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Allez, un peu d'humour !

Publié : 06 févr. 2007
par carl
Un jolie vidéo-clip sur sarko. Regardez comme il est beau, le petit sarko !

http://www.wideo.fr/video/iLyROoaftJ8T.html

Publié : 06 févr. 2007
par Blix
Décidemment tout est possible....

Publié : 06 févr. 2007
par victorine83
Sur TF1, Nicolas Sarkozy se rêve en "président de l'ouverture politique"

Il est encore ministre de l'intérieur, mais il se voit déjà président. Lundi 5 février pour la première de l'émission de TF1, "J'ai une question à vous poser", Nicolas Sarkozy a fait plus qu'un appel du pied à la gauche : un véritable appel d'offres.

Répondant aux questions d'une centaine de Français réunis par la Sofres et cornaqués par Patrick Poivre d'Arvor, le président de l'UMP a profité d'une question posée en fin d'émission sur le statut du président de la République pour chercher à endosser les habits du Mitterrand de 1988 : "Je veux être le président de l'ouverture politique (...). Les gens bien ne sont pas dans un seul camp. Je ne ferai pas de compromis avant, je pratiquerai l'ouverture après."


Cette déclaration préfigure une nouvelle phase de campagne. Son objectif est triple : profiter d'un certain désarroi provoqué dans son camp par Ségolène Royal, qui peine à rassembler tout le Parti socialiste, pour rallier à lui des hésitants ; intégrer une part de la stratégie de François Bayrou, qui connaît le succès en souhaitant rassembler gauche et droite dans un même gouvernement ; et, enfin, apparaître comme un candidat "hors système" quand bien même il serait soutenu désormais par la quasi-totalité de l'UMP et peut-être bientôt par le chef de l'Etat en personne. "Les Français veulent savoir quel président il sera, décrypte Patrick Devedjian, un de ses conseillers politiques. En prônant cette ouverture, il les rassure."

Cette émission a également permis à M. Sarkozy de mettre un terme aux incertitudes sur la date de son départ du gouvernement, qu'il quittera au plus tard le 23 mars. Date à laquelle les ministres, à la demande de Dominique de Villepin, ne pourront plus faire de déplacements dans le cadre de leurs fonctions.

AGACEMENT

"Je partirai, a-t-il dit, je n'organiserai pas les élections. Il ne sera pas dit qu'un seul Français pense que j'ai choisi entre mon boulot et mon ambition", a-t-il avancé. Inconvénient : M. Sarkozy, qui se dit "conscient des risques" encourus, continue d'offrir le flanc à la gauche et à l'UDF, qui instruisent le procès du "mélange des genres". Avantage : ce calendrier lui permettra d'effectuer deux déplacements lointains, donc coûteux, à la Réunion, en février, et aux Antilles, en mars, en partie au titre de ministre de l'aménagement du territoire.

Mis à part ses deux "annonces", M. Sarkozy s'est livré à un exercice dont il a fini par maîtriser à peu près tous les pièges. A chaque question, le candidat a apporté sa réponse et tant pis si elle n'était pas toujours celle attendue. Puisant dans le fond de son discours et de ses propositions, il a réaffirmé sa volonté de "faire la réforme des régimes spéciaux" en 2008. Aux retraités comme aux actifs, il a présenté sa "martingale" : "travailler plus pour gagner plus". Proposant le cumul emploi-retraite, la liberté du choix du temps de travail et de l'âge de départ à la retraite, il a renvoyé aux négociations avec les syndicats le choix de régler les modalités de cette réforme.

Mais dans le jeu de questions-réponses, parfois vif et contradictoire, passant de la géopolitique à la mise en place des radars, l'essentiel pour le candidat était ailleurs. Soucieux d'étaler sa connaissance des dossiers et son endurance, malgré les deux heures de retransmission, il a inondé l'auditoire de chiffres et de statistiques en négligeant le tabouret à sa disposition. Accusé de "racisme", de "populisme", d'"homophobie" ou encore d'opposer "la France qui travaille" à "une France de glandeurs" par trois intervenants, M. Sarkozy n'a pas cédé à son goût pour la "castagne", malgré un agacement perceptible. "Je me suis fait voler mon deux-roues, a risqué Jérôme. Mais j'ai pu arracher un poil de fesse à mon voleur. Pouvez-vous m'aider à retrouver mon scooter ? (une référence au scooter d'un des fils du ministre retrouvé grâce à des recherches d'ADN)"

Décidément maîtrisé, M. Sarkozy a expliqué que "les manifestations à quelques-uns" n'avaient pas contribué à faire baisser le score du Front national, qu'il restait opposé au mariage homosexuel et à la possibilité d'adoption, et que, "en France, on n'est pas polygame, on n'égorge pas des moutons dans sa baignoire".

