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Publié : 16 août 2006
par victorine83
Liban et à Gaza : commission internationale sur les armes nouvelles

de ANGELO BARACCA, PAOLA MANDUCA, MONICA ZOPPE

De nombreux témoignages ont désormais été recueillis par des hôpitaux, témoins, artificiers, journalistes, soulevant des doutes très graves sur certains épisodes de l’offensive israélienne actuelle au Liban et à Gaza. En plus de la dispersion d’uranium appauvri, et des dommages écologiques importants dus aux carburants et substances chimiques répandus suite des bombardements d’usines et de dépôts, les récits et les images qui montrent "des symptômes étranges et inconnus" suscitent une préoccupation particulière.

On parle de corps dont les tissus sont nécrosés mais qui n’ont pas de blessures apparentes ; de corps apparemment "rapetissés" ; de blessés dont les jambes à moitié emportées continuent à se nécroser malgré l’amputation, et qui meurent ; des cas ont été décrits de blessures internes comme celles provoquées par une explosion, mais sans traces d’éclats ; ou bien de cadavres noircis alors qu’ils ne sont pas brûlés, ou d’autres qui avaient été apparemment blessés mais ne semblent pas avoir saigné...

Tout cela suggère la possibilité que des armes nouvelles aient été utilisées : des armes à énergie directe, des agents chimiques et biologiques, en une sorte d’expérimentation macabre de guerre future dans laquelle on ne respecte rien : ni règles internationales (de la convention de Genève aux traités sur les armes chimiques et biologiques), ni réfugiés, ni hôpitaux et Croix-Rouge, sans parler des civils et de leur avenir, de leurs enfants, de l’environnement, tellement empoisonné qu’y vivre sera une condamnation.

Bien que les problèmes pour les peuples palestinien et libanais soient nombreux et immédiats, ces observations ne doivent pas laisser indifférents. Plusieurs appels ont déjà été adressés à et par des experts et chercheurs scientifiques pour faire toute la lumière sur ces événements. Nous avons décidé de répondre à ces appels, en mettant à disposition nos expériences, connaissances et compétences scientifiques.

Nous sommes en train de nous organiser pour apporter un soutien aux institutions sanitaires libanaises et palestiniennes qui demandent une aide et des vérifications. Nous examinons tous les témoignages et les preuves déjà recueillis, avec d’autres experts, pour formuler des hypothèses d’enquête qui puissent être soumises à vérification. Nous demandons une intervention des institutions scientifiques qui nous représentent, et qui ont le devoir d’être vigilants et d’intervenir dans des cas comme celui-ci.

Nous soutenons la requête provenant de plusieurs parties, et en particulier des médecins des zones du conflit, pour que l’ONU constitue une commission internationale et indépendante des gouvernements pour vérifier sur le terrain les accusations d’usage d’armes de nouveau type, et de destruction de masse, par Israël dans le conflit actuel. Nous demandons avec force que soient immédiatement déclenchées des procédures pour garantir que les échantillons biologiques prélevés sur les victimes soient préservés dans les conditions adéquates pour être examinés scientifiquement.

Nous demandons ainsi que cette commission internationale ait accès à toutes les sources disponibles, qu’elle soit opérationelle et respecte les procédures de contrôle croisé par différents laboratoires qui sont la règle dans la « science civile », portant ainsi l’affaire devant les autorités compétentes, y compris le tribunal pour les droits de l’homme, et les cours de justice internationale.

De notre côté, nous nous réunirons le 25 août pour donner une forme opérationnelle permettant l’examen de tous les éléments disponibles jusque là, et élargir le groupe de travail à d’autres experts. En tant que personnes, en tant que chercheuses et chercheurs, nous mettons à disposition tout ce que nous pouvons pour arriver à la connaissance des faits, convaincus que la justice, l’équité et la convivialité pacifique entre les peuples ne peuvent être atteints que dans le respect des règles que la communauté internationale s’est données jusqu’à présent, en ce qui concerne les comportements des parties en conflit. Nous en demandons la vérification.

