L'Emploi et le Chômage en Débats

j'ai fumé longtemps et abondemment mais j'ai arrêté sans problème car je ne suis pas sujette à l'addiction, la période de sevrage s'est donc faite pas trop difficilement.

Arrêté sans problème? Un jour tu t'es levé, tu t'es dit aujourd'hui j'arrête et tu n'as jamais plus fumé une seule cigarette depuis ce temps là?

(je me demande ce que signifie abondamment)

Ce n'est pas du tout ce que j'observe autour de moi.

Si j'avais fumé au moins un paquet par jour pendant plus de 10 ans, je ne suis pas sûr que j'aurais pu arrêté du jour au lendemain. J'en doute fortement.

Au sens phénoménologique, l'addiction est une conduite qui repose sur une envie constante et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour y échapper.

Mais on peut se convaincre qu'on peut arrêter quand on veut. Tant qu'on n'essaye pas d'arrêter, on conserve le sentiment qu'on maitrise la situation

Arrêté sans problème? Un jour tu t'es levé, tu t'es dit aujourd'hui j'arrête et tu n'as jamais plus fumé une seule cigarette depuis ce temps là?

J' ai fumé de l'age de 16 ans à l'age de 34 ans, d'abord un paquet de camel , vous savez , les fameux chameaux,puis, ensuite deux paquets par jour.Il faut dire qu'à l'epoque, je travailais en psychiatrie, dans des services particulierement eprouvant, et avec le harcelement des collègues. J'avais arreter une premiere fois, pendant ma maternité.

Reprise de la tabbagie à l'ecole d'educateurs avec retour du stress professionnel.

ET, puis, un matin, peu après mon chomage, j'ai decidé de me mettre au vert, et, je n'AI PLUS JAMAIS FUME UNE CIGARETTE DE MA VIE.Cela fait maintenant 15 ans que j'ai arreté, du jour au lendemain.

Bon, la medecine s'est arrangé pour me rendre dependante d'un medicament hormonal, suite à mon operation.
Comme quoi, quand on veut se rendre libre, c'est le corps medical qui prends le relais pour nous rendre dépendant d'un produit.

j'ai commencé à fumer quand j'avais 11 ans comme beaucoup d'autres gosses en cachette dans les toilettes, à 14 ans je fumais le cigare lors du mariage de mon frère et autour de 30 ans je fumais 3 paquets par jour et j'entamais le quatrième si je faisais la fête toute la nuit.

au boulot et parmi mes amis j'étais connue comme quelqu'un qui fumait beaucoup.
un jour alors que nous faisions nos comptes avec la personne avec qui je partageais ma vie alors, j'ai remarqué le montant très important du cout des cigarettes.
j'ai trouvé aussi que je fumais sans arrêt et que cela finissait par devenir absurde car j'aime faire les choses par plaisir.
nous travaillions dans la même entreprise et le lendemain matin dans l'ascenceur le grand patron était avec nous, nous parlions de ma consommation de tabac et je disais que je devrais penser à arrêter, il s'est glissé dans la conversation et m'a lancé un défi et un pari: une bouteille de vin si j'arrêtais, je l'ai taquiné en lui disant qu'étant française et de plus issue d'une famille de viticulteurs je n'aimais que le très bon vin. nous avons conclu le marché et j'ai eu droit à 5 bouteilles de très grands vins !)

j'ai arrêté du jour au lendemain et comme j'ai pensé à gérer le sevrage je me suis achetée de la laine et j'ai fait plusieurs pulls en un rien de temps, cela a permis de calmer ma nervosité et tout s'est très bien passé de fait. en plus j'ai eu des amiEs ravies d'avoir un pull en cadeau

cela fait 20 ans que je ne fume absolument plus aucune cigarette ni cigare et cela s'est bien passé du jour au lendemain. tout comme romain23 comme quoi c'est vraiment une question de personnes. ce n'est même pas une question uniquement de volonté car je n'ai pas eu besoin de beaucoup de volonté pour le faire: j'avais pris une décision personnelle et je l'ai fait.
par contre, je suis convaincue qu'une personne avec des tendances à l'addiction ne peut pas y arriver de cette façon, nous ne sommes absolument pas égaux face à une situation identique.

