Bonjour tout le monde,
Et bien, on se chamaille ferme pendant le trêve des confiseurs...
On peut prendre l'exemple suédois, mais n'oublions pas qu'ils paient énormément d'impôts sur le revenu, un des taux les plus élevés du monde. Ils soutiennent correctement leurs gens âgés, leurs chômeurs, leurs handicapés, sans leur faire entendre qu'ils sont une caste d'inutiles.
Humainement parlant, c'est rassurant. Leur système social parait idyllique, mais ils n'ont pas le droit de choisir leur médecin, si vous habitez telle rue (ou près du travail), vous allez chez Dr. X. S'il s'avère nul, tant pis.
Remarquez on y arrive doucement... zut ma généraliste vient de prendre sa retraite, je fais quoi ?
Tout ceci, Tristesir :on peut rêver toutes les révolutions du monde, tout casser, on reste devant le fait que nos gouvernants sont des humains avec leur propre ego ou intérêts qui ne sont pas les nôtres.
"A quoi bon, d'ailleurs, changer la forme de gouvernement si l'on ne change pas le caractère des hommes ?
On a vu des états passer de la dictature à la démocratie, sans profit, car les individus conservaient les mêmes faiblesses, les mêmes défauts et les mêmes vices.
Sous la démocratie, de même que sous la dictature, c'est encore la convoitise, la rapacité, la jalousie, l'envie, la colère, la violence, la rancune qui gouvernent le coeur et les actions des hommes."
Et puis casser pour recommencer quoi ? comment ?
Ne nous laissons pas abuser par le chant des sirènes, ils ne savent que flatter, au besoin exiter notre colère -même légitime- pour mieux servir leurs propres intérêts, tu sais pour le boulot de dans un an et demi !
Car une voix de chômeur vaut autant qu'une voix de grand patron, ils sauront s'en souvenir le moment venu, comptons sur eux.
Au fait, Ribouldingue, je voulais te rassurer, je n'ai jamais pensé "les méchants patrons contre les pauvres travailleurs".
J'ai aussi dirigé une PME avec 8 employés (que des hommes). J'étais salariée, donc pas patron. Mon ambition, mon combat à moi, c'était juste que ça marche en facilitant la tache aux autres. Je n'ai pas de problèmes d'ego, je n'ai jamais passé mes nerfs sur eux.
Je ne suis même plus prolétaire au sens premier du terme:
1) je n'ai pas d'enfants (et c'était la seule valeur qu'avait un homme pauvre dans la Rome antique)
2) je n'ai même plus de salaire. (autre définition).
Par contre je ne comprends pas la polémique sur le taux de chômeurs. Un taux, si j'ai bien retenu mon CM1, c'est le pourcentage de chômeurs par rapport au nombre d'actifs , ou alors
Donc, si on peut comparer.
Le modèle communiste à mon avis a été une faillite totale, sauf pour quelques privilégiés, bien sûr, qui a coûté très cher et pas mal de millions de morts.
Un modèle utopiste ou l'individu n'existait pas, sauf en force de travail ou de chair à canon...
Maguy