Alors, la France est-elle encore une démocratie ?

Réagir sur l'actualité ou la vie quotidienne, faire part de son humeur, lancer un débat... Ce forum généraliste est dédié à tous les thèmes qui vous préoccupent (en dehors des Dossiers ci-dessous).

Modérateurs : superuser, Yves

Invité

(Trop) Vaste sujet !

Message par Invité »

Yves a écrit :Oui Poolpie, la question des médias est essentielle mais peut-être est-elle encore plus ardue !
Ardue c'est sûr car on ne peut en effet pas généraliser et il faudrait distinguer les différents types de médias.
Yves a écrit :Car l'orientation éditoriale (et donc la crédibilité) des médias ne relèvent pas directement des instances dirigeantes de ce pays.
L'exemple des USA nous démontre qu'il faut prendre le problème dans le sens inverse: les instances dirigeantes agissent de plus en plus directement en fonction des orientations éditoriales des médias. Murdoch est devenu bien plus puissant que les partis démocrates et républicains. Il a même fait taire les journaux de la côté est qui étaient contre la guerre en Irak. Effrayant!
Yves a écrit :Certes, des lois peuvent limiter le phénomène de concentration qu'on observe actuellement, mais la majorité des médias sont entre les mains du secteur privé et là, difficile de mener une action autre que ponctuelle comme celle lancée par notre copain Nicrus (malheureusement absent des forums en ce moment) contre l'omniprésence des partisans du OUI dans les médias lors de l'ouverture du débat référendaire du 29 mai.
Tout comme ta pétition n'aborde pas les éventuelles solutions au problème de représentativité des politiciens aux pouvoir, mon idée était juste de mettre l'accent sur le fait que ce pouvoir appuie ses actions sur des lignes éditoriales de médias qui n'inspirent que peu de confiance aux citoyens. Plusieurs journaux (même certains dont les ventes ne cessent de diminuer) ont d'ailleurs fait leurs titres sur ce sujet récemment.
Yves a écrit :Mais si on prend le cas de L'Humanité, par exemple, ce journal - comme d'autres - se débat avec des difficultés financières inextricables.

Il faut croire que les lecteurs ne sont plus au rendez-vous de l'engagement (politique, syndical…).

Nos médias nationaux sont - hélas - à l'image de la société française : lobotomisés.
Je ne dirais pas qu'ils sont lobotomisés, mais plutôt qu'ils manquent cruellement d'objectivité. J'ai été abonné pendant deux ans à Libération, la dernière année du gouvernement Jospin puis la première de celui de Raffarin. Je trouvais les critiques très objectives la première année et particulièrement orientées la seconde. J'ai annulé mon abonnement pour cette raison. Depuis, bien que je sois souvent en désaccord avec Jean-François Kahn, je suis abonné à Marianne, et j'ai apprécié sa neutralité pendant la campagne, donnant la parole à tout le monde, ne censurant pas ses journalistes qui étaient en grande majorité opposés au traité (alors que JFK le soutenait).

Personnellement, je n'ai pas été choqué par le fait que pratiquement toute la presse ait été en faveur du traité de constitution européenne. Il serait dangereux d'imposer à certains journaux une ligne éditoriale afin de respecter la pluralité. Ce qui était choquant, c'est que les actionnaires imposent cette ligne éditoriale (qui fait la ligne éditoriale sinon les actionnaires) contre l'avis des majorités (dans l'ensemble) de journalistes opposés à ce traité (les censurant au passage), ainsi que la censure et les insultes envers les lecteurs favorables au non.
Yves a écrit :Par facilité, par paresse, nous avons laissé le marketing et le tout business s'immiscer partout.

Nous sommes tous complices de ce laisser-faire : presse gratuite, real TV, émissions «débilisantes»…
Je ne suis pas d'accord. Car sinon, dans 10 ou 20 ans, si des problèmes de santé apparaissent à cause des OGMs cultivés aujourd'hui, on pourrait aussi dire que nous somme complices. Pourtant, beaucoup de monde se mobilise autour de José Bové sur ce sujet, et l'opinion publique soutient en grande partie ce combat. Que pouvons nous faire de plus pour ne pas être complices? Que faire d'autre que de ne plus acheter de journaux lorsqu'on n'est pas satisfait de ce qu'on y trouve? Continuer à les acheter étant interprété par leurs directions comme un soutien à leur ligne éditoriale. Je n'achète pourtant pas un journal car je suis content d'y trouver ce que je pense mais pour y trouver des informations contradictoires. Aujourd'hui la contradiction est aux abonnés absents!
Yves a écrit :De mon point de vue, nos dirigeants ne sont pas les premiers responsables de cette situation.
C'est pourtant à eux de garantir notre liberté, la liberté en général, et donc celle des médias. Qui en a les moyens sinon? Qui vote les lois qui peuvent donner leur indépendance aux médias? Je sais que tu ne le feras pas Yves, mais que personne ne me réponde que nous avons élu nos dirigeants, et que par conséquent nous sommes responsables du manque de lois pour garantir l'indépendance des médias!

