L'Emploi et le Chômage en Débats

mais je n'ai pas senti la moindre opposition claire contre ce projet infame !

Pour l'instant, nous avons encore la possibilité d'échapper à ce projet.
En effet, les services d'aide à domicile sont des emplois à temps partiel que l'on ne peut pas (du moins, pas encore) t'imposer si tu es inscrit(e) comme DE catégorie 1 à la recherche d'un emploi à temps plein.

Non seulement, je refuserais car je n'accepte qu'un temps plein, mais ce clown va attirer toutes sortes de malfrats dans ce emplois.

Ce n'est pas nouveau, que des gens travaillant pour des personnes âgées les volent, tout simplement, quand ils ne les maltraitent pas.

C'est quoi ce Borloo, il n'a pas de parents, d'enfants, il est né de quoi ?

Maguy

ce que vous dites, xochitl, n'est pas vrai !

je suis allé à la rencontre des élus de ma commune et de mon département, et je peux vous affirmer que ce n'est pas vrai !

il faut faire attention à que ce qui est annoncé par les ministres, et dont la mise en application relève des collectivités territoriales, qu'elles soient gérées par la droite ou par la gauche !

personne ne vous forcera à devenir jardinier ou technicien de surface, par exemple, si ce n'est pas votre métier d'origine.

l'idée de prendre des mesures pour faciliter dans la mesure du possible la ré-insertion du chômeur, l'objectif étant qu'il redevienne indépendant et maitre de sa vie, et non pas d'en faire un assisté, car le salaire du nouveau travail ne lui permettrait pas de s'en sortir sans avoir en complément des aides sociales tout le restant de sa vie.

il faut se méfier de la traduction donnée par les journalistes.

c'est l'inverse de ce qui se passait avant !

il s'agit d'aider momentanément les personnes à redevenir indépendant, en tenant compte de qui vous êtes et de ce que vous faisiez.

aider la personne à redevenir ce qu'elle était coûte moins cher à la collectivité qu'à la faire vivre d'une métier beaucoup moins qualifié en lui donnant en plus de son smic des prestations sociales pour compenser le manque à gagner.

mais il faut que chacun d'entre nous faisions cette démarche volontaire, personne ne viendra vous "dénicher" chez vous pour vous aider !

C'est vraiment des hypocrites ces politiciens !
Essayer de nous faire croire que l'on va résorber une partie des chômeurs avec ce type d'emploi (temps partiel, SMIC, obligation d'avoir un véhicule perso).
Ca doit faire au moins 20 ans que ca existe, avec 2 types de bénéficiaires : ceux qui veulent se faire servir en faisant baisser leur impots et les plus démunis dépendants (ce sont des fonds publics qui compensent).
On se demande comment il pourrait y avoir encore des besoins non satisfaits dans ce domaine !
Chaque Français a-il besoin d'une femme de ménage ?
Derrière tout celà, il y a une récupération par des grooses sociétés du privé. J'ai cru comprendre que ce type d'emploi allait être dispensé de charges et payé avec des chèques-service.
A quand une heure ménage contre un paquet de sucre !!!!!!!

c'est pas votre problème ni le mien.
nous avons un problème à résoudre, en 2006 et pas en 2007, nous "recaser" professionnellement, avant qu'il ne soit trop tard.
ce n'est pas un gouvernement, quelque soit sa couleur politique, qui va nous retrouver un job !
les années Jospin se sont terminées par une période de récession et une augmentation massive du chômage, conséquence, entre autres, de l'instauration des 35 h comme référence à un emploi à plein-temps.
le gouvernement Raffarin, autrement-dit Jacques Chirac, n'a pris la mesure du désastre en vue de prendre des dispositions pour faire repartir les embauches, nombre d'entreprises fonctionnant avec moins de personnel que leurs besoins réels.
nous ne pouvons pas attendre les résultats de la nouvelle politique lancée l'an passé pour nous "recaser".
un salarié "lamda" n'a pas d'agent, contrairement à une partie des artistes, pour lui trouver un job ou le job suivant.

je suis tout a fait d'accord avec maggy c'est vrais que ça va

attiré toute sorte de profiteur comme ci il n'y avais pas assez

de personnes agee maltraité comme ca.

la canicule n'a pas suffit.

c'est sûr, il y aura toujours des malhonnêtes !
j'ai même entendu aujourd'hui l'histoire d'un mec qui bossait en intérim, puis s'est fait embaucher en CNE, avant d'être viré, l'emploeyeur s'étant aperçu que l'indemnité de fin de mission étant inférieure dans le cas CNE que dans le cas du CTT !

pour ceux qui se demande comment les services de l'anpe

feront pour placé un grand nombre de chomeur au service a la personne et qui se dise moi je refuserais car je n'ai pas les competance a ceux la je pense qu'il dirons ne vous inquiete
pas une formation (bidon) vous sera propose.

