Deuxième Synthèse
Publié : 23 nov. 2010
Une Priorité pour 2012 !
Un Plan national de Sécurisation de l’Emploi et de Protection des Travailleurs, des Chômeurs et des Précaires.
Introduction :
Ces 4 dernières années, nous avons assisté impuissants à la destruction de centaines de milliers d’emplois, à celle d'acquis sociaux majeurs et, concomitamment, à un accroissement de la précarisation des parcours professionnels.
Par centaines de milliers, les Salariés ont fait les frais d’une crise créée par l’avidité des marchés financiers, par la spéculation boursière et par des décisions politiques et économiques qui privilégient les Revenus du Capital au détriment des Revenus du Travail.
Pour préserver leurs marges bénéficiaires et la rémunération de leurs actionnaires, les entreprises ont licencié massivement et amplifié les délocalisations vers les pays où la main-d’œuvre est corvéable à merci et les protections sociales quasi inexistantes.
Pour contrecarrer ce chantage à l’emploi, nos dirigeants optent pour une destruction des acquis sociaux, un blocage des salaires (notamment du SMIC) et un accroissement de la précarisation de la vie professionnelle de millions d’entre nous, pour contraindre les travailleurs à se plier aux exigences des entreprises.
Aujourd’hui, en France, des millions d’Actifs ne subviennent plus à leurs besoins vitaux. Ils doivent se contenter d’emplois partiels subis, d’emplois au rabais, exercés dans des conditions souvent indignes pour des rémunérations de misère.
Le constat est plus dramatique encore pour les 4,7 millions d’inscrits au Pôle Emploi (2,7 millions dans la seule catégorie A) et les centaines de milliers d’autres qui n’y sont pas inscrits (notamment les Jeunes qui ne peuvent prétendre à aucune allocation).
La Sécurisation de l’Emploi et la Protection des Travailleurs, des Chômeurs et des Précaires doit donc s’imposer comme le thème prioritaire en 2012.
Si les millions de Citoyennes et Citoyens touchés par la Précarité ne se mobilisent pas, nous assisterons à l’amplification du Chômage, à celle de la destruction des protections sociales et de la précarisation de la vie professionnelle.
Nous ne pouvons l’accepter. Nous devons réagir !
Dans ce but, Actuchomage fixe 8 Priorités qui s’organisent autour de deux idées-forces :
- La Sécurisation de l’Emploi et des Travailleurs.
- La Sécurisation et la Protection des Privés d’emploi et des Précaires.
La Sécurisation de l’Emploi et des Travailleurs passe par :
• l’augmentation du SMIC à 1.500 €.
• la taxation de l’emploi précaire (les aides publiques doivent être STRICTEMENT attribuées à la création ou au maintien d’emplois en CDI).
• le contrôle des licenciements (réintroduction de l'autorisation administrative), en doublant ou en triplant les effectifs de l'Inspection du travail, en accélérant les procédures prud’homales en vue de sanctionner les licenciements abusifs et injustifiés. Ceci passe par un renforcement des sanctions financières et le remboursement intégral des aides publiques allouées aux employeurs.
• la lutte contre la délinquance patronale (travail dissimulé, non respect des obligations sociales, fraudes diverses…), en renforçant les moyens et effectifs de l'URSSAF et du Fisc. Il convient de traquer les pratiques illicites qui contribuent au creusement des déficits des comptes fiscaux et sociaux (assurance-maladie, assurance-chômage, retraite…).
La Sécurisation et la Protection des Chômeurs et des Précaires passe par :
• la création d’un Syndicat Unifié des organisations de Chômeurs et Précaires. Ses élus représenteront les Privés d’emploi partout où l'on décide de leur sort (Unedic, Pôle Emploi, CAF, Conseils généraux, organismes de formation…).
• le renforcement du Service Public de l’Emploi (effectifs, moyens, missions…) et la suppression définitive de la sous-traitance au secteur privé.
