Re: Partis et micro-partis
Publié : 08 août 2010
Yes, lobozo! Mais je ne peux supporter l'atteinte à la dignité humaine!lobozo a écrit :"don't feed the troll "
merci...
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Re: quel prétentieux !
Publié : 08 août 2010
Désolée, Kariboo, mais je n'ai à vous remercier DE RIEN DU TOUT.
Ces forums existent depuis septembre 2004 : ils ont vécu sans vous, et continueront à vivre même si vous ne venez plus.
A vous lire, on se demande d'où vient "ce sentiment de supériorité et cette condescendance" que vous évoquez...
Ensuite, ce n'est pas parce qu'une majorité d'individus pense la même chose qu'ils ont raison. Il y a près de 80 ans, une majorité d'esprits faibles a cru au fascisme et au nazisme. La véritable réponse au sentiment d'insécurité des gens, c'est la création d'emplois dignes pour tous. La véritable protection dont les gens ont besoin, c'est la protection sociale.
Enfin, vous vous trompez aussi sur ce point important : le chômage, c'est politique.
Le chômage, la précarité et la pauvreté découlent de choix politiques.
Dépolitiser le chômage, c'est faire en sorte que ceux qui en pâtissent évitent d'en analyser les mécanismes et continuent à se sentir coupables alors que les vrais coupables, eux, demeurent impunis.
Ces forums existent depuis septembre 2004 : ils ont vécu sans vous, et continueront à vivre même si vous ne venez plus.
A vous lire, on se demande d'où vient "ce sentiment de supériorité et cette condescendance" que vous évoquez...
Ensuite, ce n'est pas parce qu'une majorité d'individus pense la même chose qu'ils ont raison. Il y a près de 80 ans, une majorité d'esprits faibles a cru au fascisme et au nazisme. La véritable réponse au sentiment d'insécurité des gens, c'est la création d'emplois dignes pour tous. La véritable protection dont les gens ont besoin, c'est la protection sociale.
Enfin, vous vous trompez aussi sur ce point important : le chômage, c'est politique.
Le chômage, la précarité et la pauvreté découlent de choix politiques.
Dépolitiser le chômage, c'est faire en sorte que ceux qui en pâtissent évitent d'en analyser les mécanismes et continuent à se sentir coupables alors que les vrais coupables, eux, demeurent impunis.
Re: Partis et micro-partis
Publié : 08 août 2010
Faut pas exagérer, Clesel puis Lobozo : Kariboo n'est pas un troll. Des trolls on a eu deux récemment (celle qui voulait se fouetter devant sa glace pour trouver un boulot, et celui qui cherchait un plan-cul gratuit... ). Là, d'accord c'étaient des trolls gratinés. 
Moi je trouve vos échanges intéressants et j'apprécie de trouver sur ce forum des façons de voir différentes, voire opposées.
Tabouille, l'instit' de votre fille manquait totalement de rigueur : 2 et 3 ne font ni 23 ni 5.
2 et 3 , ça fait un "deux" et puis un "trois". S'ils sont côte à côte, ça fait 23 ou 32, ça dépend comment ils sont écrits. S'ils sont l'un au-dessus de l'autre, c'est encore autre chose.
C'est seulement "deux plus trois" qui fait cinq.
Et voilà comment on embrouille les enfants, ou plutôt comment on stérilise leur curiosité et réduit leur champ de vision.
Moi je trouve vos échanges intéressants et j'apprécie de trouver sur ce forum des façons de voir différentes, voire opposées.
Tabouille, l'instit' de votre fille manquait totalement de rigueur : 2 et 3 ne font ni 23 ni 5.
2 et 3 , ça fait un "deux" et puis un "trois". S'ils sont côte à côte, ça fait 23 ou 32, ça dépend comment ils sont écrits. S'ils sont l'un au-dessus de l'autre, c'est encore autre chose.
C'est seulement "deux plus trois" qui fait cinq.
Et voilà comment on embrouille les enfants, ou plutôt comment on stérilise leur curiosité et réduit leur champ de vision.
Re: Partis et micro-partis
Publié : 08 août 2010
J'ai plutôt l'impression d'un dialogue de sourdsMoi je trouve vos échanges intéressants et j'apprécie de trouver sur ce forum des façons de voir différentes, voire opposées.
Kariboo n'apporte aucun élément, aucun argument : il se contente de répéter ce qui passe en boucle.
Re:
Publié : 08 août 2010
La signature de Kariboo
En usine, on est peu payé aussi, mais on doit bosser beaucoup, impossible de faire semblant. Et on est tellement fatigué qu'on a du mal à prendre du recul pour réaliser la monstruosité du système. C'est sûrement le cas, en pire, dans un centre d'appel. Les salariés sont tellement abrutis, tellement dépouillés de leur libre arbitre, tellement analysés sous toutes les coutures...
C'est normal que les étudiants diplômés fuient à toutes jambes devant cette décérébration programmée.
