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Re: Retraites : petites corrections à la marge
Publié : 15 juin 2012
par lucho
comme toi zypos , je suis furax heureusement il me reste assez de mois de chômage pour arriver en 2014.
il faut rétablir l'AER pour les fins de droit.
Re: Retraites : petites corrections à la marge
Publié : 15 juin 2012
par zypos
@ Superuser
Les trimestres de chômage en ARE ou ASS ont tjrs été pris en compte comme trimestres validés pour la retraite de base. Pour les complémentaires ARRCO en ARE vous côtisez à 3% sur vos allocations pour financer vos points recalculer sur la base du SRJ; En ASS pas de cotisation retraite complémentaire mais vous avez des points gratuits.... PE fournit une attestation indiquant le nb jours indemnisés ASS pour faire valoir ses droits.
L' entourloupe Hollande :
Le projet de décret transforme pour les DE deux trimestres validés en deux trimestres cotisés ; et élargi l'ancien dispositif carrières longues à ceux ayant commencer à travailler à 18 / 19 / 20 ans. Mais la régle des 4 ou 5 trimestres exclut de fait ceux né avant le 1 octobre :
Pour avoir 5 trimestres cotisés avant la fin de l'année civile des 16 ans il faut concrètement avoir travaillé un trimestre l 'année de ses 15 ans ......
Dans mon cas né en Aôut 1953 avec 4 trimestres cotisés l' année des 16 ans (1969) je ne peux pas partir avant 59 ans et 8 mois. Je doit donc cotiser 177 trimestres
Résultat : certain pourrons partir avec 165 trimestres et d'autre devrons en faire 177
En fait Hollande ne donne rien et avec mes 171 trimestres cotisé je continuerai à être chômeur
Re: Retraites : petites corrections à la marge
Publié : 15 juin 2012
par Raven
Re: Retraites : petites corrections à la marge
Publié : 15 juin 2012
par zypos
Raz le bol de ses speudo site de déinformations qui ne font que reprendre le discours officiel sans expliqué les arnaques
Certes le projet de décret est favorable à ceux ayant commencé à 18 / 19 / 20 ans car ils pourrons partir à 60 ans
Ceux ayant commencé à travailler à 16/17 ans peuvent partir à 59 ans et 8 mois
4 mois de boni pour avoir travailler 12 trimestres de plus chercher l 'erreur !
Re: Retraites : petites corrections à la marge
Publié : 15 juin 2012
par Raven
Tapez pas sur le messager !

Re: Retraites : petites corrections à la marge
Publié : 16 juin 2012
par superuser
Je n'y comprends plus rien...
En fouillant dans le module de recherche, je suis tombée sur cet article des
Echos d'août dernier que j'avais repris en revue de presse :
Chômage non indemnisé : jusqu'à 6 trimestres validés pour la retraite
Le gouvernement a porté à six trimestres, soit deux de plus, la période de chômage non indemnisé pouvant être validée pour le calcul de la retraite. (…) Jusqu'à présent, en début de carrière, la première période de chômage non indemnisé n'était comptabilisée comme durée d'assurance pour l'ouverture du droit à une pension de retraite que dans la limite d'une année. Le décret porte cette limite à un an et demi, tout en précisant que la période totale de chômage non indemnisé susceptible d'être comptabilisée pour la retraite ne pourra excéder six trimestres dans la carrière d'un salarié.
Qu'en pensez-vous ?
Re: Retraites : petites corrections à la marge
Publié : 16 juin 2012
par zypos
Encore un journaliste qui n'à rien compris et mélange allégrement trimestres cotisé et trimestres validés . Je suis sidérer de voir la déinformation totale concernant le pb des retraites et qui conserne tous le monde . Média et hommes politique sont sur MARS mais pas sur TERRE .
