Documentaire sur la vraie vie des chômeurs!
Bonjour,
Bah ...
la vraie vie des chômeurs n'est pas souvent dans la militance ...
Je ne suis pas certain que nous soyons représentatifs de la majorité des chômeurs qui tendent plutot vers la désespérance.
La vraie vie des chomeurs,
c'est celle de ceux qui n'ont pas la force de se battre et de militer.
Ceux qui ne comprennent pas ce qui leur arrive.
C'est le film qui militera pour eux.
(ou non).
Bah ...
la vraie vie des chômeurs n'est pas souvent dans la militance ...
Je ne suis pas certain que nous soyons représentatifs de la majorité des chômeurs qui tendent plutot vers la désespérance.
La vraie vie des chomeurs,
c'est celle de ceux qui n'ont pas la force de se battre et de militer.
Ceux qui ne comprennent pas ce qui leur arrive.
C'est le film qui militera pour eux.
(ou non).
Il est programmé pour fin septembre (le 22 ou le 24), à 22h30 sur France 2... enfin, ça c'était avant la résurrection de l'ORTF...
Sinon, la représentativité est la grosse tarte à la crème de notre démocratie... trouvez-vous nos députés et autre personnel politique représentatif de la population?
J'aurais aimé que l'on montre un autre visage du chômage, une autre définition de la dignité...
Sinon, la représentativité est la grosse tarte à la crème de notre démocratie... trouvez-vous nos députés et autre personnel politique représentatif de la population?
J'aurais aimé que l'on montre un autre visage du chômage, une autre définition de la dignité...
Bonjour,
Bein oui je sais bien mais ...
franchement,
à part sur ton compte en banque,
tu chôme toi ?
représentativité :
Les "papys" font de l'ombre aux jeunes loups
LE MONDE | 05.07.08
Pour le fun
Bein oui je sais bien mais ...
franchement,
à part sur ton compte en banque,
tu chôme toi ?
représentativité :
Les "papys" font de l'ombre aux jeunes loups
LE MONDE | 05.07.08
Pour le fun
QUOI ????????????
C'est quoi, ces conneries ???Monolecte a écrit :Je pense que personne ici n'a voulu participer... donc le gars va faire son marché loin des chômeurs militants... dommage.
Ce type est venu chez moi, il a mes coordonnées, je lui ai adressé deux e-mails de tuyaux/contacts auxquels il n'a jamais accusé réception ni donné suite ! Ecœurant !
NON, à mon avis il n'a pas voulu qu'on participe, ce qui est bien autre chose !

Dernière modification par superuser le 06 juil. 2008, modifié 1 fois.
"faire son marché"
Expression très juste pour qualifier le comportement de ces gens de télévision.
Dernier exemple en date :
J'ai été contactée par une documentariste de Canal+ (Marie Agostini), chargée de réaliser un documentaire de 90 minutes sur les quadras dans le cadre d'une série de portraits collectifs sur les âges : les "vingtenaires", les trentenaires, les quadras, les quinquas, etc... s'exprimant dans l'actuel contexte sociologique, économique et historique. Un projet ambitieux et séduisant.
Lors de notre rencontre, Marie Agostini m'a réaffirmé sa haine du pathos et de la télé-poubelle : elle veut des témoignages sincères, forts, intimistes mais dignes.
Pour ma tranche d'âge, qui est une période charnière pour beaucoup d'individus, que ce soit d'un point de vue personnel ou professionnel, elle n'a visiblement eu aucun mal à trouver des témoins pour parler du divorce, des familles recomposées ou le fait, pour des femmes, de ne pas avoir trouvé l'âme sœur pour faire un enfant, etc. Mais pour dénicher des témoins qui oseraient parler de leur vie au travail, c'est une autre paire de manches... Elle m'a confié trouver navrant que les gens aient une trouille pareille.
Pour l'aider, je lui ai donné les coordonnées de trois autres personnes de ma connaissance qu'il m'a fallu convaincre : un chômeur de longue durée qui a repris un boulot déclassé, un délégué du personnel sans étiquette qui se bat dans son entreprise, et une précaire qui en chie avec un courage hors du commun. Quant à mon témoignage, il lui semblait pertinent (rupture du parcours professionnel et désillusion) : elle semblait apprécier que je lui parle de choses graves avec sourire, précision et philosophie.
