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CHRIS, il est bien question des IAS IFRS

Publié : 21 août 2006
par Pogonkine
Chris,

Bien évidemment il est question du passage aux normes IAS – IFRS et du règlement européen n° 1606/2002/CE … et de réintégrer le Hors Bilan lié aux instruments de dette au Bilan en comptabilisant les Passifs financiers à la Juste valeur : un calcul réputé (par la France) jamais démontré (voir annexe A7 divergence d’opinion du projet de Norme comptable sur les instruments financiers ; document de 1999). Or j’ai démontré que c’est faisable en 1998 – 1999. La France n’écrit pas que c’est impossible mais que personne n’a apporté la preuve de : d’où l’impossibilité pour moi de saisir un Tribunal en France. :twisted:

Car la France bloque tout au nom du Nominalisme monétaire ; les Anglo-saxons tentent d’imposer l’image Fidèle = True & Fair view maintenant obligatoire (4ime directive et article 27 de la Lolf) depuis que la Lolf est applicable à l’Etat français (1er janvier 2006 sous contrôle de la Cour des Comptes).

Retour sur la mise en place des IAS – IFRS : un accouchement dans la douleur ! :(

Extrait du Forum n° 57, octobre 2003, Compagnie des Commissaires aux Comptes de Versailles : « Les normes comptables IFRS – IAS : des enjeux incontournables : préparons-nous ! ».

Début des citations :

Avant-propos par le président Vincent BAILLOT : « […] Il n’est donc pas pensable en deux heures, aujourd’hui, de devenir un pro des IFRS. Par contre, j’espère que nous arriverons à commencer à comprendre quelle est la culture IFRS et ce qu’elle recouvre en termes de changements pour nous ».

On était à moins de 3 mois de l’entrée officielle au niveau européen du règlement 1606/2002/CE et la CRCC de Versailles (qui n’est pas des moindres en France) pose ce genre de question ? :idea:

Mais voici la cerise sur le gâteau du Forum, question – réponse ; un intervenant anonyme : « vous auriez pu présenter les IAS avec toutes les possibilités qu’elles vont nous donner pour mettre fin aux abus, aux excès, aux absurdités du système actuel. Vous avez choisi une voie tout à fait contraire, qui est plutôt d’être très critique vis-à-vis des IAS. C’est un choix que vous avez fait ; on peut effectivement en discuter. Mais il y a un point sur lequel il faut quand même préciser : la réévaluation des immobilisations c’est une méthode alternative qui n’est absolument pas la méthode référentielle proposée par les IAS. […] il ne faut quand même pas démolir les IAS comme on a pu quelques fois en avoir l’impression tout à l’heure. ».

Un autre intervenant anonyme : « […] mais comment calcule-t-on la Juste valeur ? ». :?:

Le Vice-président de la CRCC Versailles : « On va d’abord s’appuyer sur un marché actif …Si la référence n’est pas possible, on va essayer de se baser sur les transactions récentes … Si la référence à des transactions récente n’est pas non plus possible, on va … Et si cela n’est pas possible non plus alors on en viendra aux flux de trésorerie actualisés. Mais cela on connaît déjà, vous comprenez, on l’a déjà bien connu avec la nouvelle économie, les flux de trésorerie actualisés. Et on sait ce que cela a donné … ». :cry:

Fin des citations.

La clef est bien évidemment l’actualisation des flux de trésorerie.

Alors, Chris, lisez bien maintenant : PDMG est la solution à l’actualisation des flux de trésorerie mais en matière de dette comme il y a deux flux partiels (intérêt et amortissement) il faut actualiser les deux flux … Simple non ?

Le normalisateur prévoyait dans la première version IAS 23 un traitement alternatif (voir le premier intervenant anonyme) : ce traitement consistait à actualiser le seul flux partiel d’amortissement.

J’ai, en tant qu’auteur, saisi la Commission européenne en leur expliquant qu’il manquait une composante : le flux d’intérêt.

Ma lettre fut adressée à Alain JUPPE, dans laquelle je lui disais que le calcul était notoirement faux. 5 ½ mois après cette lettre le règlement européen n° 1725/2003/CE du 29 septembre abrogeait le calcul dénoncé par moi comme faux … mais ne revenait pas sur le concept.

En 2006 j’ai donc informé la Commission européenne, l’IASB et l’EFRAG de la solution qui réconcilie les traditions anglo-saxonne et germano – latine.

Depuis la direction de la recherche de l’IASB possède « assez de documents », mais pas tout, pour étudier la question et le 29 mai le Normalisateur lançait une enquête mondiale visant à modifier IAS 23 (Coût d’emprunt) ; date de clôture le 29 septembre 2006.

Que propose le normalisateur ? L’alignement de IAS 23 sur US GAAP SFAS 34 = capitalisation du flux partiel d’intérêt !!! :lol:

Donc réponse dans quelques semaines encore mais … le concept de Juste valeur va s’imposer. 8)

Ce qui nous renvoie à la Juste valeur. C’est quoi ? Comment on calcule ? :idea:

La France veut continuer d’imposer son Nominalisme monétaire avec 1° le coût historique ; 2° le Taux d’Intérêt Effectif.