"Je me sens insultée", a réagi une intervenante se disant "d'origine algérienne et musulmane". Sarkozy : "Vous n'êtes pas algérienne et je ne suis pas hongrois." Mais pas de réponse sur le scooter...

Même la question de Nicole, à propos du remboursement des lunettes et des prothèses dentaires ne l'aura pas pris au dépourvu : "Vous êtes remboursé quoi ? 30 % ? On ne peut quand même pas se trimballer avec une dent qui manque..." Promesse de candidat ? De président ?


lemonde.fr
Pas vu l'émission mais je n'en voyais pas l'utilité puisque nous connaissons tous la politique de l'UMP depuis plus de 5 ans.

Sarkozy toujours fidèle à lui-même malgré son rôle de composition d'homme qui aurait changé.

Par contre, je regrette vraiment d'avoir raté l'intervention de Jérôme avec le poil de c.l du voleur de son scooter. Image J'espère qu'on le reverra dans un zapping.

Bon, plus sérieusement, on voit bien que Sarko est vraiment le candidat du Medef car "la liberté du choix du temps de travail" est une revendication que Parisot a déjà mis sur la table.

C'est hallucinant comme le Medef et l'UMP ont le don de transformer en nouvelle liberté toute nouvelle privation de droits. Il est évident que seuls les patrons auront le choix du temps de travail qu'ils auront eux-même défini pour le poste proposé et que le postulant n'aura de choix que celui de se la fermer ou d'aller voir ailleurs.

Et le TCE ???

Publié : 06 févr. 2007
par superuser
L'info est passée très discrètement, mais je rappelle qu'en décembre dernier le candidat Sarkozy, estimant qu'il faut sortir de "l’imbroglio" créé par le "non" des Français lors du référendum du 29 mai 2005, s'est engagé à faire ratifier par le nouveau Parlement français élu en juin 2007 un "traité simplifié" reprenant les deux premières parties du projet de Constitution européenne.

Car Nicolas Sarkozy adore la simplification : le droit du travail ou la démocratie, c'est trop compliqué pour lui...

"Je propose que les parties I et II, nous les fassions ratifier par le Parlement français élu au mois de juin. Ainsi nous débloquerions les choses", a-t-il déclaré. Ce «traité simplifié» conserverait donc les chapitres sur la charte des droits fondamentaux et les institutions, mesures qui, selon le ministre de l’Intérieur, "ont fait consensus chez nombre de partisans du «non»". "Nous ne ressusciterons pas la constitution européenne, a-t-il répété lors du congrès de l’UMP le 14 janvier. Le président Giscard d’Estaing a fait un travail remarquable, mais le peuple a tranché. L’urgence c’est de faire en sorte que l’Europe puisse fonctionner de nouveau en adoptant par la voie parlementaire un traité simplifié." Pour élaborer le reste, Nicolas Sarkozy fait sienne la proposition avancée par Jacques Chirac de «groupes pionniers» à géométrie variable, et propose que le président de la Commission européenne désigne lui-même les membres d’une commission aux allures de super-gouvernement.

Voilà comment celui qui se voit déjà Président jette aux orties un vote démocratique qui exigeait qu'on se repenche sérieusement sur les orientations économiques du TCE.

Publié : 06 févr. 2007
par superuser
Sarkozy a dit : ""Je veux être le président de l'ouverture politique (...). Les gens bien ne sont pas dans un seul camp. Je ne ferai pas de compromis avant, je pratiquerai l'ouverture après."

HALLUCINANT de la part du Président d’un parti politique qui dirige la France depuis 12 ans et dispose d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale depuis 5 ans, alors que moins de 30% des Français affichent leurs sympathies pour l’UMP.

