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Permettre la prolongation jusqu’à cinq ans les contrats d’insertion des seniors en fin de carrière, déjà en parcours d’insertion, pour ne pas imposer un retour compromis en milieu ordinaire.(quote)
Pourront le modifier jusqu'à dix ans, avec la prolongation de l'age de la retraite!Faut pas compromettre le retour en milieu ordinaire , surtout!
Ouais, ben, j'en reste à mon opinion ( j'suis tetue) .Je prèfère avoir affaire à des flics qu'a ceux qui s'occupent de social ( ne vous en deplaise , cher Raoul Piconbière )Au moins c'est plus SAIN ! Si je refuse d'obtemperer , j'irais en cabane, plutot qu'un " parcours d'insertion" tout mielleux pour ne pas compromettre mon retour en milieu ordinaire!
Mais, P...., ma vie d'ASS n'a jamais été un MILIEU ORDINAIRE!
Mais, P...., ma vie d'ASS n'a jamais été un MILIEU ORDINAIRE!
C'est vrai, ça !!!
Nous sommes carrément des gens extra-ordinaires
Mais c'est une forme de mise sous tutelle que je refuse, au moins jusqu'à aujourd'hui personne ne vient me dire comment je dois dépenser mon aumône ni me dire ce que je dois faire ou dire ou penser ou lire.
Je refuse les camps de travail. Comme mon père il y a longtemps je serai toujours réfractaire au STO et me barrerai à la première occasion !
J'ai bien compris que vous n'acceptiez pas l'aide d'associations dont l'objectif était l'insertion mais seulement celles des militantes.
Personnellement, j'ai apprécié à sa juste valeur le fait de participer à un groupe de remobilisation financé par le conseil général et organisé par des assistantes sociales. Il y avait plusieurs types d'ateliers et plusieurs intervenants.
J'ai gardé mes distances et ai pu bénéficié des ateliers qui me plaisaient. Cela m'a sorti de mon isolement et m'a permis de discuter avec des personnes avec lesquelles jamais je pense je n'aurai discuté sinon.
Bien sûr que les associations font une partie du travail que l'Etat ne fait pas, c'est pourquoi elles reçoivent des subventions, en général (mais pas pérennes).
Je ne suis pas négative par rapport au travail des associations en général. Pour moi, elles participent du lien social et du développement local.
Le reproche est habituel : elles n'améliorent pas forcément leur fonctionnement, ni leurs prestations, elles fonctionnent parfois de façon fermée. Et puis parfois leurs objectifs sont à revoir.
Tranquille, à part une ou deux prestations (sur une quinzaine) je suis toujours seule face à un/e gamin/e qui se permet de donner des leçons d'un ton péremptoire, qui n'a jamais rien à proposer de simplement intelligent, etc
Je préfèrerais de beaucoup être dans un groupe.
En ce qui concerne cette assoc précise, étant donné le nom des signataires ou celui des entreprises connues pour leur management, je reste réservée -euphémisme !
Comme il y a aujourd'hui un green business, il y a le charity business qui ne profite certainement pas à ceux qui en ont besoin.
il y a le charity business qui ne profite certainement pas à ceux qui en ont besoin
Les associations ont plusieurs façons de rencontrer des usagers : il y a l'obligation (du type obligation de parcours selon la Mairie de Paris, dénoncé par le collectif RTO) avec laquelle je ne suis évidemment pas d'accord, la proposition d'un prescripteur (ce qui m'est arrivé, j'ai eu le choix d'accepter sans inconvénient si je n'acceptais pas) et l'usager qui va rencontrer l'association.
Dans les deux derniers cas, qui sommes-nous pour dire que l'usager n'avait pas besoin de l'action de l'association ?
Nous ne sommes pas tous pareils. Nous n'avons pas besoin des mêmes réponses.
Dans les deux derniers cas, qui sommes-nous pour dire que l'usager n'avait pas besoin de l'action de l'association ?
Nous ne sommes pas tous pareils. Nous n'avons pas besoin des mêmes réponses.tranquille2
Ce n'est pas la question de l'evaluation des besoins qui se posent, tant en tant que personne qui a besoin de l'association, qu'association qui propose un service. jusque là, il y a contrat tacite, échange , tout va bien.