Les sites comme Actuchomage ont de plus en plus de lecteurs justement car les médias traditionnels ne jouent plus leur rôle, c'est bien la preuve que les français ne sont pas indifférents. On peut se désoler que la mobilisation contre le traité de constitution européenne semble avoir fondue depuis le 29 mai, mais cela me semble logique. Entre deux périodes d'expression de ses désaccords, le peuple doit laisser le temps aux gouvernants de prendre en compte ses doléances (il n'a de toute façon pas le choix, il se sent impuissant car son vote n'est pas pris en compte). C'est ce qu'essaie de faire croire le gouvernement Villepin en ce moment, de peur de prendre une claque encore plus grande aux prochaines échéances électorales.

Il a fallu une famine pour que le peuple français se décide enfin à se débarasser de ses monarques devenus si distants et indifférents à ses problèmes. La droite n'a pas supprimé le RMI car celui-ci écarte le déclencheur-famine, elle espère simplement que la pyramide des âges permettra d'éviter le déclencheur-précarité. Si le départ à la retraite de la génération du baby-boom ne permet pas de résorber significativement le chômage, alors là, on peu s'attendre à ce que les mécontentements ne s'expriment plus dans le respect de la loi. Supprime le RMI et ferme les restos du coeur et des millions de personnes seront dans la rue, c'est certain!

La télé endort peut-être les citoyens mais je ne crois pas qu'elle les lobotomise pour autant.
Yves
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Appel pour la refondation de la démocratie

Message par Yves »

Belle intervention (la précédente) non signée. C'est dommage !

Néanmoins, les orientations éditoriales et le contrôle financier des médias n'entrent pas précisément dans le champ de notre action actuelle.

Nous y viendrons plus tard.

En attendant, je reposte ici ce que j'ai mis en "post it" dans ce forum :

…/…

Attention, ceci est un test (technique), avant validation définitive en début de semaine prochaine.

Vous pouvez signer cet APPEL à la refondation de la démocratie.

Votre signature sera bien prise en compte.

Lien direct : http://www.actuchomage.org/petition/ind ... petition=8
poolpie

Message par poolpie »

Désolé, je ne m'étais pas aperçu que je n'étais pas connecté. Je n'ai pas pensé qu'il était nécessaire que je poste un nouveau message indiquant que c'était ma réponse, le fait que j'ai écrit "... mon idée était..." laissant supposer que je te répondais.

Enfin bon bref, donc c'était moi :oops:
lanternay

refondation de la démocratie

Message par lanternay »

slt,

Finalement,

La dictature c'est : ferme ta gueule.
La démocratie c'est : cause toujours.
jobsanter

Message par jobsanter »

LE LIBERALISME IDEOLOGIQUE JUSQU'A LA FOLIE
En contribution au mail :

_ Appel pour la Refondation Démocratique
_ La France est-elle encore une démocratie
Pas seulement "Perte de la démocratie"... mais... dictature d'un libéralisme fou

(application stupide de l'idéologie capitaliste)



Mon témoignage :

Alors que j'avais construis ma vie jusqu'à l'âge de 51 ans...

La société a activement tout détruit ces dernières années.

J'ai été attaqué par :

- la destruction de mon emploi et l'impossilité d'en reconstruire un autre (je vis isolé en zone rurale)

- le vol de mes économies pour ma retraite (j'ai été attaqué en justice sans pouvoir être écouté car ici, je n'ai ni le savoir, ni l'argent, ni les copains...)

- la destruction de ma santé (impossibilité d'un bilan de santé dans ma région, attaque d'huissier le 31 décembre 2003, le 1er juillet 2004 : des dates qui tuent... etc)

- harcèlement administratif sans fin au lieu de m'aider à traiter les problèmes,

- logement insalubre sans possibilité de faire des travaux (je suis au RMI)

- perte de ma dignité, accès interdit à toute activité non-végétative (loisirs, vacances, relations humaines, culture.. = ICI, sans argent, on n'est plus rien)

Le RMI permet de ne pas mourir trop vite pour que ce ne soit pas trop voyant... mais il ne permet pas de vivre et de trouver du plaisir dans la vie.

Cette société qui détruit ainsi les plus vulnérables à sa logique matérialiste et égoïste est une dictature. Elle inculque parmi ceux qui y adhérent et s'en servent une "logique de tueurs".

Mon site même où je témoignais de ma vie a curieusement été effacé de Google depuis le 25 mai 2005. Seul subsiste la page d'accueil

Mon site masqué chez Google : www.forum-des-pauvres.com


Quand les pauvres parlent... çà dérange.

Job Santer



Encore quelques mots :

ceux qui ne réagissent pas parce qu'ils se croient préservés du pire ont bien tort... les classes moyennes, mêmes, sont menacées par ces multinationales qui vont de plus en plus les "instrumentaliser" à leur idéologie d'asservissement des masses.

Quand le majorité des gens sont pétrifiés par le capitalisme terrorisant, il appartient à la minorité consciente de réagir.

Devant l'oppression des pauvres, la révolte est légitime
.
Yves
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Un message de Patrice

Message par Yves »

Patrice nous écrit.

Contribution postée par Yves.

