L'Emploi et le Chômage en Débats

Bref, j'ai compris que tous ces gens étaient loin de mon monde, la plupart retraité-e-s de la fonction publique, certains rentiers, tous prets à monter au créneau pour aller défoncer de la barrière pendant les manifs sur des mesures gouvernementales auxquelles ils n'adhéraient pas et pas capable de respecter leurs engagements vis-à-vis du péquenaud bac+3 qu'ils sous-payaient et sous-estimaient.(quote jeremy)

Comme je reconnais bien là, le milieu socio -educatif, !!!
""Les bobos" comme chantait renaud avant de s'exiler outre manche! Tout dans l'apparence et le discours , mais ensuite dans les faits et les actes , que dalle, et une meconnaissance totale du monde de la précarité et de l'exclusion! avec bien sur, la culpabilisation à outrance du larbin qui leur sert de bouc-émissaire!
N'empèche, que je serais aller à l'Inspection du travail, plutot que d'assister au CA!
J'espère que tu as retrouvé ta liberté en toute quiétude!

Je suis effectivement allé à l'Inspection et là...vice de forme dans le contrat de travail (les heures de travail n'y figuraient pas, ainsi que les jours de travail, ni même l'adresse !! - je suis un gros nul...mais j'ignorais encore pas mal de choses et, franchement, je m'en veux bien plus de m'être laissé berné par de si jolies promesses, par la considération viciée que l'on m'accordait mais dont je ne détectais pas les sombres intentions).
L'inspectrice a donc contacté mon ex-employeur, pour lui demander des précisions sur la nature de mon licenciement, et pour lui jeter à la figure ce contrat de travail incomplet. L'après-midi elle avait ses explications, me rappelait pour me dire que dans le cadre d'un CUI-CAE il n'y a pas la possibilité d'un licenciement à l'amiable, qu'il me restait donc à choisir entre la démission et le licenciement. Elle a donc choisi le licenciement "pour faute grave" bien sûr même si l'inspectrice a cherché le motif et ne l'a pas trouvé tout de suite auprès de l'ex-employeur. Bien sûr, des témoignages des membres du Bureau et du CA ont été délivrés par la suite sur mon absence injustifiée précédente...
Ensuite, ayant encore une perception très vicieuse de la situation, mon ex-employeur ne m'a tout bonnement pas donné l'attestation assedic. AInsi, pendant 5 mois, je n'étais ni demandeur d'emploi, ni rien..même pas en ass ou au rmi, pour dire de survivre. J'ai recontacté l'Inspection qui s'est mise en rapport avec le Pôle-emploi qui n'a fait que réclamer cette attestation auprès de cet employeur. Alors la première fois il y avait une erreur sur les heures effectuées, donc retour à l'ex-employeur... la deuxième fois c'était un défaut de signature, donc retour à l'ex-employeur...la troisième fois, le document était tâché, de sorte que l'encre s'était répandue sur tout le document le rendant ainsi illisible....Voilà, tout cela pendant 5 mois... avec le Pôle-emploi qui me harcelait pour obtenir ce document, ma conseillère qui feignait de ne pas avoir mes appels de détresse...
Résultat : criblé de dettes (loyers impayés, factures etc.) j'ai rendu l'appartement que je ne pouvais plus payer et mes parents m'ont accueilli chez eux. La solidarité familiale, quand elle existe, est merveilleuse. Tous les soirs, au début de mon retour chez eux, je chialais...je n'arrivais pas à croire ce qui m'arrivait. J'ai cherché un boulot depuis, dans ce secteur mais...je suis "grillé", j'en suis convaincu. Je me suis mis à dos pas mal de monde et le dernier entretien pour un poste au sein d'une structure de politique urbaine a été un cauchemar, non par son déroulement, mais par ses conclusions. Je devais être reçu à un deuxième entretien et c'est en allant au rendez-vous de réactualisation de mon ass avec ma conseillère qu'elle m'a appris que selon le recruteur, "j'ai refusé l'emploi". Elle a donc pris son parti, m'a accablé, m'a sorti des horreurs sur mon âge, ma condition, mon manque de mobilité... Et depuis c'est l'angoisse. Comme je l'ai cité dans quelques posts sur ce forum, je tente de reprendre une formation à la fac, j'ai sollicité une bourse régionale à la formation professionnelle et je dois rencontrer un conseiller pour valider le volet de formation et je stresse à mort car j'appréhende toujours le "coup fourré". Je me dis que, malgré le fait que je sois éligible à la formation je n'y arriverai pas car le Pôle-emploi ou la Région chercheront un truc qui fait l'effet du grain de sable dans la mécanique. J'ai peur du refus, du manque de cohérence, enfin à leurs yeux, j'ai peur de tout cela...Je ne mange plus, je ne dors plus et si je dois rentrer en cours, ce sera que par la force de mon obstination car mis à part celle-ci, je suis vide, physiquement...