• l’abrogation du RSA et de tous les emplois aidés. Tout emploi doit être proposé en CDI et rémunéré (au minimum) sur la base horaire du SMIC (revalorisé à 1.500 €/mois).
• la reconnaissance à tout Citoyen d’un Droit Constitutionnel à disposer d’un Revenu Universel de Vie (qui pourrait s’élever à 800 €), avec relèvement conséquent des seuils de ressources afférents pour l'obtention de la CMU et autres droits connexes.
+++++++++++
Ces mesures s’accompagneront par la mise en place d’un Observatoire National de l’Emploi et des Protections Sociales (une véritable Cour des Comptes Sociaux), chargé de fournir périodiquement un baromètre d’informations statistiques irréfutables sur :
• le taux de chômage réel, les destructions d’emplois, les créations d’emplois, l'évolution de la précarité professionnelle…
• l’évolution des dépenses sociales (assurance-maladie, assurance-chômage…) et l’état des recettes.
• la simplification des démarches administratives et, en conséquence, la réorganisation des services sociaux à tous les échelons (national, régional, local…).
• le contrôle des organismes chargés de l’indemnisation des Chômeurs et Précaires et du respect des obligations sociales des employeurs.
• la mise en œuvre de procédures de contrôle justes et respectueuses des Chômeurs et Précaires, et l’abrogation de toutes les mesures absurdes prises ces dernières années (comme l’offre raisonnable d’emploi).
Si le respect des Droits des Chômeurs et Précaires sont au cœur de ce dispositif, les fraudes et abus manifestes devront être sanctionnés fermement.
+++++++++++++++
Il s'agit-là d'un document de travail très généraliste (donc il y manque plein d'aspects évoqués dans ce fil de discussions et ailleurs).
Mais il est impératif de se concentrer sur quelques grandes lignes pour éviter l'éparpillement et l'usine à gaz (comme on dit).
Dans l'attente de vos commentaires, suggestions et contestations.
Yves
Un Plan national de Sécurisation de l’Emploi et de Protection des Travailleurs, des Chômeurs et des Précaires.
Introduction :
Ces 4 dernières années, nous avons assisté impuissants à la destruction de centaines de milliers d’emplois, à celle d'acquis sociaux majeurs et, concomitamment, à un accroissement de la précarisation des parcours professionnels.
Par centaines de milliers, les Salariés ont fait les frais d’une crise créée par l’avidité des marchés financiers, par la spéculation boursière et par des décisions politiques et économiques qui privilégient les Revenus du Capital au détriment des Revenus du Travail.
Pour préserver leurs marges bénéficiaires et la rémunération de leurs actionnaires, les entreprises ont licencié massivement et amplifié les délocalisations vers les pays où la main-d’œuvre est corvéable à merci et les protections sociales quasi inexistantes.
Pour contrecarrer ce chantage à l’emploi, nos dirigeants optent pour une destruction des acquis sociaux, un blocage des salaires (notamment du SMIC) et un accroissement de la précarisation de la vie professionnelle de millions d’entre nous, pour contraindre les travailleurs à se plier aux exigences des entreprises.
Aujourd’hui, en France, des millions d’Actifs ne subviennent plus à leurs besoins vitaux. Ils doivent se contenter d’emplois partiels subis, d’emplois au rabais, exercés dans des conditions souvent indignes pour des rémunérations de misère.
Le constat est plus dramatique encore pour les 4,7 millions d’inscrits au Pôle Emploi (2,7 millions dans la seule catégorie A) et les centaines de milliers d’autres qui n’y sont pas inscrits (notamment les Jeunes qui ne peuvent prétendre à aucune allocation).
La Sécurisation de l’Emploi et la Protection des Travailleurs, des Chômeurs et des Précaires doit donc s’imposer comme le thème prioritaire en 2012.
