Re: Obama n'est pas Roosevelt
Publié : 05 août 2011
Super bien fait, le montage !
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011 ... s-unis.phpL'économie américaine a créé 117.000 emplois en juillet, selon le département du Travail. Le taux de chômage baisse un peu, à 9,1%.
C'est la bonne surprise qu'économistes et marchés n'osaient plus espérer. Les chiffres de l'emploi aux États-Unis ont largement dépassé les attentes en juillet et le taux de chômage a diminué. Alors que les analystes tablaient sur 85.000 créations d'emplois le mois dernier, l'économie américaine en a créé 117.000, selon le département du Travail.
«Les détails du rapport vont dans les sens d'une légère amélioration», note Jean-Baptiste Pethe, économiste chez Exane BNP Paribas. Le secteur privé, à lui seul, a créé 154.000 embauches nettes en juillet. Le secteur manufacturier a créé 24.000 emplois, alors que 11.000 étaient attendus. Surtout, ajoute Jean-Baptiste Pethe, «la progression des salaires horaires rebondit (+0,4% sur le mois, +2,3% sur un an), ce qui peut offrir un soutien aux dépenses de consommation dans les prochains mois».
L'emploi public a de son côté diminué pour le neuvième mois consécutif sous le coup de la rigueur, détruisant 37.000 postes, soit un peu moins qu'en juin, quand il en avait détruit 39.000. «La baisse de juillet a été presque entièrement due à la fermeture partielle des services publics du Minnesota», a précisé le ministère. L'État a dû placer ses fonctionnaires au chômage partiel parce qu'il n'avait pas de budget pour fonctionner au début du mois.
Autre bonne nouvelle, les très faibles chiffres du mois de mai et de juin ont été tous les deux revus à la hausse, passant respectivement de 25.000 à 53.000, et de 18.000 à 46.000. «Ce rapport reflète un net ralentissement par rapport au rebond du début d'année, mais n'indique pas de récession à ce stade», note l'économiste d'Exane BNP Paribas.
Sorties du marché du travail
Grâce à ce dynamisme des créations de postes, le chômage américain a baissé à 9,1% en juillet, contre 9,2% un mois auparavant. Les économistes tablaient sur une stagnation.
Reste que le taux de participation au marché du travail est tombé à 63,9%, le plus bas en seize ans, selon le site de commentaires boursiers ZeroHedge. En clair, de plus en plus d'Américains se retirent, découragés, du marché du travail. «La baisse du taux de chômage n'est donc pas une bonne nouvelle: elle traduit plus des sorties du marché du travail qu'une reprise des embauches», analyse Thomas Julien, économiste chez Natixis.
Ben yes! Ils retournent vivre dans l'bois, l'appel de la forêt ! Ce qu'ils/elles n'auraient jamais dû oublier !tristesir a écrit : Reste que le taux de participation au marché du travail est tombé à 63,9%, le plus bas en seize ans, selon le site de commentaires boursiers ZeroHedge. En clair, de plus en plus d'Américains se retirent, découragés, du marché du travail. «La baisse du taux de chômage n'est donc pas une bonne nouvelle: elle traduit plus des sorties du marché du travail qu'une reprise des embauches», analyse Thomas Julien, économiste chez Natixis.
Calculé selon les méthodes en vigueur jusqu'en 1994 ( taux SGS, en bleu sur le graphique ), le chômage outre-atlantique serait en réalité autour de 22-23% :Reste que le taux de participation au marché du travail est tombé à 63,9%, le plus bas en seize ans, selon le site de commentaires boursiers ZeroHedge. En clair, de plus en plus d'Américains se retirent, découragés, du marché du travail.
Et le protocole de Toronto dans lequel " ILS"' sont tous impliqués.tristesir a écrit :Ils ont le même costume, c'est fourni avec la valise avec le bouton nucléaire et la cave à vins ?
http://blog.emceebeulogue.fr/post/2011/ ... eill%C3%A9Les gouvernements successifs, aux ordres du Capital, y ont veillé
Et, cela depuis le Vietnam.
Ce texte, "8 Reasons Young Americans Don't Fight Back: How the US Crushed Youth Resistance", de Bruce E. Levin, psychologue clinicien, parle de lui-même. Tout y est.
Nous-mêmes n'en sommes pas loin. Si nous avons pris du retard, c'est à cause de ces fichus services publics et des dispositions mises en place, entre autres, par le CNR et qu'il a fallu démanteler une à une. Mais l'équipe au pouvoir s'y attèle avec un zèle remarquable. Bientôt, ces mesures surannées ne seront plus qu'un vieux souvenir, qui ne hantera que les pires cauchemars du médèfe.
Manifestation contre la guerre du Vietnam
Les huit raisons pour lesquelles les jeunes aux Etats-Unis ne se révoltent pas: comment les Etats-Unis ont annihilé tout esprit de résistance
Ce sont les jeunes qui ont toujours dynamisé les mouvements démocratiques. et donc, c’est un sacré exploit qu'ont réalisé les classes dirigeantes en créant des structures sociétales qui ont assujetti les jeunes en Amérique et brisé leur esprit de résistance à la domination.
Les jeunes aux Etats-Unis –plus encore que les autres générations - semblent avoir intégré l’idée que la "corporatocratie" peut les arnaquer complètement et qu'ils sont impuissants à réagir face à cela. Un sondage Gallup réalisé en 2010 demandait: "pensez-vous que le système de Sécurité Sociale pourra vous verser une pension quand vous partirez à la retraite? Parmi les 18-34 ans, 76 % ont répondu non. Pourtant, bien qu'ils pensent qu'ils n'auront pas accès à la Sécurité Sociale, peu d'entre eux ont manifesté pour que cette institution soit renflouée en imposant les riches plus équitablement; la plupart semblent résignés à se voir prélever davantage de cotisations sociales, même s'ils pensent qu'ils n'en bénéficieront pas.
Comment donc la société a-t-elle réduit la jeunesse américaine au silence?
Leur douillet à eux avec son balai comme la dernière sorcière de SalemEt mieux que Schwarzenegger !