Allez, un peu d'humour !
Publié : 06 févr. 2007
Un jolie vidéo-clip sur sarko. Regardez comme il est beau, le petit sarko !
http://www.wideo.fr/video/iLyROoaftJ8T.html
http://www.wideo.fr/video/iLyROoaftJ8T.html
Pas vu l'émission mais je n'en voyais pas l'utilité puisque nous connaissons tous la politique de l'UMP depuis plus de 5 ans.Sur TF1, Nicolas Sarkozy se rêve en "président de l'ouverture politique"
Il est encore ministre de l'intérieur, mais il se voit déjà président. Lundi 5 février pour la première de l'émission de TF1, "J'ai une question à vous poser", Nicolas Sarkozy a fait plus qu'un appel du pied à la gauche : un véritable appel d'offres.
Répondant aux questions d'une centaine de Français réunis par la Sofres et cornaqués par Patrick Poivre d'Arvor, le président de l'UMP a profité d'une question posée en fin d'émission sur le statut du président de la République pour chercher à endosser les habits du Mitterrand de 1988 : "Je veux être le président de l'ouverture politique (...). Les gens bien ne sont pas dans un seul camp. Je ne ferai pas de compromis avant, je pratiquerai l'ouverture après."
Cette déclaration préfigure une nouvelle phase de campagne. Son objectif est triple : profiter d'un certain désarroi provoqué dans son camp par Ségolène Royal, qui peine à rassembler tout le Parti socialiste, pour rallier à lui des hésitants ; intégrer une part de la stratégie de François Bayrou, qui connaît le succès en souhaitant rassembler gauche et droite dans un même gouvernement ; et, enfin, apparaître comme un candidat "hors système" quand bien même il serait soutenu désormais par la quasi-totalité de l'UMP et peut-être bientôt par le chef de l'Etat en personne. "Les Français veulent savoir quel président il sera, décrypte Patrick Devedjian, un de ses conseillers politiques. En prônant cette ouverture, il les rassure."
Cette émission a également permis à M. Sarkozy de mettre un terme aux incertitudes sur la date de son départ du gouvernement, qu'il quittera au plus tard le 23 mars. Date à laquelle les ministres, à la demande de Dominique de Villepin, ne pourront plus faire de déplacements dans le cadre de leurs fonctions.
AGACEMENT
"Je partirai, a-t-il dit, je n'organiserai pas les élections. Il ne sera pas dit qu'un seul Français pense que j'ai choisi entre mon boulot et mon ambition", a-t-il avancé. Inconvénient : M. Sarkozy, qui se dit "conscient des risques" encourus, continue d'offrir le flanc à la gauche et à l'UDF, qui instruisent le procès du "mélange des genres". Avantage : ce calendrier lui permettra d'effectuer deux déplacements lointains, donc coûteux, à la Réunion, en février, et aux Antilles, en mars, en partie au titre de ministre de l'aménagement du territoire.
Mis à part ses deux "annonces", M. Sarkozy s'est livré à un exercice dont il a fini par maîtriser à peu près tous les pièges. A chaque question, le candidat a apporté sa réponse et tant pis si elle n'était pas toujours celle attendue. Puisant dans le fond de son discours et de ses propositions, il a réaffirmé sa volonté de "faire la réforme des régimes spéciaux" en 2008. Aux retraités comme aux actifs, il a présenté sa "martingale" : "travailler plus pour gagner plus". Proposant le cumul emploi-retraite, la liberté du choix du temps de travail et de l'âge de départ à la retraite, il a renvoyé aux négociations avec les syndicats le choix de régler les modalités de cette réforme.