…/…

Chers ami(e)s,

Je n'ai rien contre la question que se posent Mrs Franck BOROTRA et Arnaud MONTEBOURG (j'ai même envoyé 5e pour la 6ème République !) mais je crains fort que poser cette question c'est déjà en connaître la réponse : évidemment, il y a lgtps que LES démocraties se décident à la "Corbeille" et que, par conséquent, même les hommes politiques de la meilleure volonté qu'ils soient ne peuvent plus tenir les promesses dont ils nous abreuvent chaque matin car l'on ne rase toujours pas "gratis"; la lucidité consisterait donc peut-être plutôt à ne pas chercher à parler gastronomie avec les cannibales qui sont fort étrangers à ce langage civilisé. Je crains fort, malheureusement, qu'il ne nous faille d'abord en passer par le pire des scénarios que l'on aurait à peine imaginer dans les romans les plus noirs de Science Fiction : c'est-à-dire la DICTATURE dont chacun sait depuis Machiavel, que ce sont les peuples qui la porte eux - mêmes au pouvoir dans une mascarade de légitimité, un peu comme à l'Epoque des Procès parodiques de justice soviétique.
DONC, les pétitions, les manifs, les provoc. en tous genres, je pense, mais cela n'engage que moi, que cela fait un peu "Ring", si vous voyez ce que je veux dire. Aujourd'hui, l'ACTION doit primer sur les revendications qui finissent tjs par enc...(!) ceux qui en parlent les premiers PARCE QUE ce n'est plus un langage APPROPRIE en 2006 ! Et j'imagine que les barons du MEDEF doivent drôlement se fendre la pêche lorsqu'ils voient les piètres moyens que nous mettons en oeuvre pour les ramener "à la raison". Preuve en est encore dernièrement, le chantage au Dépôt de Bilan de la SNCM afin que les CGTistes les plus autorisés baissent leur froc, faute de quoi, ils devenaient les responsables/coupables ibéaux, parfaits de la liquidation judiciaire orchestrée de longue date par l'incontournable privatisation d'un Service public de venu non rentable. Je ne rigole pas : le dernier bastion sera celui de l'Education Nationale, mais cela ne saurait tarder, puisque l'on commence aussi à se demander si 18h de face-à-face avec les élèves, cela fait bien sérieux; qu'importe si le prof de fçais devra faire faire du tricot à des élèves qu'il ne connait pas pourvu qu'il garde les moutons pendant au moins 35h sur place comme tout le monde !! puisque seul le travail VISIBLE lui est reconnu.
BREF, je ne veux pas vous casser le moral, mais la Tyrannie, préludant à l'Anarchiesera-t-elle encore une fois un passage peut-être obligé , AVANT de revenir à la "Démocratie". Allez, bon courage quand même, et encore tous mes compliments pour votre Site très bien tenu, peut-être même un peu trop : prenez en garde de ne pas être un jour débordé par les "bases" ou le politiquement correct des Syndicalistes grassement rémunérés par leurs adhérents. Bye, bye et bon Week-End à TOUS et à TOUTES.

Patrice
poolpie

Message par poolpie »

jobsanter a écrit :LE LIBERALISME IDEOLOGIQUE JUSQU'A LA FOLIE

.../...

Pas seulement "Perte de la démocratie"... mais... dictature d'un libéralisme fou

(application stupide de l'idéologie capitaliste)
Je crois bien que tu as raison. J'irai même plus loin: le libéralisme est devenu une maladie mentale auto-destructrice. Pire même puisqu'il est contagieux! De plus en plus de journalistes tombent malades au contact d'économistes et hommes politiques qui usent depuis 15 ans de la méthode coué affirmant sans cesse que la libéralisation et la loi du marché n'apportent que des progrès, et ce malgré l'appauvrissement croissant. Le développement économique de la Chine est un trompe-l'oeil qui cache en fait l'enrichissement d'une fraction minime de sa population au détriment de la grande majorité. Les salaires y augmentent peut-être, mais pas le pouvoir d'achat (sauf pour quelques infimes % de la population): les loyers sont devenus aussi élevés à Shanghai qu'à Paris par exemple!

Mais revenons en à nos moutons, je veux dire à cette maladie mentale auto-destructrice qu'est devenue le libéralisme. Pourquoi ce qualificatif? Il m'est venu suite au dernier "Forum des Européens" sur France5. Les deux journalistes y critiquaient les subventions européennes à l'agriculture et défendaient l'idée que notre continent devrait accepter la concurrence et la délocalisation de l'agriculture, se contentant de développer le secteur des services. On peut certes légitimement dénoncer les subventions à l'exportation qui distordent la concurrence et appauvrissent notamment l'Afrique, mais il est suicidaire d'expatrier un secteur de l'économie aussi vital que celui de l'alimentation. Que se passerait-il en Europe en cas de rupture d'approvisionnement quelle qu'en soit la cause (guerre, épidémie, pénurie d'énergie, ...)? La famine tout simplement! Il est donc irresponsable d'abandonner ce secteur économique sous prétexte que cela coûte cher aux contribuables!

De même qu'il est irresponsable de délocaliser des productions ,entrainant par la même une hausse de la consommation d'énergies liée aux transport de marchandises, alors même que celui-ci contribue au dérèglement climatique et à l'effet de serre, et alors même que des campagnes de communication sont financées pour promouvoir les économies d'énergie! En fait, ces contradictions ne relèvent pas de l'irresponsabilité mais bel et bien plutôt de la maladie mentale!

