Ils ne se demandent pas si le travail dans les laminoirs était en soi déjà mortifère ?
Oui, probable qu'un certain nombre de ceux qui ont demandé une retraite anticipée l'ont fait parce qu'ils étaient déjà épuisés.
Leur patronat regrette-t-il qu'ils ne soient pas morts dans l'usine ?
Travailler plus (fin des 35 heures...) ,travailler plus longtemps voire jusqu'à la fin... et tout ceci dans un avenir ou l'emploi deviendra à coup sur de plus en plus faible...
Et cette absurdité, de plus en plus de gens commence à bien la comprendre. D'autant que beaucoup risquent de se retrouver dans la misère bien avant de pouvoir jouir d'une quelconque retraite.
Ce n'est pas évidement un hasard si c'est bien d'abord la question de l'emploi qui préoccupe.
Dans ce contexte de mondialisation, tous les emplois tels qu'on les concevait naguère partent à l'étranger par une exploitation que l'on n'ose plus faire ici.
Il faudra trouver d'autres réponses, d'autres solutions. Ce qu'il faut, c'est répartir (les richesses), ce sont les machines qui elles doivent produire ! et qui le font.
Ce que personne n'acceptera, c'est que le capitalisme brade pour la survie de ses intérêts ces acquis sociaux comme la retraite à 60 ans ou les 35 heures.
Mieux, en cette période de crise, ces acquis étaient encore une protection.
c'est même plus que brader, c'est détruire toute une société.
les glissements sécuritaires et racistes de l'ump n'y feront rien et la droite est aux abois je pense...
Il y avait du monde à Paris. La police aurait dénombré 89 000 manifestants à Paris. (ils doivent avoir des bouliers chinois pour faire leur compte)
Quand on est parti à 17h00 il y avait encore des gens qui manifestaient. (La manifestation était déjà partie avant 14h et je crois qu'il y avait deux trajets prévus)
Nous étions une demi-douzaine, sauf erreur, qui avons répondu à l'appel d'Actu'. Nous avons rencontré chemin faisant, AC!, APEIS, MNCP en point fixe. Nous avons fait une halte pendant une heure puis nous avons continué, les 6 ou 7 d'Actu' pour finalement terminer dans un café où on a parlé et ri devant un verre en toute convivialité.
Compte-rendu de manifestation et d'action sur Rennes reçu par mail:
Blocage économique de rues marchandes et d'un centre commercial à Rennes,
ce mardi 12 Octobre
par des lycéens de Zola, J. Macé, Robidou, des étudiants de Rennes II, des
chômeurs et précaires et quelques salariés.
Ce matin vers 9h30, environ 80 étudiants et précaires sont allés à la
rencontre des lycéens de Jean Macé qui sortaient de leur établissement. Le
groupe ainsi constitué de plusieurs centaines d'individus s'est alors
dirigé vers le lycée Zola, situé av. Janvier qu'ils ont joyeusement
débrayé.
Les étudiants et précaires ont invités les lycéens à poursuivre en
direction des ateliers du lycée professionnel Robidou-Laënnec et leur ont
indiqués d'emblée qu'il allait s'agir par la suite de procéder à une
action de blocage économique non-violente pour d'une part, faire pression
sur le patronat en lui faisant perdre de l'argent et pour d'autre part,
permettre aux salariés du privé qui ont bien souvent des difficultés à
défendre leurs droits les plus élémentaire notamment celui de pouvoir
cesser le travail au moins pendant quelques temps. (Alors qu'ils font bien
souvent l'objet de harcèlement patronal s'ils se syndiquent ou veulent
défendre leurs droits).
Rappelons que le droit à une section syndicale d'entreprise est pourtant
un droit acquis depuis mai 1968.
Après avoir débrayé les lycéen-ne-s de Robidou, nous sommes environ 1000
voire 1200 et nous remontons les quais en direction du centre. Il y avait
un point de rdv à l'inspection académique. A ce moment, il y a eu un petit
peu de confusion et une petite altercation mais sans gravité : une poignée
insistant pour rejoindre la manifestation immédiatement, d'autres plus
nombreux insistant pour réaliser une action de blocage économique et
rejoindre la manifestation dans un second temps.
Vers 11h15, nous avons atteint République et sommes entre 800 et 1000.
Nous proposons de réaliser un piquet mobile entre la rue d'Orléans et le
haut de la rue Le Bastard. Nous rappelons les consignes : "exigence
déterminée mais non-violente de fermeture des magasins ce jour de grève
général".
Nous remontons lentement ces deux rues et faisons fermer la plupart des
commerces (plusieurs dizaines dont eurodif, virgin, crédit agricole, etc)
dans de bonnes conditions. L'accueil des patrons est plutôt frais, celui
des salariés est lui plutôt bon.
Par exemple : une salariée d'un magasin* ferme et en profite pour faire
une pause cigarette et nous remercie de notre initiative. Elle insiste
devant un photographe de presse pour qu'on ne la prenne pas en photo afin
que son patron ne puisse pas l'accuser de sympathie avec l'action.