Publié : 06 févr. 2007
par tristesir
<<Je ne suis pas un dictateur, j'ai seulement simplifié la démocratie>>

se serait écrié un célèbre dictateur, il y'a plusieurs dizaines d'années.

Je me mefie des gens qui veulent tout simplifier (même s'ils ne sont pas dictateurs); il y'a des choses qui sont compliquées et qui ne peuvent être simplifiées.

Publié : 06 févr. 2007
par Victors
Bonsoirs à vous

Une chanson militante contre la politique de Nicolas Sarkozy, riddim maison et paroles originales.

paroles & chant : Lo (Bhale Bacce Crew)
musique : Dacoche (Brakosound) & Dazibao family

Cet Homme (Lo - Bhale Bacce Crew)

http://www.youtube.com/watch?v=GQ9UiaAZ_Hs&eurl=
Les paroles :

C’est contre toi cette chanson
Toi petit homme qui sans raison
Avec des discours et des lois
Nous a donné tous un peu froid

Toi qui nous a repris l’espoir
Que nous avions de la mémoire
Tous les gens bien et mal intentionnés
Vont te claquer la porte au nez

Il parle parle parle et personne s’étonne
Moi ca me fait mal mal mal d’entendre cet homme
Sarkozy, ta vision de la France n’est pas la mienne, man
Je la connais pas cœur laisse moi déchirer ton programme

1.
Un jour s’est décidé, dans un dîner d’élite
Que discuter ensemble, deviendrait un délit
A ceux qui n’ont pas la chance d’être bien logés à Neuilly
Sortez de la tour et des uniformes seront là pour vous accueillir

La tentation est rapide et efficace
Y a des caméras dans la rue mais sans les dédicaces
Il a coupé les crédits des assos dans les quartiers
Mais sais tu qu’éducateurs et CRS n’ont pas le même métier

On m’a dit partout j’ai lu entendu la jeunesse est vivante
Ouvrez les yeux, écoutez, ses idées ne sont pas récentes
N’a-t-on pas été assez clair ? Jamais d’une politique à la Blair
Dès demain qu’on le chasse vite vite vite d’ici avant que nos enfants pleurent

2.
Mais dis moi que fait la police ?
Humiliation, bavure, bien trop longue est la liste
Mais dis moi que fait le ministre ?
Provocation séduction de l’électorat lepéniste

Policiers, CRS, ne font plus régner l’ordre mais blessent
Dis moi : est ce normal que la vue d’un uniforme stresse ?
Deux grammes de weed en poche et voilà qu’ils t’enmènent au poste
Et le ministre ferme les yeux sur les gardes à vue matches de boxe

Il paraît qu’ça rassure, moi ça me fait peur
Le modèle américain j’vois pas l’apport mais j’vois c’qu’on y perd
On est comme des lions, qu’ils voudraient mettre dans des cages
On est des millions, à vouloir faire passer ce message :

Il est dangereux, malgré ce que disent les médias,
Elle est dangereuse, sa politique de l’immédiat
Il est dangereux, il nous mythone il nous endort
On connaît les dégats qu’il a causé pour lutter que faut il encore ?

3.
T’as tout faux, tes raisonnements sont mauvais décalés,
T’as pas le niveau, s.a.r.k.o, t’es pas bien grand,
C’est pas nouveau, droite de la droite on connaissait
Mais là c’est trop, tu alimentes la haine avec tes mots

Donne ton karsher à toutes les amês offensées
Au passage un rappel, tous ces jeunes sont français
A la tête de l’Etat j’vois une tache toute foncée
Y a du nettoyage à faire un parasite à effacer

Ta mission, maintenant tu la connais elle s’appelle
Démission, on veut plus t’entendre vomir à la
Télévision. A quand l’éclaircie, quand de meilleures
Prévisions ? tu connais ta mission : démission
Pour télécharger le MP3 :

www.onsfoudkilao.com

Publié : 06 févr. 2007
par Invité
tristesir a écrit :...Je me mefie des gens qui veulent tout simplifier (même s'ils ne sont pas dictateurs); il y'a des choses qui sont compliquées et qui ne peuvent être simplifiées.
La simplification c'est pour les crimes et délits du petit peuple, exemple : la comparution immédiate, officiellement pour ne pas encombrer les tribunaux, en réalité une justice pour les pauvres; les crimes du gratin, c'est la complexité absolue, exemple l'affaire des faux-électeurs de la Mairie de Paris : ça ne fait que PLUS DE 15 ANS que ça dure et la justice n'a toujours pas eu le temps de tout boucler, ces délits là sont effacés de temps en temps par les amnisties qui tombent souvent à point.

