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Re: Etude sur le chômage (encore une ...)

Publié : 16 juil. 2010
par Akhasha
Salut barbara et laetitia,

Bon ma participation a simple valeur d'expression vu que 1/ j'arrive bien après la bataille vu les délais dans lesquels vous devez remettre votre étude 2/ je fais pas partie de votre cible (résidente lot et garonne au fin fond de l'Aquitaine) 3/ vous êtes à ce jour certainement en vacances!

Mais si j'ai bien compris l'objet de votre mémoire, je serai d'avis qu'il y a un facteur non pris en compte.

Certes les outils types ateliers proposés aujourdh'ui par PE et ses prestataires sont obsolètes et n'ont pas été dépoussiérés depuis des lustres.
Certes il manque un ciblage plus affiné pour réunir les mêmes typologies de public, pouvant rencontrer des problématiques similaires. Chez moi, certains conseillers avaient pris l'initiative de faire des entretiens collectifs "thématiques" (+ de 50 ans, jeunes fraîchement diplômés, Th avec une reconnaissance toute neuve, parent célibataire sans mobilité...). ça s'est vite transformé en groupe de parole, moi je trouvais ça chouette car ça permettait aux gens, au delà de la toile de fond "comment retrouver un emploi", de communiquer entre eux sur des problématiques communes et de se sentir moins isolés. Au bout de quelques mois c'est tombé à l'eau. Pourquoi? trop de demandeurs d'emploi, pas assez de temps, pas assez de conseillers. ça embauche pas à PE, sauf en CDD pour les périodes "de pointe" (à la rentrée par exemple, où afflux d'inscriptions...) et il y a un turn-over monstre. Quand tu y vas régulièrement tu vois tout le temps de nouvelles têtes. Et d'autres tu les vois plus. Ils craquent. Ou se sont gentiment fait remercier pour n'avoir pas été assez "performants", c'est à dire en général trop sociaux et pas assez directifs avec "leurs" demandeurs d'emploi qu'ils n'arrivent pas à considérer comme des boîtes de petits pois dans une usine d'agro, et sont remplacés par un autre CDD. Et en général c'est les plus c..., ceux qui décompensent dans l'exercice de leur job le peu de contrôle ou d'autorité qu'ils ont dans leur vie, ou bien ceux qui ont l'ambition de grimper en "faisant bien" (entendre: appliquer tout à la lettre pour avoir le meilleur taux de radiations, donc de sorties) qui durent le plus longtemps. Et qui sont les pires avec les chômeurs, leur en mettent plein la gueule. Les autres, les plus humains, souffrent tous les jours de leur impuissance en essayant de faire rempart aux demandeurs les plus "au bout du rouleau", qui ont épuisé toute la gamme de ces fameux outils mais à qui ça n’a servi à rien malgré leur bonne volonté.

Alors oui il y a un souci de cohérence des outils avec le marché actuel, mais il y a surtout un manque de moyens. Evidemment quand on crame 1/2 million d'€ pour refaire un logo (moche en plus) on a plus de sous pour s'occuper de mettre à jour les outils "de terrain". Mais ça on y peut rien, c'est une priorisation politique. Et quand vous savez que chez les prestataires, + des 2/3 des "accompagnateurs" sont eux-mêmes en contrat précaire, à votre avis combien ont le recul nécessaire pour s'occuper de personnes en difficulté alors qu'ils le sont aussi? Combien vont réussir à être suffisament empathiques pour être humains sans se laisser déborder par l'effet miroir et finir en dépression?

Re: Etude sur le chômage (encore une ...)

Publié : 26 juil. 2010
par Barbara et Laetitia
Salut Akhasha,

Malheureusement, pas de vacances pour nous (stage + boulot d'été + rédaction du mémoire sur notre temps libre) mais on compte bien se rattraper après :wink:

Effectivement, ta participation est plus symbolique, toutefois elle est intéressante : nous avons une partie sur la politique de lutte contre le chômage, mais ce genre de regard ne fait pas partie des articles, et même en rentrant dans un pôle emploi on ne peut se rendre compte de tout ça. C'est alors par le contact et la discussion avec des demandeurs d'emploi qu'on mesure tout ceci (ou par le biais de stage, comme ce fût le cas pour Barbara qui a elle-même assisté au turn-over dont tu parlais). Il est évident qu'il y a un gros problème de gestion du suivi et on dirait que pôle emploi se cherche un peu sur la direction à prendre : accompagnateur des demandeurs d'emploi ou simple pôle administratif des indemnisations ? La tendance qui se dégage du ressenti des chômeurs, ainsi que le nombre de prestataire qui poussent un peu partout, nous faire penser que l'accompagnement se "localise" vers des petites structures avec un suivi plus personnalisé, laissant pôle emploi sur la partie administrative. Et à contrario, dans les outils utilisés, pôle emploi reste en pôle position. C'est ce paradoxe, cette hésitation sur leur buts qui provoque une telle pagaille dont vous êtes les victimes (ce qui vient s'ajouter à la situation du chômage qui n'est pas facile déjà...). Nous espérons pouvoir le mettre en relief dans notre mémoire, car les structures locales que nous avons rencontrées (maison de l'emploi, mission locales) démontrent beaucoup plus de motivation et de sérieux dans l'accompagnement et la formation, mais restent pour le moment dépendantes des actions de pôle emploi.

D'ailleurs, lors de notre étude, nous sommes allées dans des pôles emploi pour faire passer nos questionnaires. Si les projets de collaboration avec les structures locales nous ont amené à du sérieux et de la crédibilité, Pôle Emploi ne nous a même pas considéré ! A chaque fois, la même réponse "vous pouvez faire passer vos questionnaires, mais dehors et pas dans l'enceinte de pôle emploi". On aura appris plus tard que Pôle Emploi faisait passer un questionnaire également, questionnaire qui veut apparemment évaluer de l'efficacité de la structure et de son offre. En bref, on marchait un peu sur leur plates-bandes...! J'aurai été curieuse d'en avoir un sous la main, pour voir si leur questionnaire est crédible ou non :lol: .

Re: Etude sur le chômage (encore une ...)

Publié : 31 juil. 2010
par Akhasha
Salut Barbara et Laetitia,

Il se trouve que j'ai été sollicitée y'a environ 2 mois de ça pour remplir un de ces fameux questionnaires.
Remis à l'accueil par un responsable une fois qu'il s'est renseigné de la nature de l'entretien que tu as, tu es invité à le remettre après ledit entretien. C'est présenté par la personne comme un outil qualité destiné à améliorer la qualité de service. A moi, vu le contenu, ça m'a plus semblé être un outil de flicage du boulot des conseillers qu'autre chose, histoire de vérifier que ce sont de bons petits soldats qui appliquent règlement-règlement.

Que des questions fermées du genre "votre conseiller vous a t'il remis des offres d'emploi lors de votre entretien" (notez ils demandent pas "cherché" ils demandent "remis"... y'a une grosse différence entre une offre qu'on te montre et une qu'on te sort, en traçant ainsi officielement dans ton dossier qu'elle t'a été présentée et donc que tu es censé y répondre...), "vous a t'il expliqué ce qu'est l'offre raisonnable d'emploi", "vous a t'il imprimé et remis les conclusions d'entretien" (tu peux dire "non" mais n'a pas le loisir de préciser "pasque l'imprimante est en panne depuis 2 semaines"...
Le questionnaire est anonyme pour celui qui le remplit. Par contre, il doit indiquer le nom du conseiller qui l'a reçu... :twisted:

Re: Etude sur le chômage (encore une ...)

Publié : 31 juil. 2010
par Barbara et Laetitia
Moui, en effet, je vois pas l'intérêt de mettre le nom du conseiller s'il ne s'agit que d'une simple enquête de qualité.... Disons que pour savoir ce qui va ou pas, ce qu'il faut changer dans l'organisation, je vois pas l'utilité de préciser ceci, sauf si c'est pour fliquer...(à moins qu'ils ne considèrent que les conseillers aussi sont à changer éventuellement). Attendons de voir les résultats, je suis curieuse de voir ce que ça va donner !

Laetitia.

Re: Etude sur le chômage (encore une ...)

Publié : 15 sept. 2010
par Barbara et Laetitia
Bonjour à tous !

