Il y a beaucoup d'alter au NPA, le productivisme comme horizon indépassable a vécu même, surtout, au NPA.Et c'est bien ce qui me gêne au NPA.
Congrés fondateur du NPA
@ Auxi pas d'insultes, va lire et écouter puis après tu verras ou même tu t'en taperas...car on pire ils ne t'intéressent pas
Melenchon et d'autres ( 3 000) ont créé le parti de gauche, mais cela fait depuis les européennes de 2005 que lui et des partisans s'y préparaient!
Je n'ai pas tout lu - mais un peu baboukine et lafarge oui
Je penses que la finalité de la vrai conscience humaine et politique c'est effectivement l'anarchisme mais voilà avant que l'on puisse se passer des lois et de toute la mascarades qui nous fait causer, il y a encore beaucoup de "travail" heu pardon "d'art de la paresse" à fournir...
comment vivre ensemble, et accepter qu'il y ait un minimum de tâches communes à faire, en trouvant normal que l'on se nourrisse sans tuer l'autre ou le voler etc....
comment y parvenir?
Melenchon et d'autres ( 3 000) ont créé le parti de gauche, mais cela fait depuis les européennes de 2005 que lui et des partisans s'y préparaient!
Je n'ai pas tout lu - mais un peu baboukine et lafarge oui
Je penses que la finalité de la vrai conscience humaine et politique c'est effectivement l'anarchisme mais voilà avant que l'on puisse se passer des lois et de toute la mascarades qui nous fait causer, il y a encore beaucoup de "travail" heu pardon "d'art de la paresse" à fournir...
comment vivre ensemble, et accepter qu'il y ait un minimum de tâches communes à faire, en trouvant normal que l'on se nourrisse sans tuer l'autre ou le voler etc....
comment y parvenir?
Dernière modification par Pili le 10 févr. 2009, modifié 2 fois.
@ did : si les élections suffisaient à faire la démocratie, cela se saurait. Il est notoire que Bush a obtenu son premier mandat frauduleusement. Des élections ? Mais il y en a, en Afrique, des élections… et les scores des "Pères de l'Indépendance" (ou de la Nation, ou du Peuple), sont éloquents. 85 %, 98 %…
Je t'invite, si tu veux bien, à lire mes réflexions à propos du mandat impératif, dans cette file. Là, effectivement, les élections seront un peu moins un piège à cons.
On élit des tocards totalement incompétents en tout, sur la base de promesses toutes plus fallacieuses les unes que les autres ; ils n'ont rien de plus pressé que de s'asseoir dessus à peine élus. Comme ils se sont assis sur le référendum sur le TCE. Comme ils veulent faire revoter les Irlandais jusqu'à ce qu'ils votent dans le sens voulu. Et puis, tu as vu la composition sociologique des élus ? À de très rares exceptions près, rien que des possédants, rien que des bourgeois, rien que des héritiers, des privilégiés, des membres de conseil d'administration, and so on…
Pour le reste, il existe une action individuelle mais qui, faisant masse, est redoutable pour le capital : ne jamais contracter de crédit, puisque le crédit a remplacé le salaire.
C'est simple : soit j'ai un revenu suffisant pour acheter comptant, soit je n'achète pas. Un crédit ? Hors de question. Ça ne tue personne. Dès lors, lorsque leur camelote leur restera sur les bras, il faudra bien procéder à une redistribution générale des revenus, instaurer un revenu de vie sans contrepartie ni condition, de la naissance à la mort, comme cela se pratique déjà – quoique timidement – dans certains pays, dont l'Islande, je crois (à vérifier).
Gandhi a flanqué dehors l'armée anglaise, alors la plus puissante du monde, sans tirer un coup de feu… et sans élections !
Je t'invite, si tu veux bien, à lire mes réflexions à propos du mandat impératif, dans cette file. Là, effectivement, les élections seront un peu moins un piège à cons.
On élit des tocards totalement incompétents en tout, sur la base de promesses toutes plus fallacieuses les unes que les autres ; ils n'ont rien de plus pressé que de s'asseoir dessus à peine élus. Comme ils se sont assis sur le référendum sur le TCE. Comme ils veulent faire revoter les Irlandais jusqu'à ce qu'ils votent dans le sens voulu. Et puis, tu as vu la composition sociologique des élus ? À de très rares exceptions près, rien que des possédants, rien que des bourgeois, rien que des héritiers, des privilégiés, des membres de conseil d'administration, and so on…
Pour le reste, il existe une action individuelle mais qui, faisant masse, est redoutable pour le capital : ne jamais contracter de crédit, puisque le crédit a remplacé le salaire.
C'est simple : soit j'ai un revenu suffisant pour acheter comptant, soit je n'achète pas. Un crédit ? Hors de question. Ça ne tue personne. Dès lors, lorsque leur camelote leur restera sur les bras, il faudra bien procéder à une redistribution générale des revenus, instaurer un revenu de vie sans contrepartie ni condition, de la naissance à la mort, comme cela se pratique déjà – quoique timidement – dans certains pays, dont l'Islande, je crois (à vérifier).
Gandhi a flanqué dehors l'armée anglaise, alors la plus puissante du monde, sans tirer un coup de feu… et sans élections !
Pourquoi Quitterie (bonjour le prénom…) Delmas ne sera pas candidate aux européennes pour le Modem
Très intéressant.
Un capitalisme "écologique" ??? On peut rêver.

Voilà ce qu'est le capitalisme écolo : de la connerie repeinte en vert !!!
Les choses ont changé depuis. En France, on s'appauvrit mais on reste la 5e puissance économique mondiale. On peut espérer passer enfin d'une fausse démocratie à une vraie.
Très intéressant.
Et un capitalisme propre, tu y crois ?did a écrit :Une révolution propre n'a encore jamais existé, ne serait ce que pour l'autre camp qui ne se laissera pas faire, héhé ! [...] Donc, le nouveau capitalisme est en route et il sera écologique.
Un capitalisme "écologique" ??? On peut rêver.


Voilà ce qu'est le capitalisme écolo : de la connerie repeinte en vert !!!
Seulement à court terme. Mais à long terme, les utopies gagnent toujours du terrain, parce que des idées "radicales" ont semé les bonnes graines. Pour faire avancer l'humanité, il faut du radicalisme. Le pragmatisme droit dans ses bottes n'est que de courte vue.did a écrit :Le radicalisme n'a que le mur comme horizon. [...] Aucun changement brutal / radical n'a duré dans l'histoire du monde, aucun!
Tu parles de pays pauvres qui sont passés d'une dictature à une autre (et je rejoins Tristesir : le capitalisme n'a jamais été avare de dictatures, et la soi-disant démocratie qu'il propose n'est que la dictature… de l'argent).did a écrit :L'anticapitalisme est une option ringarde qui a déjà été essayée en 1917 en Russie, une idée neuve qui a déjà 90 ans.
Les choses ont changé depuis. En France, on s'appauvrit mais on reste la 5e puissance économique mondiale. On peut espérer passer enfin d'une fausse démocratie à une vraie.