Le vrai problème de la France n'est pas l'absence de démocratie mais tout simplement qu'elle est dirigée par des malades mentaux, que ce soit au niveau national ou au niveau européen. Réformer la gouvernance de notre pays sans soigner ses élites politique et économiques malades n'y changera pas grand chose.[/b]
jobsanter

Message par jobsanter »

Ils vendent la France à leurs copains qui sont à l'étranger
jobsanter a écrit :Pas seulement "Perte de la démocratie"... mais... dictature d'un libéralisme fou
poolpie a écrit :Réformer la gouvernance de notre pays sans soigner ses élites politique et économiques malades n'y changera pas grand chose.
C'est aussi mes conclusions... je ne suis pas très politisé, mais je veux comprendre pourquoi ma vie été brisée subitement ces dernières années.
  • Ma logique simple me fait penser que ces gens-là ne sont pas très intelligents malgré leurs diplômes... mais qu' ils sont en train de brader le pays à des intérêts économiques qui tirent nos richesses hors de France.
Je pense que de tels actes devraient un jour être jugé devant un tribunal car il s'agit d'une trahison du pays.

Face à la misère fabriquée par le système la réponse n'est pas la démocratie telle que nous l'avons et qui nous a installée Chirac...

Face à la destruction de ma vie par l'inéquité, face à la destruction de la vie de tous les exclus en France et d'ailleurs, la seule réponse est la révolte.

Ceux qui ont conscience de cela, qui sont pour l'équité et qui ont du courage ne sont qu'une minorité... c'est pour cela que la démocratie actuelle a ses limites.

Pourtant, dans l'égoisme, tout le monde y perd... sauf une poignée d'escrocs.

Job
propos d'un homme paisible
qui n'accepte pas "la fatalité", comme ils disent...
zzz
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Message par zzz »

un avis qui n'engage que ma pomme :

Nos politiques sont des drogués.
(oh, pas tous ! seulement les pires)

Ils sont polytoxicomanes ! Leur défonce à eux ? Alcool, cocaine,luxure et pouvoir.

C'est cette polytoxicomanie qui les entraine dans la mauvaise foi, l'aveuglement, le gout du spectaculaire, les solutions de facilité.

Sondages catastrophiques, manifestations monstres, grèves à repetition, nature oblitérée, pauvreté endémique... Qu'importe ? Tant qu'ils ont l'ivresse !

Croyez vous que Chirac ne se soit jamais poudré le nez ? Croyez vous réellement que Bush ait arrété de boire ?! Vous souvenez vous du conseiller de Raffarin pris la main dans le sac d'une fille de joie ?! Mais le top c'est encore les bains de foule, le peuple qui observe, les caméras qui virevoltent, les micros qui s'aglutinnent pendant que le couillon de service déclame, de son air le plus sérieux, son sermon contre les méchants qu'il faut erradiquer au karcher, ces gens qui, selon lui, ont fait un métier de ne rien faire, à part peut etre fumer des joints !

Ce sont ces polytoxicomanes qui nous entrainent à grande vitesse dans le mur ! Et notre société "civilisée" favorise cela ! Ce sont les plus malades qui accèdent aux plus hauts postes : les plus dopés, les plus "méritants", les plus assoiffés...

Ce sont des malades et il faut les soigner. Les sevrer, vite avant que la crise [de foie en esperant qu'elle ne soit pas cardiaque] surgisse et nous couvre de ses miasmes ! Mais peut etre aussi faut il en passer par là : un bon degobillage, une nuit de sommeil, un café bien sérré et on repart pour une trentaine d'années, en espérant que nos chers malades n'ont pas joué, la veille, la maison au blackjack...
:roll:
courage

Message par courage »

et aussi une fois qu'on sera, nous, le peuple, à gerer une vraie democratie, va falloir se poser la question, de ce qu'on va pouvoir faire de ces malades mentaux tres instruits mais dénués d'intelligence :?:

déjà se preparer à poser la quesion par referendum, si condamnation ou pas pour tout les crimes dont ils sont coupables, et ils sont nombreux ...

car combien de familles et de vie brisées par leur hypocrisie criminelle ??

tout les morts de maladies, qui au nom du pognon et du profits n'ont pas été sauvé ou soigné ou protégé à temps et en toute connaissance de cause (nucleaire, amiante, sang contaminé, maladies choppées à l'hopital, medicaments existants alors qu'on laisse crever des malades dans les pays + pauvres etc)

combien de familles ont crié ou crient encore à l'aide, avec des proches malades, handicapés, violents, depressifs, etc qui ne trouvent aucune aide réelle et serieuse, aucune ecoute, et sont laissées à elles mêmes ?

combien de victime de notre justice dépassée, froide, inhumaine, à 2 vitesses, longue, lourde, ou certains picsous s'en foutent pleins les fouilles au passage (avocats, huissiers et j'en passe) en prennant des sommes astronomiques pour quasi ne rien faire bien souvant, à part bacler les dossiers, ou s'arranger entre eux au cours de soirées mondaines ?

combien de suicides déguisés dans les prisons, ou les conditions sont moyennageuses ?

combien de morts en accidents de la route à haute vitesse, alors qu'une fois de + au nom du profit, on est dans une hypocrisie inqualifiable en vendant des voitures qui roulent à 200 kms heure et + en vente, alors que c'est limité par la loi de circuler à + de 130 kms heure ?

combien d'argent public donné à des escrocs en toute complicité ?