Publié : 06 févr. 2007
par carl
Roger Hanin votera Sarkozy au 2e tour

PARIS (AP) - S'il vénère encore son beau-frère François Mitterrand et se dit toujours communiste, Roger Hanin a annoncé mardi qu'il allait voter pour Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle car c'est "un homme de gauche".

"Je l'ai rencontré à plusieurs reprises. C'est un homme qui m'a levé, il m'a séduit, il est sincère", a expliqué l'acteur sur Europe-1, confirmant une annonce faite dans l'émission "L'Arène de France" qui sera diffusée mercredi soir sur France-2.

Pour lui, "ce qui est révolutionnaire" ce n'est pas d'élire une femme, mais "c'est d'élire un président de la République, petit fils d'immigré hongrois". Sarkozy "ne s'en cache pas et il aime la France". "J'ai ce travers peut-être un peu infantile: je suis patriote, j'aime la France. La patrie, ce n'est pas un gros mot" et Nicolas Sarkozy est "un homme qui aime la France qui veut faire quelque chose dans l'Histoire", a ajouté l'acteur qui incarne "Navarro".

De plus, si Nicolas Sarkozy "est de droite, quand je vois le discours de Périgueux c'est un discours de gauche", a assuré l'acteur. "Je crois que Nicolas Sarkozy fera le même chemin" que François Mitterrand de la droite vers la gauche "parce qu'il aime la France".

"J'ai aimé, j'aime toujours, je vénère François Mitterrand et quand je vois comment le PS s'est conduit avec François Mitterrand, qui l'a inventé, de manière aussi ignoble avec la notion de l'inventaire". "L'inventaire, c'est grave, c'est quand quelqu'un est en faillite, c'est ce qui reste en magasin quand quelqu'un s'apprête à mourir et c'était le cas de François".

Ségolène Royal "me fait peur parce qu'elle n'est pas 'outillée' pour ça, elle n'a pas les qualifications pour être présidente de la République. Quand on aime son pays, cela fait peur", a-t-il déclaré. "Elle a eu tort: l'homme qui aurait dû se présenter, c'est François Hollande ou (Laurent) Fabius".

Et de conclure: "Ce n'est pas moi qui ai changé, c'est la gauche, le PS". AP

ljg/mw
Source : Yahoo.fr

Il est tombé bien bas, le Roger !

Publié : 06 févr. 2007
par tristesir
Roger n'était pas un homme de gauche, il était "mitterandien".

S'il vote pour Sarkozy il ne sera pas un homme de droite mais..sarkozien 8)

Publié : 07 févr. 2007
par St-Dumortier
Bonjour,
S'il vote pour Sarkozy il ne sera pas un homme de droite mais..sarkozien 8)
Voilà une reflexion trés trés "adroite" ! 8)

Publié : 07 févr. 2007
par victorine83
S'il vénère encore son beau-frère François Mitterrand (...) "J'ai aimé, j'aime toujours, je vénère François Mitterrand..."
Visiblement Hanin est un faible d'esprit qui a besoin d'un gourou et il vient d'en trouver un autre en la personne de Sarkozy.

Je remarque juste qu'Hanin ne parle pas du programme de Sarkozy mais de sa personne :
... "Je l'ai rencontré à plusieurs reprises. C'est un homme qui m'a levé, il m'a séduit, il est sincère" (...) Nicolas Sarkozy est "un homme qui aime la France qui veut faire quelque chose dans l'Histoire...
C'est inquiétant tout de même un tel discours sublimateur. Un mitterandien qui se convertit en sarkosien, me semble complètement aberrant. Sarkozy veut s'inscrire dans l'Histoire avec un grand H... c'est vraiment inquiétant et c'est vrai qu'avec lui, tout est le possible.... même le pire.

On dirait que Sarkozy dirige une secte et qu'il réussit à enrôler toute personne qui l'approche.

Et tous ceux qui le rencontrent disent la même chose de lui. :lol:

Et je reste frappée de la métamorphose de MAM qui est, à présent, en extase devant Sarkozy.