Nous nous adressons à tous les chercheurs et chercheuses afin qu’ils contribuent à ce travail en apportant leurs compétences scientifiques et leur aide concrète. En particulier, les toxicologues, chimistes, pharmaciens, anatomopathologistes et médecins experts en brûlures et traumas sont invités à envoyer leur email à l’adresse que nous avons créée dan cet objectif : nuovearmi@gmail.com .

http://www.ilmanifesto.it/Quotidian...

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio, merci à Ariane Monneron, médecin ( CNRS) pour son aide dans la terminologie médicale et scientifique.(Palestine13)

De : Il Manifesto
dimanche 13 août 2006

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=32447

Publié : 16 août 2006
par victorine83
LES ARMES ANTI-PEUPLE


Irak, Liban : Nouvelles générations d’armements

de Francesco Piccioni

C’est peut-être un hasard mais la fin de la "guerre froide", loin d’ouvrir une phase de paix durable, a multiplié la fréquence et les dimensions de "guerres chaudes". Avec deux transformations décisives dans la conception et la conduite de ce qu’on appelle l’"art de la guerre".

En premier lieu, l’époque plurimillénaire des "guerres symétriques", où deux ennemis - deux états- s’affrontent en ayant grosso modo le même type d’armement (avions, blindés, missiles, infanterie, navires, etc). La prépondérance absolue des Etats-Unis en matière de technologie militaire par rapport à n’importe quel autre état, a posé les bases de l’étude et de la "pratique" de la guerre asymétrique. C’est-à-dire de celle où un seul des belligérants dispose de toutes les technologies décisives, et où l’autre - quel qu’il soit - est obligé de pratiquer des formes de guerre "non orthodoxe", formule qui comprend toutes les formes de guérilla et de résistance populaire, y compris le "terrorisme" (signalons que l’ONU n’est toujours pas arrivé à donner une définition partagée de ce terme).

L’asymétrie conceptuelle n’habille pas que les formes de la guerre, mais aussi l’image de l’ « ennemi », et les raisons -officielles et « publiques »- pour lesquelles on se bat. Jusqu’à bouleverser les « limites » qui avaient été fixées comme indépassables au lendemain de la seconde guerre mondiale. En deuxième lieu, on a développé une génération d’armements qui marque une discontinuité drastique avec celles qui ont été construites jusque là. De la préhistoire jusqu’à aujourd’hui, de fait, l’humanité a construit des armes « cinétiques », c’est çà dire des engins qui tuent en touchant l’ennemi avec un « projectile » à qui est appliqué une forme d’énergie cinétique -du bâton à la bombe atomique. Aujourd’hui, des armes à énergie directe sont déjà actives, et les preuves qu’elles ont été utilisées en Irak ou qu’elles le sont en ce moment au Liban, augmentent. Ces armes ne tirent pas des projectiles, mais des faisceaux d’énergie de divers types. Elles peuvent être « létales » ou « non létales », mais la différence n’est qu’une question de « degré » dans le calibrage de la puissance de « feu ».




L’enquête de Sigfrido Ranucci et Maurizio Torrealta pour Rainews24 (documentaire sur Fallujah, en novembre 2005, ndt) a montré clairement que ces systèmes d’armes sont déjà actifs sur le terrain sous forme « expérimentale ». Ainsi que le rôle exclusif des Etats-Unis et d’Israël dans ce domaine. Même si la Chine et la Russie s’efforcent de garder le pas : la seconde aurait constitué un arsenal discret de e-bombs, des têtes montées sur des missiles conventionnels et capables de produire des ondes électromagnétiques avec des fréquences de 4 à 20 ghz ; suffisantes pour « aveugler » tous les plus grands systèmes informatiques, électriques, téléphoniques, etc., d’une ville.

Un nouveau type d’armes qui, tout comme les armes « classiques », peuvent cependant être déclinées soit en fonction du type d’énergie utilisé, soit en fonction des objectifs. La seule « bonne nouvelle », sur ce front, c’est que dans les armes à énergie directe - quant à leur puissance destructive- on n’entrevoit pas encore l’arme de la « fin du monde », quelque chose de comparable aux engins nucléaires. Ce n’est pas pour ça qu’elles sont « plus bonnes ». Au contraire. Les premières classifications de la nouvelle espèce distinguent : les armes laser (montées sur des dispositifs mobiles terrestres ou aériens) pour la défense antiaérienne et antimissile (fragment du projet « guerre des étoiles »). « Prometteuses » en tant que dispositifs antichars et anti-bunker, les armes au plasma et à impulsions, où on tire un projectile de « matière chargée électriquement, composée d’électrons, protons et neutrons ». Viennent enfin les armes à micro ondes, largement illustrées par le général Termentini et par Dilucci sur ces mêmes pages (deux autres articles dont une interview à un général de l’armée italienne dans la même rubrique, ndt).