Cela impose la relation : la valeur de sortie = valeur d’entrée (il n’y a pas d’inflation) pour le crédit. Or le système d’amortissement aux USA prévoit le paiement des intérêts à chaque échéance et le paiement en une seule fois à la fin du contrat des amortissements.

Dans un tel système la valeur de sortie ne peut pas être la même que la valeur d’entrée !

Alors pour faire la paix, on a changé le vocabulaire : les américains parlent de Principal quand les français parlent de valeur faciale ou de valeur nominale = somme empruntée exprimée à sa valeur d’entrée ou origine de l’opération.

Quel est le problème ??? Si tu admets que la valeur de sortie est différente de la valeur d’entrée alors (forcément), tu définis un taux d’intérêt qui assure le passage de la valeur d’entré à la valeur de sortie. Ce taux est obtenu par l’équation :

(Valeur de sortie / valeur d’entrée) ^ (1/ durée de l’opération) -1 = Taux d’intérêt.

Mais ce taux là, tu es obligé de l’appliquer au flux partiel d’intérêt : et là badaboum le bel édifice se casse la figure ! Pourquoi ? Tu donnes ta langue au chat ? Parce que dans ces conditions, la valeur actualisée du flux d’intérêt N’EST PAS NULLE à l’origine !!! :shock:

Cela veut dire que pour n’importe quel instrument de dette, à la remise des fonds, il existe une quantité non nulle qui mesure la valeur à l’origine de l’intérêt = coût en intérêt !

Celui qui a déjà signé un contrat de prêt sait bien que dès la signature, tu est prisonnier … mais le démontrer est une autre affaire.

C’est cela PDMG ! La mesure du coût en intérêt de n’importe quel instrument de dette. Ce coût est ensuite conservé sur toute la durée de l’opération : c’est une fonction hyperbolique exacte du premier terme de la série d’amortissement (si tes amortissements sont en progression géométrique ou loi standard exponentielle).

Ca veut dire quoi ?? On s’accroche, d’accord ? Ca veut dire que tu n’as plus besoin d’inscrire les intérêts futur à percevoir sur les exercices futurs HORS BILAN. :shock: :shock: :shock:

Le Hors Bilan passe au Bilan : tu réintègres des milliards d’€ dans l’économie nationale … et accessoirement tu décuples le levier de spéculation de la Banque. :lol:

Pour l’IF de référence de PDMG (1000 ; 10% ; 10 période ; loi standard & régulière) : l’annuité constante est 162,75.

Tu paies 10 fois cela soit 1627,45 : tu achètes une ressource 1627,45 mais tu inscris 1000 au bilan. La ressource ne correspond pas à l’utilisation.

Mais tu as un cumul (nominalisme monétaire) des amortissements du nominal emprunté ici de 1000 = valeur faciale = valeur nominale. En conséquence le total décaissé des intérêts est 627,45.

Donc pour la Banque, à la remise des fonds, elle peut tabler sur 627,45 d’intérêt futurs à percevoir.

La première année elle perçoit 100 d’intérêt (par exemple méthode du Taux effectif d’intérêt : 1000 * 10% = 100 d’intérêt).

Donc une fois cette somme là touchée, la Banque ne peut plus tabler que sur 627,45 – 100 = 547,45 d’intérêts futurs à percevoir.

Tu recommences le calcul pour chaque année : finalement, après la dernière échéance, le compte est soldé.

Donc la Banque sur toute la durée de l’opération peut spéculer à court terme (une période) pour le total :

627,45 + 527,45 + …. +0 = 2676,46. Voila la spéculation totale, entièrement couverte, maximale.

Mais avec PDMG, puisqu’il existe une constante, ici 0,75312 € par € emprunté = 753,12 € pour le nominal de 1000 … la Banque peut spéculer non plus sur 2676,46 mais sur 7531,19.

Tu vois la différence ? Tu comprends comment en réintégrant le Hors Bilan au Bilan, on pourrait relancer l’économie ??
Et même si d’aucuns pensent que j’aie « fumé la moquette » : ça coûterai quoi d’essayer sur une entreprise ??

Ceci dit, la direction de la recherche du Normalisateur possède « assez d’information » maintenant sachant bien que la Commission européenne a engagé plusieurs procédures contre la France pour violation de mes droits d’auteur.

La bataille pour le contrôle des droits de propriété intellectuelle sur cette invention est - pas besoin de faire un dessin ? – féroce … Car c’est le capitalisme dont il est question, rien de moins.

Le document envoyé à la présidence de la Commission européenne, l’IASB (http://www.iasb.org) et à l’EFRAG (http://www.efrag.org) rédigé en anglais est un document public : il est disponible par courrier électronique pour qui souhaite le lire.

Salut !

