Re: Coronavirus : Un gouvernement criminel !
Publié : 27 mars 2020
Et ça continue :
Source :https://www.lesechos.fr/economie-france ... ts-1189722Coronavirus : les hôpitaux de Paris craignent de manquer d'anesthésiants
L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris a fait circuler un guide sur le bon usage des médicaments utilisés en réanimation, afin d'en limiter la consommation. En parallèle, des contacts ont été pris avec les laboratoires pharmaceutiques afin d'assurer l'approvisionnement.
Avec l'épidémie de coronavirus , l'hôpital, géré à flux tendus depuis des années, a peur de manquer. Y aura-t-il suffisamment de respirateurs ? De masques ? De surblouses ? De personnel ? A cette litanie s'est ajoutée une nouvelle inquiétude pour l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris : se retrouver à court de produits anesthésiants, pour les malades qu'il faut réanimer. Alors que la vague du Covid-19 s'est abattue sur la région depuis le milieu de la semaine , les professionnels de l'anesthésie et de la réanimation ont pris les devants et conçu un guide de bonnes pratiques.
Il s'agit de faire face à « la pénurie à venir des médicaments de réanimation », a expliqué ce vendredi le professeur Bruno Riou, nommé directeur médical de crise à l'AP-HP, lors d'un point presse organisé par la direction du groupe hospitalier. Le risque porte principalement sur les curares. Mais aussi, a souligné François Crémieux, directeur général adjoint de l'AP-HP, sur certains corticoïdes et antibiotiques.
Le groupe ainsi que l'Agence national de sécurité du médicament discutent avec les industriels, censés garantir la disponibilité des traitements d'intérêt thérapeutique majeur. Objectif : sécuriser l'approvisionnement et - si possible - accroître la production. Mais par précaution, les professionnels de l'AP-HP ont également décidé de diminuer la consommation d'anesthésiants, en diffusant les « bons principes d'économie » de ces traitements. Ce vade-mecum doit permettre « une réduction de la consommation sans conséquences importantes pour les patients ». « On espère une homogénéisation de leur utilisation », précise Bruno Riou.
Plusieurs pistes permettent d'économiser des anesthésiants, poursuit-il. Par exemple, bien mesurer la « profondeur d'anesthésie » pour doser au mieux le curare, ou bien « potentialiser » les hypnotiques en leur adjoignant d'autres médicaments dont l'hôpital dispose en abondance.