Chômage : le NAIRU est-il le seul prédateur ?

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Modérateurs : superuser, Yves

Pogonkine

Victorine, réintégration du Hors Bilan au Bilan

Message par Pogonkine »

Victorine,

Donc tu as aimé l’article que je t’ai envoyé !

En quoi réintégrer le Hors Bilan au Bilan arrangerait les choses ? :?

Tu comprends bien que la dette est très largement sous évaluée par une comptabilité défaillante & obsolète (voir rapport de -99 du Normalisateur international) ?

1° Sur l’exemple SOGERMA, et les 1050 licenciements initialement prévus, tu as compris que la perte de 237 millions d’€ est due au mode de comptabilité de la dette mais que dès que tu donnes l’image comptable fidèle (la seule légale exigée par la 4ième directive et la Lolf) de cette dette de 339 millions d’€ alors la perte disparaît … Du coup tu n’as plus besoin des « variables d’ajustement » donc plus besoin des futurs chômeurs … qui peuvent continuer de travailler, créer de la richesse, recevoir des salaires, consommer etc. et accessoirement vivre ;

Mais ce qui se passe est que l’image du « patrimoine et de la situation financière » de l’entreprise ne peut actuellement pas être correctement décrite car des sommes considérables, bien réelles, ont totalement disparu et se sont volatilisées pour cause de comptabilité défaillante (coût historique au taux d’intérêt effectif).

2° L’extrait de l’article donne une autre raison : l’image non fidèle permet de piller l’entreprise par une distribution massive de dividendes suivi d’un endettement qui compense la distribution. La dette toujours très largement sous évaluée par la même comptabilité défaillante & obsolète : « Un exemple caractéristique est celui de Burger King, qui fut conjointement racheté par trois firmes - Texas Pacific Group, une filiale de Goldman Sachs et Bain Capital - à la fin de 2002. Après trois ans de restructuration, les trois firmes ont annoncé, en février 2006, leur intention de vendre certaines de leurs participations dans Burger King. Trois mois auparavant, elles s’étaient allouées 367 millions de dollars de dividendes sur le dos de Burger King ».

Les 367 millions de $ sont du cash bien réels … les dettes non (c’est de l’argent futur) du moins par exactement (l’image comptable donnée par le coût historique et le taux effectif d’intérêt ne peut pas être fidèle), infiniment plus importantes que ce qui apparaît. C’est pourquoi le Financial Times peut écrire qu’il s’agit de « dettes insoutenables ». En clair, ces entreprises vont fermer, licencier ; les financiers vont alors recommencer ailleurs pendant que les chômeurs vont essayer de trouver un autre travail … tu connais la suite.

Mais voici maintenant un document que j’ai reçu d’un fonctionnaire des impôts qui constate la même situation mais précise (détail essentiel) que personne dans les services fiscaux français ne sait faire les calculs qui permettent de réintégrer le Hors Bilan au Bilan. En réalité, il semble que je sois toujours le seul à savoir faire ce calcul, au moins en Europe, en fait il est possible que je sois toujours le seul au monde à savoir faire cela : non pas que le calcul soit si difficile mais la corruption interdit les recherches dans cette direction et comme je ne peux avoir accès ni à l’université ni à la Justice française, il faut bien se résoudre à attendre que le Juge international se prononce … Donc voici le témoignage anonyme d’un inspecteur des impôts : « Votre démonstration vient à l'appui des difficultés rencontrées aujourd'hui au niveau fiscal.
a) Les règles IAS - IFRS ne sont et seront pas transposées pour les comptes sociaux de l'entreprise assiette de la fiscalité de l'impôt IAS 32 & IAS 39 car personne dans les services fiscaux ne sait évaluer la volatilité des résultats des entreprises que cela générerait, quelles règles de perméabilité faut-il organiser entre le bilan et le hors bilan ?
Un problème complexe qui apparaît avec le grand écart que font et feront les sociétés entre leurs comptes sociaux et les comptes consolidés en IAS.
b) Aujourd'hui la fiscalité française ne dispose plus de contrainte de limitation de l'endettement des entreprises (2 articles du code général des impôts à l'international sont morts le 209 B et le 212) dans des montages du type LBO ou une structure rachète une société française à forte valeur ajoutée (ex : liebig...) prélève tous les fonds propres de l'entreprise (distribution de dividende massives) et créé de la charge financière par l'endettement. Je travaille en contrôle fiscal des banques et établissements financiers.

Conclusion : comme une partie très importante des financements de l’entreprise n’apparaît pas 1° elle peut s’endetter encore & encore ; 2° distribuer massivement des dividendes ; 3° vendre et liquider l’entreprise … mettant tous les employés au chômage.

Maintenant si tu as réintégré le Hors Bilan au Bilan, tu ne peux plus faire cette manipulation. Pourquoi ? Parce que PDMG définit une charge à l’origine de la dette qui correspond à l’image Fidèle, Prudente, Exacte. Tu disposes donc d’un ratio d’endettement sur la vraie valeur de dette et non sur une valeur apparente en vérité très largement sous-évaluée. Avec PDMG, dès que le cumul des charges à l’origine excède le passif alors l’entreprise est techniquement en faillite : non seulement le chef d’entreprise dispose alors d’un critère véritablement fiable mais aucune banque ne prêtera sans se couvrir en conséquence. Avec la comptabilité actuelle, le chef d’entreprise a beau jeu de dire : mais les comptes sont excellents …alors qu’ils sont dramatiquement faux.

Mais sais-tu combien les cabinets d'audit facturent chaque année pour certifier ces comptes faux ? Je crois - à vérifier car je cite de mémoire - que Renault (qui nie mes droits d'auteur) aurait payé environ 700 K€ sur un seul exercice. Je vais vérifier et confirmer : tu comprends pourquoi ces cabinets d'audit sabotent tous mes efforts ? C'est de millions d'€ dont il est question ...

Voila, si ce n’est pas clair, on recommence ; peut-être avec des chiffres pour illustrer ? Pour le moment, sans chiffre me semble mieux : il ne faut pas se tromper de sujet d’étude, ne pas se concentrer sur les millions d’€ mais sur le principe de l’arnaque … car évidement comme on dit - est-ce du côté de polytechnique ou de l’ENA ? – « Pour nous ça va bien … pourquoi changer » ? Alors forcément, quand c’est l’élite de la nation qui organise le hold-up, ils s’arrangent aussi pour brouiller les pistes. A ce sujet je vais t’envoyer une étude du CNRS sur l’influence des réseaux Polytechnique et ENA sur la Banque française : d’après les auteurs, c’est ENA qui fait le plus de dégâts ; pourtant les X ont le moyen de comprendre ce qui se passe … et comme je leur ai passé pas mal de calcul, s’ils voulaient, le problème se règlerait assez rapidement … mais je ne crois pas qu’ils aient la moindre envie de résoudre cette énigme là ?
Pogonkine

Le Chômage n'est pas une fatalité

Message par Pogonkine »

Oui mais ... il faut quand même faire un petit effort ?

Si chacun se contente de déplorer sans rien tenter qui n'ait déjà prouvé ne pas fonctionner, ne rien résoudre (plus de 20 ans d'aller & retour UMP / PS), pourquoi voudriez-vous que les choses changent ?

Un p'tit effort m'sieurs & dames ?

Le sujet tombant en bas de la liste, il faut bien relancer, non ?

Si ... car la solution au problème du Chômage passe précisément par ce genre de démarche qui oblige à un petit effort.

Car vaincre le Chômage vaut bien un petit effort n'est-ce pas ?

Salut !
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