On vit dans un océan de misère mais tant que nous pouvons consommer, ne pas décoller nos yeux du caddy, on s'en moque de savoir comment le monde fonctionne, comment la concentration du capital se fait en semant la misère. (plus de 800 000 000 de gens ne mangent pas à leur faim et ce n'est pas une punition divine).Tu parles de pays pauvres qui sont passés d'une dictature à une autre (et je rejoins Tristesir : le capitalisme n'a jamais été avare de dictatures, et la soi-disant démocratie qu'il propose n'est que la dictature… de l'argent).
Si des mouvements sociaux ou des élections (très improbable cette éventualité, ils ont bien verrouillé les institutions pour que cela n'arrive pas) devaient contester efficacement profondément l'organisation de la société, c'est à dire, remettre en question l'accaparement des richesses par un petit nombre, les puissants feraient tomber le masque de leur démocratie pour installer une dictature pour défendre leur intérêts menacés.
Pour parler concrètement de ce qui a été adopté à ce congrès:
Résolution élections européennes 2009
(adoptée au congrès de fondation du NPA)
La crise systémique qui frappe aujourd'hui le cœur même de l'économie capitaliste n'a bien sûr pas épargné l'Union Européenne. Du Traité de Rome de 1957 jusqu'au mini-traité européen de 2007 en passant par le Traité de Maastricht, tous les choix politiques ont favorisé la libre circulation des marchandises, des biens, des services et des capitaux. Ils ont été imposés aux peuples par des institutions pour la plupart non élues, la seule soumise au suffrage universel, le Parlement européen, n’ayant quasiment pas de pouvoir de décision.
Ces choix ont contribué à creuser toujours plus, au sein même de l’UE, le fossé des inégalités entre l'immense majorité des salariés et de privés d'emploi toujours plus pauvres d’un côté et d’une poignée d'actionnaires toujours plus riches de l’autre. Toutes les décisions européennes ont construit une forteresse contre les peuples du Sud et organisé la chasse aux immigrés et aux gens du voyage.
Au moment de la crise, et malgré toute l'agitation frénétique de Sarkozy, l'Union Européenne n'a pu parler d'une seule et même voix, car chaque Etat, chaque gouvernement défend les intérêts et privilèges de ses propres banques, de sa propre bourgeoisie. C’est ce qui explique aussi leur incapacité à se défaire des frontières et des Etats nationaux alors même que, poussés par la concurrence des Etats-Unis et des pays d’Asie, ils se sont résolus à abandonner leur monnaie nationale pour l’euro.
Les réponses de chacun des Etats européens convergent cependant : socialisation des pertes et privatisation des profits ; injection de fonds publics pour sauver la finance ; restrictions des moyens pour les services publics ; pression accrue sur les chômeurs et les salariés ; licenciements massifs pour sauvegarder les profits.
L’Union Européenne développe par ailleurs une politique climatique qui ne répond pas aux enjeux de l’heure. Le plan climat-énergie adopté récemment fixe des objectifs de réduction de gaz à effet de serre inférieurs aux préconisations des scientifiques du GIEC et envisage de délocaliser deux tiers des ses réductions d’émissions dans les pays du Sud.
Nous devons lui opposer une alternative pour la justice sociale… Leur Europe n'est pas la nôtre ! Elle est au service des trusts et de la finance. C’est cette Europe qu’ont rejetée les populations des Pays-Bas et de la France, en 2005, puis de l’Irlande en 2008 en votant majoritairement NON au projet de traité constitutionnel.
1) L'Europe que nous voulons : Une Europe démocratique des travailleurs et des peuples !
Nous proposons « un plan d'urgence pour l'Europe » que nous défendrons dans les luttes et lors des élections de 2009. Nous devons exiger l'abrogation de tous les traités et accords de l'Europe libérale (Lisbonne, Barcelone, accords Schengen).
Une véritable Europe sociale ne pourra voir le jour que par une contre-offensive des travailleurs des deux sexes qui annule toutes les lois et mesures de régression sociale qu’ont imposées, dans tous les pays européens, les patronats et leurs gouvernements.
Il s’agit d’imposer l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous, la diminution du temps de travail hebdomadaire, vers les 30 heures, la retraite à 60 ans au plus, une augmentation générale des salaires. Nous voulons un salaire minimum européen qui soit l’équivalent, en terme de pouvoir d’achat des 1500 euros nets que nous revendiquons en France. Il faut une existence de couvertures maladies obligatoires, financées par des crédits publics et non par des assurances privées. Elles permettront à tous l’accès, sans délais à des soins gratuits, de qualité et de proximité. Nous exigeons l’harmonisation vers le haut de droits du travail reconquis, des services publics européens à chaque fois que l'échelle européenne est pertinente : les transports aériens, les chemins de fer, les transports fluviaux, l'énergie, l'eau, les télécommunications, les trusts pharmaceutiques…
Pour réaliser tout cela, il faut prendre sur les profits et que les salariés, la population contrôlent les comptes des entreprises et les mouvements de capitaux, imposent la fermeture des paradis fiscaux et l’instauration de taxes sur le mouvement des capitaux investis dans des opérations financières. L'urgence économique impose que les populations contrôlent également les banques centrales, et en particulier la banque centrale européenne, afin que l'épargne serve à financer des travaux d'utilité sociale (logements, transports collectifs…). Une harmonisation des fiscalités fondées sur des impôts progressifs taxant très fortement les plus riches et sur la suppression des taxes indirectes permettrait à la fois d'arrêter le dumping social et fiscal et d'enclencher une nouvelle logique sociale en rupture avec celle des capitalistes.
Une véritable Europe des peuples signifie pour chaque peuple le droit à sa langue, à sa culture, le droit de choisir ses institutions ; c’est-à-dire, de façon générale, le droit de décider de son destin. Il s’agit aussi de s’opposer au mandat d’arrêt européen, instrument de répression politique aux mains des Etats.
Une véritable Europe écologique, une Europe unie, une Europe des travailleurs permettrait de planifier démocratiquement la production et les échanges avec le souci permanent de préserver la nature et l’environnement. Il faut en finir avec l'agro industrie et la PAC, décider de produire selon les besoins et là où sont ceux des populations afin de réduire les flux de transports de marchandises. Lorsque ceux-ci sont nécessaires, ils doivent privilégier ceux qui sont les moins polluants (les voies ferrées, fluviales et maritimes).
Les agriculteurs doivent pouvoir vivre de leur travail et pratiquer une agriculture respectueuse de l’environnement sans OGM. Il faut permettre à chacun d'avoir une alimentation saine, tout en protégeant la biodiversité. Il faut exiger de la Commission européenne la publication des « substances à hauts risques » identifiées et demander leur interdiction immédiate. Nous devons encourager la pêche artisanale, moins consommatrice et produisant moins de déchets.
L'eau, bien commun et précieux, doit être gérée publiquement et dans la transparence et accessible à tous.
Il faut sortir du nucléaire et des autres énergies polluantes et pour cela donner des moyens à la recherche d’énergies alternatives à l’échelle de l’Europe.
Une véritable Europe de l'égalité. L'Europe que nous voulons doit affirmer l’égalité absolue entre les hommes et les femmes. Elle doit garantir l'égalité des droits économiques, politiques et civils des femmes et des hommes : en particulier, l'égalité des salaires, le droit à l'avortement et à la contraception. Il faut s'opposer notamment à toute marchandisation du corps des femmes en luttant pour l'abolition de la prostitution.
