Est-ce que ceux, celles qui ont déroulé une banderole de 25 mètres de long ont eu peur de passer de pour des cons et des interprétations ainsi que des retombées ?diety a écrit :...A un moment donné il faut arrêter de tergiverser sur le sens des mots.
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A un moment donné, il faut savoir dire "merde". Si aucun chômeur n'est capable de le dire, aucun groupe n'est capable de l'affirmer.
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Ces personnes savaient très bien ce qu'elles faisaient.
Alors c'est dans notre intérêt de bien savoir ce que nous faisons. La colère ne nous dispense pas de réfléchir. Mon but n'est pas de tergiverser mais de faire en sorte qu'une plainte aboutisse. Si nous portons plainte pour une raison précise et la défense "démonte" la plainte à la suite de quoi il y aurait un non-lieu, nous aurions l'air con.
L'enjeu serait de passer pour plus subtile que la subtilité, de vérifier que notre argumentation tient la route et pour une mauvaise interprétation ou exagération, hop, on passerait pour des "idiots utiles" ?
Autrement dit c'est l'argument rhétorique appliqué à la validité juridique qui se retournerait contre nous parce que, le premier, le rhétorique, compterait plus que l'autre ? (A mon humble avis, cela doit être le rôle de l'avocat de décider de la validité juridique de la plainte non pas des arguments, et, j'irai même jusqu'à dire que ce n'est pas notre boulot).
Ce basculement entre l'argument rhétorique et la validité juridique est le fait des médias où c'est la rhétorique qui l'emporte toujours. Moi ce qui m'intéresse, pour aller dans votre direction, c'est la validité juridique. L'argument rhétorique pour les médias, j'en ai des tonnes...
rajout de ce commentaire suite au post d'Yves : Pas mal! tu as raison, Yves, pas necessairement besion des grands médias, pour se faire entendre, la preuve!
Ce n'est pas exactement cela mais, bien souvent, quand il s'agit de prendre la parole, et cette fois-ci sérieusement, beaucoup s'aperçoivent qu'il faut travailler et approfondir le sujet. Et, généralement, c'est là où beaucoup de personnes commencent à s'apercevoir qu'elles sont ignorantes. Ici l'ignorance n'est pas considérée comme un jugement péjoratif, moi-même il m'arrive de croire que je sais alors que non. 