Quelle peine va t on pouvoir leur donner pour tout ça, que merite le simple fait de faire des cadeaux fiscaux de milliers d'€ à des millionnaires et milliardaires, pendant que des personnes crevent de froid, de solitude, de manque de moyens pour vivre tout simplement ?

quelle peine leur affliger, pour oser derouler des tapis rouges, faire des shows à l'americaine, bouffer du caviar et boire du champagne, avoir des cuisiniers du guide michelin a disposition, etc, bref mener des vies de rois evec des domestiques, avec l'argent des citoyens, alors qu'on demande à ces derniers (les plus modestes) de se priver de tout et qu'on les condamnent + ou - aux travaux forcés en detruisant le code du travail qui les protegeaient un minimum, quel prejudice moral au nom du peuple demander à ces dangereux individus ?
sachant que s'ils sont reconnus malades mentaux, ils risquent d'etre acquités, donc là aussi attention aux chefs d'accusations ?
jobsanter

Message par jobsanter »

LE CARRIERISME POLITIQUE : la démocratie en trompe l'oeil !

Voter épisodiquement ne me semble pas être de la démocratie... On n'a le choix qu'entre les gens qu'on nous présente... et puis, après, ils ont presque "carte blanche"...

La démocratie, pour moi, c'est quand je peux dire ce que je veux concrêtement et non pas qui va décider à ma place.

Ce n'est pas, sans doute, applicable dans tous les cas... mais, à l'époque d'internet, il doit bien être possible d'agir dans son quartier, sa ville ou sa région.

Je me sens mieux à agir à la base avec d'autres plutôt que d'avoir l'impression de décider dans des grosses structures... sauf sur ce site, par exemple, ou l'expression spontanée est possible.

Chaque citoyen n'est qu'une goutte d'eau... mais l'un d'eux peut faire déborder le vase... sans s'en attribuer plus que sa simple participation à la révolte collective .

Pour ma part, je crie ma colère, de constater que dans ma campagne, des hommes politiques n'ont pas créé le rapport de force qui aurait empêcher le système et ceux qui s'en servent de sacrifier mon avenir.

J'accuse la structure politique française de n'être que l'abri d'un groupe d'initiés qui y gèrent leur carrière et n'ont pas, spontanément, le souci des pauvres.

Voilà !

Fallait que çà sorte !... ils en ont trop fait, contre moi et des millions d'autres.

Ce qui nous différencie de ces gens-là, c'est le respect de la vie... là est notre faiblesse.

Job
la misère est innacceptable
nicrus

Une vraie question

Message par nicrus »

Salut les amis

Après plusieurs semaines dans le trou de la carte et dans la fracture numérique, je suis en mesure de revenir lire et échanger avec vous sur les forums. Heureux de retrouver des pseudos connus...

Bon revenons à nos moutons (noirs) évidemment.

Poser la question La France est elle encore une vraie démocratie est à mon avis déjà y répondre. Non tout simplement non.
Les causes sont multiples mais il me semble que ce qui est prépondérant dans la chute puis la disparition de l'exercice de la démocratie c'est la collusion entre les pouvoirs économiques et politiques (les pouvoirs médiatiques étant souvent les valets et les faire-valoir des deux précédents).

Je m'explique.
Dans un Etat Démocratique, la donne est claire, Le Peuple élit des représentants politiques pour que ceux-ci mènent la politique pour laquelle ils ont été élu dans tous les domaines y compris économique et j'allais dire surtout économique. On est normalement élu sur un programme qui contient un volet économique.
Au fil des années, non seulement les acteurs économiques sont devenues aussi des acteurs politiques, mais en plus on a ligoté les prérogatives de l’Etat sur le contrôle, la régulation, des entreprises et du marché du travail. On, n’est pas anonyme. En gros, c’est la droite qui peu à peu à réussit à faire passer dans les esprits (et dans les faits grâce à des lois, des décrets…)que libéral et liberté c’était synonyme, que demander des comptes aux entreprises c’était les entraver (et le comble les empêcher d’embaucher et donc augmenter le chômage), que les luttes sociales, les notions de classes et de luttes des classes étaient des vieux concepts archaïques (le 29 mai 2005 est venu démontrer que c’est plus que jamais d’actualités mais bon j’ai l’impression qu’on est les seuls à l’avoir compris), que l’Etat devait se recentrer sur « son métier » sic (et encore ils n’ont pas osé dire cœur de métier) c'est-à-dire abandonner au marché tout ou a peu prés tout le volet économique… Le pire c’est qu’au fil du temps non seulement ce discours mais les actes qui vont avec sont devenus des « évidences » même pour les dirigeants de gauche (« L’Etat ne peut pas tout », « il n’y a aucune raison de renationaliser », « ce n’est pas à l’Etat de s’immiscer dans le règlement d’un conflit social à l’intérieur d’une entreprise » tous ces beaux discours « progressistes » sont du retraité de l’Ile de Ré du temps où il était premier ministre). Le PS a repris à son compte cette logique et de ce fait, il n’est pas étonnant (en revanche c’est choquant) qu’il ait voulu soutenir le TCE et que l’une des motions du prochain congrès s’intitule (attention paradoxe) « Pour un socialisme libéral ».
Ainsi, désormais il existe deux mondes (le monde politique et le monde économique) qui vivent en parallèles qui ont des interactions entre eux mais sur lequel l’un n’a aucun pouvoir alors que l’autre a tous les pouvoirs.