Cela passe aussi par l'égalité des droits des étrangers et le premier entre tous : le droit du sol ! Nous continuerons à nous battre contre l'Europe forteresse pour la régularisation et le droit d'installation de tous les sans papiers, l'égalité des droits sociaux et politiques. La lutte contre les discriminations, notamment en raison du sexisme, du racisme et de l’homophobie doit devenir une priorité.
Une véritable Europe solidaire. L'Union européenne participe à la domination des pays du Sud de la planète, celles d'une poignée de pays riches contre une majorité de pays pauvres. Nous voulons une politique de désarmement, l'annulation de la dette, une politique de collaboration fraternelle et solidaire avec les peuples des pays du Sud.
Une Europe de la paix exige le retrait de toutes les troupes européennes des guerres menées contre les peuples en Irak ou en Afghanistan, l’arrêt du soutien aux dictatures en Afrique et la rupture avec l’OTAN.
Nous voulons une Europe qui soutienne les droits fondamentaux du peuple palestinien : droit à un état indépendant ayant comme capitale Jérusalem-Est, et le droit au retour des réfugiés. Une Europe qui exige d’Israël le retrait des forces d’occupation des territoires occupés y compris Jérusalem-Est, le démantèlement immédiat de toutes les colonies et du mur et fasse cesser le blocus de Gaza. Une Europe qui applique des sanctions économiques, politiques, culturelles, sportives et suspende l’accord d’association tant qu’Israël se refuse à respecter le droit international. Une Europe qui interdise immédiatement à ses entreprises de travailler pour Israël dans les territoires occupés.
Il faut une Europe qui exige le retrait des troupes au Liban et en Afrique.
Une véritable Europe démocratique. L’intérêt commun ne peut être incarné par des institutions non élues, des exécutifs non mandatés et des experts non contrôlés. Les peuples d’Europe doivent pouvoir décider eux-mêmes, par la mise en place d’une assemblée constituante par laquelle ils établiront leur coopération. Nous y défendrons pour notre part le projet d’une Union socialiste des peuples d’Europe.
2) Pour un regroupement des anticapitalistes à l’échelle européenne
Ces ruptures ne se feront pas sans l'intervention massive des salariés et des peuples. Des luttes coordonnées à l'échelle de l'Europe ont parfois eu lieu, il faut développer des convergences entre nos luttes, tisser ou consolider des liens durables entre les mouvements sociaux, établir des cadres permanents de discussion et d’action avec toutes les forces, dans les autres pays, qui se situent sur le terrain de l’anticapitalisme.
Nous proposerons également à toutes les forces anticapitalistes en Europe, une discussion qui étudie la possibilité d’une apparition commune lors de ces élections.
3) Notre participation aux élections européennes
C’est ce « plan d’urgence pour l’Europe », de rupture avec le capitalisme, que nous voulons défendre, un projet anticapitaliste alternatif aux choix européens réalisés jusqu’à ce jour. Dans ces élections, nous combattrons la politique des patronats et des gouvernements de droite, sociaux-libéraux, ou de coalition gauche-droite qui visent à défendre toujours plus les profits quels qu’en soient les coûts humains et écologiques.
Nous défendrons un programme d’urgence européenne qui vise à construire une Europe sociale c'est-à-dire au service du plus grand nombre.
Nous réaffirmerons notre indépendance par rapport aux partis « sociaux-démocrates » et à leurs alliés parce qu’ils accompagnent ou mettent en œuvre les orientations du patronat : nous n’oublions pas qu’ils ont, aux Sommets de Lisbonne et de Barcelone, décidé d’accentuer les libéralisations des services publics (transports aériens, poste, chemins de fer, installations portuaires…) et d’interdire toute restriction à la libre circulation des capitaux. Nous n’oublions pas que la plupart de leurs directions ont soutenu le projet de traité constitutionnel (TCE) au mépris de l’intérêt des peuples.
Le congrès fondateur du NPA est favorable à un accord durable de toutes les forces qui se réclament de l'anticapitalisme, un accord qui pourrait donner un élan supplémentaire aux mobilisations et aux luttes pour faire payer leur crise au patronat, aux banques et aux gouvernements tant à l'échelle nationale qu'européenne. Tout en encourageant la lutte contre la politique de la droite sarkozyste malgré les démissions de la direction du PS, un tel accord porterait avec plus de force le projet d'une Europe des travailleurs et des peuples. Le NPA entend agir comme force d’unité et est prêt, de façon publique, à en explorer immédiatement et sans exclusive les voies, y compris pour les élections européennes, en particulier avec les forces avec lesquelles nous avons mené campagne aux dernières élections municipales.
Cette unité, nous la souhaitons féconde et utile à une montée des luttes tant sociales, écologiques que politiques. C'est dans cette perspective qu'il convient d'en définir le cadre :
1) Une unité sur un contenu réel qui développe les raisons pour lesquelles nous avons combattu le TCE, qui couvre à la fois les questions sociales et écologiques, tout comme les questions démocratiques. La crise est venue souligner la pertinence de notre combat. L'unité doit porter un projet anticapitaliste au contenu précis en rupture avec le système qui réponde aux besoins de la population.
2) Une unité qui doit se retrouver sur le terrain, dans les luttes sociales et écologiques, contre la casse sociale, contre le démantèlement du droit du travail et des services publics, contre le productivisme, la marchandisation du vivant, pour la sortie du nucléaire. La crise du capitalisme exploiteur et productiviste est une crise de civilisation que la démarche électorale seule ne pourra résoudre.
3) Une unité qui ne soit pas un cartel électoral sans lendemain mais un instrument pour les luttes des travailleurs, et qui ne se limite pas aux élections européennes, mais s'étende aux élections régionales qui suivent de quelques mois à peine, toujours dans l’indépendance vis-à-vis du PS, parti qui, par son programme et sa pratique, s’inscrit dans la gestion du capitalisme et a renoncé à toute transformation sociale.
Résolution élections européennes 2009
(adoptée au congrès de fondation du NPA)
La crise systémique qui frappe aujourd'hui le cœur même de l'économie capitaliste n'a bien sûr pas épargné l'Union Européenne. Du Traité de Rome de 1957 jusqu'au mini-traité européen de 2007 en passant par le Traité de Maastricht, tous les choix politiques ont favorisé la libre circulation des marchandises, des biens, des services et des capitaux. Ils ont été imposés aux peuples par des institutions pour la plupart non élues, la seule soumise au suffrage universel, le Parlement européen, n’ayant quasiment pas de pouvoir de décision.
Ces choix ont contribué à creuser toujours plus, au sein même de l’UE, le fossé des inégalités entre l'immense majorité des salariés et de privés d'emploi toujours plus pauvres d’un côté et d’une poignée d'actionnaires toujours plus riches de l’autre. Toutes les décisions européennes ont construit une forteresse contre les peuples du Sud et organisé la chasse aux immigrés et aux gens du voyage.
Au moment de la crise, et malgré toute l'agitation frénétique de Sarkozy, l'Union Européenne n'a pu parler d'une seule et même voix, car chaque Etat, chaque gouvernement défend les intérêts et privilèges de ses propres banques, de sa propre bourgeoisie. C’est ce qui explique aussi leur incapacité à se défaire des frontières et des Etats nationaux alors même que, poussés par la concurrence des Etats-Unis et des pays d’Asie, ils se sont résolus à abandonner leur monnaie nationale pour l’euro.