Ce ne sont pas les bacs + 3 , 4 , 5 , 6 qui sont inaptes à ce boulot, c'est ce boulot qui est absurde. Vous vous doutez bien que si un diplômé postule dans un centre d'appel, c'est juste pour avoir de quoi manger, ce n'est pas par intérêt pour le boulot. Essayer de vendre par téléphone des machins inutiles et chers à des gens qui n'ont rien demandé, c'est de la connerie pure, comme tout le système économique ultra productif dans lequel on vit.
Drumond "forme" les gens pour le centre d'appels. A mon avis il n'est pas une victime du système, car il n'est pas un salarié de base qui fait ça pour manger. Il est partie prenante du système, il lui permet de se développer.
Sans doute en utilisant ces méthodes de gestion en vogue qui démolissent les gens...
résume probablement son attitude. Mais je pense que la plupart des gens ne se sentent pas bien dans leur boulot s'ils font semblant de travailler. Il y en a pas mal des boulots comme ça où on est payé très peu et où on ne fout pas grand-chose ; mais qu'est-ce qu'on doit avaler sans rien dire ! et qu'est-ce qu'on s'emm... ça va bien pendant un temps. Après c'est carrément pénible.Je ferai semblant de travailler tant que mon patron fera semblant de me payer.
En usine, on est peu payé aussi, mais on doit bosser beaucoup, impossible de faire semblant. Et on est tellement fatigué qu'on a du mal à prendre du recul pour réaliser la monstruosité du système. C'est sûrement le cas, en pire, dans un centre d'appel. Les salariés sont tellement abrutis, tellement dépouillés de leur libre arbitre, tellement analysés sous toutes les coutures...
C'est normal que les étudiants diplômés fuient à toutes jambes devant cette décérébration programmée.
Ce ne sont pas les bacs + 3 , 4 , 5 , 6 qui sont inaptes à ce boulot, c'est ce boulot qui est absurde. Vous vous doutez bien que si un diplômé postule dans un centre d'appel, c'est juste pour avoir de quoi manger, ce n'est pas par intérêt pour le boulot. Essayer de vendre par téléphone des machins inutiles et chers à des gens qui n'ont rien demandé, c'est de la connerie pure, comme tout le système économique ultra productif dans lequel on vit.
Drumond "forme" les gens pour le centre d'appels. A mon avis il n'est pas une victime du système, car il n'est pas un salarié de base qui fait ça pour manger. Il est partie prenante du système, il lui permet de se développer.
Sans doute en utilisant ces méthodes de gestion en vogue qui démolissent les gens...
Re:percolation?
Publié : 08 août 2010
pour répondre au sujet dans le sujet de l' avantage de la percolation de lilibet, et pour répondre à une" argumentation "d'autorité virtuelle par une autre plus réelle celle ci , voici un petit résumé d' une étude britanique sur la valeur sociale des individus :
Baptisée « retour social sur investissement », la méthode utilisée pour quantifier la valeur générée par un emploi prend la théorie économique standard à son propre piège.(...)
C’est à un tel renversement de perspective qu’invite une étude publiée en décembre dernier sous l’égide de la New Economic Foundation (1). Eilis Lawlor, Helen Kersley et Susan Steed, trois chercheuses britanniques, y abordent non sans malice la question des inégalités, en comparant la rémunération de certains métiers, sélectionnés aux deux extrémités de l’échelle des revenus, à la « valeur sociale » qu’engendre leur exercice. Dans le cas d’un ouvrier du recyclage, payé 6,10 livres sterling de l’heure (environ 7 euros), les auteures estiment que « chaque livre dépensée en salaire générera 12 livres de valeur » pour l’ensemble de la collectivité. En revanche, « alors qu’ils perçoivent des rétributions comprises entre 500 000 et 10 millions de livres, les grands banquiers d’affaires détruisent 7 livres de valeur sociale pour chaque livre de valeur financière créée ». Ainsi le bilan collectif des activités les mieux rétribuées s’avère-t-il parfois négatif, ce que suggérait déjà la tempête financière déchaînée depuis 2008…
http://www.monde-diplomatique.fr/2010/03/RIMBERT/18923
Baptisée « retour social sur investissement », la méthode utilisée pour quantifier la valeur générée par un emploi prend la théorie économique standard à son propre piège.(...)
C’est à un tel renversement de perspective qu’invite une étude publiée en décembre dernier sous l’égide de la New Economic Foundation (1). Eilis Lawlor, Helen Kersley et Susan Steed, trois chercheuses britanniques, y abordent non sans malice la question des inégalités, en comparant la rémunération de certains métiers, sélectionnés aux deux extrémités de l’échelle des revenus, à la « valeur sociale » qu’engendre leur exercice. Dans le cas d’un ouvrier du recyclage, payé 6,10 livres sterling de l’heure (environ 7 euros), les auteures estiment que « chaque livre dépensée en salaire générera 12 livres de valeur » pour l’ensemble de la collectivité. En revanche, « alors qu’ils perçoivent des rétributions comprises entre 500 000 et 10 millions de livres, les grands banquiers d’affaires détruisent 7 livres de valeur sociale pour chaque livre de valeur financière créée ». Ainsi le bilan collectif des activités les mieux rétribuées s’avère-t-il parfois négatif, ce que suggérait déjà la tempête financière déchaînée depuis 2008…
http://www.monde-diplomatique.fr/2010/03/RIMBERT/18923