Il faut que l’Etat se réoccupe de tout et surtout d’économie. Il faut que les politiques reprennent l’ascendant et le contrôle sur les dirigeants économiques. Il faut que ce soit les électeurs et donc les élus qui déterminent à nouveau quelle politique économique ils veulent et non plus les actionnaires, les conseils d’administrations et les cours de la bourse qui nous l’imposent.

L’économie et la façon dont elle est menée ont trop d’importances et de conséquences (souvent dramatiques) sur nos vies pour que l’on ait plus le droit de décider de nos sorts et de la façon dont on veut travailler, produire, répartir les richesses…

Il me semble que c’est la seule façon de faire pour que le terme de Démocratie reprenne enfin du sens et soit à nouveau une réalité.

A bientôt les amis.

Nicrus
Yves
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Élections 2007 : Il faut changer les règles !

Message par Yves »

Dans un peu plus d’un an, la campagne pour les élections présidentielles (et législatives) battra son plein. Aujourd’hui, nous savons qu’il y aura pléthore de candidats à droite comme à gauche, et que cette multiplicité dispersera les votes sur tout échiquier politique, de l’extrême gauche à l’extrême droite.
Assisterons-nous à un second tour pour lequel seront retenus deux candidats ayant rallié moins de 30% des suffrages : un Sarkozy à 16% et une Royal à 13%, par exemple ? Ou un de Villepin à 18% et un Le Pen à 12%. Ou un Sarkozy à 16% et un Fabius à 13% ? Pendant que les autres candidats, les Bayrou, Laguillier, Besancenot, Buffet, de Villiers, Dieudonné… se partageront, lui 6%, elle 4,5%, et le dernier 0,5% des voix.

Un Président élu avec 12% d’opinions favorables !

Comme en 2002, on risque fort de se retrouver avec un Président de la République qui aura recueilli en première intention de vote (au premier tour donc), moins de 20% des suffrages exprimés, soit l’assentiment de 10 à 12% des Français en âge de voter (résultats correspondant aux maigres performances de Jacques Chirac en 2002).
Puis, lorsque les législatives s’annonceront, nous assisterons au ras de marée habituel (lié au mode de scrutin majoritaire) qui accordera une majorité absolue à un parti politique minoritaire, probablement le PS ou l’UMP. Par le biais d’accords électoraux locaux avec ces deux grandes formations, l’UDF, le PC et les Verts tireront encore leur épingle du jeu en récupérant quelques strapontins dans l’Hémicycle. Pendant que les autres, les «petits partis», n’obtiendront pas un seul député (en 2002, même le FN qui a totalisé 18% des suffrages au second tour des présidentielles n’a pas réussi à faire élire un seul représentant à l’Assemblée !).

Une majorité absolue pour l’UMP à l’Assemblée en 2007 ?

À un an et quatre mois des échéances électorales, nous déclamons haut et fort que nous ne voulons pas revivre ce scénario catastrophe ! Et nous devons nous élever sans attendre contre un système électoral dans lequel nous ne nous reconnaissons pas.
Il n’y a pas à chercher bien loin pour trouver les arguments qui légitiment ce refus. Une fois n’est pas coutume, ils dépassent largement les clivages partisans et les frontières idéologiques qui départagent la gauche et la droite. Cette convergence des analyses et des expressions issues de tous les horizons politiques est certainement le garant du bien-fondé de cette revendication : IL FAUT CHANGER LES RÈGLES !
Plus pertinents qu’un long discours, listons les différentes déclarations et constats qui ont émaillé l’actualité de ces 8 derniers mois.

• Qui a écrit en juillet 2005 que «78% des Français ne s’estiment pas représentés à l’Assemblée nationale», un monarchiste ou un grand quotidien orienté à droite ?
Il s’agit du «Figaro» qui publiait un sondage de l’institut BVA.

• Qui a affirmé en août 2005 dans les colonnes du «Nouvel Observateur», à propos des hommes politiques : «Nous n’avons plus aucune légitimité !», un gauchiste ou un proche de Jacques Chirac ?
Il s’agit de Franck Borotra, ex-numéro 2 du RPR, ex-ministre sous Juppé, ex-député, ex-président du Conseil général des Yvelines… et, effectivement, proche du Président de la République !

• Qui a récidivé en octobre 2005, en affirmant que «76% des Français ne font pas confiance à leurs représentants», un antiparlementariste ou un grand quotidien populaire ?
Il s’agit du «Parisien/Aujourd’hui en France» qui s’appuyait lui aussi sur un sondage d’opinion !

• Qui a affirmé le 16 décembre 2005 que la France n'est «pas une démocratie» mais s'apparente plutôt à «une monarchie élective», une militante de Lutte ouvrière ou un militant de la Ligue communiste révolutionnaire ?
Il s’agit d’Hervé Morin, Président du groupe UDF à l’Assemblée nationale !

• Et qui a dit lors du même colloque : «Quand nous analysons les causes de l'échec, l'enlisement, la stagnation de la France, nous y voyons d'abord des causes institutionnelles» ? Il s’agit de François Bayrou !