Les réponses de chacun des Etats européens convergent cependant : socialisation des pertes et privatisation des profits ; injection de fonds publics pour sauver la finance ; restrictions des moyens pour les services publics ; pression accrue sur les chômeurs et les salariés ; licenciements massifs pour sauvegarder les profits.
L’Union Européenne développe par ailleurs une politique climatique qui ne répond pas aux enjeux de l’heure. Le plan climat-énergie adopté récemment fixe des objectifs de réduction de gaz à effet de serre inférieurs aux préconisations des scientifiques du GIEC et envisage de délocaliser deux tiers des ses réductions d’émissions dans les pays du Sud.
Nous devons lui opposer une alternative pour la justice sociale… Leur Europe n'est pas la nôtre ! Elle est au service des trusts et de la finance. C’est cette Europe qu’ont rejetée les populations des Pays-Bas et de la France, en 2005, puis de l’Irlande en 2008 en votant majoritairement NON au projet de traité constitutionnel.
1) L'Europe que nous voulons : Une Europe démocratique des travailleurs et des peuples !
Nous proposons « un plan d'urgence pour l'Europe » que nous défendrons dans les luttes et lors des élections de 2009. Nous devons exiger l'abrogation de tous les traités et accords de l'Europe libérale (Lisbonne, Barcelone, accords Schengen).
Une véritable Europe sociale ne pourra voir le jour que par une contre-offensive des travailleurs des deux sexes qui annule toutes les lois et mesures de régression sociale qu’ont imposées, dans tous les pays européens, les patronats et leurs gouvernements.
Il s’agit d’imposer l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous, la diminution du temps de travail hebdomadaire, vers les 30 heures, la retraite à 60 ans au plus, une augmentation générale des salaires. Nous voulons un salaire minimum européen qui soit l’équivalent, en terme de pouvoir d’achat des 1500 euros nets que nous revendiquons en France. Il faut une existence de couvertures maladies obligatoires, financées par des crédits publics et non par des assurances privées. Elles permettront à tous l’accès, sans délais à des soins gratuits, de qualité et de proximité. Nous exigeons l’harmonisation vers le haut de droits du travail reconquis, des services publics européens à chaque fois que l'échelle européenne est pertinente : les transports aériens, les chemins de fer, les transports fluviaux, l'énergie, l'eau, les télécommunications, les trusts pharmaceutiques…
Pour réaliser tout cela, il faut prendre sur les profits et que les salariés, la population contrôlent les comptes des entreprises et les mouvements de capitaux, imposent la fermeture des paradis fiscaux et l’instauration de taxes sur le mouvement des capitaux investis dans des opérations financières. L'urgence économique impose que les populations contrôlent également les banques centrales, et en particulier la banque centrale européenne, afin que l'épargne serve à financer des travaux d'utilité sociale (logements, transports collectifs…). Une harmonisation des fiscalités fondées sur des impôts progressifs taxant très fortement les plus riches et sur la suppression des taxes indirectes permettrait à la fois d'arrêter le dumping social et fiscal et d'enclencher une nouvelle logique sociale en rupture avec celle des capitalistes.
Une véritable Europe des peuples signifie pour chaque peuple le droit à sa langue, à sa culture, le droit de choisir ses institutions ; c’est-à-dire, de façon générale, le droit de décider de son destin. Il s’agit aussi de s’opposer au mandat d’arrêt européen, instrument de répression politique aux mains des Etats.
Une véritable Europe écologique, une Europe unie, une Europe des travailleurs permettrait de planifier démocratiquement la production et les échanges avec le souci permanent de préserver la nature et l’environnement. Il faut en finir avec l'agro industrie et la PAC, décider de produire selon les besoins et là où sont ceux des populations afin de réduire les flux de transports de marchandises. Lorsque ceux-ci sont nécessaires, ils doivent privilégier ceux qui sont les moins polluants (les voies ferrées, fluviales et maritimes).
Les agriculteurs doivent pouvoir vivre de leur travail et pratiquer une agriculture respectueuse de l’environnement sans OGM. Il faut permettre à chacun d'avoir une alimentation saine, tout en protégeant la biodiversité. Il faut exiger de la Commission européenne la publication des « substances à hauts risques » identifiées et demander leur interdiction immédiate. Nous devons encourager la pêche artisanale, moins consommatrice et produisant moins de déchets.
L'eau, bien commun et précieux, doit être gérée publiquement et dans la transparence et accessible à tous.
Il faut sortir du nucléaire et des autres énergies polluantes et pour cela donner des moyens à la recherche d’énergies alternatives à l’échelle de l’Europe.
Une véritable Europe de l'égalité. L'Europe que nous voulons doit affirmer l’égalité absolue entre les hommes et les femmes. Elle doit garantir l'égalité des droits économiques, politiques et civils des femmes et des hommes : en particulier, l'égalité des salaires, le droit à l'avortement et à la contraception. Il faut s'opposer notamment à toute marchandisation du corps des femmes en luttant pour l'abolition de la prostitution.
Cela passe aussi par l'égalité des droits des étrangers et le premier entre tous : le droit du sol ! Nous continuerons à nous battre contre l'Europe forteresse pour la régularisation et le droit d'installation de tous les sans papiers, l'égalité des droits sociaux et politiques. La lutte contre les discriminations, notamment en raison du sexisme, du racisme et de l’homophobie doit devenir une priorité.
Une véritable Europe solidaire. L'Union européenne participe à la domination des pays du Sud de la planète, celles d'une poignée de pays riches contre une majorité de pays pauvres. Nous voulons une politique de désarmement, l'annulation de la dette, une politique de collaboration fraternelle et solidaire avec les peuples des pays du Sud.
Une Europe de la paix exige le retrait de toutes les troupes européennes des guerres menées contre les peuples en Irak ou en Afghanistan, l’arrêt du soutien aux dictatures en Afrique et la rupture avec l’OTAN.
Nous voulons une Europe qui soutienne les droits fondamentaux du peuple palestinien : droit à un état indépendant ayant comme capitale Jérusalem-Est, et le droit au retour des réfugiés. Une Europe qui exige d’Israël le retrait des forces d’occupation des territoires occupés y compris Jérusalem-Est, le démantèlement immédiat de toutes les colonies et du mur et fasse cesser le blocus de Gaza. Une Europe qui applique des sanctions économiques, politiques, culturelles, sportives et suspende l’accord d’association tant qu’Israël se refuse à respecter le droit international. Une Europe qui interdise immédiatement à ses entreprises de travailler pour Israël dans les territoires occupés.
Il faut une Europe qui exige le retrait des troupes au Liban et en Afrique.
Une véritable Europe démocratique. L’intérêt commun ne peut être incarné par des institutions non élues, des exécutifs non mandatés et des experts non contrôlés. Les peuples d’Europe doivent pouvoir décider eux-mêmes, par la mise en place d’une assemblée constituante par laquelle ils établiront leur coopération. Nous y défendrons pour notre part le projet d’une Union socialiste des peuples d’Europe.
