L'Emploi et le Chômage en Débats

en France aussi il existe un gros risque : sécu sociale à crédit, assedic à crédit, retraites à crédit et j'en passe d'autres

Échanger ses bras contre une aide en nature, ça existe partout, ça s'appelle selon les circonstances, du travail au noir ou un coup de main.
D'ailleurs ça existe même de façon légale, puisqu'une partie du salaire peut-être perçue en nature.

En tous cas c'est une pratique courante à la campagne : donner un coup de main à ramasser les pommes de terre contre une certaine quantité de patates, ramasser les pommes et recevoir une partie du cidre, etc... Quand il s'agit d'un boulot plus technique, par ex. un petit agriculteur qui vient faucher le terrain d'un particulier, ou lui élaguer quelques branches, il est d'usage de donner "des pratiques", c'est-à-dire quelques billets. Eh oui, Tristesir, je te vois faire les gros yeux, c'est du travail au nouaaar. Bouh !

Mais là ce n'est plus un simple complément pour améliorer le petit salaire, ça devient une nécessité vitale. C'est-à-dire qu'un rapport de force s'installe : quand on va demander à un voisin qui possède un tracteur de nous faire un boulot, et qu'on se met d'accord rapidement sur une somme (d'ailleurs modique), quand on va tailler la haie des vieux voisins, on est dans un rapport d'égalité. Quand des gens vont supplier qu'on leur donne un peu de travail pour manger, ça devient glauque ; en Europe on n'est plus habitué à ça depuis le XIXème...

Jusqu'ou peut aller la soumission, le fatalisme ?

Très loin, mon Bébert...

Le chômage au Portugal, un désert qu'il vaut mieux traverser ensemble

http://www.20minutes.fr/monde/portugal/ ... r-ensemble

Actu essaime dans le monde !

Bon un truc m'agace dans l'article. Là aussi les ateliers relooking ont fait des petits

L'ONG "Dress for success" apporte une aide différente : fournir des vêtements plus formels à des chômeuses qui en ont besoin pour passer des entretiens d'embauche.

"Parmi la centaine de femmes ayant fait appel à nous, le quart ont pu trouver un emploi, explique la directrice Fernanda Machado. Ce n'est pas seulement grâce à nos vêtements, mais nous croyons pouvoir faire la différence dans l'image que projette chaque femme, sa motivation et son estime de soi".

Pourquoi QUE les femmes ? Toujours cette satanée image froufroutante que l'on se doit de donner

On se retrouve au chomdu du jour au lendemain. Elles faisaient comment avant, elles se baladaient à poil ?

Et les hommes ? Ils n'ont pas besoin de chaussures, de rasoirs, etc ?

Et le quart qui ont retrouvé des emplois, je demande à voir, il faudrait déjà décrocher un entretien et savoir quel genre d'emploi.

Une question me turlupine : quand on a réussi l'entretien avec les vêtements ad hoc et qu'on commence à travailler, avant la fin du mois et la paie salvatrice les vêtements sont sales, comment on fait ?
On remet les fringues usées-décolorées-début de siècle ? Mais c'est la porte assurée avant la fin de la période d'essai, dans la logique de Pôle-emploi-prestataires.
On garde son imper au bureau ? "si si, j'ai senti des gouttes "
On passe chaque soirée à laver, sécher au fer les habits-pour-réussir-dans-la-vie ? "T'as vu la nouvelle ? Elle a la même jupe et le même chemisier depuis 3 semaines..."
Faites comme moi : travaillez à l'usine, la cotte intégrale est fournie. Y a que les yeux qui dépassent.

superuser a écrit :Très loin, mon Bébert...

Merci Sophie de faire avancer le debat...

Bon un truc m'agace dans l'article. Là aussi les ateliers relooking ont fait des petits

ourquoi QUE les femmes ?

Ils ne le font plus que pour les femmes, les hommes aussi ont leurs ateliers.
Ils vont le faire pour les personnes qui sortent de prison, véridique j'ai lu cela sur l'un des sites des dames patronnesses de l'autre jour : la fondation ellesrêvent ...
J'ignore si ce n'est que pour eux ou aussi pour les DE hommes qui n'ont pas été incarcérés, ce n'est pas très clair. http://www.ereel.org/principal/action/id/16

Arf !!! c'est justement cette assoc' (pratique la loi 1901) dont j'avais parlé avec le relooking des femmes et dont vous aviez lu les échanges.

L'une des responsables était même venue protester ici. En tous cas, on s'était bien marré. Elle parlait d'article injurieux si j'ai bonne mémoire, pov' femme. Il leur faudrait des ateliers d'apprentissage de la pauvreté, de cours de survie et d'autres pour booster l'intelligence

Au Portugal, certains bénéficiaires de l'allocation pour la réinsertion sociale devront exercer une "activité socialement utile", jusqu'à 15 heures par semaine, pour continuer de bénéficier de cette aide, a décidé le gouvernement jeudi 23 août.

Pour le ministre de la solidarité sociale, Pedro Mota Soares, le revenu social d'insertion (RSI), une allocation qui a pour objectif d'aider les personnes sans ressources jusqu'à ce qu'elles retrouvent un emploi, "est un droit qui comporte aussi des devoirs".

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html


Sarkozy, sors de ce corps !

As-tu vu les commentaires ? A gerber

92 euro en moyenne pour jusqu'à 60 heures par mois le ventre vide beurk on dirait les jobs à un euro ; à ce prix là pour manger on va leurs dire de brouter l'herbe des jardins publics ou quoi ?

Visiblement, au Portugal, il y a encore du travail… mais pas question de le rémunérer !
La crise, c'est à ses victimes qu'on en fait payer le prix.

Les personnes âgées, premières victimes de la crise au Portugal

(De Lisbonne) Le taux de mortalité a augmenté d’une manière alarmante pendant l’hiver au Portugal. En première ligne, les personnes âgées. Au-delà de la vague de froid, les experts y voient les effets collatéraux des mesures d’austérité adoptées dans le domaine de la santé.

http://www.rue89.com/2012/04/10/les-per ... gal-231029