<<Robert le paresseux>>

[Invité]

Oui, OK, moi je parlais d'étudiants en fac, les horaires sont moins lourds.
Comme quoi les études d'ingénierie ce n'est pas encore pour toutes les bourses.
Bonne chance à ton fils.

[romain23]

Oui, OK, moi je parlais d'étudiants en fac, les horaires sont moins lourds.
Comme quoi les études d'ingénierie ce n'est pas encore pour toutes les bourses.
Bonne chance à ton fils.

Merci! C'est idem pour les ecoles d'infirmières, les IUT partout en france, les ecoles de travailleurs sociaux, en fait tout ce qui est à BAC+3 enseignement superieur: les horaires de cours ne leur permettent pas de travailler à coté!
En ce qui concerne les boursiers, ceux qui ont tès peu de bourses, genre 150 € par mois ( ça ne paie meme pas un loyer de studio)ils peuvent travailler un peu , si leur salaire ne depassent pas 5O % du smic!Par contre les boursiers sur critères sociaux , qui ont plein pot , eux ont interdiction de travailler!
Vaut mieux prévenir les gens ,tout ce qui est donné d'un coté est rpris de l'autre, alors!

[superuser]

La conclusion de cet excellent article de Flore Vasseur sur Marianne2 :

Pour Zizek, inutile de se faire d’illusion : «La condition spontanée de notre vie quotidienne est celle d’un mensonge vécu, dont la sortie requiert une lutte continuelle». Pour Hedges, il faut construire l’opposition à ce système d’emprise par la base et accepter le statut social et politique de paria, d’anti-larbin. Le point de départ de cette subjectivité émancipatrice est de devenir un objet de crainte pour soi-même. Il faudrait accepter, tout seul dans son coin, de se faire peur… et peut être, et non des moindres : il faudrait pouvoir avoir peur d’être seul contre tous. Bref, comme dit Alain Badiou : «Plutôt un désastre qu’un désêtre».

http://www.marianne2.fr/Crise-Au-bord-d ... 04742.html

[Invité]

Par contre les boursiers sur critères sociaux , qui ont plein pot , eux ont interdiction de travailler!

J'insiste, Romain, l'étudiante que je donnais comme exemple avait une bourse sur critères sociaux, et travaillait presque tous les samedis, en intérim, dans le même entrepôt. Donc elle faisait dans les 20 à 30 heures par mois. On ne lui a jamais parlé d'interdiction, et elle a déclaré ses salaires aux impôts, sur la déclaration de sa mère.

[romain23]

Par contre les boursiers sur critères sociaux , qui ont plein pot , eux ont interdiction de travailler!

J'insiste, Romain, l'étudiante que je donnais comme exemple avait une bourse sur critères sociaux, et travaillait presque tous les samedis, en intérim, dans le même entrepôt. Donc elle faisait dans les 20 à 30 heures par mois. On ne lui a jamais parlé d'interdiction, et elle a déclaré ses salaires aux impôts, sur la déclaration de sa mère.

n outre, les étudiants ayant choisi d’établir leur propre déclaration fiscale, indépendamment de celle de leurs parents, ne sont plus éligibles aux bourses sur critères sociaux, puisque celles-ci sont exclusivement attribuées en fonction des revenus parentaux.
Etudes à temps plein : l'attribution d'une bourse d'enseignement supérieur étant destinée à faciliter la poursuite des études du boursier, ce dernier doit leur consacrer la majeur partie de son temps.

a loi TEPA du 21 août 2007 prévoit en effet une exonération des revenus du salariat étudiant à hauteur de 3 fois le SMIC. Cela se traduit concrètement par une « franchise », c’est-à-dire une exonération pour les 3840 premiers Euros gagnés.
Si vous avez gagné moins que cette somme, vous n’avez pas besoin de déclarer ces revenus dans la feuille d’impôt.
Si en revanche vous avez gagné plus, la différence entre vos revenus et la somme planché (3840 Euros) sera ajoutée aux revenus imposable

Cette loi a été modifié par la reforme des universités de Valerie Precresse! Desormais , l'etudiant ne doit pas depasser 10h par semaine pour ne pas perdre le benefice des bourses sur critères sociaux à temps plein. Il existe des bourses sur critères sociaux à tariff reduit, si on peut dire!par exemple, comme elles sont calculés sur le revenus des parents ( parents qui gagnent par exemple, 1200 ou 1300 € par mois) l'etudiant se retrouve avec 200 ou 300 € de bourses à peine. C'est sur que le complément procuré par un travail est le bienvenu et le Crouss n'intervient pas!
Par contre , l'etudiant qui a plein pot ( maximum 460 €) lui , il n'a pas interet à travailler plus de 1o h par semaine, ou se faire coincer par le Crouss!
C'est un peu comme le RSA , plus tu travailles, plus on te deduit!

Mais comme le droit à une bourse est estimé en fonction du revenu figurant sur l'avis d'imposition des parents, qui déclarent les revenus perçus par les enfants audelà de 3759 €/par an, un salaire étudiant peut, dans certains cas, faire monter les revenus déclarés, donc diminuer le montant de la bourse. Renseignez-vous sur les barèmes d'attribution sur le site du CNOUS (Centre national des oeuvres universitaires et scolaires).

En tout cas, dans le reglement interieur, des Crouss, il est bien mentionné quand tu signes ta demande de dossier social etudiant que " tout etudiant qui devient salarié, perd le benefice des bourses sur critères sociaux"!
Et que le crouss se reserve le droit de controler ....

