Bonjour,
Merci pour vos dernier messages de soutien,
Je reviens aux nouvelles, encore une fois complétement retournée.
Tout d'abord, je tenais à dire merci aux messages de soutiens précédents
Donc, aujourd hui, encore une journée qui fait que je n'ai plus le moral, qu'une fois de plus j'ai le cerveau retourné et que je ne sais encore plus que penser....
J'explique, mais malheureusement j'espère que vous allez comprendre ce que j'écris et je vis car c'est un vrai feuilleton !
Et surtout très complexe à expliquer, si il y a quoi que ce soit que vous ne comprenez pas, posez moi des questions.
Aujourd hui deuxième journée dans la boite, j'arrive à 6 heures comme prévu et je débute ma journée, dans la matiné j'apprends qu'il y a encore d'autres personnes qui sont entrées, qui sont encore ou a qui on a demandé à faire un AFPR, au moins 5 de plus. Donc 7+5= 12, là je me dis que la boite profite du système, c'est déjà énorme tous ces gens, cette misère humaine et sans parler de ceux que je ne sais pas. Je pensais que c'était encadré ce genre de chose et que l'AFPR n'était pas détourné, ont ils le droit de faire ce genre de contrat à autant de personnes ?
Donc je fais mon boulot, qui n'est vraiment pas difficile en soi, plusieurs sortes de saucisses, des choses à mettre sur portant à peser, à vérifier, c'est tout. Le travail n'est pas complexe, à la fin de cette semaine j'aurais déjà un peu près choppé tous les automatismes. Par contre concernant la pénébilité c'est un autre point. Mais ça c'est autre chose, je savais que ce n'était pas une partie de plaisir. Par contre la collèque qui est là en binôme est très gentille, cela compense. Je ne sais pas si je vous l avais déjà dit, mais nous sommes plutôt un trinôme !! Car avec la personne qui est sur ce poste en tout temps, nous sommes deux EMT embauchée en même temps. "surprise de plus" (pour un seul poste à la clé normalement !!).
Entre temps, j'ai du aller au bureau ce matin et la secrétaire de directition m'a balancé limite mon contrat de la semaine comme une malpropre, sans même me ragarder. Je jette un coup d'oeil et effectivement comme vous le stipuler juste avant dans les messages précédent c'est une EMTPR; et je viens seulement de l'apprendre à ce moment là.
A ce propros sur le contrat il est noté que je devrais faire 35 heures, mais déjà mon planning de la semaine est à 37 ??
Je redescends et retourne à mon poste. Je voudrais dire qu'entre temps j ai eu l'occasion de discuter avec l'autre stagiaire en face de moi au même poste et lui a été amorcée comme moi, avec un CDD et il n'avais jamais été question d'AFPR. D'ailleurs lui c'est pire que moi, il n'a même pas de ARE et il ne savait même pas qu'il n'allait pas être payé cette semaine. Du coup depuis hier il n'arrête pas de gueuler à qui veut l'entendre que si jamais à la fin de sa semaine il lui propose un AFPR et bien il retourne le bureau sur la directrice de la boite.
Moi je ne dis trop rien à part que je suis d'accord avec lui dans le sens ou je ne veux pas bosser non plus gratuitement en AFPR si il me le propose.
Je me dis que c'est toujours bon d'avoir un allié et que lui ne se laissera pas faire.
Entre temps, le chef du personnel passe à notre poste et demande comment cela se passe, la collègue est contente de nous et elle le dit, elle dit que l'on met de la bonne volonté et que "l on comprend vite ".
Le stagiaire interpelle le chef du personnel (qui je le rappelle m'avait fait passer mon premier entretien en me faisant miroité salaire, prime, CDD, etc....relire le premier post sinon) et lui demande ce qu'il va signer à la fin de son EMTPR, et que si c'est un AFPR de 4 mois il refuse de bosser gratuitement.
Je ne dis rien et je tends l'oreille.
Alors j'entends le chef qui s'enmêle les pinceaux en lui disant qu'il aurait un contrat, il ne sait pas de combien de temps et quel style de contrat. Alors le stagiaire lui demande si c'est un CDD ??? Là dessus l'autre bredouille, essaie de noyer le poisson en disant qu'il ne savait pas et qu'il fallait un bout de temps dans la boite pour avoir ses papiers et que lui ne s'y connait pas.
Alors là dessus j'essaie de rebondir pour l'appuyer et savoir aussi en disant que le jour de l'entretien il avait parlé de CDD de 6 mois. CE QUE JE N'AVAIS PAS DIT LA!!!!
Là dessus, il m'a demandé d'ou je tenais cette information, qu'il n'avait jamais été question de CDD. (Ben de lui !!, il avait dit la même chose à l'autre stagiaire et j'ai la preuve sur l offre de Pôle Emploi). Qu'il ne fallait pas que je dise des choses qu'ils n'avait jamais dite. Alors là je demande au stagiaire la confirmation que lui aussi avait eu la même version. Et horreur, il décide soudain de me laisser toute seule dans ma mouise et de dire que "mon entretien c'était le mien et que le sien c'était le sien." Là mon cerveau ne fait qu'un tour, je me dis merde il me laisse tomber maintenant que je défends notre cause, lui qui gueulait avant comme un fou.(normal il veut peut être par tous les moyens être embauché).