Notre mémoire étant fini, nous venons vous donner quelques nouvelles.
Déjà, nous avons soutenu notre mémoire face à un jury et notre travail a obtenu la note de 15 :)
Barbara et moi-même sommes désormais en train de nous concentrer sur nos entretiens de master 2 qui ont lieu cette semaine, ce qui fait que dès la semaine prochaine nous pourrons récompenser la patience de tout le monde en venant parler de nos résultats, avec vous, dans ce topic (pour ceux que ça intéresse bien évidemment, on ne force personne :wink:).

Laetitia.

Re: Etude sur le chômage (encore une ...)

Publié : 15 sept. 2010
par superuser
BRAVO les filles !

A bientôt pour la suite... :D

Re: Etude sur le chômage (encore une ...)

Publié : 15 sept. 2010
par tristesir
Déjà, nous avons soutenu notre mémoire face à un jury
Le jury ne pouvait pas vous aider à le porter ce mémoire s'il était lourd? Encore un effet du machisme à l'oeuvre 8)

Blagues à part, Félicitations.
En espérant que votre oeuvre ne va pas rejoindre l'arsenal du "prêt à radier".

Re: Etude sur le chômage (encore une ...)

Publié : 15 sept. 2010
par Barbara et Laetitia
tristesir a écrit :
Déjà, nous avons soutenu notre mémoire face à un jury
Le jury ne pouvait pas vous aider à le porter ce mémoire s'il était lourd? Encore un effet du machisme à l'oeuvre 8)
Ma foi, le jury étant composé de deux femmes, pouvons-nous toujours parler de machisme :mrgreen: ?

Et non, rassures-toi, je ne pense pas que ça ira rejoindre le "prêt à radier", à la vue de ce que nous avons trouvé, je ne voit pas comment ils pourraient s'en servir de cette manière. Et puis déjà qu'ils ne se servent même pas de leur propres "études", je doute qu'ils aillent en chercher ailleurs :lol:

Et merci à vous deux pour vos félicitations :)

Laetitia

Re: Etude sur le chômage (encore une ...)

Publié : 15 sept. 2010
par faribole
bravo à vous

on veut la suite

Re: Etude sur le chômage (encore une ...)

Publié : 17 sept. 2010
par Yves
Je voulais quand même vous féliciter pour votre travail et son suivi sur les forums d'Actuchomage.

Souvent, les gens viennent ici (certains Journalistes, étudiants…), se servent et repartent sans donner de nouvelles.

Je trouve votre démarche et votre façon de faire sympa (et certainement utile, ne serait-ce que pour vous. Ce qui est déjà un honorable résultat).

D'où l'utilité de ce site, d'où l'utilité de ses forums…

Quelque part, ça récompense aussi notre travail auquel j'attribuerai donc la note de 15 (comme à vous, pas de jaloux !). :wink:

@bientôt

Yves - Un animateur du site

Re: Etude sur le chômage (encore une ...)

Publié : 22 sept. 2010
par Barbara et Laetitia
Oh oui Yves, tu peux vous attribuer un 15 :wink:

Alors, en ce qui concerne nos résultats, le mieux c'est qu'on vous les présente en fonction de nos hypothèses, histoire que ça reste dans le contexte :)

On vous épargne tout le couplet sur la théorie que nous avons parcouru. Grosso modo on a brossé tout ce qui était effets négatifs (sur la santé, l'estime de soi, le vécu) sur toutes les populations (jeune, intermédiaires et seniors) et le genre (hommes et femmes). On a aussi brossé tout ce qui était politique de l'emploi (en France mais aussi un peu en Europe) un peu d'économie, ainsi que le souci de l'essor de l'emploi précaire et la solution de la formation. Et évidemment, on s'est intéressé à la question du sens du travail et de la motivation. Pour rappel, nos thème de recherche était de voir l'influence de trois facteurs (l'âge, le sexe, et la durée du chômage) sur la recherche d'emploi (utilisation d'outils) l'utilisation de stratégies (dans le vécu du chômage - actions concrètes pour lutter contre le chômage- et être plus touchés par les effets négatifs dans le quotidien) et les représentations du travail (sens du travail et motivation à travailler)

Concernant la méthodologie, vous avez pu voir le questionnaire, donc on détaillera pas trop dessus, si ce n'est qu'on a une échelle de sens du travail, une échelle de motivation, un échelle de vécu/stratégie et une échelle d'utilisation/efficacité des outils. On a fait passé le questionnaire sur internet (forums, facebook, viadeo) en face à face (devant des PE, puisqu'on voulait pas de nous à l'intérieur...) et par la biais de collaborateurs avec qui ont a monté un projet professionnel (des professionnels de l'accompagnement qui travaillent en missions locales, maison de l'emploi, et association).