Alain Fontaine
Auteur censuré – théorie PDMG
http://perso.orange.fr/pdmg

Victorine, pas de panique

Publié : 21 août 2006
par Pogonkine
Victorine, il ne faut pas te démoraliser !

"Je suis trop démoralisée... j'ai pas le temps de finir un truc qu'il m'en a déjà remis un autre !

J'rigole, Alain, mais bon, à peine quand-même

As-tu vu mon message précédent car j'attends une réponse de ta part. "


Comme les choses deviennent assez complexes, qu'il faudrait que nous soyons assis en face d'un écran à voir le même programme de calcul + bilan comptable, je vais faire simple, sans discour :

Le but du jeu est de réintégrer au Bilan le Hors Bilan lié à la dette (tu peux lire le texte envoyé à Chris à l'instant).

Tant que tu n'as pas fais ces 2 choses : maths + compta, il est impossible de suivre, c'est trop compliqué.

Mais je vais te dire un truc et tu comprendras que je n'ai pas fumé la moquette :

Tu es habituée à comptabiliser 1000 sur un compte de passif, compte financier, enregistrer l'ensemble des mouvements sur un compte d'actif Banque et de prendre en compte les intérêts sur un compte de charge.

Quand tu fais le bilan, pour les 10 exercices; tu arrives à quoi ?

Tu as au bilan une Ressource de 1000 que tu a payée 1627,45.

Maintenant, si tu te débrouilles pour être payée à l'avance de sorte que tu n'a pas de décalage de temps entre Charge et Produit de la dette (je sais, ce n'est qu'un modèle).

Si ta charge est 162,7 et ton produit exactement synchrone 162,75, que trouves-tu au bout du contrat ?

Tu as un Bilan Entreprise constant de l'exercie 1 à l'exercie 10 égal au nominal emprunté : vérifie, tu vas voir.

ET le compte de résultat va te donner un cumul = au même nominal emprunté (tu ne paies l'impôt qu'à la fin).

Conséquence : la Ressource payée 1627,45 est inscrite au Bilan pour 1000.

Avec le formalisme PDMG, tu détermines un système différent de sorte que :

1° ton Bilan entreprise n'est plus constant du début à la fin à 1000 mais est progressif pour atteindre 1000 au terme : tu as alors affecté à chaque exercice la partie qui lui revient ;

2° Ton compte de résultat donne un total imposable NUL.

Et c'est bien normal : tu a une dépense de 1627,45 tu reçois 1627,45, ton profit est zéro :arrow: alors ton impôt sur le profit doit être zéro.

La différence, je te l'aie dis au début : tu n'a plus besoin du Hors Bilan qui passe entièrement au Bilan.

Tu as réintégré au Bilan des sommes considérables, qui habituellement vont spéculer dans les paradis fiscaux et qui maintenant vont rester en France pour financer l'Entreprise etc.

Forcément, tant qu'on ne pourra pas se mettre en face d'un ordinateur pour voir comment ça marche, je comprends que ce n'est pas facile de me suivre.

Alors, tu est toujours fâchée ??

Publié : 21 août 2006
par victorine83
Vas-y, Chris, j'te passe le relais... bon courage ! :lol: :lol: :lol:

Moi, j'suis bloquée sur cette histoire de charges-produits-impôt sur 1000. :P

Victorine, j'ai oublié un truc !

Publié : 21 août 2006
par Pogonkine
Finalement, quand le Hors Bilan est passé au Bilan alors ta Ressource achetée 1627,45 est comptabilisée au Bilan 1627,45 !

Tu n'a plus de différence entre Ressource et Utilisation, Actif & Passif.

Tu as, de plus, exactement distribué les Ressources & Utilisation et chaque exercice voit uniquement la portion qui le concerne : c'est la véritable indépendance des exercices comptables mais le Poids du Futur autant qu'il peut être déterminé, est affecté au prorata.

Finalement tu est passée d'une comptabilité purement spéculative en comptabilité en droits constatés.

PS : ma comptabilité est hors normes parce que j'ai appris tout seul ... mais rassures-toi, tout a été passé au crible par la direction des impôts d'une grande nation amie (évidemment les français n'ont jamais voulu me voir) !!

Publié : 21 août 2006
par victorine83
Pogonkine a écrit :
Alors, tu est toujours fâchée ??
Mais non, je ne suis pas fâchée... je n'arrive pas à rester constamment sérieuse... faut que je plaisante un peu pour décompresser ! :D

C'est que je ne sais pas si tu te rends compte du travail que je viens de me taper pour essayer de te suivre un tant soit peu.

Des heures !!! :cry:

Bon, j'y retourne... faut que je vois cette histoire de hors-bilan... c'est pas encore clair ! :P

Publié : 21 août 2006
par chris
Maintenant, si tu te débrouilles pour être payée à l'avance de sorte que tu n'a pas de décalage de temps entre Charge et Produit de la dette (je sais, ce n'est qu'un modèle).