Et c'était un cauchemar ou un rêve agréable ?

Malheureusement un cauchemar, c'était une histoire de fou dans laquelle je me débattais en sachant que cela allait mal finir pour moi et que j'allais être tricard.
Pourquoi ne se réveille-t-on pas quand on fait des rêves agréables pour pouvoir s'en souvenir et qu'il faut faire des cauchemars pour se souvenir de nos rêves?

Après l'Auvergnat de Brice Hortefeux et Joly la Norvégienne de François Fillon, Placé, «notre Coréen national»...

Jean-Vincent Placé (EELV) a annoncé ce lundi qu'il allait déposer plainte pour «injure à caractère raciste» après les propos de l'ancien secrétaire d'Etat UMP Alain Marleix. Celui-ci avait évoqué samedi, sur Public Sénat, les divisions à gauche, notamment «dans l'Essonne où notre Coréen national, Jean-Vincent Placé, va avoir chaud aux plumes».

«Je vais déposer cet après-midi plainte auprès du procureur de la République de Paris pour injure à caractère raciste», a déclaré le responsable d'Europe Ecologie-Les Verts sur France Inter.

La justice, aujourd'hui, c'est comme la presse. les politiques l'instrumentalisent selon leurs besoins du moment... Si elle était indépendante, tous ces types se verraient renvoyés à leurs petites querelles de cour de récré avec mission de régler ça par eux-mêmes.

à leurs petites querelles de cour de récré

Cela dépasse la simple querelle.

Dans l'entre guerre dans les journaux de l'extrême-droite en parlant de Léon Blum ils utilisaient l'expression "le juif Léon Blum".

A comparer avec l'expression "notre Coréen national".

La république est une et indivisible il n'y a pas deux (ou plus) catégories de français il n'y en a qu'une seule.

Franchement, à moins qu'il y ait déjà entre ces gens et Monsieur Placé un contentieux suite à des attitudes vraiment désagréables, cette expression ne me fait pas sauter au plafond. C'est un peu condescendant, mais il faut voir qui le dit, sur quel ton, dans quel contexte.

Oui c'est vrai , le racisme de base étant entériné, faudrait faire plus fort pour nous choquer

C'est à J-V Placé de dire s'il a ressenti cette phrase comme une attaque raciste. Mais j'ai l'impression que c'est le PS qui a sauté sur l'occasion le premier, pour s'indigner vertueusement.
Je trouve que c'est surtout un manque de correction, de savoir-vivre. Ca n'a pas été dit au cours d'une émission de radio ou de télé ou à la Chambre, non plus.

cette expression ne me fait pas sauter au plafond.

Il y a des lois en France pour condamner les gens qui ont des propos racistes publiquement alors les gens qui sont un peu malins calibrent bien leur propos pour être compris par les gens auxquels ils s'adressent mais tout en ne se faisant pas condamner pénalement.

Si un jour l'extrême-droite revient au pouvoir la première chose qu'ils feront est de déchoir des français d'origine étrangère de leur nationalité française et d'abolir toutes les lois contre la "liberté d'expression" , celles qui les empêchent de crier publiquement leur haine des étrangers.

Quand tu dis d'un français "notre coréen", tu jettes un doute sur sa nationalité française et tu attaques implicitement le principe: il n'y a pas deux types de français il n'en y a qu'un (sous-entendu il n y a pas de sous-français avec moins de droits que les autres). Quand on commence à catégoriser les gens on sait où cela peut mener.