Au niveau de notre échantillon, nous avons 74 participants (98 normalement, mais nous avons perdu 24 questionnaires à cause de réponses manquantes, de participants qui ne rentraient pas dans notre échantillon, etc.).
- 42 femmes et 32 hommes.
- 21 jeunes (19 -âge le plus bas de notre échantillon- à 29 ans) 29 intermédiaires (30 à < 45 ans) et 24 seniors (> 45 ans à 61 ans - âge le plus grand de notre échantillon)
- 25 en chômage de courte durée (de 1 jours à < 6 mois) 17 en chômage de moyenne durée (> 6 mois à 12 mois compris) et 31 en chômage de longue durée (1 mois à ∞)

Notre première hypothèse était que les jeunes et les seniors auraient une utilisation des stratégies différentes (dans les stratégies concrètes et dans l'utilisation des outils). Et que ces deux populations, plus touchées par le chômage, auraient plus d'utilisation de stratégies que les intermédiaires.
On constate une différence significative sur une de nos dimensions, "résolution de problèmes" (refaire son CV, sa lettre de motivation, etc.) : les jeunes les utilisent moins que les seniors et intermédiaires. On explique cela par plusieurs facteurs :
- Les jeunes, dans leur début de chômage n'utilisent pas de stratégies car ils considèrent cette période comme des "vacances" pour certains auteurs
- Les seniors et les intermédiaires doivent faire face à des responsabilité financières et familiales, plus que les jeunes, qui les poussent à réagir avec ces stratégies.
- Les seniors et intermédiaires, ayant une plus longue carrière, sont susceptibles d'avoir déjà connu une période de chômage antérieures et donc de connaître ces stratégies. ils les activent alors plus rapidement.
- Ce qui rejoint le fait que dans notre échantillon, les jeunes sont plus nombreux en chômage de courte durée (donc n'ont pas encore eu les feed-back qui leur permettent de mettre en place ces stratégies de résolution de problème) et sont plus nombreux à n'avoir pas connu de période de chômage antérieure (donc ils ne connaissaient pas ces stratégies auparavant).

Il n'y a pas de différence concernant l'utilisation des outils. Seniors et jeunes, notamment, utilisent donc le même type d'outils dans leur recherche d'emploi.

Notre seconde hypothèse était que les hommes et les femmes auraient des résultats différents sur l'ensemble de nos échelles.
On observe une différence uniquement sur le sens du travail et le type de motivation.
Les femmes ont un sens du travail tourné vers autrui (un travail qui est utile, etc) tout comme la motivation, qui est intrinsèque (on le fait pour soi, pas pour un salaire par exemple) car leur estime de soi est tournée vers les autres et leur bien-être, alors que chez les hommes, elle est tournée vers eux-même selon les auteurs.
Il n'y a pas de différence sur le vécu, les stratégies misent en place, et l'utilisation des outils.

Notre troisième hypothèse postulait que plus la durée du chômage serait longue (> 13 mois) et plus il y aurait une utilisation des outils et des stratégies.
- A partir de 6 mois de chômage, il y a mise en place de stratégie de résolution de problème (refaire son CV, etc.) => Ce qui était déjà plus ou moins visible dans notre première hypothèse et qui fini de compléter l'explication. Ainsi les feed-back nécessaire à la mise en place de ces stratégies semblent être tardifs.
- Et c'est bien lié à ces fedd-back, puisque l'utilisation des outils est la même quelque soit la période de chômage.