Si ta charge est 162,7 et ton produit exactement synchrone 162,75, que trouves-tu au bout du contrat ?

Tu as un Bilan Entreprise constant de l'exercie 1 à l'exercie 10 égal au nominal emprunté : vérifie, tu vas voir.
heuh ,scusez du peu mais c'est pas ce que veulent tendres les directions financieres aujourd'hui ,avec par exemple pour les filiales ,la definition du budget de fonctionnement a l'avance :P






Finalement, quand le Hors Bilan est passé au Bilan alors ta Ressource achetée 1627,45 est comptabilisée au Bilan 1627,45 !
la ,je suis d'accord mais il font une croix sur l'amortissement ,et lorsqu'on parle de materiels a la valeur declinante comme les vehicules avec la particularité de la recuperation de tva degressive ,n'est ce pas moins avantageux pour eux !

Tu as réintégré au Bilan des sommes considérables, qui habituellement vont spéculer dans les paradis fiscaux et qui maintenant vont rester en France pour financer l'Entreprise etc.

dans le contexe actuel ,je pense que ca les arrange plutot ,pour bien des raisons ,dont celle de pouvoir passer d'une norme a l'autre justement .

apres ,si on reste dans l'exemple d'une PME franco -francaise sans implication internationale ,je comprend l'interet de ton systeme dans la mesure ou cette boite emprunte pour investir dans la fonction travail -production ...mais dans tout les autres cas ,c'est plutot la fonction travail -production qui est destinée a alimenter la fonction speculation .

donc dans cette vision la et le contexe qui en decoule ,je veux bien comprendre que ta demonstration ..derange quelque peu :D :D :D

Publié : 21 août 2006
par victorine83
Finalement tu est passée d'une comptabilité purement spéculative en comptabilité en droits constatés.
Donc les droits constatés ne concernent que les intérêts (627,45) que tu veux intégrer au bilan.

Mais alors... et la valeur prêtée (2593,74) dans tout ça ? :?

Publié : 21 août 2006
par informatik
Dites...c'est plus compliqué que des maths ou des calculs vectoriels machin chose vos trucs !
:wink:
inutile de dire que je n'y comprend rien :D

si j'ai bien compris, ils s'arrangent pour payer le minimum d'impots ?

Oui les maths c'est beaucoup plus simple

Publié : 22 août 2006
par Pogonkine
Bienvenue informatik !

Tout n'est pas qu'une affaire de fraude fiscale :? ... Au début ce fut une histoire de politique, de religion et de pouvoir : c'était en 1789 ; c'est à ce moment là que le pouvoir financier c'est emparé des commandes, sans rien demander à personne et surtout sans que le citoyen ne comprenne comment cela s'est passé.

Mais le truc fut habillement fait puisque plus de 200 ans après on en est encore à devoir expliquer ce qui s'est passé à ce moment là :?: ... Pourquoi, comment etc. Passionnant mais pas évident.

Mais la première victime est la banque puis l'entreprise et l'Etat. Finalement le citoyen est le dernier de la chaîne ... et lui hérite du chômage : :( . Hélas nous vivons dans une société capitaliste alors la banque joue un rôle essentiel : si la Banque tousse, la Société industrielle a une grosse fièvre ...

Le problème est que pour gagner un peu, en ne payant pas l'impôt qui devrait être payé, c'est une somme bien supérieure qui est perdue pour tous.

Enfin pas vraiment pour tous car le Hors Bilan sert aux spéculations et autres oparations à la limite de la légalité, c'est un euphémisme.

Donc si tu es ok en maths tu peux rentrer dans le débat et expliquer avec tes mots le Principe d'Equilibre et expliquer que les apparences sont parfois trompeuses ...

La difficulté est qu'il faut mélanger la comptabilité, le droit, l'histoire, la politique, les maths, la physique, la philo etc. etc. et que ce n'est pas évident à expliquer avec des mots simples ... évidemment sans tableur sous les yeux pour montrer tel ou tel autre calcul.

Et l'image fidèle dans l'affaire ?

Publié : 22 août 2006
par Pogonkine
Victorine,

"Donc les droits constatés ne concernent que les intérêts (627,45) que tu veux intégrer au bilan.

Mais alors... et la valeur prêtée (2593,74) dans tout ça ?".


La grande affaire, le grand chamboulement, c'est que peu à peu le concept anglais de "True & Fair view" traduit en français par "image fidèle", défini à partir de 1720 en droit anglais, finit par s'imposer en ce début de 21ième siècle pour cause de mondialisation.

Victorine, il faut t'accrocher ... Car le Bon Sens, ça n'a pas de prix ... et là l'enjeu est considérable !