C'est la manière dont les associations sont utilisées pour "masquer la desespérance sociale" que je critique.
Si tu prends les maraudes du Samu social, qui font un boulot remarquable sur le terrain , et, dont je ne mets pas en doute l'engagement, elles "contribuent" à maintenir le fait que les SDF sont dans la rue. Le type, il s'est trouvé un coin, avec ses cartons , pour dormir! Elles arrivent , elles lui proposent un café. Très bien!
Je ne sais plus dans quel reportage, j'ai vu unSDF dire: "foutez-moi, la paix, c'est pas un café , que je veux, c'est un logement"!
Ce que je veux dire, c'est que du fait que les maraudes passent, cela donnent bonne conscience à tout le monde , et la question du logement n'est pas remise sur le tapis!
Il y aurait pas de maraudes, et encore + de gens dans la rue sans logement, à un moment donné, la question de loger ces personnes , qui derangeraient encore plus , seraient bien obligés d'etre évoquées. Comme les restaux du coeur, devenus mediatiques, qui finissent par desservir la cause des minimas.
Après, on entend dire " oh, ils sont pas malheureux, on leur donne gratuitement à manger, on les habille...... on les réchauffe.....!
Et le vrai problème d'un logement et d'un emploi pour tous ( un vrai emploi, etun vrai logement) n'est pas reglé!
Les associations servent de sparadraps qui ne collent pas sur une plaie qui est infectée et qui pullule!
il y a l'obligation (du type obligation de parcours selon la Mairie de Paris, dénoncé par le collectif RTO) avec laquelle je ne suis évidemment pas d'accord, la proposition d'un prescripteur (ce qui m'est arrivé, j'ai eu le choix d'accepter sans inconvénient si je n'acceptais pas) et l'usager qui va rencontrer l'association.
Nous sommes d'accord Tranquille
Toutes mes prestations étaient obligatoires, genre "invitation" ou radiation. Et pratiquement toutes étaient sous le statut "association".
La seule assoc d'utilité publique à laquelle j'adhère entièrement est Actuchômage, au moins j'y apprends quelque chose, au lieu de ces mômes avec lesquels cela tourne à la foire d'empoigne, du moins du côté prestataire, je reste zen avec mon petit sourire ironique, qui énerve, mais énerve !
Les associations pallient et ce de façon imparfaite. Les manques fondamentaux sont les logements sains et les emplois décents. Je suis totalement d'accord avec ce constat. On en revient à la responsabilité des personnes politiques et des citoyens qui les élisent.
La seule assoc d'utilité publique à laquelle j'adhère entièrement est Actuchômage
Moi aussi, Maguy, j'y adhère, et pense apprendre des choses importantes, en sus de la convivalité (j'aurais aimé plus de rencontres).
J'avias passé un entretien avec le Samu social pour participer à la plate-forme téléphonique. La recruteuse voulait me recruter sur un poste mi social, mi médical (donc pas pour l'hébergement). Finalement je n'ai pas été recrutée, c'est dommage. A savoir, ils n'embauchent sur ces postes, qu'en CDD et proche du SMIC.
Je prèfère avoir affaire à des flics qu'a ceux qui s'occupent de social ../.. Au moins c'est plus SAIN !
Je ne suis pas négative par rapport au travail des associations en général. Pour moi, elles participent du lien social et du développement local.
On en revient à la responsabilité des personnes politiques et des citoyens qui les élisent.
Si on constate que celui qui "Commande" c'est le système et sa logique de profit, il est normal que chacun puisse se faire abuser en toute bonne foi.
Oui le milieu associatif est submergé par les sentiments.
Oui, la socialité, c'est la relation.
Pour "retourner" le système et l'utiliser au profit des individus, il faut garder le dispositif, perenniser ses moyens et revoir l'objectif. En premier : Revoir l'objectif ! Le reste suivra.
L'objectif actuel c'est l'emploi.
L'objectif qui doit être, c'est l'Epanouïssement Personnel de la personne accompagnée.
