Rien de plus important et primordial que de faire un break: sans Popôle, sans prestataires, sans obligations, sans emmerdes

... même si au fond, les emmerdements liés à notre condition de précaire, de DELD, de miséreux, sont toujours là: vacances ou pas faut quand même payer le loyer, les charges, la bouffe, l'essence hors de prix, tout ça tout ça.
J'ai passé 1 mois comme tous les ans... chez ma môman

. 50 bornes de chez moi, même département et pourtant c'est quand même du changement d'air. Pour une fois ça s'est extraordinairement bien passé!

Bon, on est aussi ruinées l'une que l'autre, chez elle c'est minuscule et on crevait de chaud, mais que de déconnade!
Financièrement c'était le système D, autant pour la bouffe que pour vadrouiller avec nos vieilles ruines qui pompent du SP95

, mais rien de bien nouveau.
On vadrouillait pas loin: baignade dans les lacs et rivières, ballades et vide-greniers pour se faire des petits plaisirs pas chers (stock de bouquins pour l'hiver ou des fringues).
En plus... c'était des vacances non-officielles (chut faut pas le dire!

): arrangées avec la prestataire TVE derrière le dos de Popôle!

Ceci dit, parano oblige, j'ai quand même chargé ma frangine de consulter mon espace pour moi régulièrement puisque les vacances chez môman c'est sans internet ni ordi.
Comme ce "sas de décompression" a été une vraie bouffée d'oxygène, un tourbillon de joie et de bonne humeur (sans compter une étonnante mauvaise rencontre avec un escroc qui s'est finie en plainte à la gendarmerie

, histoire de pas passer des vacances banales...!), et comme en plus on ne s'est pas ennuyées une journée avec ce grand beau temps... le plus con maintenant c'est que je me tape une sorte de dépression saisonnière en avance sur l'hiver.
5 jours que je suis rentrée et je n'ai croisé ni parlé à personne. C'est le néant, le désert, le calme mortel. Et rien n'a changé sous le soleil popolesque dont le site affiche dans les 168 000 offres d'emploi sur tout le pays.

Ma presta va reprendre bientôt pour encore 1 mois 1/2... et quoi? Rien. Je n'ai jamais autant souffert d'un retour dans mes pénates, et la météo a déjà un parfum d'automne en plus.
Pour résumer: les vacances c'est génial, seulement le retour à la galère ça me donne vraiment pas envie...