Et à gauche qu’observe-t-on ? Des convergences de vues de plus en plus fortes autour d’Arnaud Montebourg, chef de file du courant socialiste «Rénover maintenant» qui appelle à la réforme constitutionnelle et à l’avènement de la VIe République.

La France victime d’un profond malaise démocratique

Voilà le constat que l’on peut tirer d’une succession d’indices qui témoignent indiscutablement d’un profond malaise démocratique. Pourtant, rien ne change ! Les règles du grand jeu électoral sont figées dans le seul but de permettre aux partis de l’establishment, UMP et PS pour l’essentiel, UDF et PC dans une moindre mesure, de conserver leurs prérogatives et l’attribution d’une manne d’argent public qui finance leurs activités, leurs permanents et leurs campagnes.
Les règles du grand jeu électoral sont figées alors qu’il faudrait les réformer rapidement pour redynamiser l’engagement républicain de tous nos concitoyens. Mais les tenants du pouvoir semblent se contenter d’une situation où PLUS DE 50% DES FRANÇAIS ne sont pas représentés à l’Assemblée nationale, quand on additionne les abstentionnistes (30 à 35%), les votes blancs et ceux des Françaises et des Français qui se sont exprimés en faveur de formations politiques non représentées dans l’Hémicycle (LCR, LO, FN, MPF – quatre formations qui totalisent près de 30% des voix).
Et quand on s’intéresse de plus près aux origines socioprofessionnelles et ethniques des «représentants» du peuple, on mesure à quel point les diversités et la mixité de la société française sont des valeurs négligées pour ne pas dire bafouées dans les plus hautes instances de la République.

Femmes, Français d’origines étrangères, classes populaires sont exclus

Commençons par l’inégalité de représentation la plus visible, la plus criante : Au Palais-Bourbon, on compte 75 femmes députées pour 502 hommes (13% de l’effectif total). Elles ne sont que 11% d’élues dans le groupe UMP, 17% dans le groupe PS, 18% dans le groupe Communiste et 3% à l'UDF !
Si parmi les députés, 37 sont avocats, 44 cadres supérieurs, 27 ingénieurs, 31 médecins, 11 chirurgiens et 18 dentistes, 8 pharmaciens et 21 industriels, seuls 3 sont d'anciens ouvriers et 2 sont d’anciens marins.
Si parmi les députés, 28 sont issus des grands corps de l'État et 27 de la plus haute catégorie de fonctionnaires (la A), seuls 9 sont issus des catégories B et C de la fonction publique. Enfin, sur les 21 députés agriculteurs, un seul était salarié agricole.
Nul besoin d’un paire de lunettes à double foyers pour observer que les classes populaires sont largement sous représentées à l’Assemblée nationale. Mais cette «comptabilité de classes» s’avèrerait presque anecdotique au regard de l’analyse «ethnique» de celles et ceux qui peuplent les rangs de l’Hémicycle : Ne cherchez pas un député «issu de l’immigration» (notamment africaine), il n'y en a pas !

Une Assemblée qui fleure bon le XIXe siècle

Par qui sont représentés les 5 millions de musulmans de ce pays (qui sont majoritairement des Français d’origine africaine et nord-africaine) ? Par qui sont représentés les centaines de milliers de Français d’origine asiatique, et aussi les millions de Français issus des premières vagues d’immigration d’Europe du sud (Espagne, Portugal, Italie) et de l’est (Pologne) ? En consultant les patronymes des représentants du peuple, on a le sentiment qu’il faut être Français de souche pour avoir quelque chance d’être élu à l’Assemblée nationale. Les rares noms de famille à consonance «exotique» sont ceux des député-E-s… corses !
Voilà à quoi ressemble l’Assemblée nationale sensée représenter les Français dans toutes leurs diversités socioprofessionnelles, ethniques et religieuses : une classe de Dupont/Durand, notables de province, qui fleure bon le XIXe siècle.
Mais nous sommes au XXIe et la société française est confrontée à des situations qui imposent que les communautés nationales soient équitablement représentées. Trop d’exemples récents soulignent ce déficit chronique. Lors des récents événements des banlieues, on a pu mesurer la dramatique absence de porte-parole et de représentants de ces millions de Français qui vivent dans des quartiers défavorisés, voire laissés à l’abandon. De même, la lamentable affaire de l’article 4 de la loi du 23 février 2005 qui évoque «les aspects positifs de la colonisation» a heurté les communautés d’origines antillaise et africaine, soit au bas mot plusieurs millions de nos concitoyens qui ont été complètement exclus du vote parlementaire qui a entériné (avec l’aval des socialistes rappelons-le) un article stupide et offensant.
Voilà à quoi conduit la non représentation des habitants de ce pays dans toutes leurs diversités : des incompréhensions qui peuvent se transformer à force d’exclusions répétées en communautarisme, puis en sectarisme. De ce point de vue le pacte républicain et l’unité du pays sont en danger.

Attaquons nous à ce déni de démocratie !