Si un accompagnement doit perdurer compte tenu qu'il est bénéfique à la personne accompagnée, il faut le perrenniser.
A savoir, ils n'embauchent sur ces postes, qu'en CDD et proche du SMIC.
Forcément, les postes en CDI bien rémunérés sont réservés à la direction qui fait de temps en temps acte de présence dans les cocktails mondains mais ne mouillent pas la chemise et envoient la piétaille au front.
Pourtant il faut être super blindé mentalement et équilibré pour savoir écouter, et entendre la misère humaine toute la journée.
A moins qu'ils ne conseillent de "ne pas s'impliquer trop personnellement".
Ah, je vous vois Raoul
Si un accompagnement doit perdurer compte tenu qu'il est bénéfique à la personne accompagnée, il faut le perrenniser.
Mais si un accompagnement ne rapporte RIEN à part le salaire de l'accompagnant qui n'a rien à nous apprendre, sauf ressasser ses éternels copiés-collés et les émoluments de quelques autres ? Doit-on pérenniser ce système ?
@ maguy :
Le "salaire" de l'accompagnant c'est obligatoirement un coût.
(Avec , au choix : un coût pour la société, ou un coût pour le système.)
Mais si vous privez tout le monde d'accompagnants, le coût de la barbarie devient exorbitant.
L'Epanouïssement de la personne passe obligatoirement par le respect de ses choix,
après avoir conscienceusement vérifié qu'elle est totalement éclairée.
L'exception c'est :
en dessous de -6° centigrade. Là on t'embarque que tu le veuile ou non.
Mais si vous privez tout le monde d'accompagnants, le coût de la barbarie devient exorbitant.
Mais non Raoul, nous nous sommes mal compris, ou je m'explique comme un manche
Certaines personnes ont en effet besoin d'être accompagnées, assommées par un chômage soudain, ne sachant pas forcément rédiger un CV (chacun son métier ce n'est pas une critique) n'ayant aucune notion informatique sur internet, ne sachant pas comment chercher, où, ça, mystère
Je trouve qu'il y a un gâchis innommable au fait de m'envoyer encore chez ces gens-là pour la 14 ou 15è fois, j'ai perdu le compte, pour me trouver face à ces gens en âge d'être mes gosses, qui se la jouent arrogance, ignorance et impertinence, parce que je les déstabilise dans leur science toute fraîche et apprise dans les mêmes bouquins qu'il y a 10 ans, et veulent à tout prix exercer leur petit égo chatouilleux contre quelqu'un dont ils sentent qu'ils sont "une pointure trop petite" (proverbe allemand).
Franchement, quand je pense que certains en sont privés ou que d'autres attendent vainement une formation, oui je trouve que c'est du gâchis 1.600€ tout de même !
@ maguy :
Ce dont je parle, c'est l'accompagnement social et medico-social dans sa globalité.
Restreindre cela au seul problème du chômage et des prestations de recherche d'emploi, c'est comme : avoir internet et se connecter seulement sur Actuchômage; ça laisse de coté pas mal de problématiques.
Par ailleurs : le problème de l'emploi ne devrait même pas exister dans la sphère de l'accompagnement social car ce n'est qu'une composante de l'individu. Pour preuve, toutes les personnes malades de leur emploi dans leur vie de tous les jours.
L'emploi doit rester dans le domaine de la formation professionnnelle. Ce domaine doit être extérieur au domaine de l'accompagnement et de l'aide sociale et medico-sociale.
Comme vous le dites, une personne épanouïe, n'a besoin de personne pour négocier un contrat.
@ maguy :
Ce dont je parle, c'est l'accompagnement social et medico-social dans sa globalité.
J'avais bien compris Raoul, mais les accompagnements ou les contrôles, comme on peut les nommer s'apparentent de plus en plus à une psychiatrie sociale, avec au bout des moyens mal adaptés. Qui est juge de mon suivi "médico-social" qui doit juger en fonction de ses limites morales ou mentales ou religieuses, qui ??
Si on me renvoie chez cette assoc, pas de doute, je vais immédiatement sur leur site et je cherche et je pose les questions, même si elles ne plaisent pas.