2) Pour un regroupement des anticapitalistes à l’échelle européenne
Ces ruptures ne se feront pas sans l'intervention massive des salariés et des peuples. Des luttes coordonnées à l'échelle de l'Europe ont parfois eu lieu, il faut développer des convergences entre nos luttes, tisser ou consolider des liens durables entre les mouvements sociaux, établir des cadres permanents de discussion et d’action avec toutes les forces, dans les autres pays, qui se situent sur le terrain de l’anticapitalisme.
Nous proposerons également à toutes les forces anticapitalistes en Europe, une discussion qui étudie la possibilité d’une apparition commune lors de ces élections.
3) Notre participation aux élections européennes
C’est ce « plan d’urgence pour l’Europe », de rupture avec le capitalisme, que nous voulons défendre, un projet anticapitaliste alternatif aux choix européens réalisés jusqu’à ce jour. Dans ces élections, nous combattrons la politique des patronats et des gouvernements de droite, sociaux-libéraux, ou de coalition gauche-droite qui visent à défendre toujours plus les profits quels qu’en soient les coûts humains et écologiques.
Nous défendrons un programme d’urgence européenne qui vise à construire une Europe sociale c'est-à-dire au service du plus grand nombre.
Nous réaffirmerons notre indépendance par rapport aux partis « sociaux-démocrates » et à leurs alliés parce qu’ils accompagnent ou mettent en œuvre les orientations du patronat : nous n’oublions pas qu’ils ont, aux Sommets de Lisbonne et de Barcelone, décidé d’accentuer les libéralisations des services publics (transports aériens, poste, chemins de fer, installations portuaires…) et d’interdire toute restriction à la libre circulation des capitaux. Nous n’oublions pas que la plupart de leurs directions ont soutenu le projet de traité constitutionnel (TCE) au mépris de l’intérêt des peuples.
Le congrès fondateur du NPA est favorable à un accord durable de toutes les forces qui se réclament de l'anticapitalisme, un accord qui pourrait donner un élan supplémentaire aux mobilisations et aux luttes pour faire payer leur crise au patronat, aux banques et aux gouvernements tant à l'échelle nationale qu'européenne. Tout en encourageant la lutte contre la politique de la droite sarkozyste malgré les démissions de la direction du PS, un tel accord porterait avec plus de force le projet d'une Europe des travailleurs et des peuples. Le NPA entend agir comme force d’unité et est prêt, de façon publique, à en explorer immédiatement et sans exclusive les voies, y compris pour les élections européennes, en particulier avec les forces avec lesquelles nous avons mené campagne aux dernières élections municipales.
Cette unité, nous la souhaitons féconde et utile à une montée des luttes tant sociales, écologiques que politiques. C'est dans cette perspective qu'il convient d'en définir le cadre :
1) Une unité sur un contenu réel qui développe les raisons pour lesquelles nous avons combattu le TCE, qui couvre à la fois les questions sociales et écologiques, tout comme les questions démocratiques. La crise est venue souligner la pertinence de notre combat. L'unité doit porter un projet anticapitaliste au contenu précis en rupture avec le système qui réponde aux besoins de la population.
2) Une unité qui doit se retrouver sur le terrain, dans les luttes sociales et écologiques, contre la casse sociale, contre le démantèlement du droit du travail et des services publics, contre le productivisme, la marchandisation du vivant, pour la sortie du nucléaire. La crise du capitalisme exploiteur et productiviste est une crise de civilisation que la démarche électorale seule ne pourra résoudre.
3) Une unité qui ne soit pas un cartel électoral sans lendemain mais un instrument pour les luttes des travailleurs, et qui ne se limite pas aux élections européennes, mais s'étende aux élections régionales qui suivent de quelques mois à peine, toujours dans l’indépendance vis-à-vis du PS, parti qui, par son programme et sa pratique, s’inscrit dans la gestion du capitalisme et a renoncé à toute transformation sociale.
Si vous pensez que le NPA est la solution, tant mieux!
Un capitalisme vert ? Bien sur, tout ce qui fallait pour relancer les machines et l'economie avec de nouveaux produits, vert bio nature etc
La fin des effets de la crise ? Bien sur, dès que les droits du travail seront completement concassés.
Une vraie démocratie ? pourquoi pas l'intelligence pour tous aussi !
cdt
did
Un capitalisme vert ? Bien sur, tout ce qui fallait pour relancer les machines et l'economie avec de nouveaux produits, vert bio nature etc
La fin des effets de la crise ? Bien sur, dès que les droits du travail seront completement concassés.
Une vraie démocratie ? pourquoi pas l'intelligence pour tous aussi !
cdt
did
@did
Le NPA n'est peut-être pas "la" solution mais une piste. En finir avec le capitalisme triomphant, même si cela semble utopique, est une nécessité.
A travers la définition-même du pragmatisme (que tu revendiques), tu me donnes deux arguments :
1) Le pragmatisme considère que n'est vrai que ce qui fonctionne réellement. Or, le capitalisme fonctionne-t-il réellement ? Il faut bien reconnaître que non, et il nous le montre une fois de plus. Donc, le capitalisme n'est pas "vrai", c'est une erreur et même un leurre qui a toujours plus flatté les bas instincts de l'homme que ses bons côtés.
Le pragmatisme propose de s'adapter à la réalité (même mauvaise ?) et préfère la pratique et l'action : la réalité capitaliste et sa longue pratique nous ayant prouvé une fois de plus que ce système ne fonctionne pas, ou que ses rares qualités sont anéanties par ses immenses défauts aux conséquences dramatiques pour la planète et l'immense majorité de ses occupants, le bon sens voudrait qu'on passe à l'action pour le transformer en profondeur, si ce n'est faire preuve d'innovation pour l'éradiquer.
Exemple pratique : le "capitalisme vert". Cette nouvelle orientation que tu affirmes est un non-sens et là, je suis très pragmatique en tenant ces propos. Pour l'instant, les penchants "verts" (ou "propres" ?) du capitalisme sont… une vaste mascarade ! Aujourd'hui comme hier. Car si le capitalisme savait "rebondir" et "se renouveler" pour le bien-être de tous et de la planète, depuis le temps (ça fait au moins 20 ans !!!) qu'on l'alerte sur ses abus et ses dégâts en matière environnementale, il aurait fait ce qu'il faut pour continuer à prospérer dans le sens que tu avances. Hélas, il n'en est rien : zéro réactivité. Cette <<crise>> (qu'il a créée) est pourtant une fabuleuse occasion pour se remettre en question, mais avoue qu'actuellement le conservatisme économique, social et politique est le seul visage que ce capitalisme nous montre. Donc le capitalisme est conservateur, et innovant quant il s'agit… de redoubler de conservatisme et de connerie.
2) Le pragmatisme ne tient compte que du concret et s'oppose aux idées abstraites et vagues de l'intellectualisme, lis-je sur Wikipedia. Pourtant, l'abstraction et l'intellectualisme, qui semblent si vaines, permettent à l'humanité de se projeter et de s'élever, de la même façon qu'on dit que l'inutile est parfois indispensable (les pauvres en savent quelque chose quand le pragmatisme économique que leur impose ce capitalisme leur interdit tout luxe ou toute frivolité, ou même tout accès au savoir).
Le pragmatisme, comme le capitalisme, nivellent par le bas et prônent l'immobilisme (s'adapter au lieu de changer). Le propre de la société en place - capitaliste et pragmatique - est de nous faire croire qu’il n’existe pas d’alternative, qu’il ne serait pas possible d’aller contre un principe de réalité érigé en dogme.