Nous redescendons les 2 rues lentement pour vérifier la fermeture et faire
fermer les magasins qui auraient réouverts entre-temps.
Nous sommes encore 3 à 400 lorsque nous nous dirigeons vers le centre
commercial "Columbia" que nous faisons également fermer pendant quelques
dizaines de minutes. Il est autour de 13h30 et nous rejoignons le cortège
principal au niveau de l'avenue Janvier.
D'autres fermetures auront lieu sur les quais un peu plus loin et dans la
rue d'Isly, nous ne sommes là qu'une petite centaine.
Ces actions appelés par l'AG de Rennes II, le MCPL, le SLB et des
adhérents de Sud-Rail se sont déroulés dans de bonnes conditions. Les
lycéens comme les autres qui y ont pris part l'ont réalisé dans le calme
et avec bonne humeur.
Cependant, il m'apparait qu'il serait plus opportun de réaliser de
nouvelles actions de ce type en insistant davantage sur les grands centres
commerciaux, plus facile à bloquer et à l'impact économique plus grand.
Il n'y a pas à choisir entre la mobilisation et l'action. Ce sont les deux
qu'il nous faut pour "mettre à genou Sarkozy", selon l'expression d'un
manifestant CGT.
POUR LE BLOCAGE DE L'ECONOMIE PAR LA GREVE GENERALE ET L'ACTION COLLECTIVE !
RETRAIT DE LA CONTRE-REFORME DES RETRAITES !
ABROGATION DES LOIS RACISTES ET REGULARISATION DE TOUS LES SANS-PAPIERS !
Quand j'étais jeune, on les appelait "gardiens de la paix", maintenant ils envoient les pires éléments pour se défouler, frustrés sans doute de ne pas avoir eu assez de "dérapages" pour utiliser leur tonfa.
J'ai participé à chacune depuis le début (désolé pour ne pas avoir pris le temps de communiquer... ) et le nombre évolue progressivement. Comme ailleurs les jeunes étaient cette fois dans la rue avec nous mardi dernier....sans les "sans emploi" (du moins identifiés comme tel par des panneaux ou des ...parapluies noirs ). Le paradoxe c'est que malgré que la manif partait d'un Pôle Emploi légèrement excentré de Poitiers et que nous ayons essayé d'inciter les présents à venir manifester aucun n'a suivi.
Je ne critique absolument pas, ils avaient tous et toutes leurs raisons ; je regrette que notre tentative l'an dernier, avec d'autres militants de plusieurs structures politiques ou associatives sociales, à relancer AC! Poitiers n'ait pas abouti.
Aujourd'hui j'ai appris que sur Poitiers et les environs, les syndicats d'enseignants annonçaient aux élèves leur intention de reconduire une grève prolongée ainsi que leur liberté de s'y associer. Plusieurs entreprises publiques et privées semblent vouloir faire de même...
Tiens regardes! meme à bouzeux village , ça bouge! Cela me fait dire que l'on va gagner!
Une ville comme ici, avec autant de monde dans les manifs, signe que les gens bougent....
MONTLUCON
Social
6.000 manifestants dans les rues de Montluçon
L'apport numérique et joyeux des lycéens a été remarqué, dans une foule montluçonnaise qui arrive à se renouveler malgré le rapprochement des rendez-vous.
Brest, le 13 octobre 2010
Communiqué du collectif brestois en marche contre l'injustice sociale.
Depuis le mardi 12 octobre, le collectif brestois en marche contre l'injustice sociale participe, aux côtés de salarié-e-s de FO, d'étudiant-e-s et d'individu-e-s, aux actions de barrages filtrants avec distribution de tracts. Ces actions ont eu lieu aux rond-points de Pen Ar C'hleuz et à celui des Foulques au port. Les chômeur-se-s et précaires sont particulièrement concerné-e-s par la réforme des retraites, eux/elles qui ne peuvent pas cotiser à temps plein tout au long de leur vie active.
Nous exigeons le retrait total du projet de réforme des retraites. Pour cela, nous estimons que seuls la grève générale et le blocage de l'économie permettront d'établir le rapport de force suffisant pour faire plier le gouvernement.
Nous appelons tou-te-s ceux/elles qui veulent s'organiser à nous rejoindre : http://retrait.canalblog.com/
coucou
suis en formation de TISF, 23 étudiants dans ma classe.. ( mais on n'est pas vraiment étudiant..) on n'était que 3 a aller manifester.. c'était vraiment bien.., nombreux dans ma ville
bonne journée
veronique
Par contre, ma petite nièce étudiante, a rameuté sa classe à Laval , après avoir averti son prof : résultat : 50 personnes au plus ! Bon, on supposait qu'ils étaient mal organisés, mais elle a été très déçue... sa première manif !
C'est la plus importante des journées d'action depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites. Les syndicats annoncent 3,5 millions de personnes, soit 20% de plus que les journées précédentes.
Manifestation du 12 octobre à Bordeaux pour le retrait du projet de loi sur les retraites. Sarkozy et Woerth dehors, parce qu'ils nous volent bien et qu'ils ne ne valent rien ! Une vidéo de Tagv-Tv la web-tv du NPA