Aujourd’hui donc, nous nous élevons contre un système qui, de notre point de vue, marginalise un nombre croissant de Français. Il est nécessaire d’inverser une tendance qui prive la majorité d’entre nous d’une représentation équitable. Les élections présidentielles et législatives semblent prendre une tournure comparable à celle que nous avons connue il y a cinq ans. Sur la forme, les résultats seront certes différents puisqu’une femme ou un homme succèdera à Jacques Chirac. Mais sur le fond, notamment à l’Assemblée nationale, le mode de scrutin privera une majorité de Français de représentants et accordera certainement une «majorité absolue» à un parti politique minoritaire. C’est à ce déni de démocratie qu’il faut absolument s’attaquer !

Yves - Un animateur du site
Dernière modification par Yves le 06 févr. 2006, modifié 1 fois.
citoyen_lambda

he oui

Message par citoyen_lambda »

N'importe qui avec un peu d'esprit critique et d'honnêteté arrive aux mêmes conclusions.

La Veme république est dépassée, elle a été conçue et pensée pour un chef des armées des années 50 se plaçant tout en haut d'une pyramide de commandement ... déléguant ses ordres depuis ses soldats/ministres jusqu'au bon petit peuple tout en bas qui se doit d'obéir ... il n'y a pas de retour vers le sommet.

Et puisque c'est le bon petit peuple qui désigne le grand "chef", celui ci a toute légitimité.

Seulement voila, aujourd'hui, le nombre de personnes qui critiquent, veulent avoir leur mot à dire, veulent qu'on leur rende des comptes pas seulement tout les 5ans, celui la augmentent constament ... et en plus, intellectuellement ils sont de taille a se mesurer au roi soleil tout la haut sur son perchoir ou aux barons locaux.

Cette non remontée des avis vers "les sommets", devient de plus en plus insupportable et ridicule, on en rirait des fois tellement ca commence à faire vieillo et décalé.

En réalité, une part de plus en plus grande de la population veut ... reprendre le pouvoir qui est le sien en théorie.

Le "pouvoir" français parait de plus en plus lointain et décalé ... tant qu'au niveau européen ... ca relève plus de la farce qu'autre chose.

Seulement voila, de quels leviers disposons nous si on s'interdit la violence? plus aucun aujourd'hui.
-au niveau politique, avec ce mode de fonctionnement, nos votes sont dissous dans la masse et une fois le vote passé on est démuni.
- au niveau économique, il est bien sur interdit de boycotter les bandits.
- au niveau media, bien une femme de ministre présente le journal TV, aucun problème déontologique, y'a du boulot ...

Le référendum en france a été bien révélateur. Voila des gens qui réfléchissent entre eux, avec un mandat et un passé franchement discutable (notamment Giscard, le vieux dont on veux plus), et qui s'amènent et nous disent en gros : bon voila on a réfléchit pour vous signez la ou votez comme il faut .
L'ideal pour certain(Jospin par exemple) aurait été de pas faire voter les gens ... mais ca ce serait vu quand même qu'on se foutait de nôtre gueule.
Alors on a fait plus ou moins voter un par un les pays dans un certain ordre bien choisi ... hien ma ptite dame, vot voisin est d'accord, vous allez pas dire non hein ... voyons ... Comme si en france on faisait les régionales une par une.

Le point positif, c'est que des gens ont redécouvert des choses ... tiens c'est quoi une constitution? et une constituante? Quoi? le gouvernement peut changer éventuellement de constitution sans même me demander mon avis? ha bon? Etrange pour une démocratie

Et moi? avec les autres citoyens? je peux m'organiser pour la changer la constitution? ... eu non tu peux pas. Et pourquoi ca?

Voila, le problème majeur: le peuple n'as pas d'autres leviers légalement. Il est obligé de voter pour quelqu'un qui appliquera son programme à lui, plus ou moins, et qui dans notre cas précis, peut être voudra bien changer les règles d'un système qui l'a élu. Notez que ce n'est pas vraiment le peuple qui décide des programmes, il les valide uniquement

C'est comme à la télé le soir, faut choisir le programme, football ou grande vadrouille? Ho bien sur les partis essaient de trouver des emissions divertissantes pour faire de l'audimat, euuu des programmes politiques pardon :D ...

Maintenant y'a plus de personnes a être conscientes qu'il faut changer les choses ... mais s v p pas comme ca, pas en se fouttant du monde, pas par ordonnance non plus

Le sentiment de blocage actuel est caractéristique.
-Pourquoi le peuple n'as pas de lui même le droit de lever une constituante?
-Pourquoi le peuple n'as pas de lui même le pouvoir de dissoudre les assemblées?
-Pourquoi chaque citoyen ne peut il pas se rendre dans sa mairie et s'enregistrer avec sa carte pour dire qu'il veut la levée d'une constituante ou une nouvelle assemblée? Au dela d'un certain nombre de personnes s'enregistrant, la constituante ou la dissolution devrait être automatique
-Comment des lois votées par tout un peuple peuvent être demontées par une poignée? ne serait-il pas temps d'introduire une sorte de verrou populaire?

Je sais ... j'ai le droit de rêver ... des politiques qui obéissent au peuple et pas l'inverse.
chris

Alors, la France est-elle encore une démocratie ?

Message par chris »

ben , les idées et les constats sont la effectivement , ya plus qu a faire ! au moins d' essayer !
2006 est la pour ca , apres effectivement , mais bon pourquoi aurait on petit moral , on a bien fait le non a la constitution , la c est plus complexe au niveau de choix efficace ! c est vrai !
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