[lobozo]

"Daniel chômeur heureux"
sur Arte dans Globalmag (à partir de la minute 10):

http://videos.arte.tv/fr/videos/globalmag-3814210.html

[superuser]

La Céline du début (bosseuse, mais pas profiteuse…), c'est la même nana qui a témoigné avec moi dans Renvoyé spécial !
Par contre, le Daniel est vaguement ridiculisé.

[Invité]

Par contre, le Daniel est vaguement ridiculisé.

Oui, je le regrette parce que le téléspectateur aura peut-être (sûrement) retenu que c'est le bazar chez lui, qu'il est fatigué au bout de 20 minutes de tronçonneuse, et qu'il se paye un ordi alors qu'il est au minimum social.
Je voudrais que quelquefois on nous montre des gens qui font partie d'un SEL et qui ont aussi un boulot quelque part, à temps partiel, ou de temps en temps, qui n'ont pas les cheveux longs et dont la maison est raisonnablement rangée.
Parce que c'est un peu chiant que les média amalgament toujours baba cool/paresseux/bordélique/allocataire avec écologiste/alternatif/solidaire.

Je reconnais que ce n'est pas facile de trouver des gens qui acceptent de témoigner devant la caméra.
Le gars Daniel qui dit ne pas chercher de boulot et être au RSA (ou ASS je ne sais plus, pas fait attention), il risque quand même le Ciblage-PLIEage-Trajectoirage avec sévices spéciaux.

Celui qui avait des problèmes avec l'autorité et qui a créé son entreprise qui marche bien, son cas est intéressant. Voilà un type qui n'avait pas choisi la voie qui lui convenait le mieux, qui l'a bien analysé et qui a créé quelque chose. Je n'appelle pas ça un chômeur heureux, c'est quelqu'un qui a les qualités pour entreprendre et gérer et qui s'est lancé. Juste une remarque : on ne sait pas comment il se comporte avec ses employés.

La jeune femme interviewée, je trouve un peu ridicule aussi que son épanouissement dans la vie ce soit d'apprendre le strip-tease.

[superuser]

Spiritualité, altruisme, bienveillance… et chômage

Attention, c'est du lourd !

http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/ ... 85585.html

La citation de Darwin en guise de conclusion vaut son pesant de caca-huètes.

[RaoulPiconBière]

Tranquile le mec sur la photo. Des mecs comme ça j'admire :
Y doit être au chômage depuis pas longtemps et déjà il se forme pour l'avenir.

Dans 3 ans, il a plus d'indemnités,
dans 4, sa meuf elle s'est barrée,
dans 5 il est sur la pavé,
et le mec,
il est tellement motivé,
qu'il travaille déjà la pose
pour quand y s'ra clodo sur le pavé.

P....n , ces mecs, c'est des vrais terminator de la motiv' !
Trop balèzes. C'est sûr, y va s'adapter.

Bon,
on lui prétera un manteau quand même, on est pas des chiens quoi !

[Mona]

C'est super la vision de l'express sur les chômeurs. Bien que chômeurs il faut croire qu'ils n'ont aucun problèmes qui en découlent. Pas de problème de loyer, il semblerait que côté financier tout baigne. c'est génial parceque pour eux en fait il n'y a pas de différence entre avoir un taf et ne pas en avoir.
Top ils vivent sur leurs rentes c'est ça ? Ah d'accord, là je comprends

[Invité]

Bien que chômeurs il faut croire qu'ils n'ont aucun problèmes qui en découlent. Pas de problème de loyer, il semblerait que côté financier tout baigne. c'est génial parceque pour eux en fait il n'y a pas de différence entre avoir un taf et ne pas en avoir.

Une directrice de marketing et un cadre dirigeant dans la communication, qui sont peut-être au chômage depuis peu (on ne nous le précise pas) et qui ont été virés, mais pas pour faute lourde, on imagine bien qu'ils ont un peu de quoi voir venir.
Rien à voir avec le chômeur moyen.
Il faut croire que l'Express n'a vraiment rien à raconter pour nous sortir des imbécillités pareilles.

[romain23]

l faut croire que l'Express n'a vraiment rien à raconter pour nous sortir des imbécillités pareilles.

serabeth

Les "Journaleux" de ce type de journal, vivent dans leur "bulle parisienne" entre elites et relations incestueuses avec les gens de pouvoir!
Comment voulez vous qu'ils sachent ce que c'est qu'un VRAI CHOMEUR de longue durée.
Pour l'emission que j'avais faite dans le passé, quand la journaliste etait venue filmer chez moi, j'ai eu un mal fou à lui faire comprendre qu'avec 460 € d'ASS, les propriétaires ne louaient pas et les offices HLM faisaient un classement vertical de la demande de logement. Elle ne comprenait pas pourqu'oi je ne demenageait pas! En souriant, je lui ai dit " pretez moi votre carnet de chèques, et je vais demenager"!
Encore que les journaleux soient dans leur bulle, on peut à la rigueur leur pardonnez. Mais ce qui me desespère, c'est que les lecteurs et autres braves gens de la populace croient dur comme fer à ce qui est ecrit comme ils croient au Perno sur TF1!

[Invité]

Encore que les journaleux soient dans leur bulle, on peut à la rigueur leur pardonnez.

S'ils veulent rester dans leur bulle dorée, alors qu'ils précisent : nous allons aujourd'hui vous raconter la jolie histoire de chômeurs à 3000euros par mois, qui font les pieds au mur entre leur ordinateur dernier cri et leur stylo Montblanc, pour rester zen devant les problèmes existentiels qui se posent à eux, du genre : "prendrai-je du faux-filet ou de la sole pour déjeuner ?"

[Mona]