@ALBERT56 :
Les Ukrainiens disent que le GRU est dans le coup, et les séparatistes disent que c'est la CIA qui a fomenté la révolution de la place Maïdan...
Pour le GRU, il existe quantité de preuves, alors que pour la CIA, non. Une implication de la CIA ou de Soros n'est pas impossible, mais à la portée très limitée.
Comme je l'ai déjà écrit, la situation économique et sociale était à un niveau de naufrage inouï en Ukraine avant le Maïdan, tout cela par la faute du soutien du Kremlin
à une politique de vassalisation et d'affaiblissement de l'Ukraine, qui était très complaisante avec une corruption omniprésente.
Lors de la chute du mur de Berlin, l'Ukraine était plus riche que la Pologne. Et aujourd'hui, c'est de très loin l'inverse.
A Odessa, avant la Maïdan, la police sponsorisait l'enlèvement et l'export vers la Turquie (dans les bordels) des jeunes filles locales par des groupes criminels.
Donc, d'une part, en soi le Maïdan n'est pas une surprise, et d'autre part qu'une partie de la population ukrainienne souhaite virer le Kremlin d'Ukraine, n'est pas
une surprise non plus. D'où la vengeance de Poutine, qui cherche à piquer ce qui peut l'être encore. Et par là-même montrer aux républiques d'Asie centrale soumises
ce qui les attend si révolution chez eux (d'où d'ailleurs l'humiliation infligée récemment à l'Arménie).
la souveraineté doit reposer sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.
Vaste question. Si l'Europe se balkanise de nouveau, quel poids demain face à la Chine, aux Etats-Unis, aux maîtres du Kremlin ?
Aux Vanuatu (ex-Nouvelles Hébrides), l'ambassadeur de Chine est officieusement appelé "Monsieur le premier ministre", et l'aide de la Chine ne se fait pas sans contrepartie :
https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvelle ... 65317.html
Donc avoir viré les français et les anglais pour en arriver là, je me marre.
Cette histoire d'indépendances de timbres postes me semble être une utopie, je serais plutôt pour des autonomies renforcées, si les locaux la demandent.
Sauf si agression ou discrimination des populations locales : là effectivement, une indépendance est envisageable.
Les faillites bancaires en Irlande et en Islande me semblent être des indicateurs fiables de ce qui surviendrait en cas d'indépendance de la Bretagne.
Et à cela s'ajouteraient les magouilles fiscales, la mendicité internationale, etc.
Quant au Donbass : qu'en serait-il si les populations étaient consultées dans vingt ans ? Ce sont là les termes d'un juste référendum, car un référendum immédiat
donnerait raison au Kremlin, qui a tout fait pour radicaliser les populations locales. C'est comme si un référendum s'était tenu en Nouvelle-Calédonie juste après
la grotte d'Ouvéa. Ce n'est pas possible. D'où ce long conflit, qui visiblement connaîtra une fin militaire.
Si le Kremin veut un référendum, il faut lui opposer l'organisation de référendums en Sibérie, en Mordovie, etc. C'est trop facile, vu dans un seul sens.