Mais pour quel type d’ « ennemi » ces armes ont-elles été pensées, en majorité ? Les armes au plasma ou celles à micro ondes - si l’on en croit les notices des fabriquants- ont pour objectif la « discipline des foules » (bien entendu : nous aussi). Les micro ondes émises par l’Active Denial System, par exemple, en pénétrant sous la peau jusqu’aux terminaisons nerveuses, provoquent une douleur insupportable, qui obligent n’importe qui à prendre la fuite. Tandis que celles au plasma ont prouvé qu’elles sont en mesure d’étourdir hommes et animaux jusqu’à la paralysie. Le même effet devrait être obtenu, dans les projets Hsv de San Diego, par un laser à rayons ultraviolets en cours d’expérimentation.

L’importance de ce type d’armes est en liaison directe avec le caractère antisymétrique de la guerre contemporaine. Les « combattants ennemis » ne peuvent plus être des soldats en uniforme ou retranchés dans des positions fixes (trop facilement identifiables par les nombreux systèmes de pointage montés sur des moyens aériens ou satellitaires) ; ils « doivent » se fondre au milieu de la population, en se concentrant dans les villes au lieu de se disperser sur le territoire. La guerre asymétrique se déroule surtout dans des milieux urbains, où « neutraliser » le combattant ennemi signifie neutraliser cette population.

L’impossibilité pratique - et non programmable même dans cette nouvelle génération d’armes- de distinguer le civil du « combattant » porte aussi en elle le déplacement des « limites » de ce qu’on peut faire en guerre. Après Coventry, Dresde, Hiroshima, on était arrivé à reconnaître que le bombardement des villes - par n’importe quel engin- devait être considéré comme un crime de guerre et un acte contre l’humanité. Bagdad, Gaza et Beyrouth nous expliquent que cette limite n’existe plus. Et que « les foules » peuvent être traitées comme de la viande à griller. Comme dans les « guerres coloniales » du début du 19ème. Quelle nouveauté, le post-modernisme...

http://ilmanifesto.it

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

De : Francesco Piccioni
mercredi 16 août 2006

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=32571

Publié : 16 août 2006
par chris
le dernier post est assez interessant dans l'analyse des guerres dites modernes .

on pourrait rajouter que toutes les doctrines militaires actuelles ont ete initialisées principalement par la guerre d'algerie qui fut le laboratoire de la guerilla urbaine .

je pense qu'apres ,plus rien ne fut comme avant au niveau deroulement d'operations ,les strategies developpées par le hasard de la situation qui etait nouvelle pour les militaires de base de l'epoque se revendirent chez les americains a destination de l'amerique du sud en particulier .

ca initia beaucoup de choses dans les mentalités ,je pense que le mercenarait actuel et l'expansion vertigineuse des SMP doit tout a la bataille d'alger en particulier .

mon pere fut sous off du bataillon parachutiste le plus emblematique qui se separa en deux lors de cette bataille et se livra un combat sans regles aucunes , une moitié rallia et fonda les commandos deltas ,ils s'entretuerent et paradoxe de l'histoire ,....s'entraiderent souvent ensuite dans la vie civile d'apres .

je me souviens avoir travaillé avec des ex liberés de la prison de l'ile de ré ,gracié par de gaulle que mon pere embaucha dans sa boite .

les hommes de guerre ont des vertus que ...!!!

la compagnie que j'ai incorporé par la suite etait specialisée dans le combat ..urbain et le retablissement de l'ordre en milieu mixte civil .

les guerres que j'ai connues etaient dans ce contexe .

rien de nouveau donc dans la doctrine ,seul le developpement incroyable du materiel et de la technologie semble masquer la realité du fond .