Effectivement, on se retrouvera avec des formations bidon données par des entreprises bidon, dont nous ferons encore le bonheur...
Cà doit valoir une formation d'aide soignante, comment réagir en cas de malaise ?

Ceci dit, dans nos politiques, j'en vois certains qui vont bientôt être mûrs... alors je veux bien m'occuper de leurs cas, gnafgnaf !!!

Maguy

a maggy

pour aide a domicile il n'y a pas besoin de diplome d'aide soignant. de toutes les manieres il prenne ce qui le veulent bien par manque de personnelle .car je connais personne que ca interesse d'aller une heure par-ci une heure par la n'avoir
ni weck-end ni fetes bref d'etre a dispo.
en tout cas il y a certaine personne qui devrais ce mefier
de la veillesse car il risque d'etre soigne par un chomeur
rancunier qui serais maladroit et leur installerait mal
le bassin.
alors messieur les politiques penser bien a la votre de veillesse.

Bonjour,

Deux professions régissent l'aide à domicile. Elles sont issues de l'ancien CAFAD (Certificat Aptitude Fonction Aide à Domicile). Elles ont été crées pour professionnaliser et qualifier les intervenants.
En théorie, les associations ne sont plus financées si elles n'emploient pas de personnel diplômé.
Le DEAVS (Diplôme d'Etat d'Auxillaire de Vie Sociale.
http://www.educspe.com/formation/auxiliaire-de-vie/
Le TISF Technicien d'Intervention Sociale et Familiale
http://www.educspe.com/technicien-inter ... familiale/
[mention au passage pour le site educspe.com]
Je pense que les personnes qui font ce métier ont une réelle motivation. Ce sont plutôt les employeurs qui poussent à la roue de la rentabilité.
Les formations dans ce type de métier devraient êtres permanentes et rénumérées. De même que des "groupes de parole" et des regroupements professionnels.
Ce n'est pas un métier anodin.
Pourtant ces "soutiens" à l'activité professionnele n'existe que pour les éducateurs spécialisés. Ceux qui pensent. (merci la CC66).
Ceux qui voient tout les jours la mémé et qui lui font la toilette, ne doivent probablement pas avoir de cerveau, car on considère qu'ils ne subissent aucun stress psychologique.
La dernière que j'ai vu, elle arrivait le matin comme d'ab', il a fallut que je la gère quand je lui ai annoncé le décès. Aucune préparartion et l'obligation de faire la journée quand même. Pourtant dieu sait si elle était compétente (elle et l'asso), malgrès qu'elle faisait cela "par défaut", faute de mieux, avec son diplôme ES. (bac+2).
Et puis y'a les "viandards" aussi......comme dit nass...mais je ne pense pas qu'ils soient une majorité, même si la "maltraitance" peut prendre une infinité de visages, elle n'est, sûrement, que très rarement volontaire. Enfin, j'espère.
Là encore, un soutien formatif est indispensable, ainsi qu'une réelle qualité de vie apportée par l'emploi et son salaire.

Un article paru dans Libération :

François WENZ-DUMAS a écrit :Le chèque emploi service universel, lancé hier par Jean-Louis Borloo comme une arme antichômage, ne vise que des salariés précaires.

Une «révolution équivalente à celle du téléphone portable». Hier, dans un entretien aux Echos puis lors de la présentation du chèque emploi service universel (Cesu), Jean-Louis Borloo n'a pas hésité à manier l'hyperbole pour vanter les mérites de la dernière invention made in rue de Grenelle, le siège du ministère de l'Emploi.

D'une utilisation simplifiée à l'extrême, correspondant à des besoins en croissance rapide, cofinancé par des tiers (employeurs, caisses de retraite, collectivités...), le Cesu a tout pour rencontrer le même succès que son illustre aîné, le ticket-restaurant et ses 600 millions de titres utilisés chaque année. Pour autant, sa réussite n'est pas acquise. Jean-Louis Borloo s'est bien gardé d'évoquer le chèque-vacances, dont l'utilisation reste très limitée plus de vingt ans après son lancement.

Estimations. La vraie question est moins de savoir si le Cesu va booster le secteur des services à la personne, déjà en très forte croissance, que de mesurer son impact réel sur l'emploi. Le ministre n'hésite pas à prédire «1 à 2 millions d'emplois créés d'ici à 2010». Problème : les chiffres avancés par le ministre de la Cohésion sociale ne sortent pas des études de l'Insee, ni des services statistiques de son propre ministère (la Dares). «Ce sont les estimations des professionnels du secteur, explique-t-il, et ils considèrent qu'ils peuvent tripler en quatre ans le rythme actuel de créations d'emplois.» Sur la méthode de calcul, on n'en saura pas plus, sauf cette simulation : «Si chaque ménage consomme deux heures de services par semaine, 1 million d'emplois seront créés.»