ps: romain23 désolée pour tes problèmes médicaux, je sais qu'à une certaine époque j'ai eu quelques temps des médicaments hormonaux aussi mais je n'en ai pas voulu car je n'y réagissait pas bien et je dois avouer que je ne regrette pas. lors du décès de mon mari, il est arrivé que le médecin veuille me faire prendre des antidépresseurs et/ou des anxiolitiques; somnifères et je les refuse systématiquement car de plus ces médicaments sont créateurs de dépendances.
je continue de préférer les tisanes ce qui en viellissant cadre tout à fait

bon courage !

nous ne sommes absolument pas égaux face à une situation identique.

Merci de cette précision, parce qu'en lisant ton témoignage et celui de Romain23 si j'étais un fumeur qui ne parvient pas arrêter de fumer (relire la définiton de l'addiction) je me sentirais vraiment mal de ne pouvoir y arriver alors que je lis que d'autres prétendre y arriver "simplement".


Pour que les fumeurs cessent de culpabiliser inutilement de leur addiction (au lieu de la reconnaitre pour ce qu'elle est vraiment) encore un extrait choisi:

Effets psychotropes de la cigarette

La nicotine a différents effets psychotropes, comme par exemple de réduire l'appétit. Un tiers de ceux qui arrêtent de fumer prennent provisoirement de l'embonpoint. Toutefois, il existe des stratégies, basées principalement sur l'augmentation des dépenses énergétiques, pour empêcher ou limiter la prise de poids à l'arrêt de la cigarette.

La nicotine contenue dans la cigarette agit aussi, indirectement, sur le système de récompense. Elle active les récepteurs à acétylcholine, ce qui entraine la libération de dopamine. D'autres substances augmentent la quantité de dopamine, ce sont notamment la cocaïne et l'héroïne.

Mais la nicotine seule ne rend pas dépendant[17]. La cigarette a aussi un effet antidépresseur, et c'est cet effet, combiné au plaisir procuré par l'activation du système de récompense, qui va donner à la cigarette son fort pouvoir addictif. C'est pour cela aussi que l'arrêt de la cigarette provoque chez beaucoup de personnes une grande tristesse. L'effet antidépresseur est du à l'harmane et la norharmane, résultant de la combustion du tabac. Ces deux molécules ont pour effet une inhibition des monoamines oxydases, ce qui correspond à l'effet de certains antidépresseurs.

Le pouvoir addictif de la cigarette est comparable a celui des drogues dites "dures" comme l'héroïne par exemple. La présence d'additifs contribue à renforcer encore les phénomènes de dépendance: on soupçonne par exemple l'ammoniaque de favoriser le transfert de la nicotine au cerveau en abaissant le pH de la fumée. Même chose pour la théobromine, cet extrait de cacao agirait comme bronchodilatateur, augmentant la surface d'échange dans les poumons entre l'air et le sang

Bopnjour,

Mais alors ! ?!
L'oxygène

Ps: je confirme :
je connais plusieurs cas de
"cessation spontanée n'ayant besoin d'aucun soutien particulier",
chez de gros consomateurs :
Tant dans le tabac, que l'alcool ou le canabis.
Il semble que pour certains des "déclics" se produisent
qui permettent cela.
Les cas semblent plus rare chez les accros du travail encore que les exemples de "cadres" ayant rejoint la nature restent fréquents mais ils ne sont pas représentatifs en regard du "produit de remplacement" utilisé.

Les sportifs ayant décroché, ne sont pas non plus représentatifs, vu la "compensation pondérale" quasi omniprésente.
Autre forme de dépendance :
les accros de la vie, mais là,
c'est pas bien vu de
décrocher.

Et pourtant !
"quelles nuisances que nous font
ceux qui veulent sur-vivre* sans modération."

*(Sur-vivre : vivre au dessus des autres).