Le problème est bien que tu as 2, 3 voir 4 images différentes d'une même situation : d'un côté les 627,45 que te montre le comptable qui te dis " mais regarde, c'est bien uniquement cela que j'ai reçu". De l'autre le capitaliste qui te dis :"oui mais moi j'ai placé 1000 à 10% pendant 10 périodes et ça vaut 2593,74" ; puis encore l'investisseur qui te demande "dis donc ton entreprise, elle vaut combien ?". Finalement n'oublie pas, le percepteur : ces routes sur lesquelles tu parts en vacances, ces instits qui enseignent à tes enfants, ces hopitaux qui sont ouverts tous les jours de l'année : faut que quelqu'un paie pour cela ! J'ai besoin de collecter des impôts !

Et toi tu es au milieu de cette pagaille, tu as plusieurs images d'un seul objet et tu dois donner l'Image Fidèle parce qu'il n'y en a forcément qu'une & une seule ! Comment fais-tu pour que tout le monde finisse par voir & décrire le même objet, au même endroit, au même moment ?

Alors d'accord je suis (presque) un vieux machin trop sérieux ... mais cela fait 8 années que je travaille seul sur ce sujet alors forcément, l'affaire me tient à coeur. Et je sens que nous y somme presque : les calculs ? Ne tienquiètes pas pour eux : s'il y avait "une seule virgule" de fausse dans mes calculs, je serais en prison depuis longtemps ... mais c'est une autre affaire.

Donc, il faut te demander : Quand tu regardes une description, est-ce l'image la plus fidèle possible ?

Pourquoi l'Europe impose-t-elle ces changements là ? Parce que la mondialisation fait qu'il faut uniformiser et, que la vision française, destinée au percepteur, sera remplacée par une autre vision destinéee à fournir une description fidèle pour l'investisseur potentiel.

Les fichiers de calcul sont très volumineux alors expliquer cela avec des mots seuls, c'est compliqué pour toi à recevoir, pour moi à formuler. 8)

Publié : 22 août 2006
par victorine83
Alors d'accord je suis (presque) un vieux machin trop sérieux ... mais cela fait 8 années que je travaille seul sur ce sujet alors forcément, l'affaire me tient à coeur. Et je sens que nous y somme presque : les calculs ? Ne tienquiètes pas pour eux : s'il y avait "une seule virgule" de fausse dans mes calculs, je serais en prison depuis longtemps ... mais c'est une autre affaire.


Alors là... mais alors là... pour ce qui est des calculs, je te fais une entière confiance !

De toute façon, ce n'est pas moi qui pourrait les remettre en cause donc j'admets volontiers qu'ils sont justes.

Si je chipote et te pose des questions, c'est juste pour essayer de comprendre par rapport à mes propres petites connaissances car je dois tout de même mettre tout ça en adéquation.

Et j'aimerais comprendre au moins sur le fond car il y a des calculs que je ne pourrai pas capter, et ce, justement par respect pour ce fastidieux et long travail que tu as entrepris ainsi que l'honorable et difficile combat dans lequel tu t'es lancé.

De plus, c'est très enrichissant pour moi de pouvoir communiquer sur un tel sujet avec quelqu'un comme toi... y'a vraiment qu'internet et en particulier Actuchômage pour accomplir ce genre de petit miracle.

Je souhaite vraiment que ton message puisse être reçu par un maximum de personnes et c'est aussi pour ça que je me donne beaucoup de mal.

Je crains juste que mon niveau ne me le permette pas mais j'essaie quand même.

Tu ne peux pas le voir mais je relis régulièrement tes posts pour reprendre toutes tes explications afin de comprendre ton raisonnement.

Publié : 22 août 2006
par victorine83
Voila pourquoi la dette tue l’Entreprise ; voila pourquoi il faut introduire un mode de calcul qui tienne compte des sommes réellement perçues selon une séquence donnée.
Comme je l'ai dit précédemment, j'admets volontiers la justesse de tes calculs et de tes théories.

Cependant, au niveau de la haute sphère financière, je m'interroge car malheureusement, nous connaissons le cas d'entreprises qui, malgré une très bonne santé financière, délocalisent tout de même.

Pourquoi si ce n'est pour faire encore plus de profit ?

Elles procèdent à des licenciements boursiers car les investisseurs réclament toujours plus de rentabilité.

Actuchomage a déjà mis en ligne des articles qui montrent, chiffres à l'appui, l'augmentation de la répartition des richesses produites en faveur des investisseurs et au détriment des salariés (dommage que je ne puisse te les mettre en référence mais peut-être que Sophie le fera si elle le juge nécessaire).

En supposant que ta méthode de calcul soit un jour adoptée et change la donne pour les entreprises, qu'est-ce qui nous dit que cela se fera en faveur du chômage et non des investisseurs qui pourraient alors réclamer plus de revenus sur leurs investissements ?