Mais dans le jeu de questions-réponses, parfois vif et contradictoire, passant de la géopolitique à la mise en place des radars, l'essentiel pour le candidat était ailleurs. Soucieux d'étaler sa connaissance des dossiers et son endurance, malgré les deux heures de retransmission, il a inondé l'auditoire de chiffres et de statistiques en négligeant le tabouret à sa disposition. Accusé de "racisme", de "populisme", d'"homophobie" ou encore d'opposer "la France qui travaille" à "une France de glandeurs" par trois intervenants, M. Sarkozy n'a pas cédé à son goût pour la "castagne", malgré un agacement perceptible. "Je me suis fait voler mon deux-roues, a risqué Jérôme. Mais j'ai pu arracher un poil de fesse à mon voleur. Pouvez-vous m'aider à retrouver mon scooter ? (une référence au scooter d'un des fils du ministre retrouvé grâce à des recherches d'ADN)"
Décidément maîtrisé, M. Sarkozy a expliqué que "les manifestations à quelques-uns" n'avaient pas contribué à faire baisser le score du Front national, qu'il restait opposé au mariage homosexuel et à la possibilité d'adoption, et que, "en France, on n'est pas polygame, on n'égorge pas des moutons dans sa baignoire".
"Je me sens insultée", a réagi une intervenante se disant "d'origine algérienne et musulmane". Sarkozy : "Vous n'êtes pas algérienne et je ne suis pas hongrois." Mais pas de réponse sur le scooter...
Même la question de Nicole, à propos du remboursement des lunettes et des prothèses dentaires ne l'aura pas pris au dépourvu : "Vous êtes remboursé quoi ? 30 % ? On ne peut quand même pas se trimballer avec une dent qui manque..." Promesse de candidat ? De président ?
lemonde.fr
Pour télécharger le MP3 :Les paroles :
C’est contre toi cette chanson
Toi petit homme qui sans raison
Avec des discours et des lois
Nous a donné tous un peu froid
Toi qui nous a repris l’espoir
Que nous avions de la mémoire
Tous les gens bien et mal intentionnés
Vont te claquer la porte au nez
Il parle parle parle et personne s’étonne
Moi ca me fait mal mal mal d’entendre cet homme
Sarkozy, ta vision de la France n’est pas la mienne, man
Je la connais pas cœur laisse moi déchirer ton programme
1.
Un jour s’est décidé, dans un dîner d’élite
Que discuter ensemble, deviendrait un délit
A ceux qui n’ont pas la chance d’être bien logés à Neuilly
Sortez de la tour et des uniformes seront là pour vous accueillir
La tentation est rapide et efficace
Y a des caméras dans la rue mais sans les dédicaces
Il a coupé les crédits des assos dans les quartiers
Mais sais tu qu’éducateurs et CRS n’ont pas le même métier
On m’a dit partout j’ai lu entendu la jeunesse est vivante
Ouvrez les yeux, écoutez, ses idées ne sont pas récentes
N’a-t-on pas été assez clair ? Jamais d’une politique à la Blair
Dès demain qu’on le chasse vite vite vite d’ici avant que nos enfants pleurent
2.
Mais dis moi que fait la police ?
Humiliation, bavure, bien trop longue est la liste
Mais dis moi que fait le ministre ?
Provocation séduction de l’électorat lepéniste
Policiers, CRS, ne font plus régner l’ordre mais blessent
Dis moi : est ce normal que la vue d’un uniforme stresse ?
Deux grammes de weed en poche et voilà qu’ils t’enmènent au poste
Et le ministre ferme les yeux sur les gardes à vue matches de boxe
Il paraît qu’ça rassure, moi ça me fait peur
Le modèle américain j’vois pas l’apport mais j’vois c’qu’on y perd
On est comme des lions, qu’ils voudraient mettre dans des cages
On est des millions, à vouloir faire passer ce message :
Il est dangereux, malgré ce que disent les médias,
Elle est dangereuse, sa politique de l’immédiat
Il est dangereux, il nous mythone il nous endort
On connaît les dégats qu’il a causé pour lutter que faut il encore ?
3.