Trimestres cotisés : trimestres optenu par un travail donc avec cotisation sociales employeur et salarié
Trimestres validés : trimestres comptabilisé par la SECU dans le relevé de carrière et accordé sous conditions ( ARE; ASS ; bonification enfant )
Le nouveau décret transforme pour les DE 2 trimestres validé en 2 trimestres cotisé pour les départ carrière longues qui exige un minimum de trimestres cotisé.
@ Superuser : je suis à ta dispo pour explication me joindre en MP.
Au passage ce nouveau décret n'apporte rien pour de nb séniors voir :
http://www.cfdt-retraites.fr/Projet-de- ... forum39480
Re: Retraites : petites corrections à la marge
Publié : 17 juin 2012
par lucho
http://www.dtr-idf.com/cal2/simul.html
voici le nouveau simulateur retraite de la cfdt, merci Luma
Re: Retraites : petites corrections à la marge
Publié : 17 juin 2012
par zypos
Et toi Lucho tu dois cotiser combien de trimestres ?
Car je tiens à avoir la pôle position

Allez avec 174 tr ( 171 de cotisé )au boulot ; au boulot ; au boulot
Re: Retraites : petites corrections à la marge
Publié : 17 juin 2012
par zypos
Carrières Longues : de l 'injustice Sarko à l' injustice Hollande :
Avant le décret Sarko de décembre 2010 : Ceux né en 1953 pouvait partir à 59 ans j' aurrais totaliser 174 trimestres ;
Décret Sarko décembre 2010 : Recul de 8 mois : 59 ans et 8 mois soit 177 trimestres
Nouveau décret Hollande : rien ne change départ à 59 ans et 8 mois avec 177 trimestres .
Si j'avais commencer à travailler en 1972 au lieu de commencer en 1969 je pourrais partir à 60 ans avec 165 trimestres
Moralité plus vous avez commencer à travailler tôt plus vous devez faire de trimestres.
Dans mon cas je doit donc faire 12 trimestres de plus pour avoir droit de partir 4 mois plus tôt ( 59 ans et 8 mois / 60 ans )
Re: Retraites : petites corrections à la marge
Publié : 17 juin 2012
par lucho
j'aurais 172 trimestres cotisés fin 202 et je dois partir le 1er avril 2014
intérimaire depuis 2003 j'arrive à me débrouiller pour travailler qques mois/an mais la fatique s'installe + arthrose, mal aux épaules etc..
Gagner plus pour vivre vieux
Publié : 21 juin 2012
par superuser
LE MONDE ECONOMIE | 19.06.2012 à 15h45
Par Thibault Gajdos, CNRS
Depuis 1946, l'espérance de vie à la naissance en France a augmenté de presque vingt ans. Vivant plus vieux, les retraités toucheront leurs pensions plus longtemps. La logique démographique paraît donc inexorable, et la cause entendue : il faut, au choix, travailler plus longtemps, augmenter le montant des cotisations ou réduire celui des retraites.
La décision du gouvernement de permettre aux personnes ayant travaillé dès l'âge de 18 ou 19 ans, s'ils ont cotisé pendant 41 années, de bénéficier d'une retraite à taux plein dès 60 ans serait donc une irresponsable folie démagogique. Telle est, en tout cas, la teneur d'un éditorial récent du Wall Street Journal et d'une déclaration du ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble à La Stampa.
Il se pourrait toutefois que le délicieux Michel Audiard soit meilleur démographe que l'influent quotidien new-yorkais et l'ancien dauphin de Helmut Kohl réunis. Car, comme le notait l'auteur des Barbouzes, ce n'est pas le tout de prendre sa retraite jeune, "faut surtout la prendre vivant. Ce n'est pas dans les moyens de tout le monde". Selon l'Insee, en appliquant les taux de mortalité de la période 2000-2008, un ouvrier de 35 ans a 13% de risque de mourir avant 60 ans. Le risque n'est que de 6% pour un cadre (Insee Première, octobre 2011).
