L'Emploi et le Chômage en Débats

nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne hélas

Une tentative pour nous refourguer l'idée que tous les gens qui vivent dans la rue choississent d'y être?

Z'ont un sérieux problème de gestion nos libéraux de service

on DOIT pas faire comme s'il n'existaient pas puisque ces gens là sont extremement important dans une logique de democratie.

Désolé, Je ne comprends rien à cette phrase.

On voulait faire une rencontre de travail informelle, mais on a été traqué par la presse", a déclaré Jean-Baptiste Legrand, frère d'Augustin et président de l'association.
"Il y a eu des problèmes de communication sur la façon de faire. A la place de cette rencontre, on a préféré se parler au téléphone", a ajouté Augustin Legrand.
Les Enfants de Don Quichotte n'excluent pas pour autant une rencontre de visu ultérieurement, "peut-être avant son départ en Chine".
La candidate socialiste doit se rendre en Chine du 5 au 9 janvier.

Les Enfants de Don Quichotte se disent d'ailleurs plus intéressés par le contact avec les chefs de partis politiques et par les responsables politiques actuellement au pouvoir que par la rencontre avec les candidats à la présidentielle, compte tenu de l'urgence avec laquelle ils souhaitent voir leurs revendications appliquées.

"Ce que je veux, ce sont les chefs de parti", a déclaré Augustin Legrand. "J'attends maintenant avec impatience des nouvelles de Nicolas Sarkozy, en tant que président de l'UMP. Tant qu'on aura pas de loi, la contestation continuera. On ne bougera pas d'un iota."

L'envoi par le ministre de l'Intérieur de l'avocat Arno Klarsfeld en mission exploratoire sur les sans-abri ne convainc pas les deux frères Legrand qui estiment l'émissaire "incompétent" sur ce sujet.

Mamie fait de la résistancedans la rubrique actualité

Publiée le dimanche 24 décembre 2006.

Par Marie Nennès

« J’ai été menacée de mort par l’OAS en Algérie, et puis j’ai été syndicaliste pendant quarante ans alors c’est pas HMP qui va m’intimider. »HMP, c’est Habitat Marseille Provence, un organisme HLM de Marseille, et celle qui parle ainsi, c’est Suzanne, 78 ans et une gnaque intacte.

Depuis quatre ans, cette petite grand-mère au tempérament volcanique les emmerde et la mairie avec, en refusant d’être relogée pour laisser la place à des bureaux.

Tous ses voisins sont partis mais Suzanne résiste : « C’est une question de principe. Certes, le Racati c’est mon quartier, j’habite ici depuis vingt-cinq ans, mais j’habiterais le Prado [1] ou on me proposerait d’y aller, ce serait pareil. Des immeubles de bureaux désaffectés, y en a au moins trois dans le quartier et les politiques n’arrêtent pas de dire qu’il n’y a pas assez de logement social. Et en plus, on en supprime ? C’est scandaleux ! J’ai fait du droit, je sais que je suis inexpulsable. »

Depuis quatre ans, Suzanne vit donc seule dans une tour de dix étages. L’ascenseur ne fonctionne que pour elle et une femme de ménage entretient son palier et le hall d’entrée. HMP lui a quand même coupé le chauffage central et espère, sans oser l’avouer, avoir la grand-mère à l’usure.

Pas question en tout cas de « rendre l’immeuble à l’habitation classique ». Dans le quartier, on soutient Suzanne, on surveille discrètement qu’il ne lui arrive rien de fâcheux, on râle - « tous ces appartements vides encore en bon état » - et timidement,

on espère que « l’irréductible » gagnera son combat.Publié dans CQFD n°39, novembre 2006.

[1] Le Racati est un quartier populaire situé derrière la gare Saint-Charles, dans le périmètre de rénovation urbaine Euroméditerranée. Le Prado, dans les quartiers sud, est beaucoup plus bourgeois.

Lu sur altermonde le village


e-torpedo

Vœux : Chirac charge le gouvernement d'avancer sur le droit au logement


Lors de ses voeux, le chef de l'Etat a estimé que le droit au logement devait devenir "une réalité" après l'opération de l'association des Enfants de Don Quichotte.

Jacques Chirac a demandé, dimanche 31 décembre au soir, au gouvernement de prendre rapidement des mesures pour permettre l'instauration d'un droit au logement opposable, revendiqué par les associations de défense des mal logés.

Dans ses douzièmes vœux télévisés aux Français, le président a chargé le gouvernement d'avancer "dans les toutes prochaines semaines" pour "faire du droit au logement une réalité".

Cette revendication est revenue sur le devant de la scène avec l'opération de l'association des Enfants de Don Quichotte, qui a installé, depuis la mi-décembre, un "campement solidaire" de tentes sur le Canal Saint-Martin, à Paris, pour dénoncer le sort des SDF.

Un "déclic"

Les responsables des Enfants de Don Quichotte attendaient un "déclic" du président lors de ses vœux. Ils souhaitent que le Parlement soit convoqué en session extraordinaire pour adopter des mesures d'urgence pour les SDF.

Leur charte, que de nombreux hommes politiques ont signée cette semaine - de François Bayrou à Arlette Laguiller en passant par Christine Boutin - fait du droit au logement opposable une priorité.

L'association, inconnue jusqu'alors, réclame un "plan Marshall" pour les SDF", une mesure à laquelle a souscrit, Ségolène Royal, qui s'est entretenue avec les fondateurs des Enfants de Don Quichotte vendredi.

Dans un entretien au Journal du Dimanche, la candidate présidentielle socialiste demande un "vaste plan pour lutter contre la précarité". "Les annonces tonitruantes que le gouvernement a improvisées dans l'urgence n'y changent rien. La question de l'hébergement d'urgence se pose, c'est évident", ajoute-t-elle.

Le président et fondateur du Samu social, Xavier Emmanuelli, a été chargé de rédiger un rapport sur le droit au logement opposable par le gouvernement.

Il doit le remettre dans les deux semaines qui viennent au Premier ministre, Dominique de Villepin, et au ministre de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo.

En France, le droit au logement reste théorique. Avec le droit au logement opposable, une personne qui ne parvient pas à trouver un logement pourrait faire un recours devant les tribunaux.

nouvelobs