T’as tout faux, tes raisonnements sont mauvais décalés,
T’as pas le niveau, s.a.r.k.o, t’es pas bien grand,
C’est pas nouveau, droite de la droite on connaissait
Mais là c’est trop, tu alimentes la haine avec tes mots
Donne ton karsher à toutes les amês offensées
Au passage un rappel, tous ces jeunes sont français
A la tête de l’Etat j’vois une tache toute foncée
Y a du nettoyage à faire un parasite à effacer
Ta mission, maintenant tu la connais elle s’appelle
Démission, on veut plus t’entendre vomir à la
Télévision. A quand l’éclaircie, quand de meilleures
Prévisions ? tu connais ta mission : démission
La simplification c'est pour les crimes et délits du petit peuple, exemple : la comparution immédiate, officiellement pour ne pas encombrer les tribunaux, en réalité une justice pour les pauvres; les crimes du gratin, c'est la complexité absolue, exemple l'affaire des faux-électeurs de la Mairie de Paris : ça ne fait que PLUS DE 15 ANS que ça dure et la justice n'a toujours pas eu le temps de tout boucler, ces délits là sont effacés de temps en temps par les amnisties qui tombent souvent à point.tristesir a écrit :...Je me mefie des gens qui veulent tout simplifier (même s'ils ne sont pas dictateurs); il y'a des choses qui sont compliquées et qui ne peuvent être simplifiées.
Source : Yahoo.frRoger Hanin votera Sarkozy au 2e tour
PARIS (AP) - S'il vénère encore son beau-frère François Mitterrand et se dit toujours communiste, Roger Hanin a annoncé mardi qu'il allait voter pour Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle car c'est "un homme de gauche".
"Je l'ai rencontré à plusieurs reprises. C'est un homme qui m'a levé, il m'a séduit, il est sincère", a expliqué l'acteur sur Europe-1, confirmant une annonce faite dans l'émission "L'Arène de France" qui sera diffusée mercredi soir sur France-2.
Pour lui, "ce qui est révolutionnaire" ce n'est pas d'élire une femme, mais "c'est d'élire un président de la République, petit fils d'immigré hongrois". Sarkozy "ne s'en cache pas et il aime la France". "J'ai ce travers peut-être un peu infantile: je suis patriote, j'aime la France. La patrie, ce n'est pas un gros mot" et Nicolas Sarkozy est "un homme qui aime la France qui veut faire quelque chose dans l'Histoire", a ajouté l'acteur qui incarne "Navarro".
De plus, si Nicolas Sarkozy "est de droite, quand je vois le discours de Périgueux c'est un discours de gauche", a assuré l'acteur. "Je crois que Nicolas Sarkozy fera le même chemin" que François Mitterrand de la droite vers la gauche "parce qu'il aime la France".
"J'ai aimé, j'aime toujours, je vénère François Mitterrand et quand je vois comment le PS s'est conduit avec François Mitterrand, qui l'a inventé, de manière aussi ignoble avec la notion de l'inventaire". "L'inventaire, c'est grave, c'est quand quelqu'un est en faillite, c'est ce qui reste en magasin quand quelqu'un s'apprête à mourir et c'était le cas de François".
Ségolène Royal "me fait peur parce qu'elle n'est pas 'outillée' pour ça, elle n'a pas les qualifications pour être présidente de la République. Quand on aime son pays, cela fait peur", a-t-il déclaré. "Elle a eu tort: l'homme qui aurait dû se présenter, c'est François Hollande ou (Laurent) Fabius".
Et de conclure: "Ce n'est pas moi qui ai changé, c'est la gauche, le PS". AP
ljg/mw
Voilà une reflexion trés trés "adroite" !S'il vote pour Sarkozy il ne sera pas un homme de droite mais..sarkozien![]()
Visiblement Hanin est un faible d'esprit qui a besoin d'un gourou et il vient d'en trouver un autre en la personne de Sarkozy.S'il vénère encore son beau-frère François Mitterrand (...) "J'ai aimé, j'aime toujours, je vénère François Mitterrand..."
C'est inquiétant tout de même un tel discours sublimateur. Un mitterandien qui se convertit en sarkosien, me semble complètement aberrant. Sarkozy veut s'inscrire dans l'Histoire avec un grand H... c'est vraiment inquiétant et c'est vrai qu'avec lui, tout est le possible.... même le pire.... "Je l'ai rencontré à plusieurs reprises. C'est un homme qui m'a levé, il m'a séduit, il est sincère" (...) Nicolas Sarkozy est "un homme qui aime la France qui veut faire quelque chose dans l'Histoire...