Il faut d'abord expliquer le rôle du Hors Bilan

Publié : 22 août 2006
par Pogonkine
Victorine,

Mes enfants me disaient parfois "papa, tu ne sais pas expliquer" ... alors je traîne cette casserole là ... et je compatis ! :wink:

Cet été 2006, voila ce que j'ai compris :idea: : il est inutile de tenter d'expliquer quelque chose au moyen d'arguments, ce qu'il faut faire c'est montrer ce qui se passe quand on fait un choix contraire à la théorie proposée (une façon de voir, inspirée d'un grand monsieur mort en 1994 : philosophe, physicien et musicien. Il avait été fasciné par sa rencontre avec physicicien célèbre du 20ième siècle et avait écrit à ce sujet "ce qui m'a impressionné le plus est qu'il considérait sa théorie comme insoutenable si elle ne résistait pas à l'épreuve de certains test").

Donc, on ne s'occupe plus des maths et autres disciplines savantes et sérieuses mais il faut essayer de saisir, ce qui se passe si tu ne fais pas comme PDMG.

Pour illustrer, le mal ici, c'est le Hors Bilan.

Imagine que l'économie soit un corps humain : alors, je dirais que le Hors Bilan est un cancer qui s'attaque au système nerveux général et au squelette, les os donc.

Double cancer généralisé : on est mal !

Alors je reviens au message d'hier soir : le problème est que tu as 4 images très différentes du même et unique objet.

C'est comme l'Arc de Triomphe : tu le vois de façons différentes selon d'où tu viens ... mais il n'y en à qu'un seul.

Pour la Dette, c'est pareil : le comptable ne ment pas lorsqu'il te dit "mais moi je ne vois que 627,45" ; le capitaliste ne ment pas non plus lorsqu'il te dit "mais moi j'ai signé un contrat de 10% sur 10 ans et ça fait 2593,74".

Ce sont toutes des images différentes du même objet.

Mais revenons au cancer : Quand ton comptable te dit "je ne vois que 627,45" il omet de te dire(parce que cela il ne peut pas le savoir :?: ), que hors bilan, son patron a inscrit une quantité de 627,45 la première année.

Ce Hors Bilan, existe mais le comptable n'a pas le droit de l'inscrire aux comptes de l'exercice en cours ... parce que la somme concerne des exercices futurs. Oui, mais il y a une réalité qui "pèse" aujourd'hui et tu ne peux pas simplement agir comme si les exercices futurs n'existaient pas au simple motif que tu t'intéresses à l'exercice présent ?

Donc tu sens bien que l'image que te décrit le comptable est, pour le moins, incomplète : il manque quelque chose ? Oui mais combien ? :roll:

Ce que fait PDMG c'est de donner une image fidèle et exacte de l'objet étudié mais image qui permet à chacun de retrouver l'image particulière qu'il souhaite voir : donc avec PDMG, le comptable est satisfait car PDMG confirme qu'il ne voit en vérité que 627,45 ; mais PDMG rassure aussi le capitaliste auquel il confirme : tu as bien raison, ton placement vaut effectivement 2593,74 etc.

En physique, on parle alors de réconciliation : un modèle original et innovant permet de décrire de façon unique un objet et chacun selon qu'il regarde de tel ou tel autre point de vue, y verra ce qu'il à l'habitude de voir.

Mais j'ai parlé de cancer, pourquoi ?

Le cancer est une multiplication anarchique et rapide.

Le Hors Bilan, comment ça marche ? C'est de l'argent virtuel qui circule et fait plusieurs fois le tour de la planète chaque jour, spéculant ici puis là, alimentant les corruptions ou les spéculations, échappant à l'impôt.

Le problème est que le Hors Bilan qui résulte d'une dette contractée par une entreprise française, pèse sur le destin de cette entreprise là mais sert à spéculer peut-être en Chine ou a blanchir les capitaux des mafieux de la droque ou des trafics en tout genre ...

Mais nous en France, on a besoin de cet argent là !

Nous on saurait quoi faire de ces milliards, qui ne l'oublie pas son très consiédrablement sous-évalués ...

Donc PDMG n'essaie pas de règler tous les maux liés au genre humain car, hélas des salopards, il y en aura toujours ... mais ce que PDMG fait, c'est qu'il identifie une source (très importante) de dysfonctionnement et, rien que pour le problème du crédit, propose une solution originale mais 100% légale et conforme à la Loi dans l'esprit & la lettre.

C'est déjà un progrès 8) non ?

Maintenant, pourquoi on délocalise ?

Parce que en France il y a des postes sur lesquels on ne PEUT pas appliquer le Droit et réduire les coûts ... alors on ajuste où on peut, où c'est possible ; tu sais bien qu'il est un poste sur lequel on ne peut pas plaisanter : c'est la rémunération des actionaires et des dirigeants alors habituellement c'est forcément l'emploi qui trinque.

Mais parmi les nombreux résultats démontrés par PDMG celui-ci par exemple : la politique du prix le plus bas est une hérésie : les travailleurs creusent leur propre tombe le sourire aux lèvres.

Il y a un équilibre à respecter : tu es au dessus du point d'équilibre, ton entreprise est en bonne forme.

Tu es en dessous de ce point d'équilibre ? Ton entreprise est vouée à la faillite.