mais pour le liban ,il semble bien que malgre la debauche de bombardements et son deluge , ce soit les combats de rue qui resteront la part strategiquement la plus importante.

je pense que l'armée israelienne est sous le choc d'un mythe revendu a coup de dollards au monde entier , d'un mythe qui vient de prendre un serieux coup au niveau credibilité .

je ne sais pas si du coup si sarko est toujours client de consulting israelien pour les banlieues francaises :wink:

israel par le biais d'hommes politiques corrompus et avides vient d'ouvrir une boite de pandore aussi terrible que celle de l'irack ;

je partage aussi a ce niveau l'analyse du mag marianne et celle de robert fisk sur le rezo ,l'esprit des pionniers fondateurs d'israel n'est plus ,lorsqu'une nation ne sait plus qu'envoyer des gamins au combat et exercer des represailles sur des populations civiles ,alors c'est que le rubicon a ete franchi .

la suite malheureusement va etre mondiale car j'imagine assez mal un role possible pour les soldats de l'ONU dans ce contexe ,les lachetés du moment present se paient toujours a credit a ce niveau .

les lecons de l'ex yougoslavie n'ont pas ete comprises ,faut croire .

quel rapport avec l'economique et le social européen ,il suffit de voir le poids de la force PRONU en ex yougo et ses implications dans le developpement dans les traffics d'armes ,etc ,et ses repercussions economiques ,sur l'immobilier ,le bizness d'aujourd'hui ;

comme quoi , on a pas fini de rigoler vu le niveau de nos pompiers de services ,la sego ou le sarko :roll:

Publié : 16 août 2006
par tristesir
La société israelienne a sombré dans l ultra-libéralisme
les kibboutz c'est presque fini.
(cela concernait 1,8% de la population en 2005)
Crise des valeurs

Au-delà de la gestion collective et égalitaire du travail, les kibboutzim avaient également à l'origine développé un mode de vie collectiviste: prise des repas en commun, absence totale de propriété privée (même les vêtements étaient au moins théoriquement collectivisés), éducation en commun des enfants, qui ne vivaient pas avec leur parents.

Depuis les années 1970-80, de nouvelles valeurs individuelles et familiales se développent dans les kibboutzim. La propriété collective, le travail collectif, l'égalitarisme social et la démocratie directe ne sont pas vraiment remis en cause. Mais des évolutions sont apparues, en particulier l'acceptation de la vie privée et de la vie de famille. Ainsi, aujourd'hui, il n'y a guère que le repas du midi qui soit pris en commun au réfectoire, et les enfants dorment chez leurs parents.

Toujours dans le développement de cette sphère du privé, une allocation de « Budget personnel » est apparue. Il ne s'agit pas d'un salaire, et l'allocation est normalement égale pour tous. Mais elle permet de participer à la société de consommation, et de s'acheter divers biens non fournis par le kibboutz, qui deviennent dès lors une propriété privée.

Beaucoup plus "révolutionnaire": il est à noter que certains kibboutzim (minoritaires) ont introduit une échelle de salaires différenciés entre les membres, ce qui est une rupture énorme par rapport à la tradition ultra-égalitariste.

Autre facteur de remise en cause, l'industrialisation des kibboutzim a entraîné le recours à de la main-d'œuvre extérieure, salariée. Cette main-d'œuvre ne fait pas partie du kibboutz. Elle est nombreuse: 50 à 60% des travailleurs employés par l'ensemble des kibboutzim. Elle perçoit parfois le kibboutz où elle travaille comme un « patron » collectif, avec lequel des conflits peuvent surgir. Cette main-d'œuvre touche évidemment des salaires, notion qui n'existe normalement pas dans un kibboutz (mais qui s'y développe, voir plus haut). Et elle ne participe pas vraiment à la définition des politiques du kibboutz, ce qui viole les principes égalitaires du projet.