Je reconnais être tout à fait accro à la clope, mais pas au coca-caca

Les femmes arrêtent souvent lors d'une grossesse. Cela n'a pas été mon cas, mais j'ai arrêté un an à 24 ans quand on m'a retiré les amydales, pas le choix. J'avais aussi pris 12 kg

Ce que je ne savais pas était que l'on restait accro, j'ai accepté une clope une fois et j'ai replongé. J'ôrais su, j'ôrais pas pris, d'autant plus que j'avais retrouvé mon poids.

Ce que je crois est qu'il y a un moment psychologique, et là franchement je ne suis pas prête, j'ai suffisamment grossi sans arrêter

que je ne savais pas était que l'on restait accro, j'ai accepté une clope une fois et j'ai replongé( J'ai reussi triste sir ! merci.)

C'est tout le probleme de refuser la clope pour ne pas replonger. Mais, c'est aussi vrai, qu'il y a un moment psychologique pour arreter, et, c'est à ce moment là qu'il faut le faire

romain23 désolée pour tes problèmes médicaux, je sais qu'à une certaine époque j'ai eu quelques temps des médicaments hormonaux aussi mais je n'en ai pas voulu car je n'y réagissait pas bien

Satya, je ne peux pas refuser les medicaments, parce que je n'ai plus de thyroide, je suis donc dependante à vie de la thyroxine, un peu comme un diabetique avec son unsuline. Je me dis que s'il y a un jour une guerre ou que si les labos ne fournissent plus, c'est mon arret de mort. Bonjour, la dependance. Mon medecin m'a rassuré , en me disant que c'était les laboratoires pharmaceutiques qui dominaient le monde, donc, pas de problemes, pour la fourniture.!

Selon Wikipedia
cette hormone a été synthétisée en 1927.

Le procédé de fabrication est surement tombé dans le domaine public et rend possible la fabrication de cette hormone par n'importe quel laboratoire pharmaceutique.
C'est surtout ce dernier point qui rend fiable la source d'approvisionnement.

Je reconnais être tout à fait accro à la clope, mais pas au coca-caca

Tu te méprends, l'addiction (le mot est un peu exagéré) n'est pas au cola lui-même, mais à la caféine contenue dans ce produit. La caféine on la trouve aussi et surtout, dans le...café
Pas accro au café?

l'addiction (le mot est un peu exagéré) n'est pas au cola lui-même, mais à la caféine contenue dans ce produit. La caféine on la trouve aussi et surtout, dans le...café
Pas accro au café?

Je ne prends du café que le matin, très clair, mais j'aime l'odeur, mais je peux m'en passer.

Mais je vois le mot "coca" dans le soda, hmmmmm, en plus c'est plein de sucre et de bulles ce truc. Les bulles, je les aime dans le champ' donc pas très souvent

Mais je vois le mot "coca" dans le soda, hmmmmm, en plus c'est plein de sucre et de bulles ce truc.

Justement non pas obligatoirement, c'est bien là le piège.
(mais il y'a des bulles dans tous les colas)

Une bouteille de cola de 1,5 litre sans marque, sans sucre (mais avec aspartame ou autres faux sucres) est vendue moins de 40 centimes dans certains supermarchés.

Avez vous essayé de mélanger du cola avec du lait?
Ca enlève les bulles, j'aime assez le goût

Merci pour l'éclat de rire Tristesir

J'ai adoré le PQ, là je trouve que c'est sa vraie place

Dites, c'est l'emploi a la poste qui n'est pas remplacé, Olivier a accepté le premier emploi qui se proposait, il est infirmier Psy maintenant

C'est vrai qu'il y a du monde à soigner!

On aime ou pas Roumanoff, mais moi j'ai bien rigolé, alors je vous fais partager

c'est par là

Admirez le passage sur Berlusconi

pas mal, et en plus c'est assez rare les femmes qui croquent les hommes politiques avec autant de mordant

Elle était dans la même promo en science po que
Laurence Parisot, David Pujadas, Jean-François Copé, entre autres

Elle nous dit pas tout!