On commence tellement à s'habituer à ces petites ignominies de langage quotidiennes et répétées qu'on commence à ne même plus s'émouvoir quand on regroupe des roms dans un tram':

"Les policiers nous ont forcés à monter dans le tram"

Ces Roms sont habitués aux expulsions. Mais selon eux, celle de mercredi ne ressemblait pas aux autres. " Les policiers nous ont forcés à monter dans le tram jusqu'à Noisy-le-Sec poursuit Calin. Une fois là-bas, on a dû prendre le RER B. A chaque fois que l'on voulait descendre à une station, des policiers étaient et là et nous en empêchait. On a dû changer de trains plusieurs fois, ça a duré 3 heures ".

D'après Livia Otal, tous racontent la même chose : l'obligation de prendre le tram puis différents trains, la contrainte policière et l'incompréhension. " S'il n'y a pas de mesure d'expulsion ou de garde à vue, les CRS n'ont pas le droit de les forcer à prendre un moyen de transport", s'indigne-t-elle.

http://www.lexpress.fr/actualite/societ ... 26510.html

tristesir a écrit :

cette expression ne me fait pas sauter au plafond.

Quand tu dis d'un français "notre coréen", tu jettes un doute sur sa nationalité française et tu attaques implicitement le principe: il n'y a pas deux types de français il n'en y a qu'un (sous-entendu il n y a pas de sous-français avec moins de droits que les autres). Quand on commence à catégoriser les gens on sait où cela peut mener.

On commence tellement à s'habituer à ces petites ignominies de langage quotidiennes et répétées qu'on commence à ne même plus s'émouvoir quand on regroupe des roms dans un tram':

Décidemment ce gouv calque tout sur notre passé dans ce qu'il eut de plus nauséabond , j'espére que Placé sera gagnant pour une fois

Décidemment ce gouv calque tout sur notre passé dans ce qu'il eut de plus nauséabond , j'espére que Placé sera gagnant pour une fois

Bon, Maurice décide-toi... Tu veux le jouer placé ou gagnant ? T'es sûr que c'est pas un tocard ?

Piqué dans le Canard Enchaîné de ce jour :

Un chômeur de plus grâce à l’Elysée

Avis à la population : les bonnes pondeuses françaises sont priées de ne plus faire de mômes. Les marmots, c'est du chômage en plus ! Ce sont eux les vrais responsables des chiffres désastreux publiés par Pôle emploi.
Des experts vous diront le contraire, certains pointeront la faiblesse de la croissance, la politique du gouvernement actuel, le recul de l'âge de la retraite, la hausse des heures supplémentaires. .. Mais ne les écoutez surtout pas, ils racontent des salades. Celui qui a raison, c'est Frédéric Lefebvre, sous-ministre au Commerce, qui a très sérieusement expliqué, le 26 août, en ouverture de la foire de Châlons-en-Champagne :
« Pourquoi est-ce si difficile pour la France de faire baisser le chômage ? Il faut dire la réalité : parce qu'on a un taux de natalité beaucoup plus important que beaucoup d'autres pays. » Un type qui a lu « Zadig et Voltaire » ne peut pas se tromper.
Il faut d'autant plus féliciter Frédéric Lefebvre d'avoir tiré la sonnette d'alarme que certains commencent littéralement à abuser. Au mois d'octobre, un certain Nicolas S., par exemple, va ainsi donner naissance à son quatrième enfant ! Le pire est que ce père de famille nombreuse ne semble pas mesurer le danger qu'il fait courir au pays. Lors d'une table ronde consacrée à
l'emploi, à Sainte-Marguerite, le 2 septembre, cet inconscient a lui-même emboîté le pas de Lefebvre sur la vigueur française :
« Nous avons une très bonne nouvelle et une complication de plus : une population active qui augmente chaque année de 150 000 personnes. »
Certes, ce papa-là a les moyens de mettre ses rejetons à l'abri de l'oisiveté. Il y aura toujours une petite place disponible au conseil général des Hauts-de-Seine ou à l'Epad. Mais c'est une exception. Ne faites donc pas comme cet irresponsable, ne suivez surtout pas l'exemple présidentiel !
C.N.

Excellent ! mais le Nicolas S. va s'augmenter de 174% pour faire face aux frais

Avec ses petites réflexions sur les naissances, alors que son patron va paterner une fois de plus, (enfin c'est ce qu'on nous dit) il serait pas en train de préparer une liste dissidente, ce Lefebvre ?