Mais, dans une Démocratie éclairée, la richesse est produite par le travail de tous donc, il faut partager de manière équitable ... ce qui implique qu'on met tout sur la table et que tous peuvent regarder la taille du gateau à partager.

Pour le moment, le Hors Bilan - une partie considérable - est cachée sous la table et les convices ne peuvent contempler que la partie congrue mise en évidence sur la nappe.

Nous on veut que le Hors Bilan soit aussi sur la table : on veut notre part aussi de ce gateau là. Plus exactement on veut que le Hors Bilan serve l'Intérêt Général et non plus quelque intérêt particulier, par exemple mafieu.

Finalement, si nous arrivons à imposer l'Image Fidèle, la seule 100% légale, alors quand malgré cela une entreprise devra fermer, les futurs chômeurs sauront de manière certaine que soit, ils n'ont assez travaillé en quantité ou en qualité ou que le poduit était mauvais. Cet enterrement là n'est pas triste. C'est la vie toujours recommencée ...

Ce qui est triste c'est quand une entreprise qui produit des choses magnifiques est contrainte de fermer parce que l'image n'était pas fidèle ... et que le chef d'entreprise, n'ayant pas pu prendre les bonnes décisions n'a fait que prendre les mauvaises.

Donc tous au travail : puisque les hauts fonctionnaires mentent et sabotent les travaux de modernisation de l'économie mondiale, c'est aux chômeurs de s'emparer de la question, quitte à devoir botter le cul desdits hauts fonctionnaires et à leur rapeller cette vérité première : c'est eux qui sont au service de la Nation et non le Peuple Souverrain qui est à leur service.

PS : quand même ce serait plus facile si je pouvais t'envoyer un fichier de calcul sur une adresse électronique ?

Mon adresse est : Alain.Fontaine@wanadoo.fr

Victorine : t'en veux des chiffres ? SOGERMA, cela te va ?

Publié : 22 août 2006
par Pogonkine
Victorine,

Donc après les discours, un exemple très concret : l’industrie aéronautique. :?

1° Nous autres, à qui il arrive parfois de prendre l’avion, avons tendance à croire que la maintenance des appareils est une affaire sérieuse ? Faiblesse humaine, je sais, mais sentiment bien ancré, j’en suis absolument sûr dans l’esprit des français : Qu’en pense notre Premier Ministre ? Est-il d’accord sur le principe ? Et que fait-il pour accorder ses violons ? Nous allons parler de la très médiatisée affaire COGERMA et des 1050 licenciements … ; :(

2° Il y a-t-il parmi ceux qui disent suivre l’actualité, un seul qui ait une petite idée du nombre d’entreprises de transport aérien qui ont fait faillite ces 15 dernières années ? 200 ? 300 ? Plus ? Voulez-vous savoir pourquoi des Swiss Air, des Sabena, des Pan Am mirent la clef sous la porte ?? :?:

Mais revenons à notre Premier Ministre, dans l’un des ses exercices favori : serait-ce la défense des Pauvres & des Opprimés, de la Veuve & l’Orphelin ? Parlerions-nous d’un véritable Bertrand du Guesclin des Temps moderne ? Pas tout à fait ; voici pourquoi :

D’abord, qu’en disait le Figaro du 24 mai 2006 ?

En substance, SOGERMA n’a pas d’autre choix que de licencier les 1050 … car :

Dette totale = 339 millions d’€
Pertes au Bilan = 237 millions d’€. :shock:

Alors, tous à l’unisson dirent : ah oui ! Il faut licencier ! Dehors ! A la porte ! :twisted:

Oui mais, est-ce si sûr ? PDMG aurait-il un avis sur la question ? Bien évidemment … quoi qu’un des responsables de l’entreprise m’ait avoué « faites attention où vous mettez les pieds : c’est politique … ». On s’en serrait douté, non ?

Voila très exactement les chiffres transmis à Mme Anne-Marie Pérus, Président & CEO de SOGERMA, par fax du 1er juin -06 envoyé au n° 05-56-55-45-XX (les chômeurs de la région peuvent vérifier qu’à un détail près on peut bien joindre le secrétariat en question à ce n° là) :

Trois simulations de la dette moyenne ont été communiquées (article L.121-2 CPI ) avec le calcul des sommes occultées par la comptabilité, du taux d’intérêt qui correspond pour chacune des durées donc, aux fameux 237 millions d’€ de perte.

Dette moyenne qui génère 237 millions d’€ occultés par la comptabilité en coût historique au taux effectif d’intérêt (ça veut dire que tu réintègres au bilan les 237 millions d'€ qui te manquent) :

10 ans // taux = 9,45%
12 ans // taux = 7,92%
15 ans // taux = 6,38%

Conclusion : Mme la présidente & Chief Excecutive Officer, vous n’avez pas besoin de licencier les 1050 SOGERMA. Vous avez besoin de licencier zéro SOGERMA ... mais en échange, vous avez obligation d’appliquer le DROIT existant, notamment l’article 27 de la Lolf, et la 4ième directive.