Le bonhomme a 82 ans. En ce moment, il fait le tour des émissions de tv pour faire la promotion d'un livre je crois, et dans une de ces émissions il aurait déclaré, sauf erreur, qu'il voterait pour le PCF au premier tour et pour Sarkozy au second tour, chercher l'erreurVisiblement Hanin est un faible d'esprit qui a besoin d'un gourou et il vient d'en trouver un autre en la personne de Sarkozy.
L'expérience du "faire-valoir", je l'ai aussi connue avec France 5 chez Paul Amar devant JF Copé... Ne pas se faire avoir à la télé (coupures au montage) et bien camper sur ses positions (éviter toute déstabilisation), c'est pas évident : il faut avoir tâté du plateau !Au lendemain de l'émission, ils ont le sentiment d'avoir été les faire-valoir du candidat.
Lundi soir, Hayate Adjadj a bondi en direct sur TF1 : «C'est honteux !» Nicolas Sarkozy venait de s'en prendre aux musulmans : «On n'égorge pas le mouton dans son appartement.» Le lendemain de "J'ai une question à vous poser", Hayate Adjadj est toujours en pétard : «C'est dégueulasse, déclare-t-elle à Libération, Sarkozy sait très bien qu'à 90%, les musulmans vont dans des abattoirs. C'est une image barbare des musulmans qu'il a voulu faire passer.»
Mais voilà, lundi, elle n'a pas pu tout dire : «C'était pas un débat, c'est une question, une réponse, et on ne pouvait pas rebondir.» Même frustration pour Frédérick Carles-Font qui a apostrophé Sarkozy sur le mariage gay : «Il a eu le beau rôle, lui, c'est un pro de la com, on n'était pas en position d'égalité.»
Mailles du filet. Hayate Adjadj, Frédérick Carles-Font et leurs 98 condisciples ont été contactés par TNS Sofres il y a dix jours. Elle s'était inscrite pour participer à des tables rondes rémunérées, lui fait partie de plusieurs panels de consommateurs : «J'adore donner mon avis sur tout.» Elle : « Quand on m'a dit que c'était Sarkozy, j'ai accepté ; il m'agace, donc j'avais envie d'y être.» Lui a eu de la chance : alors qu'il est encarté au PS depuis 2002, il est passé entre les mailles du filet de TNS Sofres, qui excluait d'office les militants de partis politiques (et les journalistes) de son panel.
Les cent citoyens de TF1 sont arrivés dimanche pour être «mis en quarantaine», selon Frédérick, dans un grand hôtel de la porte Saint-Cloud. La Une prend tout en charge transports, hôtel et frais de bouche mais les «panélistes» ne sont pas rémunérés. Lundi, dès 8 heures, raconte Frédérick, «méga briefing» en présence de PPDA, d'Etienne Mougeotte, vice-président de TF1, Robert Namias, patron de l'info. Les questions sont passées en revue afin de les rassembler par thèmes : «Ils ont insisté lourdement : "Soyez vous-même, ne vous censurez pas"», raconte Frédérick. Un participant demande si les questions seront transmises au staff de Sarkozy : non, assure PPDA, tout miel, évidemment que non...
Cocktail. A 16 h 30, les «panélistes» sont dans le studio, maquillage, collations et, à 20 h 50, le jeu des questions démarre. Pour Hayate, «TF1 a fait le choix des questions qui n'étaient pas polémiques.» Frédérick a trouvé l'échantillon «très blanc, avec les deux rebeus de service, les deux pédés de service». Après l'émission, Sarkozy est resté une petite demi-heure lors du cocktail. Frédérick a rallumé son portable : «25 SMS, "T'as été génial !" "Qu'est-ce tu lui as mis !"» . Hayate, elle, rit, amère : «On n'a pas changé le cours de l'histoire et Sarkozy s'en est bien tiré, comme d'habitude.»
Source : Libération