+1 , triste sir

concept maudit ,l'anarchie , toujours perverti par des synonimes fallacieux

(C'est pretentieux de se citer mais comme on a changé de page je me suis dit que mes propos ne seraient pas lus)Un dictionnaire est un livre plutot onereux qu il n est nul besoin de changer tous les ans.
Et enfin pour ceux qui veulent connaitre l histoire de la <<commune de paris>> j ai trouve ce recit (il est un peu long) : http://www.mosaique.levillage.org/miroirs/commune.htmLes anarchistes veulent l'éclosion d'une société d'hommes libres et égaux. La Liberté et l'Égalité sont les deux concepts-clés autour desquels s'articulent tous les projets libertaires. Socialistes, ils sont pour la possession collective des moyens de production et de distribution. Libertaires, ils pensent que l'Homme ne peut être libre que dans une société d'hommes vraiment libres, et que la liberté de chacun n'est pas limitée, mais confirmée par la liberté des autres. La liberté, tout comme l'égalité, telle que la conçoivent les libertaires, n'a cependant rien d'abstrait, mais vise une liberté et une égalité concrètes, c'est à dire sociales, fondées sur la reconnaissance égale et réciproque de la liberté de tous.
Il ne faut pas être "psy" pour ouvrir le petit Larousse à la page 38 : Anarchie, du grec, absence de commandement. Système politique et social suivant lequel l'individu doit être émancipé de toute tutelle gouvernementale.
En bref, il s'agit d'une conception politique qui tend à supprimer l'État, à éliminer de la société tout pouvoir disposant d'un droit de contrainte sur l'individu.
Il n'est nulle part fait allusion à une absence de règles. Si les "psys" appellent l'érection de la Loi (règles, organisation) la fonction paternelle, nous ne sommes plus très éloignés de la triste trilogie Travail, Famille, Patrie.
L'organisation, le règlement, la Loi, doivent être déterminés par les citoyens, et les mandats de ceux qui seront chargés de les appliquer doivent être sans cesse remis en cause.
Le paternalisme, qu'il soit stalinien, ou calotin n'engendre effectivement qu'une volonté de transgression des règles qui auront été imposées à la majorité, par une minorité.
deprimant et monstrueux , nonTous au « Bureau »Tous les DRH s’intéressent au climat social de leur entreprise. Certains d’entre eux vont jusqu’à sonder les salariés pour savoir ce qu’ils pensent du travail en général et de leur boîte en particulier. Désormais, pour gagner du temps, il leur suffit d’allumer la télé, plutôt le jeudi soir vers 22h15 et plutôt sur Canal+. Car, depuis une semaine, sévit une nouvelle série sobrement intitulée Le Bureau. On y subit, durant 26 minutes, de consternantes leçons de management livrées par le directeur régional de la Cogirep, le « numéro trois de la papeterie en France », un forcené de la blague vaseuse, convaincu d’être adoré par ses salariés. A ses côtés, des cadres brimés ou psychorigides, des employés harcelés et discriminés. Les bureaux de cette PME perdue dans une Z.I. de Villepinte (93) forcent le réalisme : open space pour tous et bureau fermé pour le boss. Mais pas de plateau façon loft avec plantes vertes et parquet en bois clair. Ici, la tendance est à la moquette murale et, par la fenêtre, la vue sur l’entrepôt est imprenable. Alors, on peut se dire que ce n’est qu’un énième avatar de l’humour Canal. Mais cette série pour de rire n’est pas franchement à se taper sur les cuisses. On ne s’y gondole pas jusqu’aux larmes. Trop cynique, trop réaliste et trop juste. Les deux auteurs de l’affaire mériteraient un blâme du Medef car on ne déprime pas impunément des cohortes de salariés qui risquent de reconnaître leurs boss, leurs collègues, ou pire encore, leur propre entreprise…
Mais quelle mouche les a donc piqués, nos réalisateurs ? La télé s’occupe de la vie de bureau depuis quelques années déjà. Et nous a livré son Caméra café parfaitement torréfié pendant plusieurs saisons. On y a découvert les commerciaux grandes gueules, les cadres lâches et les syndicalistes véreux. Dans la même veine, la pub se mêlait, elle aussi de nos affaires professionnelles. En nous faisant grignoter des gâteaux Mikado pour oublier la sinistre vie de bureau et tenter de nous faire jouer au Loto pour qu’on puisse s’évader du boulot. Mais jusqu’alors, des écrans publicitaires aux programmes, régnaient la dérision et la mise à distance qu’elle permet. Tous ces personnages étaient suffisamment drôles pour en devenir attendrissants. C’est fini. On ne joue plus. Et si la création est le thermomètre de l’état d’anxiété d’une société, Le Bureau devrait fournir quelques données climatiques aux DRH qui se demandent avec quelle chaleur les salariés français appréhendent leur entreprise. La réponse est formelle : la température ambiante est plus proche de celle de La Marche de l’Empereur que de celle des Bronzés.
Le fait de tendre la main, parce que c est bien de cela dont il s agit au fond, ca permet à l individu de s affranchir de la tutelle de l'Etat?"Les resto's du Coeur" n'est il pas un mouvement d'origine anarchiste ?
La plupart des grands changements se realisent apres des periodes de troubles et de desordres, il suffit d ouvrir un livre d histoire pour s en convaincre. Et ces troubles trouvent rarement leur ORIGINE dans la volonté de changement.Et toutes les tentatives que tu cites sont bien des périodes de troubles, de conflits, de désordres.
Alors pour aider les autres, je serais plutot partisan que les gens arretent de vouloir devenir riches à tout prix.