Si les millions de Citoyennes et Citoyens touchés par la Précarité ne se mobilisent pas, nous assisterons à l’amplification du Chômage, à celle de la destruction des protections sociales et de la précarisation de la vie professionnelle.
Nous ne pouvons l’accepter. Nous devons réagir !
Dans ce but, Actuchomage fixe 8 Priorités qui s’organisent autour de deux idées-forces :
- La Sécurisation de l’Emploi et des Travailleurs.
- La Sécurisation et la Protection des Privés d’emploi et des Précaires.
La Sécurisation de l’Emploi et des Travailleurs passe par :
• l’augmentation du SMIC à 1.500 €.
• la taxation de l’emploi précaire (les aides publiques doivent être STRICTEMENT attribuées à la création ou au maintien d’emplois en CDI).
• le contrôle des licenciements (réintroduction de l'autorisation administrative), en doublant ou en triplant les effectifs de l'Inspection du travail, en accélérant les procédures prud’homales en vue de sanctionner les licenciements abusifs et injustifiés. Ceci passe par un renforcement des sanctions financières et le remboursement intégral des aides publiques allouées aux employeurs.
• la lutte contre la délinquance patronale (travail dissimulé, non respect des obligations sociales, fraudes diverses…), en renforçant les moyens et effectifs de l'URSSAF et du Fisc. Il convient de traquer les pratiques illicites qui contribuent au creusement des déficits des comptes fiscaux et sociaux (assurance-maladie, assurance-chômage, retraite…).
La Sécurisation et la Protection des Chômeurs et des Précaires passe par :
• la création d’un Syndicat Unifié des organisations de Chômeurs et Précaires. Ses élus représenteront les Privés d’emploi partout où l'on décide de leur sort (Unedic, Pôle Emploi, CAF, Conseils généraux, organismes de formation…).
• le renforcement du Service Public de l’Emploi (effectifs, moyens, missions…) et la suppression définitive de la sous-traitance au secteur privé.
• l’abrogation du RSA et de tous les emplois aidés. Tout emploi doit être proposé en CDI et rémunéré (au minimum) sur la base horaire du SMIC (revalorisé à 1.500 €/mois).
• la reconnaissance à tout Citoyen d’un Droit Constitutionnel à disposer d’un Revenu Universel de Vie (qui pourrait s’élever à 800 €), avec relèvement conséquent des seuils de ressources afférents pour l'obtention de la CMU et autres droits connexes.
+++++++++++
Ces mesures s’accompagneront par la mise en place d’un Observatoire National de l’Emploi et des Protections Sociales (une véritable Cour des Comptes Sociaux), chargé de fournir périodiquement un baromètre d’informations statistiques irréfutables sur :
• le taux de chômage réel, les destructions d’emplois, les créations d’emplois, l'évolution de la précarité professionnelle…
• l’évolution des dépenses sociales (assurance-maladie, assurance-chômage…) et l’état des recettes.
• la simplification des démarches administratives et, en conséquence, la réorganisation des services sociaux à tous les échelons (national, régional, local…).
• le contrôle des organismes chargés de l’indemnisation des Chômeurs et Précaires et du respect des obligations sociales des employeurs.
• la mise en œuvre de procédures de contrôle justes et respectueuses des Chômeurs et Précaires, et l’abrogation de toutes les mesures absurdes prises ces dernières années (comme l’offre raisonnable d’emploi).
Si le respect des Droits des Chômeurs et Précaires sont au cœur de ce dispositif, les fraudes et abus manifestes devront être sanctionnés fermement.
+++++++++++++++
Il s'agit-là d'un document de travail très généraliste (donc il y manque plein d'aspects évoqués dans ce fil de discussions et ailleurs).
Mais il est impératif de se concentrer sur quelques grandes lignes pour éviter l'éparpillement et l'usine à gaz (comme on dit).
Dans l'attente de vos commentaires, suggestions et contestations.
Yves