Elle m'a rappelée une fois. Puis elle a rencontré deux de mes contacts (l'une d'entre eux m'a dit qu'elle a eu l'impression de passer un casting devant une personne qui faisait son marché, ce dont je fus étonnée car ce n'est pas l'impression que j'en avais eue), mais pas le troisième qui attend toujours son appel...
Et moi, je n'ai plus de nouvelles du tout !
Je ne pense pas que je sente le pâté, puisque d'autres se sont empressés de venir chez moi me filmer avant et qu'ils ont toujours été bien reçus.
J'ai toujours été de bonne volonté pour témoigner et participer, ne perdant jamais de vue que si Yves et Sylvie (notre ex vice-présidente) ne l'avaient pas fait un jour pour un JT sur lequel je suis tombée fin 2003 à l'époque de la bataille des "recalculés", je n'aurais jamais pris en marche le train de l'aventure Actuchomage.
J'ai beaucoup donné, avec plus ou moins de bonheur.
Mais là, face à de tels comportements, la coupe est pleine !!!
Dernier exemple en date :
J'ai été contactée par une documentariste de Canal+ (Marie Agostini), chargée de réaliser un documentaire de 90 minutes sur les quadras dans le cadre d'une série de portraits collectifs sur les âges : les "vingtenaires", les trentenaires, les quadras, les quinquas, etc... s'exprimant dans l'actuel contexte sociologique, économique et historique. Un projet ambitieux et séduisant.
Lors de notre rencontre, Marie Agostini m'a réaffirmé sa haine du pathos et de la télé-poubelle : elle veut des témoignages sincères, forts, intimistes mais dignes.
Pour ma tranche d'âge, qui est une période charnière pour beaucoup d'individus, que ce soit d'un point de vue personnel ou professionnel, elle n'a visiblement eu aucun mal à trouver des témoins pour parler du divorce, des familles recomposées ou le fait, pour des femmes, de ne pas avoir trouvé l'âme sœur pour faire un enfant, etc. Mais pour dénicher des témoins qui oseraient parler de leur vie au travail, c'est une autre paire de manches... Elle m'a confié trouver navrant que les gens aient une trouille pareille.
Pour l'aider, je lui ai donné les coordonnées de trois autres personnes de ma connaissance qu'il m'a fallu convaincre : un chômeur de longue durée qui a repris un boulot déclassé, un délégué du personnel sans étiquette qui se bat dans son entreprise, et une précaire qui en chie avec un courage hors du commun. Quant à mon témoignage, il lui semblait pertinent (rupture du parcours professionnel et désillusion) : elle semblait apprécier que je lui parle de choses graves avec sourire, précision et philosophie.
Elle m'a rappelée une fois. Puis elle a rencontré deux de mes contacts (l'une d'entre eux m'a dit qu'elle a eu l'impression de passer un casting devant une personne qui faisait son marché, ce dont je fus étonnée car ce n'est pas l'impression que j'en avais eue), mais pas le troisième qui attend toujours son appel...
Et moi, je n'ai plus de nouvelles du tout !
Je ne pense pas que je sente le pâté, puisque d'autres se sont empressés de venir chez moi me filmer avant et qu'ils ont toujours été bien reçus.
J'ai toujours été de bonne volonté pour témoigner et participer, ne perdant jamais de vue que si Yves et Sylvie (notre ex vice-présidente) ne l'avaient pas fait un jour pour un JT sur lequel je suis tombée fin 2003 à l'époque de la bataille des "recalculés", je n'aurais jamais pris en marche le train de l'aventure Actuchomage.
J'ai beaucoup donné, avec plus ou moins de bonheur.
Mais là, face à de tels comportements, la coupe est pleine !!!

Bon, manière, on ne va pas se déchirer la gueule pour cette caste qui a fait tant de mal à l'ensemble du corps social en faisant du journalisme couché et en servant de relais sans complexe à la propagande libérale.
C'est juste que j'espère toujours qu'il reste des justes parmi eux, mais la vérité, c'est que les justes parmi eux, ça fait un bail qu'ils rament à la marge en pigeant maigrement, comme notre ami Olivier Bonnet.