Enfin, certains membres des kibboutzim travaillent maintenant à l'extérieur. Le salaire est normalement intégralement versé au kibboutz (qui reverse l'allocation mentionnée ci-dessus). Cette situation a toujours existé (le corps des officiers a toujours été riche en membres des kibboutzim). Mais cette tendance se renforce, et entraîne trois conséquences:

* certains liens communautaires se détendent quelque peu;
* des membres deviennent économiquement indépendants du kibboutz et peuvent donc le quitter à tout moment. Ce qu'ils font parfois;
* certains revenus échappent au kibboutz, et introduisent parfois quelques différences sociales (modérées) entre les membres.
Source

Publié : 16 août 2006
par chris
et pour leger rajout :wink:

la litterature critique ne devant pas manquer pour constater le naufrage a tout point de vue :arrow:

Publié : 26 août 2006
par victorine83
La destruction du Liban fait partie du plan « Grand Moyen-Orient

...

Vous revenez dans votre dernier bulletin sur les circonstances de l'enlèvement des deux soldats israéliens, qu'on a présenté comme la cause du conflit. Que s'est-il passé ?

Israël cherchait un prétexte pour attaquer, pour empêcher la concrétisation sur le terrain de l'alliance entre le Hezbollah d'Hassan Nasrallah et le mouvement du Général Aoun. Alors, les Israéliens ont envoyé un commando au Liban, du côté de Aitaa Al-Chaab, protégé par un char Merkava. Ils savaient que cela tournerait mal et qu'ils pourraient ensuite parler de casus belli.

Dans les heures qui ont suivi la destruction du char, les agences de presse – notamment l'Associated Press – et la chaîne de télévision MSBC ont rendu compte normalement de l'événement. Puis, comme Israël et les Etats-Unis avaient une autre manière de voir les choses – et comme la France est associée à leur projet – la version israélienne a prévalu : ordre était de dire que les soldats avaient été tués et enlevés en territoire israélien. C'est un gros mensonge… Bien sûr, on n'a plus entendu parler du char Merkava dont la carcasse était encore visible près de Aitaa Al-Chaab. Voilà un bel exemple de domestication de certains médias par le lobby pro israélien.

...

Source

Publié : 26 août 2006
par gaia
Le retrait des troupes syriennes ne consacre pas pour autant la fin de l'influence de Damas sur le Liban. «Le retrait ne signifie pas l'absence d'un rôle pour la Syrie», a d’ailleurs déclaré Bachar al-Assad. «La force de la Syrie et son rôle au Liban ne dépendent pas de la présence de ses soldats dans ce pays».

Et comme pour lui donner raison, le Hezbollah a réagi à l’annonce du retrait en affirmant qu’il ferait tout pour «empêcher que le Liban ne soit utilisé pour servir les intérêts israéliens».
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En outre, mercredi, Hassan Nasrallah a rencontré à Damas Ali Rafsandjani, l’ancien président iranien défait par Ahmadinejad. Commentant la nouvelle selon laquelle l’Iran est désormais capable d’enrichir de l’uranium, le secrétaire général du Hezbollah a déclaré qu’il s’agit« d’un grand appui moral à la Résistance ». ( avril 2006)
infos d'un blog france 2
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De plus, selon Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche du monde arabe et méditerranéen, les poids lourds du monde arabe, Arabie saoudite, Egypte et Jordanie, avait donné leur aval pour une intervention israélienne rapide contre le Hezbollah au Sud

chacun veut tirer son épingle du jeu quelque soit le nombre de victimes ... il suffit de choisir la meilleure stratégie ...

Publié : 27 août 2006
par victorine83
De plus, selon Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche du monde arabe et méditerranéen, les poids lourds du monde arabe, Arabie saoudite, Egypte et Jordanie, avait donné leur aval pour une intervention israélienne rapide contre le Hezbollah au Sud


Il s'agit là des 3 pays arabes gagnés par l'impérialisme étatsunien.

L'empire étatsunien se bat pour étendre son pouvoir à l'Irak mais c'est pas encore gagné et c'est mal barré.

Publié : 27 août 2006
par victorine83
Le Salvador et le Costa Rica déplacent leurs ambassades de Jérusalem à Tel-aviv.

publié le samedi 26 août 2006

Ma’an news

En protestation contre la politique expan/sionniste et agressive d’Israël, des ambassades installées à Jérusalem au mépris du droit retrouvent leur place légale à Tel Aviv.

Selon des sources israéliennes le Ministre des Affaires étrangères du Salvador a announcé son intention de déplacer son ambassade en Israël de Jérusalem à Tel Aviv [1].