Je te rappelle la réflexion de cet excellent bouquin que tu connais ("Jeunesse sans dieu" d'Odön von Orvath) où, dans l'Allemagne nazie, un élève - ô combien pragmatique ! - reproche à son professeur, suspecté d'aimer les Nègres, de trop leur parler du monde tel qu'il devrait être et non tel qu'il est. Pourtant, envisager le monde tel qu'il devrait être participe d'une bonne éducation.
Non, tu as raison : "l'intelligence pour tous" n'existe pas. Il y a des gens cultivés qui ne sont pas intelligents et des gens incultes qui le sont. Tout dépend ce qu'on fait de cette intelligence. Pour en faire le meilleur usage possible, l'accès à l'éducation pour tous doit donc exister. Surtout les pauvres intelligents qui ont, souvent, de meilleures idées que les riches.
Le NPA n'est peut-être pas "la" solution mais une piste. En finir avec le capitalisme triomphant, même si cela semble utopique, est une nécessité.
A travers la définition-même du pragmatisme (que tu revendiques), tu me donnes deux arguments :
1) Le pragmatisme considère que n'est vrai que ce qui fonctionne réellement. Or, le capitalisme fonctionne-t-il réellement ? Il faut bien reconnaître que non, et il nous le montre une fois de plus. Donc, le capitalisme n'est pas "vrai", c'est une erreur et même un leurre qui a toujours plus flatté les bas instincts de l'homme que ses bons côtés.
Le pragmatisme propose de s'adapter à la réalité (même mauvaise ?) et préfère la pratique et l'action : la réalité capitaliste et sa longue pratique nous ayant prouvé une fois de plus que ce système ne fonctionne pas, ou que ses rares qualités sont anéanties par ses immenses défauts aux conséquences dramatiques pour la planète et l'immense majorité de ses occupants, le bon sens voudrait qu'on passe à l'action pour le transformer en profondeur, si ce n'est faire preuve d'innovation pour l'éradiquer.
Exemple pratique : le "capitalisme vert". Cette nouvelle orientation que tu affirmes est un non-sens et là, je suis très pragmatique en tenant ces propos. Pour l'instant, les penchants "verts" (ou "propres" ?) du capitalisme sont… une vaste mascarade ! Aujourd'hui comme hier. Car si le capitalisme savait "rebondir" et "se renouveler" pour le bien-être de tous et de la planète, depuis le temps (ça fait au moins 20 ans !!!) qu'on l'alerte sur ses abus et ses dégâts en matière environnementale, il aurait fait ce qu'il faut pour continuer à prospérer dans le sens que tu avances. Hélas, il n'en est rien : zéro réactivité. Cette <<crise>> (qu'il a créée) est pourtant une fabuleuse occasion pour se remettre en question, mais avoue qu'actuellement le conservatisme économique, social et politique est le seul visage que ce capitalisme nous montre. Donc le capitalisme est conservateur, et innovant quant il s'agit… de redoubler de conservatisme et de connerie.
2) Le pragmatisme ne tient compte que du concret et s'oppose aux idées abstraites et vagues de l'intellectualisme, lis-je sur Wikipedia. Pourtant, l'abstraction et l'intellectualisme, qui semblent si vaines, permettent à l'humanité de se projeter et de s'élever, de la même façon qu'on dit que l'inutile est parfois indispensable (les pauvres en savent quelque chose quand le pragmatisme économique que leur impose ce capitalisme leur interdit tout luxe ou toute frivolité, ou même tout accès au savoir).
Le pragmatisme, comme le capitalisme, nivellent par le bas et prônent l'immobilisme (s'adapter au lieu de changer). Le propre de la société en place - capitaliste et pragmatique - est de nous faire croire qu’il n’existe pas d’alternative, qu’il ne serait pas possible d’aller contre un principe de réalité érigé en dogme.
Je te rappelle la réflexion de cet excellent bouquin que tu connais ("Jeunesse sans dieu" d'Odön von Orvath) où, dans l'Allemagne nazie, un élève - ô combien pragmatique ! - reproche à son professeur, suspecté d'aimer les Nègres, de trop leur parler du monde tel qu'il devrait être et non tel qu'il est. Pourtant, envisager le monde tel qu'il devrait être participe d'une bonne éducation.
Non, tu as raison : "l'intelligence pour tous" n'existe pas. Il y a des gens cultivés qui ne sont pas intelligents et des gens incultes qui le sont. Tout dépend ce qu'on fait de cette intelligence. Pour en faire le meilleur usage possible, l'accès à l'éducation pour tous doit donc exister. Surtout les pauvres intelligents qui ont, souvent, de meilleures idées que les riches.
Bien d'accord avec toi. Je rajouterais un petit truc...auxi a écrit : Blague à part, hormis un éventuel vote purement protestaire plus anti-Sarko que pro-NPA (trop d'ambiguïtés), je ne retournerai aux urnes que lorsqu'on pratiquera le mandat impératif, c'est-à-dire :
La rotation des mandats. Le partage du "pouvoir".
Au chiapas, y'a des villages où chaque semaine les responsabilités tournent.
T'es "obligé" de t'y coller. Comme ça, pas de prise de pouvoir et chacun
est responsabilisé.
did a écrit : En politique, vous avez toujours 2 choix, les urnes ou les armes!
Soit vous choisissez l'option pacifique des élections et son cortège de lenteur, de compromission, d'abandon et parfois aussi de succès; ou vous prenez le pouvoir par la révolution et son cortège obligatoire d'horreur et d'assassinats "nécessaires". Une revolution propre n'a encore jamais existée, ne serait ce que pour l'autre camp qui ne se laissera pas faire, héhé !
Si vous optez pour les urnes, vous risquez d'être souvent déçu, c'est sur mais il y a toujours une chance.
Si vous optez pour les armes vous risquez de n'être déçu qu'une fois!
Car il n'y aura pas de seconde chance!


Sur les horreurs, les assassinats et la violence, l'état et le capitalisme sont aussi pas mal. Et si il fallait comparer, je suis sûr que ce système pourrie a tué plus que toutes les révolutions en créant le chômage, la misère, l'exploitation, la pollution, les guerres. Dire que la violence c'est le monopole des "révolutionnaires", c'est assez gonflé.
Mais pire tu caricatures... Je suis révolutionnaire à la CNT ( http://cnt-f.org ) et je peux te dire que ta vision est loin de la réalité. Les révolutionnaires ne croient pas que celles et ceux qui possèdent les richesses les partageront bien gentillement, si on leur demande. A partir de là, oui, ils sont conscient que ce partage des richesses s'obtiendra pas les luttes. Pire, ils pensent qu'il faut se débarrasser du capitalisme et mettre en place la propriété collective des moyens de production ( c'est c equ'on appel le COMMUNISME ). Certains comme les marxistes et le troskistes pensent qu'il faut prendre le contrôle de l'état et aller progressivemment vers ce communiste ( mais dans l'histoire, quand ils ont eu le pouvoir, ils ne l'ont jamais laché...) d'autres comme les anarchistes pensent que cette nouvelle société se construit tout de suite sans attendre, en mettant en place dés maintenant des alternatives concrétes ( santé, eduication etc...) qui montrent qu'une société plus juste, solidaire etc.... et possible. C'est en se passant des structures capitalistes ( c'est dure car ils essaient de garder le monopole) que l'on arrivera à créer un vrai changement.
C'est ça être "révolutionnaire" et pas les fables racontées à TF1 ou ailleurs. C'est croire que les choses doivent changer immédiatemment et que les promesses électorales qui nous font patienter 100 ans, c'est du bidon !
NPA : le bluff libertaire de la LCR
Un petit texte intéressant, notamment sur la légende que la LCR est opposé au PS... Moi, le NPA ne me dérange pas plus que ça, mais les voir raconter n'importe quoi et tout mélanger, j'avoue que ça me plait pas trop surtout quand ils font le contraire.... Bref, la nouvelle lessive OMO qui lave plus blancs que blanc, c'est promis.
Au lieu de voter pour un "sauveur suprêmes" mieux vaut se syndiquer ( oui, oui même les chômeurs ) et lutter sur le ter-ter pour faire avancer les choses concrètement. A son niveau mais au moins en prenant ses responsabilité et en ne laisssant pas faire les autres...
Au lieu de voter pour un "sauveur suprêmes" mieux vaut se syndiquer ( oui, oui même les chômeurs ) et lutter sur le ter-ter pour faire avancer les choses concrètement. A son niveau mais au moins en prenant ses responsabilité et en ne laisssant pas faire les autres...
NPA : le bluff libertaire de la LCR
Y'a pas mal de débats aujourd'hui sur le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), notamment la volonté de la LCR de s'ouvrir à certains courants anarchistes, je pense au groupe Alternatives libertaires (issu des thèses du "communisme libertaire" théorisé par D. Guérin), ainsi qu'à différents intellectuels libertaires comme Michael Lowy, M. Gaetano ou Miguel Abensour. Ces anarchistes là avaient participé à un numéro de la revue théorique de la LCR, Contre Temps en 2003, portant pour dossier " Changer le monde sans prendre le pouvoir : nouveaux libertaires, nouveaux communistes ".
Ce numéro est en quelque sorte la première marche qui a été construite entre ces anarchistes là et la LCR, et l'éditorial appelait carrément à recréer une " Nouvelle Première Internationale " (édito écrit en commun par Corcuff et Löwy), où se côtoieraient certains anarchistes et certains communistes. Mais ce numéro était déjà caractéristique des divisions qu'il y a aujourd'hui dans la LCR vis-à-vis des libertaires, et de leur jeu actuel de séduction.
En vieux loup de la LCR, Daniel Bensaïd, intangible, s'opposait déjà dans ce numéro (et récemment dans la Revue internationale des idées) aux thèses de John Holloway dans son livre Changer le monde sans prendre le pouvoir dont un article ouvrait le n°. Bensaïd descendait le mouvement zapatiste et tenait la position traditionnellement impuissante, dans une vision de prise du pouvoir de l'Etat. Dans le vieux débat libertaires/communistes, on pouvait déjà se demander en quoi Bensaïd était-il un « nouveau communiste » ?
Ce numéro également rodait déjà bien l'argumentation pour séduire les anarchistes syndicalistes. On mettait en avant les présences côté à côté depuis 10 ans de certains anarchistes et des communistes dans les manifs et les luttes de terrain (certaines organisations anarchistes cherchant systématiquement à être présentes dans toutes les manifs contre la réduction des services publics, des retraites, etc.), et donc finalement un point commun entre les frères ennemis. Ainsi on voyait dans Sud-PTT « des thématiques marxistes et un esprit libertaire », et dans cette veine on mettait en avant tous les mouvements où le marxisme et l'esprit libertaire s'étaient fondus pour ne devenir plus qu'un. L'entreprise était légitimée par exemple, avec une étude historique sur les « Industrial Workers of the world » américain qui est un cas d’école en la matière, etc.
Que demander de plus pour fonder le NPA ? Déjà AL en 2001 avait appelé à voter Chirac dans un contexte peut-être compréhensible même si très largement exagéré. Et pour le referendum de 2005 également, certaines organisations ont poussé à aller voter. En 2007 déjà, la tentative unitaire de la candidature J. Bové essaye de se rallier des " libertaires ", vraiment pas reconnu d'ailleurs dans le milieu (le couac de Onfray, le poète Youlountas et autres). En janvier 2008 devant la roue du Paon que leur fait la LCR avec le NPA, G. Davranche et T. Renard publient dans AL un article " Multiplication des nouveaux partis " où ils disent toutes leurs réticences devant la création du NPA. En février dans AL, 3 personnes de la même organisation leur répondent et commencent eux à loucher drôlement sur le NPA. Une condition est posée par ces auteurs pour leur rapprochement : l’acceptation par la LCR de l'idée de « fronts anticapitalistes » différents et complémentaires, et notamment une auto-organisation des luttes à la base, c’est-à-dire l'idée que « le parti n'est pas la seule construction possible » (la seule...).
Banco pour la LCR ! Une aile de la LCR est en effet intéressée depuis quelques années par des thématiques libertaires, notamment la nouvelle génération qu’incarne Besancenot qui dit-on va jusqu’à refuser à choisir entre son héritage communiste et « libertaire ». Ce serait eux dit-on les « nouveaux communistes »… Devant cet affichage « libertaire » de certains courants de la LCR, et voyant que décidément certains jeunes communistes quittent leur formatage vis-à-vis des anarchistes bien exprimé naguère par Jacques Duclos dans, Anarchistes d’hier et d’aujourd’hui, comment le gauchisme fait le jeu de la réaction, C. Bourseiller (de tradition conseilliste/situationniste on dira « confusionniste »), met la pression sur la LCR, en sortant Extrêmes gauches : la tentation de la réforme, Textuel, 2006. Dans son livre, entend s'adresser aux militants d'extrême-gauche, et cet auteur (hormis qu'il dresse un tableau de l'extrême-gauche et du mouvement anarchiste en France) attaque la tentative de séduction trotskiste et dénonce déjà le contenu du fameux virage « libertaire » de certains courants, qui lui apparaît très contradictoire.
Il montre bien par exemple que les luttes de la LCR (essentiellement composée de militants des services publics) portent toujours sur un renforcement de l’Etat, et le fameux « antilibéralisme » n’a été que cela depuis plus de 10 ans : la revendication d’un Etat fort contre le secteur privé (l’Etat selon eux, étant du côté du « travail » et non du « capital », si l’on considère la fausse opposition travail-capital qu’ils utilisent, on baigne là dans le marxisme le plus traditionnel), c’est ça qu’ils appellent « l’anticapitalisme »... Bien sûr tous les communistes de la terre et ceci depuis la fossilisation des marxismes depuis un siècle, disent espèr dans 100 000 ans, la fin de l’Etat, mais tout le paradoxe des communistes ou anciens communistes est là : On renforce l’Etat, tout en affirmant la nécessité de le voir dépérir dans 100 000 ans pour passer au socialisme (le refus de la séparation entre les fins et les moyens étant le trait des anarchistes sur cette question). C’est là aussi la position de Paul Ariès, qui lui aussi est bien formaté par sa formation communiste.
Mais il y a plus, Bourseiller montre aussi que la LCR s’est toujours perçue comme complémentaire du PS, dans ce sens où elle considère les partis de la social-démocratie comme des partis ouvriers « dégénérés ». Ainsi pour Bensaïd, il n’y a pas de rupture, de coupure entre le camp révolutionnaire et la social-démocratie, mais continuité et consubstantialité, c’est simplement une question de dégénérescence. C’est là une autre forme de la très vieille interprétation de Trotski de la bureaucratisation de l’URSS stalinienne. Il l’expliquait par le contexte particulier de la révolution russe (Castoriadis avec Lefort quand ils étaient dans la section française de la IVe internationale, se sont justement opposés théoriquement à cette interprétation et ont développé leur propre thèse). La LCR s’est donc depuis toujours considérée comme en quelque sorte le pôle du « retour aux fondamentaux », la « vraie gauche », la « gauche de gauche », le « 100% à gauche », quoi ! Et dans cette vision simplement « dégénérée » de la social-démocratie, la LCR a toujours appelé aux seconds tours à voter à gauche, c’est-à-dire PS. Cette stratégie qu’était en train de roder la LCR, la stratégie de « Plus à gauche que moi, tu meurs ! » et surfant sur un électorat « gauche plurielle » qui se sentait trahi par le libéral-socialisme et la gestionnarisation du PS, Jean-Claude Michéa dans Brèves remarques sur l’impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche. Impasse Adam Smith le dénonçait dès 2003, non pas pour lorgner sur la droite ou la nouvelle droite et l’extrême-droite, mais pour retrouver le positionnement de surplomb d’un certain anarchisme qui ne s’est jamais retrouvé dans le spectre politique, c’est-à-dire le spectre de tous ceux qui participent encore à la religion politique, à cette croyance illusionnée dans les capacités d’un parti de changer le cours de la vie.
Avec AL, le débat sur le NPA s’est cristallisé sur la participation aux élections et sur la forme parti. Certains anarchistes n’ont que soulevé ces questions. Facile pour la LCR ! Pour les élections, la LCR propose « une totale indépendance vis-à-vis du PS » et que « nous ne croyons pas pour autant changer la société par un jeu d’alliances entre partis dans le cadre de combinaisons parlementaires majoritaires dans ces institutions, c’est-à-dire celles d’un Etat et d’une société où ce sont les multinationales qui font la loi ». Tous les mots comptent dans cette phrase (AL de février, réponse de Besancenot, et cie, p. 4), on noie magnifiquement le poisson : au lieu de dire que nous ne croyons pas changer la société par les urnes, on nous pond une phrase qui met tellement de conditions qu’on en rigole encore. Deuxièmement, la LCR dit que bien sûr à côté des élections il faut « créer une défiance majoritaire vis-à-vis du système », c’est-à-dire qu’il faut des luttes sociales sur le terrain.
Cette double argumentation de séduction est encore plus évidente dans le texte de Corcuff et cie le 7 juin dans Le Monde :
Citation:
« C’est un constat historiquement assez banal que ceux qui ont conquis le pouvoir gouvernemental pour changer la société ont souvent été pris par lui, oubliant la transformation sociale. On ne peut donc plus faire aujourd’hui l’économie d’une critique libertaire dans le rapport au pouvoir d’Etat ».
Là, M. Corcuff et cie, se moquent de nous, ou alors Trotski est un libertaire et il fallait le dire avant, on avait pas vraiment compris comment il avait organisé l’Armée rouge… Ce « constat historiquement banal », il faut avouer que l’expression venant d’un trotskiste peut-être pleine de sens. Est-ce que M. Corcuff et le bureau politique renient finalement l’interprétation selon laquelle l’apparition de la bureaucratie eu URSS ne résultait que d’un accident historique s’expliquant à la fois par le caractère arriéré de l’économie russe et l’isolement de la révolution prolétarienne sur la scène mondiale ? C’est ça que l’on voudrait savoir.
Est-ce qu’ils adhérent à cette interprétation qui fonde le trotskisme, et alors en effet il vaut mieux dissoudre la LCR… ou alors, de manière claire, est-ce qu’ils adhèrent à une « critique libertaire dans le rapport au pouvoir d’Etat » (là-aussi tous les mots comptent) ? Les auteurs organisent la confusion en disant finalement que l'interprétation de Trotski de la " dégénerescence " de la révolution russe équivaut à la critique libertaire du pouvoir. On se moque de qui ? La critique libertaire a justement pour principe de dire que c'est pas du tout une explication par les circonstances qui peut expliquer le dévoiement de la révolution.
L’impression que nous donne aujourd’hui la LCR, n'est donc pas du tout celle d'un virage vers la critique libertaire du pouvoir séparé. Aujourd’hui, pour feinter leur « tournant libertaire », Besancenot, ses amis et plus encore Corcuff et le bureau politique de la LCR (qui viennent de publier une tribune « Gauche radicale ! Chiche », dans Le Monde, 7 juin), utilisent toujours la même argumentation pour cacher leur attachement à l’Etat : c’est ça qu’ils appellent les « nouveaux communistes »... En réalité avec les arguments que lancent Bensaïd, Corcuff, le bureau politique ou Besancenot, on se demande où ils sont les « nouveaux communistes », tellement les arguments sont traditionnels. Le « nouveau communiste » Bensaïd est-il là quand il s’accroche au matérialisme historique annonçant toujours que l’histoire est déterministe et qu’elle va du « communisme primitif » au socialisme, en passant par le capitalisme, et donc que l’Etat est a accepter avant de le dissoudre dans 100 000 ans ? Mince on croyait que c’était là la position classique ! Où est donc le changement ? En réalité, la LCR tient à être d'accord avec l'idée de l'auto-organisation des luttes (bien sûr elle ne dit mot sur ce que sont les syndicats...), mais son accpetation de l'idée de " fronts anticapitalistes ", est là pour conserver toujours les mêmes positions.
Pas besoin d'aller très loin pour avoir de gros doutes sur la tentative de séduction, il suffit de lire M. Besancenot ! oui..oui.. « je suis un libertaire », mais je suis pas d’accord avec le « rythme du dépérissement de l’Etat » (sic ! AL, p. 4), ce qui montre très bien que lui aussi et encore, il se place dans l’argumentation marxiste traditionnelle des étapes dialectiques nécessaires (déterministes), dans leur déploiement méthodique et obligé et vogue la marche royale du progrès . Après que la LCR est rejetté récemment la sainte " dictature du prolétariat " du marxiste Engels, comme " phase de transition " entre le capitalisme et le socialisme, voilà qu'on nous la refourgue avec la formule laconique de " rythme du déperissement de l'Etat " : où est le changement sur le fond ?
Ou alors le changement des « nouveaux communistes » est-il dans l'argumentation de M. Corcuff qui écrit que « toutefois, il ne s’agit pas pour nous d’évacuer la question du pouvoir. La LCR a d’ailleurs déjà dit depuis plusieurs années qu’elle était prête à soutenir [admirons le mot « soutenir »… quand on affirme la « totale indépendance vis-à-vis du PS] une expérience gouvernementale qui inverserait le cours néolibéral des politiques dans la perspective d’une sortie du capitalisme ».
Mis en ligne par Diggers, le Mercredi 18 Juin 2008, 22:00 dans la rubrique "Actualité".