Si telle était la seule cause (et les seuls effets), ce serait simple. C'est beaucoup plus complexe que ça.
La classe politique n'est que le reflet d'une crise systémique d'ampleur internationale alimentée par les bouleversements géopolitiques, économiques et démographiques de ces 40 dernières années.
Nous y cherchons une place impossible à trouver tant les événements s'accélèrent et se bousculent. Notre prospective se dérobe à mesure que nous l'élaborons. Nous, Citoyennes et Citoyens y sommes confrontés tous les jours, comme celles et ceux sensés nous représenter.
Le Monde va trop vite… de cette vitesse fauteur d'accidents graves et mortels. Il est certain que nous courons vers…
Cette crise ne se déploie pas que dans les sphères intellectuelles et politiques. Plus fortement encore dans ses dimensions matérielles et technologiques, par leur emprise grandissante sur notre environnement naturel (cf. la catastrophe de Fukushima) et sensoriel (écrans omniprésents + échanges virtuels).
L'être humain réinvente tous les 5 ou 10 ans son cadre et ses repères d'existence. Il en découle une instabilité chronique qui s'accélère et conduira, comme toujours, à une rupture… forcément douloureuse.
Comment s'exprimera-t-elle cette fois ? Qui en seront les instigateurs ? Les fascistes et néo-fascistes, celles et ceux qui les ont fabriqué par leur abdication, ou nous-mêmes qui acceptons ? Nous portons tous notre responsabilité. Mais que cela ne nous empêche pas de passer du bon temps… et un bon dimanche.