Je me retourné vers le chef dont les yeux commencent à se changer en mitrallette et virer au rouge sang. Alors soit, je lui dit que ce n'est pas grave qu'il ne se rappelle plus et que le problème est que si à la fin de la semaine on me propose un AFPR et bien je dirai non.
Ce que je n'avais pas dit là !! Il a commencé à me dire mais alors qu'est ce que tu fais encore sur ce poste, pourquoi t'es venue cette semaine. Il a fallu que je lui réexplqie que c'était au moment de signer l EMTPR, enfin après que l on m a anoncé les 4 mois d'AFPR. Je lui ai demandé si il n'était pas au courant par la direction que je ne voulais pas faire d'AFPR et lui dit mon étonnement de constater qu'il n a pas discuté de mon cas avec sa hiérarchie. Je vois que lui est hyper vexé et qu'il va exploser, alors j essaie de minimiser mes parôle en lui accordant le bénéfice du doute sur notre premier entretien disant que l'on s'était peut être mal compris. J'essaie encore de ranger mes mains dans les poches.
Je tiens à préciser que j'étais calme jusqu'à ce moment là.
Puis lui d'un coup hausse la voit :" Mais alors qu'est ce que tu fous sur ce poste si tu veux pas rester";
Je lui explique que maintenant que j'ai signé je ne peux pas partir de mon grés.
Il me dit " Si tu veux travailler à l heure actuelle et bien il faut commencer sans être payé car de toute façon pour trouver du boulot c'est impossible"
Je lui réponds qu'avec mon maigre ARE, seule avec ma fille, c'est à perte et impossible et là il me répond :
Oh là là, je fais pas dans le SOCIAL moi !
La phrase de trop pour moi, le rouge me monte aux joues, la rage me gagne (ça y est la honte mes yeux pleurent tout seul quand je suis trop énervée)
Et je lui dit " Quoi ?? là c'est trop, je ne peux pas en entendre plus"
Et là il gueule comme un fou : "Rentre chez toi, ça sert plus à rien", il disait aussi qu'il en avait rien à faire de ma situation, qu'à mon entretien il avait pas pensé que j'étais comme ça.
Et je sentais les deux autres à côté de moi qui baissaient la tête, qui continuaient leur boulot à la chaîne alors que j'essayais encore de sauver mon assiette de misère.
J'avais honte, à à de ces points que vous ne pouvez même pas imaginez...
Là dessus, je me calme, pas le choix sinon je me serais mise en danger...Je respire et lui dit que si il me renvoie chez moi je veux que ce soit marqué sur une feuille ou je ne sais quoi et que je veux partir avec ce papier.
Là dessus, il m'entraîne dans un couloir, je lui dit qu'il faut qu'il dialogue avec la direction, que je n'ai pas à payer les frais de leur manque de dialogue. "Car dans sa tête c'est du temps de perdu de me former cette semaine si je ne reste pas en AFPR".
Et il se calme aussi. Il me dit de rentrer chez moi et de revenir demain matin à 6 heures car la boss n'est pas là et que rien ne peut être fait sans elle.
Il me dit qu'il n'est pas rancunier, que j aille me reposer et que je revienne fraîche et dispo demain matin.
A partir de là, je remonte, me change et je pars de la boite.
Je suis complétement retournée, encore pire que l'autre jour. C'est quoi de ce cauchemard ? Quand vais je me réveiller ??
Je ne sais plus ou j'en suis, ils sont forts pour me retourner la tête.
Je regrette de ne pas avoir enregistré notre premier entretien car monsieur me dit qu'il ne m'a jamais parlé de CDD de 6 mois et je n'ai aucune preuve, nous n'étions que tous les deux. Je me fais traiter de menteuse alors que je sais pertinament pour quel poste sous quelle condition j ai postulé, la seule preuve sont la fiche de l'annonce de Pôle Emploi, bien maigre.
L'autre mec en doublette avec moi qui baisse le museau au moindre danger. Peut être est il moins con que moi ?
A ce rythme, ils vont me rendre cinglée, limité je suis en train de me demander si ce n'est pas moi qui divague sur toute la ligne.
Et dire que demain je dois y retourner à 6 heures. Là c'est pire que les autres jours, j'ai mal au ventre, je suis hyper angoissé. Je ne m'imagien même pas me pointer demain matin avec tous les regards sur moi de ceux qui nous ont entendu s'engueuler (le chef qui m'aura dans le bec), c'est un stress énorme.
Je suis écoeurée de cette vie de misère, je me bas pourquoi ?? Si je suis la seule, seule contre tous. Je suis un petit point et eux c'est une énorme masse. Comment puis je peser sur la balance ?
Je me demande si vous avez compris quoi que ce soit à mon histoire, et je suis confuse du récit brouillon que j'écris. Tout s'enmêle dans ma tête, sans compter la fatigue. Désolée pour les fautes d'ortho aussi, j'ai écris vite.
Dehors il y a tempête de neige, comme dans ma tête à cette heure.
Bonne journée à vous tous et merci d'avoir lu ce roman....
Cordialement.