Faut faire quelque chose, c'est pas possible... il faut alerter l'organisation qui répertorie les sectes. :(

Un gourou à la tête de l'Etat... au secours !!!

Publié : 07 févr. 2007
par tristesir
Visiblement Hanin est un faible d'esprit qui a besoin d'un gourou et il vient d'en trouver un autre en la personne de Sarkozy.
Le bonhomme a 82 ans. En ce moment, il fait le tour des émissions de tv pour faire la promotion d'un livre je crois, et dans une de ces émissions il aurait déclaré, sauf erreur, qu'il voterait pour le PCF au premier tour et pour Sarkozy au second tour, chercher l'erreur 8)

Les citoyens questionneurs de TF1 frustrés

Publié : 07 févr. 2007
par superuser
Au lendemain de l'émission, ils ont le sentiment d'avoir été les faire-valoir du candidat.

Lundi soir, Hayate Adjadj a bondi en direct sur TF1 : «C'est honteux !» Nicolas Sarkozy venait de s'en prendre aux musulmans : «On n'égorge pas le mouton dans son appartement.» Le lendemain de "J'ai une question à vous poser", Hayate Adjadj est toujours en pétard : «C'est dégueulasse, déclare-t-elle à Libération, Sarkozy sait très bien qu'à 90%, les musulmans vont dans des abattoirs. C'est une image barbare des musulmans qu'il a voulu faire passer.»

Mais voilà, lundi, elle n'a pas pu tout dire : «C'était pas un débat, c'est une question, une réponse, et on ne pouvait pas rebondir.» Même frustration pour Frédérick Carles-Font qui a apostrophé Sarkozy sur le mariage gay : «Il a eu le beau rôle, lui, c'est un pro de la com, on n'était pas en position d'égalité.»

Mailles du filet. Hayate Adjadj, Frédérick Carles-Font et leurs 98 condisciples ont été contactés par TNS Sofres il y a dix jours. Elle s'était inscrite pour participer à des tables rondes rémunérées, lui fait partie de plusieurs panels de consommateurs : «J'adore donner mon avis sur tout.» Elle : « Quand on m'a dit que c'était Sarkozy, j'ai accepté ; il m'agace, donc j'avais envie d'y être.» Lui a eu de la chance : alors qu'il est encarté au PS depuis 2002, il est passé entre les mailles du filet de TNS Sofres, qui excluait d'office les militants de partis politiques (et les journalistes) de son panel.

Les cent citoyens de TF1 sont arrivés dimanche pour être «mis en quarantaine», selon Frédérick, dans un grand hôtel de la porte Saint-Cloud. La Une prend tout en charge ­ transports, hôtel et frais de bouche ­ mais les «panélistes» ne sont pas rémunérés. Lundi, dès 8 heures, raconte Frédérick, «méga briefing» en présence de PPDA, d'Etienne Mougeotte, vice-président de TF1, Robert Namias, patron de l'info. Les questions sont passées en revue afin de les rassembler par thèmes : «Ils ont insisté lourdement : "Soyez vous-même, ne vous censurez pas"», raconte Frédérick. Un participant demande si les questions seront transmises au staff de Sarkozy : non, assure PPDA, tout miel, évidemment que non...

Cocktail. A 16 h 30, les «panélistes» sont dans le studio, maquillage, collations et, à 20 h 50, le jeu des questions démarre. Pour Hayate, «TF1 a fait le choix des questions qui n'étaient pas polémiques.» Frédérick a trouvé l'échantillon «très blanc, avec les deux rebeus de service, les deux pédés de service». Après l'émission, Sarkozy est resté une petite demi-heure lors du cocktail. Frédérick a rallumé son portable : «25 SMS, "T'as été génial !" "Qu'est-ce tu lui as mis !"» . Hayate, elle, rit, amère : «On n'a pas changé le cours de l'histoire et Sarkozy s'en est bien tiré, comme d'habitude.»

Source : Libération
L'expérience du "faire-valoir", je l'ai aussi connue avec France 5 chez Paul Amar devant JF Copé... Ne pas se faire avoir à la télé (coupures au montage) et bien camper sur ses positions (éviter toute déstabilisation), c'est pas évident : il faut avoir tâté du plateau !

Sarkosy : ça commence déja et il est pas encore élu ....