Le Ministre des Affaires étrangères du Salvador a déclaré qu’ "au vu de la situation actuelle au Moyen-orient, le Salvador a décidé de déplacer sa représentation diplomatique en Israël de Jérusalem à Tel Aviv."

Cette décision suit celle du Costa Rica la semaine dernière.

Le nouveau président du Costa Rica, Oscar Arias, a pris cette décision la jugeant nécessaire pour ’corriger l’erreur historique qui nous a isolés de nos amis arabes’.

Le gouvernement israélien a publié une déclaration en réponse à la décision du Costa Rica, se déclarant déçu par cette décision, surtout dans la situation actuelle. Il a ajouté qu’il est ’possible de voir la décision du Costa Rica comme une soumission au terrorisme et une récompense pour ceux qui le soutiennent.’

Les sources israéliennes indiquent que la démarche diplomatique du Président du Costa Rica a permis le renforcement des liens de ce pays avec les pays arabes au Moyen-orient.

Israël a announcé samedi, en réponse à cette démarche, que "Jérusalem unie restera la capitale éternelle du peuple israélien et de son Etat" et que ces mesures ne changeront pas la position israélienne à cet égard.

Le Costa Rica avait déplacé son ambassade à Jérusalem en 1982,et le Salvador en 1984.

Par ailleurs le Venezuela a rappelé son ambassadeur en Israël et le Président Hugo Chavez a announcé que son pays envisageait de couper toutes ses relations diplomatiques avec Israël en protestation contre l’aggression israélienne contre le Liban et la Palestine.

En terme de droit, Jérusalem, ville occupée, n’est pas la capitale d’Israël. Si certains pays y ont leurs ambassades malgré le refus international d’avaliser l’annexion, d’autres, dont la France, ont légitimement leurs représentations à Tel Aviv.

http://www.france-palestine.org/article4483.html

Publié : 27 août 2006
par chris
Par ailleurs le Venezuela a rappelé son ambassadeur en Israël et le Président Hugo Chavez a announcé que son pays envisageait de couper toutes ses relations diplomatiques avec Israël en protestation contre
on ne peut qu'etre plié d'un rire triste ,n'est ce pas la decision qu'aurait du prendre tout les autres pays du monde :D :D :D

le reste n'etant plus du coup qu'une pantalonnade indigne et le pire est sans doute a venir quand la france vivra ses premieres pertes victime d'une probable bavure israelienne consecutive a des incursions au liban qui sont deja programmées et revendiquées .

a cet effet ,j'ai hate d'entendre le discours de circonstance de chirac et l'air navré d'alliot marie :roll:
l'ONU n'a jamais eus des roles faciles ,mais la :?

non seulement ,on va reconstruire ce qu'israel a cassé mais en plus ,va falloir baisser la tete pour les laisser tirer a leur convenance ,quand ca leur convient en plus :x

Publié : 27 août 2006
par FRITESMERGUEZ
on ne peut qu'etre plié d'un rire triste ,n'est ce pas la decision qu'aurait du prendre tout les autres pays du monde
"Communauté internationale" traduire par " putana international"

:evil: :oops: :evil:

Publié : 27 août 2006
par gaia
victorine83 a écrit :
Il s'agit là des 3 pays arabes gagnés par l'impérialisme étatsunien.

L'empire étatsunien se bat pour étendre son pouvoir à l'Irak mais c'est pas encore gagné et c'est mal barré.
Et l'iran et la syrie?
Chine, russie (fournisseurs d'armes - deux avions cargos iraniens contenant des missiles d'origine chinoise ont du se poser sur une base militaire turque pendant la guerre au liban) ont aussi des intérêts à défendre. De la guerre froide on est passé à une guerre géopolitique entre les " grands" de ce monde, on se bat par pays interposés. ( exemple : la révolution orange en ukraine mis en oeuvre par les états unis pour s'opposer à la russie ... ). En fait c'est plus qu'un ou deux pays qui ont joués un "rôle" dans cette guerre.