Alors, MAadame, quand vous aurez appliqué la Loi, vous constaterez que votre Bilan, ça va, c'est pas si mal que ça : pas besoin de licencier ...

A suivre ?

Mais pour le moment, aucune plainte n’a encore été portée contre moi … Mme Pérus ne m’a pas répondu … Et notre du Guesclin des Temps Moderne à juré qu’il n’est pas utile de les licencier ... tous … Combien Monsieur le Premier Ministre exactement ??

Publié : 22 août 2006
par victorine83
Voici un article qu'Alain m'a fait parvenir à propos de l'endettement des entreprises que je reposte ici :
BRÈVES / 22 AOÛT 2006

EXPLOSION DES RACHATS PAR EFFET DE LEVIER

Après l’effondrement de la « nouvelle économie » et l’implosion du marché de l’immobilier aux États-Unis, les capitaux privés semblent être le dernier recours sur le Titanic financier. Les fonds de pension, sociétés d’assurances et autres investisseurs sont en train d’investir de gigantesques sommes d’argent dans les fonds « criquets » qui rachètent les sociétés par le biais du « leveraged buy-outs » (LBO, ou reprise avec effet de levier). Ces LBO sont financés par des crédits bancaires à court terme, qui sont ensuite attachés à l’entreprise nouvellement acquise sous forme de dette. Une fois « restructurée », l’entreprise est revendue au plus tôt à un autre fonds de capitaux privés ou à un hedge fund, ou encore cédée de force au domaine public.

Les opérations récemment conclues par KKR, Blackstone ou d’autres groupes de capitaux privés sont les plus grosses jamais réalisées, atteignant des sommes de 15 milliards de dollars, voire plus. En lançant des actions concertées et en utilisant un effet de levier de 3 pour 1 (c’est-à-dire 3 dollars empruntés pour chaque dollar de capital disponible), ces groupes de capitaux privés sont aujourd’hui en position de prendre le contrôle de toutes les sociétés du monde, même les plus grosses. Il y a quelques semaines le pionnier des LBO des années 80, KKR, rejoint par d’autres groupes, a racheté la chaîne hospitalière américaine HCA pour 33 milliards de dollars, la plus grande transaction par LBO jamais réalisée, dépassant le spectaculaire rachat de Nabisco par KKR en 1989 pour 31 milliards de dollars.

Chaque jour ou presque, on annonce une autre de ces méga-transactions. Le 17 août, on apprenait que KKR, Carlyle et CVC Asia Pacific préparaient une offre conjointe de 12 milliards de dollars pour Coles Myer, le deuxième plus grand détaillant d’Australie. La veille, on révélait une offre conjointe de KKR, Blackstone et Cinven de 14,8 milliard d’euro pour la société britannique NTV, ce qui représenterait la plus importante transaction de capitaux privés jamais réalisée en Europe.

Même le Financial Times de Londres a tiré la sonnette d’alarme au sujet du volume insoutenable de dettes nouvelles générées par ces LBO. Dans un éditorial du 18 août intitulé « la mode des recapitalisations à effet de levier rappelle la folie des .com », l’éditorialiste du FT, Gillian Tett, écrit : « Lors de la folie de la bulle internet à la fin des années 90, un groupe de Cassandre (...) se plaignait régulièrement que les marchés étaient devenus fous (...). Un écho de cela émerge à nouveau dans le monde des capitaux privés. »

Tett s’attaque à la « recapitalisation par effet de levier », pratique par laquelle un groupe de capitaux privés rachète une entreprise par voie d’endettement et se paye ensuite grassement sur le dos de l’entreprise acquise. Comme des hordes de criquets qui s’abattent sur leur cible, les firmes de capitaux privés en ressortent avec d’énormes profits et les entreprises victimes avec des dettes impayables. Un exemple caractéristique est celui de Burger King, qui fut conjointement racheté par trois firmes - Texas Pacific Group, une filiale de Goldman Sachs et Bain Capital - à la fin de 2002. Après trois ans de restructuration, les trois firmes ont annoncé, en février 2006, leur intention de vendre certaines de leurs participations dans Burger King. Trois mois auparavant, elles s’étaient allouées 367 millions de dollars de dividendes sur le dos de Burger King.

Selon Tett, « cette pratique était exceptionnelle il y a encore peu de temps. (...) Mais cette année les recapitalisations par effet de levier se sont répandues comme une traînée de poudre. Lundi, un rapport de l’agence de notation Standard & Poor’s indiquait que 63 recapitalisations par effet de levier avaient eu lieu aux États-Unis et en Europe cette année, financées par une dette de 25 milliards de dollars, pour la plupart des prêts bancaires. Pas besoin d’une agence de notation pour comprendre que cela peut mener à une vague de faillites. »

Source
Alain,

En réintégrant la dette au passif, explique-nous pourquoi ça changerait les choses.

Est-ce parce que les investisseurs auraient moins de dividendes à s'octroyer du fait que la dette soit intégrée au bilan ?