Je ne suis pas représentative du chômage, je ne voulais donc pas participer, mais j'estime que je suis le nouveau modèle, le mutant : le chômeur déguisé en indépendant. Cette tendance est très lourde, par exemple, en Italie.
Quand ton activité te rapporte en moyenne l'équivalent de l'ASS, j'estime que tu es juste un chômeur déguisé, totalement et définitivement sorti des dispositifs du salariat et de la protection sociale. Je pense qu'aujourd'hui, la réussite, même médiocre, dans le monde de l'entreprise nécessite une agressivité que je n'ai pas et n'ai jamais eu. Je trouve même ce monde de fonctionnement abhérant, usant et contre-productif.
Mais pousser les chômeurs vers l'entreprenariat est réellement le moyen durable de faire baisser le chômage. En plus, un indé, au final, c'est une main d'œuvre hyperflexible qui ne bénéficie même plus de la protection peau de chagrin du Code du Travail ou de la solidarité sociale : le rêve libéral!
C'est juste que j'espère toujours qu'il reste des justes parmi eux, mais la vérité, c'est que les justes parmi eux, ça fait un bail qu'ils rament à la marge en pigeant maigrement, comme notre ami Olivier Bonnet.
Je ne suis pas représentative du chômage, je ne voulais donc pas participer, mais j'estime que je suis le nouveau modèle, le mutant : le chômeur déguisé en indépendant. Cette tendance est très lourde, par exemple, en Italie.
Quand ton activité te rapporte en moyenne l'équivalent de l'ASS, j'estime que tu es juste un chômeur déguisé, totalement et définitivement sorti des dispositifs du salariat et de la protection sociale. Je pense qu'aujourd'hui, la réussite, même médiocre, dans le monde de l'entreprise nécessite une agressivité que je n'ai pas et n'ai jamais eu. Je trouve même ce monde de fonctionnement abhérant, usant et contre-productif.
Mais pousser les chômeurs vers l'entreprenariat est réellement le moyen durable de faire baisser le chômage. En plus, un indé, au final, c'est une main d'œuvre hyperflexible qui ne bénéficie même plus de la protection peau de chagrin du Code du Travail ou de la solidarité sociale : le rêve libéral!
...non "nous n'allons pas nous déchirer la gueule"
Je regarderais comment ce journaliste a capté de son innoncence volontaire la "vraie vie des chomeurs"
Par ailleurs, comme cela est indiqué plus haut dans la file de discussion, Sophie a pris contact avec Nicrus, un des notres, pour envisager un de ces jours de faire un reportage sur Actu...ce qui serait un super projet
A suivre....
rajout pour répondre à Mono : mais comme dit St dumortier avec une grande justesse, la vraie vie des chomeurs est loin d'être celle de militants, hélas
Par contre, c'est très subversif que de faire parler des militants...nous sommes bien d'accord
Je regarderais comment ce journaliste a capté de son innoncence volontaire la "vraie vie des chomeurs"
Par ailleurs, comme cela est indiqué plus haut dans la file de discussion, Sophie a pris contact avec Nicrus, un des notres, pour envisager un de ces jours de faire un reportage sur Actu...ce qui serait un super projet
A suivre....

Par contre, c'est très subversif que de faire parler des militants...nous sommes bien d'accord
Dernière modification par Pili le 06 juil. 2008, modifié 1 fois.
D'autant plus que le militantisme peux faire peur à la majorité de chômeurs qui préfèrerons se rallier à la pensée la plus commune dans l'espoir que cela leur apportera plus facilement un travail.Monolecte a écrit :Oui, j'ai vu, et effectivement, ça me semble mieux de parler directement des chômeurs militants plutôt que de s'enterrer directement dans les énièmes portraits représentatifs de que dalle!
Et devant la caméra, les chômeurs qui se considèrent comme "normaux" repondront à la question "Que recherchez vous ?" apres avoir répondu à la question sur leur "pouvoir d'achat" (plus exactement sur leur "pouvoir d'en ch***")
Oui, comme j'ai un coup de mou en ce moment, genre marre de ramer depuis 5 ans pour des prunes, il y a des tas de gens très bien intentionnés qui laissent entendre que si j'avais moins milité (pourtant de manière limitée, juste en écrivant), j'aurais sûrement fini par avoir un boulot...
Sauf que je vois aussi plein de gens soumis qui bouffent de la merde et qui ne vont nulle part...
Sauf que je vois aussi plein de gens soumis qui bouffent de la merde et qui ne vont nulle part...
Critique on ne peux plus facile en plus .... Il y a toujours des Yaka - faut qu'on" autour des chomeurs. Comme si c'était facile de trouver quelques chose pour tout le monde.Monolecte a écrit : il y a des tas de gens très bien intentionnés qui laissent entendre que si j'avais moins milité (pourtant de manière limitée, juste en écrivant), j'aurais sûrement fini par avoir un boulot...
Perso, j'ai trouvé facilement un emploi récemment bien que je milite ... pour le Logiciel Libre ! Je me suis fermé quelque portes, certes, mais ouverte bien d'autres.
Moi aussi, j'en croise pas mal. Certains justement parce qu'ils sont soumis justement : en se bradant lors des entretiens, croyant que les employeurs les prendrons moins chers, ils se dévalorisent. Et ils persévèrent car ils croient à la toute puissance du dumping social. Ceux qui se dévalorisent décrochent bien souvent des jobs peu interessants payés une misère ....Monolecte a écrit :Sauf que je vois aussi plein de gens soumis qui bouffent de la merde et qui ne vont nulle part...
Ça s'appelle « Cellule de crise » et c'est passé ce soir à 22h30 sur France2.
Le titre : « Perte d'emploi : quand tout bascule »
Pour une fois, les chômeurs (et les futurs chômeurs) n'étaient pas sur le grill du discours dominant, bien au contraire. Et pour un novice sur la question, je reconnais que le journaliste Benoit Bertrand-Cadi s'en est plutôt bien tiré. Les arnaques sur les soi-disant "plans d'accompagnement" mis en place par les employeurs à l'occasion de plans sociaux, les faux chiffres du chômage, les radiations abusives et les offres soi-disant "raisonnables" sont allègrement passés à la casserole. Dommage que cette émission n'ait pas été diffusée en prime-time !
Par contre, j'ai grincé des dents quand le comité de rédaction du magazine (qui se mettait en scène entre deux "cas" pour approfondir les sujets et les lier entre eux) a abordé les dysfonctionnements de l'ANPE : Benoit Bertrand-Cadi leur a sorti la carte de la conseillère dissidente, alias notre Fabienne Brutus nationale, qu'il a été interviewer chez elle. Et quand son rédac'chef lui a demandé «Comment tu as trouvé cette fille ?», il a répondu : «En cherchant»......
Sauf que ça fait partie des tuyaux que je lui ai gentiment donnés (numéro de téléphone personnel de Fabienne, puisqu'elle était en congé maternité) et pour lesquels je n'ai même pas récolté un "merci"...
Rediffusion samedi 27 à 2h30, juste après "On n'est pas couchés" !
Le titre : « Perte d'emploi : quand tout bascule »
Pour une fois, les chômeurs (et les futurs chômeurs) n'étaient pas sur le grill du discours dominant, bien au contraire. Et pour un novice sur la question, je reconnais que le journaliste Benoit Bertrand-Cadi s'en est plutôt bien tiré. Les arnaques sur les soi-disant "plans d'accompagnement" mis en place par les employeurs à l'occasion de plans sociaux, les faux chiffres du chômage, les radiations abusives et les offres soi-disant "raisonnables" sont allègrement passés à la casserole. Dommage que cette émission n'ait pas été diffusée en prime-time !
Par contre, j'ai grincé des dents quand le comité de rédaction du magazine (qui se mettait en scène entre deux "cas" pour approfondir les sujets et les lier entre eux) a abordé les dysfonctionnements de l'ANPE : Benoit Bertrand-Cadi leur a sorti la carte de la conseillère dissidente, alias notre Fabienne Brutus nationale, qu'il a été interviewer chez elle. Et quand son rédac'chef lui a demandé «Comment tu as trouvé cette fille ?», il a répondu : «En cherchant»......
Sauf que ça fait partie des tuyaux que je lui ai gentiment donnés (numéro de téléphone personnel de Fabienne, puisqu'elle était en congé maternité) et pour lesquels je n'ai même pas récolté un "merci"...
Rediffusion samedi 27 à 2h30, juste après "On n'est pas couchés" !