Publié : 27 août 2006
par FRITESMERGUEZ
un article paru sur Le Quotidien d’Oran du 25/08/06 et qui mérite qu’on s’y attarde

Par A H

extrait

" Lorsque toutes les parties crient sur tous les toits qu’il n’est pas question de désarmer Hizbollah il convient de se demander alors en quoi consiste le désarmement de la zone tampon et quels miliciens les casques bleus seront-ils appelés à désarmer ?

Si le déploiement des troupes de la FINUL devrait, en principe, permettre à l’armée libanaise d’accomplir sa tâche, pourquoi ces troupes seront-elles, pour leurs déplacements, dispensées de l’accord de l’armée libanaise.

Cela sent, tout simplement, le pourri ! Parce qu’ils nous ont habitués au fait qu’ils ne bougent que dans leur intérêt immédiat et qu’ils ne s’empressent de harceler la communauté internationale qu’en cas de guerre, l’insistance manifestée par Israël et l’administration de Bush pour l’envoi en urgence des troupes de la FINUL au Liban, à un moment où Israël et les Etats-Unis ne subissent aucune menace de nulle part, cache certainement quelque chose d’extrêmement grâve. Les déclarations de certains responsables à propos d’un « second round » sont donc à prendre avec beaucoup de sérieux d’autant plus que Olmert, en visite au Nord d’Israël, avait demandé aux habitants de cette partie du pays à se préparer à toutes les situations. Si une reprise de l’agression sioniste contre le Sud du Liban n’est apparemment plus à écarter, l’empressement israélo-américain laisse croire, quant à lui, que l’on veut rapidement libérer Tsahal et le Mossad pour d’autres tâches dans la région. Mais qui, de la Syrie ou de l’Iran, sera la prochaine, la toute prochaine, cible ? La présence des troupes de la FINUL, qui empêcheraient Hizbollah d’agir librement, est une opportunité pour Israël car ces troupes pourraient servir aussi, rien que par l’ambiguïté de leur mission, à protéger les arrières de Tsahal sil venait à agresser la Syrie. Et on comprend mieux pourquoi Tel-Aviv ne veut dans la FINUL que des pays amis !
"
Cela sent, tout simplement, le pourri !


www.oulala.net

http://www.oulala.net/Portail/article.p ... ticle=2550

en francais comme il se cause, cela sent la merde!

Il est certain que l'affaire n'est pas claire et je subodore un piège à cons....


:evil: :oops: :evil:

Publié : 27 août 2006
par chris
d'autant plus que tout le monde ,je parle du citoyen francais lambda s'en branle royalement a la seule condition de ne pas avoir un militaire engagé dans la famille et comme c'est encore la legion qui va largement fournir !!!

c'est le gros probleme de la nouvelle donne guerriere des etats riches , l'armée professionnelle comme y disent :wink:

la seule question que je me pose ,c'est quel peut bien etre l'etat d'esprit du mec issu d'une unité de combat envoyé comme casque bleu dans ce merdier :shock:

en fin de contrat ,y a des questions a se poser ,comme par exemple un bon contrat dans une SMP a 15000 dollards mensuels 8)

Publié : 27 août 2006
par FRITESMERGUEZ
c'est quel peut bien etre l'etat d'esprit du mec issu d'une unité de combat envoyé comme casque bleu dans ce merdier
Un "traine sabre" moyen ne se pose guère de questions, sauf quand il se rendra compte du merdier où les politicards l'ont fourré.

Et, il ne sera jamais motivé comme ceux du camp d'en face qui n'ont que leur vie à perdre, en général, ceux là ont en vient pas à bout.

D'autant qu'avec le coup fourré que mijotent les amateurs de carpes farcies avec les yankees et autres roastbeefs :!: :!: :!:

( Toutefois, il arrive que les cocus ruent dans les brancards comme en Algérie/ 1961 )

Par ailleur, ce qui est remarquable dans la connerie des politicards, c'est de constater qu'après toutes les guerres de décolonisation puis le Viet Nam, l'Afghanisatan (du temps des soviétiques comme aujourd'hui ) la Tchéchénie etc etc aucune armée si puissante soit-elle, n'est venu à bout d'une résistance des autochtones.

La seule variable de ralentissement, c'est l'absence de soutien extérieur ( les Palestiniens )

:evil: :oops: :evil: