pauvreté). 10 % des ménages disposent de 50 % de la fortune nette du pays, et 4 millions de personnes travaillaient en 2010 pour un salaire horaire brut de moins de 7 euros.
Avec des pédalos ?les sociaux-démocrates du SPD virent à gauche
Ne pas confondre petit boulot, donc un salaire d'appoint avec un salaire que l'on souhaite complet. Ils ont trouvé le moyen de payer un presque plein temps en demi-solde.Les emplois à 400 € en Allemagne existent depuis des décennies, en principe l’idée est bonne, s’il s’agit vraiment d’un petit boulot
Ben voyons, les gens achètent une maison, construisent leur vie par rapport aux écoles et devraient jouer le salarié au sifflet, juste pour faire plaisir aux dominants ?la mobilité des gens pas toujours aussi grande qu'on pourrait espérer (?), souhaiter (?)
Faut pas charrier non plus, tous les enfants apprennent la même langue même si les dialectes survivent et encore de moins en moins, ne serait-ce que parce que les grandes villes drainent beaucoup de gens de différentes régions.Quelqu'un de Hambourg, par exemple, aura beaucoup de difficultés à comprendre un habitant d'un village bavarois, et sera traité de "sale prussien" par certains.
Justement, je suis d'accord sur la compléxité. C'est pourquoi j'ai voulu apporter quelques éléments de plus à l'acticle qui parle de l'Allemagne, de la crise et des problèmes démographiques de l'Allemagne.Je pense que l'analyse de diety est un peu trop globale. L'Allemagne est un pays complexe
J'ai eu l'occasion de m'en apercevoir.Il ne faut pas non plus oublié que les informations qui arrivent chez nous en France sont toujours choisies pour prouver un discours, et peuvent être contradictoires.
Je confirme votre expérience. Très efficace. Moi-même, pour une première tentative de naturalisation, la préfecture m'a demandé de justifier par des documents officiels tous mes lieux d'habitation de ma naissance jusqu'à mon expatriation en France en 1990, donc 33 ans de déménagements, de changements d'adresse, une tâche déprimante quand on a souvent déménagé. Le premier changement d'adresse a eu lieu quand j'avais un an - en 1958. J'ai contacté certaines mairies de villes allemandes par mail et eu quelques jours plus tard une attestation d'habitation dans ma boîte aux lettres. Très efficace.Comme j'ai cotisé en Allemagne il y a 25 ans, j'ai contacté la caisse de retraite allemande par courriel. Réponse en 24 h!
Tout à fait d'accord, tout est faussé. J'ai habité dans la Ruhr pendant un an et très longtemps chez les Souabes. Rien à voir.Au fait, l'idée qu'on se fait de la France en Allemagne et tout aussi faussée que l'idée que les Français se font de l'Allemagne
Je connais la version inverse, mais j'avais un avantage : je suis de Paris (pas ma faute mais c'est ainsi) et cela figure sur tous mes papiers, donc je pouvais snober quand ça m'arrangeait"ici c'est pas l'Allemagne!"
article complet et source"Près de 50 000 salariés issus de plus de 100 entreprises ont pris part aux premières actions et grèves d'avertissement", a déclaré le puissant syndicat IG Metall, dans un communiqué. C’est l'Etat régional du Bade-Wurtemberg (sud-ouest) qui a été le plus mobilisé, il représente à lui seul plus de la moitié des grévistes (26 500), parmi eux figurait quelques 9 000 employés du constructeur automobile Daimler.