Publié : 10 févr. 2007
par Jean-Claude
M. Sarkozy favorable à l'augmentation de la consultation des généralistes

LE MONDE | 09.02.07 | 14h50 • Mis à jour le 09.02.07 | 14h50


Comme Jacques Chirac lors de la campagne électorale de 2002, Nicolas Sarkozy a décidé de soutenir les médecins généralistes qui, selon un sondage IFOP publié dans Le Quotidien du médecin du 9 février, se déclarent prêts à voter pour lui à 45 % (contre 20 % à Ségolène Royal). Le candidat UMP se dit partisan d'aligner la consultation des généralistes (21 euros en secteur conventionné) sur celle des spécialistes (23 euros). Surtout, il souhaite que cette revalorisation intervienne "au plus vite",alors que l'assurance-maladie cherche à temporiser, le coût de la mesure étant de 560 millions d'euros par an.

Les syndicats médicaux appuient cette revendication, faisant valoir que la médecine générale est désormais une spécialité. Mais la réunion de négociations du 7 février avec l'assurance-maladie a tourné court, la Confédération des syndicats médicaux français a "claqué la porte". Trois syndicats non signataires de la convention médicale (MG-France, Espace Généraliste, FMF-G) appellent les généralistes à appliquer les 23 euros dès à présent.

Claire Guélaud
Article paru dans l'édition du 10.02.07.

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M. Sarkzoy veut encadrer le droit de grève pour réformer librement

LE MONDE | 08.02.07 | 14h29 • Mis à jour le 08.02.07 | 14h29


Les sorties répétées de Nicolas Sarkozy sur le droit de grève et la nécessité de l'encadrer inquiètent les syndicalistes. "Si je suis élu, j'instaurerai le service minimum, la liberté syndicale et le vote à bulletin secret pour empêcher les piquets de grève", déclarait, encore, le candidat de l'UMP à la présidentielle, dans un entretien au Figaro (31 janvier 2007). Il dit ne pas vouloir empêcher ceux qui veulent la grève de la faire, mais "s'il y a 51 % de gens qui refusent la grève, on ne pourra pas les empêcher de travailler".



L'objectif de M. Sarkozy est clair. Empêcher les blocages, les grèves longues, que ce soit dans les transports qui sont, avec l'éducation nationale, les plus pénalisantes - en 1995, pour les cheminots et, en 2003, pour les enseignants -, voire, explique-t-on dans le staff du candidat, éviter aussi les blocus d'universités, tels ceux qui ont marqué le mouvement anti-CPE de l'hiver 2006.

Les syndicats protestent. Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO - confédération qui demandait "la grève générale" contre la réforme des retraites en 2003 - met en garde contre la "limitation du droit de grève".

M. Sarkozy "aime les ouvriers bâillonnés", s'insurge, de son côté, Bernard Thibault, dans Le Parisien (5 février). Le secrétaire général de la CGT pense que le candidat de l'UMP "veut s'inspirer de Margaret Thatcher, qui a pris, bille en tête, le droit syndical et le droit de grève, pour avoir les mains plus libres, afin de mener une politique plus libérale, celle préconisée par le Medef". Et M. Thibault de s'étonner de ce que "la première loi annoncée, pour juin 2007, s'attaque au droit de grève".

Une telle urgence, pour l'UMP, s'explique : "Dans les trois mois qui suivent son élection, M. Sarkozy proposera une réforme du droit du travail, le contrat unique, la fusion de l'ANPE et de l'Unedic, la réforme des allocations chômage, de la formation professionnelle...", explique l'un de ses conseillers. Sans oublier la question des régimes spéciaux de retraite. Pour mener à bien ces projets, "la condition de la réforme, c'est de modifier le droit du travail, en particulier sur la question de la grève", reconnaît-on à l'UMP. Et éviter ainsi le scénario de l'hiver 1995.

Pour "sortir la France de la logique du conflit", ainsi que le souhaitaient le président de la République, Jacques Chirac, et la présidente du Medef, Laurence Parisot, l'encadrement du droit de grève par une nouvelle loi est vécu comme une provocation par les syndicats. Mais, veut-on se rassurer dans l'entourage du candidat, "Sarkozy est un habile négociateur".

Rémi Barroux
Article paru dans l'édition du 09.02.07.