Or un rapport publié en mai 2005 par le commissariat général au Plan (Libération du 24 février 2005) soulignait la difficulté de mesurer précisément le nombre d'emplois sur le marché des services à la personne. En 2004, on estimait à 1,3 million les salariés travaillant dans ce secteur. Le problème est qu'il s'agit le plus souvent de temps très partiel : 2-3 heures par semaine pour le travail de gré à gré (baby-sitting, repassage à domicile, etc.) et 12-13 heures en moyenne quand les employés sont salariés par des structures organisées. Ainsi le 1,3 million de personnes représente en réalité 350.000 équivalents temps pleins. Et si l'objectif de 1 million d'emplois nouveaux d'ici à 2010 était atteint, cela équivaudrait à 250.000 salariés à temps plein.

Travail au noir. Une partie de ces nouveaux emplois correspondrait sans doute à la régularisation d'un travail au noir endémique dans le secteur des services à la personne (environ 60% de l'emploi total, selon l'Insee). Mais l'effet «blanchiment» du travail non déclaré risque d'être moins important que lors du passage à 5,5% de la TVA dans le bâtiment. En effet, à la différence de ce qui se passe dans le BTP, c'est bien souvent le salarié qui demande à ne pas être déclaré dans les emplois de services afin de pouvoir cumuler son travail avec un revenu d'assistance.

Offre. Il existe enfin une autre inconnue, qui rend très aléatoire l'effet «emploi» du Cesu et autres mesures en faveur des services à la personne : comment va se restructurer l'offre ? La demande des particuliers ne peut que se développer avec le vieillissement de la population et la banalisation de l'emploi féminin. Le Cesu va permettre de solvabiliser ces besoins. Mais comment l'offre va-t-elle se professionnaliser ? «La vraie difficulté sera de gérer la montée en puissance», admet Jean-Louis Borloo. Et si les professionnels du secteur pensent qu'il peut se développer très rapidement grâce à ces mesures sans doute à un rythme de plus de 10% par an , certains, notamment dans le secteur associatif, se demandent comment ils vont pouvoir recruter des salariés qualifiés. Avec ou sans Cesu, une aide familiale expérimentée, ayant le permis, acceptant des horaires décalés et payée à peine plus que le Smic restera une perle rare.

la messe est dite.

je ne pretend pas que toutes les personnes qui font ce metier
soit tous des" viendard" seulement moi l'affaire de la canicule
ma laisser un gout amer personne ne me fera croire que seul le soleil et responsable.les personnes qui travail a soigner nos personne agées dans la majorité des cas son responsable
je veux bien l'admettre seulement et c'est humain il faut bien
q'un moment donner il puisse decompressé et donc prendre du repos mais comme les responsables ne veulent pas embaucher du personel on a vue le resultat.
pour le diplome parlons-en moi j'ai toujour travaile au pres des personnes agee sans aucun dipmome enfin travaile surtout comme benevole.

Ma mère, elle connaît bien le secteur des "services à la personne" vu qu'elle y a fait carrière.

Pour "compléter les revenus du foyer" (mon père en était le chef), elle se levait la première tous les matins et se couchait la dernière le soir.

Ça commençait à 5 ou 6 heures du matin : elle filait en catimini "faire des bureaux", deux heures par-ci, deux heures par-là, avant que ces messieurs-dames ne viennent travailler (car en France, il est mal vu que les employés du nettoyage exercent leur métier en même temps que les autres). Puis, pendant la journée, entre le ménage à la maison, la bouffe et les courses, elle faisait deux heures par-ci, une heure par-là selon les jours chez des particuliers. Et le soir jusqu'à 9 ou 10 heures, elle retournait dans les bureaux quand ces messieurs-dames dînaient tranquillement chez eux.

Que des petits bouts de boulot.
Toute une vie de services morcelés.

Maintenant, elle est toute bossue et elle a des rhumatismes. Elle perçoit le minimum vieillesse, complété par la pension de reversion trimestrielle de mon père.

C'est pas lourd, pour avoir rendu tant de "services" !

Marielouise,

votre maman a connu ce qu'ont connu plein d'autres femmes. La mienne a commencé à 14 ans, aide-femme de ménage dans une grande maison, où on commence à 6 heures avec les seaux de charbon, puis astiquer à la paille de fer tous les parquets. Dos foutus à 20 ans. Dormir à 10 h ou 11h avec ce vice de la lecture qui ne la lassera jamais.

Ma maman m'a laissée le goût du travail bien fait et de la lecture que je n'aurais pas connue sans ses incursions dans le grenier.

Et je viens d'une famille de mineurs de fonds. Toute famille a ses misères et ses richesses.
Maguy

L'Emploi et le Chômage en Débats

Borloo veut faire de nous des larbins ?????

Borloo veut faire de nous des larbins ???

Aides à la personne

Borloo veut faire de nous des larbins ???

Le CESU : un chèque sans garantie sur l'emploi

histoire d'une femme de ménage

Borloo veut faire de nous des larbins ???