Et ce n'est pas tout d'atteindre l'âge de la retraite : encore faut-il en profiter ! Emmanuelle Cambois et Jean-Marie Robine ont analysé l'espérance de vie après 65 ans (Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 8 mars 2011). Il en ressort que les écarts d'espérance de vie restent marqués après cet âge : un homme ayant exercé une profession qualifiée a alors une espérance de vie de presque 19 années, contre moins de 16 pour un ouvrier.
Les disparités sont encore davantage marquées si l'on tient compte de l'état de santé des retraités. En effet, l'espérance de vie en bonne santé à 65 ans est de 9 années pour les cadres, contre 5 pour les ouvriers. En somme, les cadres ont non seulement un risque deux fois plus faible que les ouvriers de ne pas atteindre la retraite, mais ils peuvent espérer en profiter presque deux fois plus longtemps !
Ces disparités de taux de mortalité s'expliquent naturellement en partie par le fait que les ouvriers risquent davantage que les cadres d'occuper des emplois entraînant des souffrances physiques. Elles sont donc partiellement compensées par le droit à la retraite anticipée pour pénibilité. Cependant, outre que ce droit ne s'applique que d'une manière extrêmement restrictive, le type d'emploi occupé ne suffit pas à expliquer les écarts de mortalité observés : les revenus jouent aussi un rôle important.
Florence Jusot, économiste à l'université de Paris-Dauphine, a montré que, toutes choses égales par ailleurs, un doublement des revenus était associé à une réduction de 35% de la probabilité de décéder dans l'année ("The Shape of the Relationship Between Mortality and Income in France", Annales d'économie et de statistique, 2006).
Les différences de taux de mortalité en fonction du revenu introduisent une composante régressive dans le système des retraites. En effet, une personne plus riche, qui dispose donc d'une pension plus élevée, vivra plus longtemps en moyenne qu'une personne moins fortunée. L'écart entre les sommes que ces personnes toucheront au cours de leurs retraites en sera augmenté d'autant.
Afin de quantifier ce phénomène, l'économiste et démographe Antoine Bommier et ses collègues ont proposé de mesurer "l'équivalent-capital" de la retraite ("Droit à la retraite et mortalité différentielle", Economie et prévision, 2005). Il s'agit du capital que les retraités seraient prêts à échanger, au moment de la liquidation de leur retraite, contre leurs pensions à venir.
C'est donc une mesure du montant total des sommes versées au titre de la retraite. Ils montrent, en utilisant des données administratives , qu'un doublement des revenus mensuels entraîne sensiblement plus (environ 12%) que le doublement de l'équivalent-capital de la retraite. Il s'agit d'un effet significatif, qui revient à absorber un quart du caractère redistributif du système de retraite lié à la dégressivité des taux de remplacement en fonction du revenu (les pensions représentent une fraction d'autant plus faible des revenus que ces derniers sont élevés).
Il est difficile d'élaborer un système de retraite qui permette de tenir compte de manière satisfaisante des différentiels de mortalité. Cela n'est pas impossible, mais suppose à tout le moins une large, et probablement longue, consultation. En attendant ce débat indispensable, il paraît absurde de prétendre réformer le système des retraites en ignorant une source d'inégalités aussi fondamentale.
Etendre le dispositif des carrières longues, comme le propose le gouvernement, n'est donc pas un geste électoraliste et irresponsable. C'est un amendement minimal, et pour tout dire bien timide, si l'on souhaite éviter une crise majeure de notre modèle social.
Re: Retraites : petites corrections à la marge
Publié : 25 juin 2012
par zypos
Re: Retraites : petites corrections à la marge
Publié : 25 juin 2012
par lobozo
faut il vraiment insérer ici un lien vers Atlantico, site de l'ump, des sarkostalgiques et des commandos Copé ???

Re: Retraites : petites corrections à la marge
Publié : 26 juin 2012
par superuser
Ne soyons pas sectaires. Il faut de tout pour faire une salade... et il est utile de savoir ce qui se dit chez nos ennemis.