Dans notre quatrième hypothèse, nous avons comparé le sens du travail entre cadre et chômeur.
Nous avons alors regardé si les dimensions qui composent l'échelle obtiennent le même classement ou non.
Les dimensions ne sont pas les mêmes, et si c'est le cas, le contenu diffère. Les cadres et les chômeurs ne recherchent pas les même choses.
Les deux recherchent avant-tout un travail qui respecte les valeurs humaines. Ensuite, les cadres recherchent un travail qui leur apporte de l'autonomie tandis que les chômeurs souhaitent un travail qui leur apprenne et leur permette de s'épanouir. Et enfin (dans les dimensions les plus saillantes) les chômeurs recherchent un travail qui leur apporte de la sécurité : un salaire qui leur permette d'envisager l'avenir, etc. (je crois qu'il n'est pas nécessaire d'expliquer cette dimension, plus ou moins attendue :wink:) alors que les cadre souhaitent pouvoir prendre du plaisirs à faire leur travail.

Dans notre dernière hypothèse, nous postulions que les jeunes auraient une motivation extrinsèque (motivés par des éléments extérieurs, comme le salaire par exemple) tandis que les seniors auraient une motivation intrinsèque (des éléments pour soi : s'épanouir par exemple).
On constate bien que cela, mais également que les jeunes ont une motivation intrinsèque égale au seniors. En somme, ils ont une motivation globale qui n'est pas encore atteinte par les expérience de vie, comme ça peut-être le cas pour les seniors qui vont faire un travail "pour soi".

Enfin, on n'a pas émit d'hypothèse sur ce sujet, mais on a quand même voulu comparer l'utilisation et l'efficacité des outils. Il s'agit d'efficacité estimée on le précise. Egalement, notre échelle à été construite de manière à pouvoir différencier les personnes ne connaissant pas un outils et donc ne pouvant juger de son efficacité. Dans ces résultats, ils ne sont donc pas prit en compte.

On obtient ce classement pour l'utilisation :
- Les candidatures spontanées (par tout vecteur)
- Internet (site emploi, forum, etc.)
- Evénementiel (salons, forums)
- Le réseau
- Les structures
- La presse papier

Et celui-ci pour l'efficacité :
- Le réseau
- Les structures
- Evénementiel
- Internet
- Les candidatures spontanées
- La presse papier

C'est assez flagrant comme différence, et assez intéressant n'est-ce pas !
Si on regarde les deux premier à chaque fois, en terme d'utilisation, ce sont des outils facile d'accès, individuels, rapides d'utilisation, et plutôt quantitatif qui sont privilégiés. Tandis qu'en terme d'efficacité perçue, ce sont des outils qui nécessitent l'intervention d'une ou plusieurs personnes, demande un engagement au demandeur d'emploi afin de construire une relation avec ce ou ces personnes, donc plutôt du long terme et du quantitatif en comparaison aux outils les plus utilisés.

Même si toutes nos hypothèses ne sont pas validées, on peut en retirer des applications concrètes (mettre en place les stratégies plus rapidement, prise en charge plus "énergique" dès le début par exemple) ou des perspectives pour des études futures (notamment comparer l'efficacité perçue des outils entre un conseiller et ses demandeurs d'emploi).

Voilà pour notre modeste étude. A vous de vous exprimer maintenant :wink:

Laetitia

Re: Etude sur le chômage (encore une ...)

Publié : 30 sept. 2010
par FW190
Bonjour,


Si on exclue mon dernier job saisonnier cela fait plus d'un an que je suis au chômage, un an c'est long, long quand on ne travaille pas, la solitude peut être difficile a supporter, elle l'a été dans une moindre mesure pour moi, ce qui m'a posé problème et continue de l'être a l'heure actuelle, c'est la culpabilité, certains disent qu'elles vous "ronge", je pense que c'est vrai, mea-culpa veut tout dire déjà : frapper sa poitrine avec sa main, c'est dire.


Je vois le chômage subie comme une "machine a broyer", lentement mais surement l'individu, a l'image de la grenouille qui finit ébouillanter dans le chaudron il faut réagir et réagir suffisamment tôt !


Une fois que la finalité du système nous est connu, il est plus simple d'agir dans le bon sens : relever la tête, se regrouper en vue d'actions concrètes, échanger sur le thème du chômage, proposer des solutions alternatives pour en sortir...


Pour ma part, ma bouée de survie est le sport : sans la pratique du badminton et de la boxe française je serais bien plus mal, cela me donne l'impression après chaque séance que le monde des possibles est immense !


Coûte que coûte mais on tiendra :wink:


PS : J'ai encore plusieurs cordes a mon arc, m'engager dans l'armée, devenir écrivain où pourquoi pas partir a l'étranger.