Comme d'habitude, les associations et collectifs de Chômeurs/Précaires ont mené leurs actions en ordre dispersé.
Alors qu'une réunion préparatoire s'est tenue le 11 janvier.
Pas trop de regrets à avoir cependant. D'un côté comme de l'autre, la mobilisation n'était pas vraiment au rdv.
Pour ma part, j'ai suivi les collectifs "historiques" (AC ! MNCP, APEIS) qui ont manifesté à une vingtaine devant le ministère du Travail.
5 représentants ont été reçus par un conseiller du ministre.
Ils ont dénoncé l'exclusion des Chômeurs et Précaires du Sommet (anti)social.
Je dois dire que j'ai été surpris de ce revirement
(1), vu que les "historiques" avaient appelé à l'occupation d'une CAF, action qu'ils ont abandonnée dès qu'ils ont appris qu'ils étaient reçus au ministère.
Reconnaissons que ça faisait un mois qu'ils sollicitaient ce rdv… fixé le matin-même.
Les collectifs devaient-ils le refuser ? Devaient-ils l'honorer ?
Ils ont tranché pour la deuxième solution.
Comme j'avais prévu de suivre en vidéo le rdv de la CAF, je les ai finalement accompagnés au ministère.
On s'est gelé les pieds (et le reste) une heure et demi pour pas grand-chose (faut le dire).
Mais il n'y a pas trop de regrets à avoir au regard des effectifs squelettiques, composés - pour le "gros" des troupes - de têtes (très) grises. Dont je suis…
Ce n'est pas ce quarteron de "Seniors" qui va faire la révolution.
Cependant, le changement de programme sans concertation préalable risque de laisser des traces (négatives) et compromettre (un peu plus ?) l'unité entre les collectifs et associations de Chômeurs et Précaires.
Ici, sur Actuchomage, nous le déplorons.
(1) Soulignons qu'il y a eu une "fuite dans les médias" et que le lieu de l'action a été "éventé" ce matin par France Culture et par une dépêche AFP.