Re: Chômage : Le record est tombé !
Publié : 29 avr. 2013
Slt Mon Poussin,
D'abord vous pouvez consulter l'article évoqué par Maguy :
http://www.alternatives-economiques.fr/ ... 63621.html
Malheureusement, je n'ai pas trop le temps pour rechercher les références de mes lectures de ces dix dernières années
(Du "Canard", en passant par "Le Figaro", "Les Échos" et autres…). Je n'ai pas d'ouvrages de synthèse à vous conseiller non plus.
Cependant, une multitude d'indicateurs économiques assez "basiques" (comme les ventes en France de voitures de luxe, de bateaux…) confirment l'enrichissement continu des plus riches (et l'accroissement de leur nombre d'ailleurs, un sujet dont on parle peu) .
Vous qui habitez Paris (comme moi), vous savez que ce sont les "plus riches" (français et, de plus en plus, étrangers) qui tirent (vers le haut évidemment) le marché immobilier… qui, de ce point de vue, est emblématique.
Comment expliquer que dans un pays qui compte un nombre croissant de chômeurs et de personnes en difficulté, et des classes moyennes qui voient leurs revenus stagner, les prix de l'immobilier (dans les zones attractives évidemment. Mais il y en a bcp en France !!!) continuent de grimper.
Dernièrement, j'ai visité un studio dans le XIe arrondissement, dans un immeuble sans charme (des années 70), dans une rue sans intérêt, sale et bruyante (envahie de grossistes chinois), vendu à 7.000 euros le m2, soit 140.000 euros pour 20 m2, presque un million de francs !!! Au milieu des années 90, il y a 20 ans, ce bien valait… entre 220.00 et 240.000 francs.
+++++++
Pour finir, un des principes fondamentaux du commerce est de fixer le prix qui permet au vendeur de gagner un maximum de fric, tout en ne détournant pas la clientèle.
Comme évoqué plus haut, la question est donc de savoir quel "prix plafond" les gens sont prêts à payer pour s'offrir un bien. La question ne se pose évidemment pas pour le "prix plancher".
Le but du jeu étant de vendre le plus cher possible (dans la limite de l'acceptable).
Donc, dans un pays comme la France, c'est le niveau de vie des "plus riches" qui fixe finalement le "pouvoir d'achat" des plus pauvres. Là encore, je n'ai pas de références bibliographiques à vous fournir, mais j'imagine que toutes sortes d'ouvrages ont été écrits sur ce thème.

D'abord vous pouvez consulter l'article évoqué par Maguy :
http://www.alternatives-economiques.fr/ ... 63621.html
Malheureusement, je n'ai pas trop le temps pour rechercher les références de mes lectures de ces dix dernières années

Cependant, une multitude d'indicateurs économiques assez "basiques" (comme les ventes en France de voitures de luxe, de bateaux…) confirment l'enrichissement continu des plus riches (et l'accroissement de leur nombre d'ailleurs, un sujet dont on parle peu) .
Vous qui habitez Paris (comme moi), vous savez que ce sont les "plus riches" (français et, de plus en plus, étrangers) qui tirent (vers le haut évidemment) le marché immobilier… qui, de ce point de vue, est emblématique.
Comment expliquer que dans un pays qui compte un nombre croissant de chômeurs et de personnes en difficulté, et des classes moyennes qui voient leurs revenus stagner, les prix de l'immobilier (dans les zones attractives évidemment. Mais il y en a bcp en France !!!) continuent de grimper.
Dernièrement, j'ai visité un studio dans le XIe arrondissement, dans un immeuble sans charme (des années 70), dans une rue sans intérêt, sale et bruyante (envahie de grossistes chinois), vendu à 7.000 euros le m2, soit 140.000 euros pour 20 m2, presque un million de francs !!! Au milieu des années 90, il y a 20 ans, ce bien valait… entre 220.00 et 240.000 francs.
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Pour finir, un des principes fondamentaux du commerce est de fixer le prix qui permet au vendeur de gagner un maximum de fric, tout en ne détournant pas la clientèle.
Comme évoqué plus haut, la question est donc de savoir quel "prix plafond" les gens sont prêts à payer pour s'offrir un bien. La question ne se pose évidemment pas pour le "prix plancher".

Donc, dans un pays comme la France, c'est le niveau de vie des "plus riches" qui fixe finalement le "pouvoir d'achat" des plus pauvres. Là encore, je n'ai pas de références bibliographiques à vous fournir, mais j'imagine que toutes sortes d'ouvrages ont été écrits sur ce thème.