De nos jours il vaut mieux être nonprécaire que l'inverse...
non : un copain barman m'a dit : je gagne plus à me lever tôt pour vendre descafés/croissant le matin que des whisky le soir...
multiplication des petits profits.. à forte marge
c'est un postulat (on ne peut tromper 1000 fois une personne, heu non on ne peut tromper 1000 fois 1000 prsonnes.... hé hé hé)
multiplication des petits profits.. à forte marge
c'est un postulat (on ne peut tromper 1000 fois une personne, heu non on ne peut tromper 1000 fois 1000 prsonnes.... hé hé hé)
C'est justement ce dernier cas : tromper plusieurs fois les mêmes personnes, car finalement elles sont moins protégées.
Par ailleurs, si la commission était et sur la valeur du produit vendu, et sur le volume : le whisky serait aussi intéressant que le café-croissant. L'idée, c'est une répartition (valeur ajoutée), sur les deux, ce que fais le patron, et pas le serveur.
Par ailleurs, si la commission était et sur la valeur du produit vendu, et sur le volume : le whisky serait aussi intéressant que le café-croissant. L'idée, c'est une répartition (valeur ajoutée), sur les deux, ce que fais le patron, et pas le serveur.
Vertueuse Shakleton,



Salariés, chômeurs, tous des fainéants ?... Avec Shakleton, OUI !
Shakleton a été RMIste et CMUste, mais elle tient le même langage, le même raisonnement que Sarkozy.
Non recours aux soins : pas seulement une question d'argent
J'ai suivi vos débats (parfois caustiques) et je voudrais souligner le fait que si les chômeurs et précaires ont moins vite recours aux soins, ce n'est peut-être pas que pour des raisons financières.
être précaire c'est, par définition, ne pas savoir dans quelle situation on va être le lendemain. Dit plus clairement, j'appelle ça "ne pas savoir à quelle sauce on va être mangé" ou encore "Vais-je aller au sud, à l'est, à l'ouest ?".
Ainsi, on a tendance (du moins, en ce qui me concerne) parre au plus pressé (c'est à dire trouver du travail) et on en oublie le reste, c'est la dire les amis, la famille, l'amour... et la santé.
Pour vous illustrer ceci, je me permets de vous citer mon cas personnel. Ayant toujours été intéressé par la santé et le travail social (cf mon témoignage dans "Portraits de chômeurs"), j'ai toujours été "la grosse chochote qui va voir un toubib pour une connerie". Or, depuis que je suis au chômage depuis un moment, j'ai tendance à prendre de moins en moins soins de moi au profit de ma recherche d'emploi : cela fait un an minimum que j'ai des poussées douloureuses de dents de sagesse, et je vais pouvoir me le faire arracher que dans quelques jours car j'avais attendu d'avoir du travail pour essayer de me faire soigner sur mes congés payés afin d'éviter au maximum l'absentéisme.
Bien sûr, ma position extrême va vous faire bondir, mais j'en ai vraiment marre de rester chez moi à ne rien faire d'autre que des lettres de motivations, et je suis prête à tout pour qu'on m'embauche, qu'on sache que je suis très courageuse, y compris à proposer à mon patron que mes jours d'arrêts maladie me soient "sucrés" de mes congés payés.
J'ai vraiment l'impression qu'on arrive non pas à une médecine à 2, mais à 3 vitesses : celle des gens qui ont mieux la CMU, celle (comme moi) qui ont une mutuelle "simple" et celle des "riches" qui peuvent se "payer" des "assurances-santé tous risques" de luxe
.
J'attends vos réactions, positives ou négatives, même si je sais que je vais me faire lynchée
par mes propos parfois ultra-royalistes. C'est pas grave que je m'en prends plein les narines, j'ai l'habitude
.


Ainsi, on a tendance (du moins, en ce qui me concerne) parre au plus pressé (c'est à dire trouver du travail) et on en oublie le reste, c'est la dire les amis, la famille, l'amour... et la santé.

Bien sûr, ma position extrême va vous faire bondir, mais j'en ai vraiment marre de rester chez moi à ne rien faire d'autre que des lettres de motivations, et je suis prête à tout pour qu'on m'embauche, qu'on sache que je suis très courageuse, y compris à proposer à mon patron que mes jours d'arrêts maladie me soient "sucrés" de mes congés payés.



J'attends vos réactions, positives ou négatives, même si je sais que je vais me faire lynchée


Bonsoir,
Je rajoute une quatrième, entre la cmu et la mutuelle garantie minimale indiviuelle (non payée par l'entreprise), il y a le "pas de mutuelle" ou une année sur deux (par exemple).
Moi aussi, dans les périodes de chômage, je vais moins voir les médecins : un truc un peu ..n, l'envers de l'oréal, je pense... énième autopunition stupide. Il faut lutter contre cela, surtout quand la douleur prend le pas ou s'il y a des risques de perte (de dent, votre exemple) ou de séquelle (surinfection). Une personne a droit à veiller sur sa santé, physique et psychique.
Je rajoute une quatrième, entre la cmu et la mutuelle garantie minimale indiviuelle (non payée par l'entreprise), il y a le "pas de mutuelle" ou une année sur deux (par exemple).
Moi aussi, dans les périodes de chômage, je vais moins voir les médecins : un truc un peu ..n, l'envers de l'oréal, je pense... énième autopunition stupide. Il faut lutter contre cela, surtout quand la douleur prend le pas ou s'il y a des risques de perte (de dent, votre exemple) ou de séquelle (surinfection). Une personne a droit à veiller sur sa santé, physique et psychique.
Manu 80, c'est plus du courage à ce niveau, on va te cannoniser. Les dents de sagesse j'y suis passé, bonjour........... Bon la précarité faut bien vivre avec, la semaine derniére j'ai acheté un billet de train avec réduc solidarité (à 25% donc), vous auriez vu la tronche du gars derriére son guichet......., j'ai bien vu que quelque chose le démangeait, j'aurais bien voulu qu''il en dise plus, mais nib. Bon Manu (je t'appelle Manu,tu permets ?), c'est bien de se battre pour retrouver du boulot,mais attention, c'est pas parce qu'on est précaire qu'on doit faire TROP de concessions à son boss, je serais vraiment étonné que le truc marche dans les deux sens. Je te choque peut-étre, mais j'ai connu le statut d'intérimaire assez longtemps (y aurait beaucoup à dire la aussi), et JAMAIS,malgré la bonne volonté, les boulots de merde, les horaires aberrants, JAMAIS il n'y a eu en face un milliardiéme de reconnaissance, rien que le mépris le plus élémentaire. Mais je m'en voudrais de te saper le moral encore plus, évites de fumer après qu'on t'aura enlevé tes dents de sagesse, experience perso, c'est pas le pied sur les cicatrices, et bonne chance.
Vertueuse Shakleton,
J'ai l'impression que le fait d'avoir été RMIste et CMUste mais de ne pas être tombée dans le misérabilisme et ce que j'appelle "l'écrasement de glandes lacrymales"de plus en plus présent sur ce forum vous dépasse complètement. Désolée pour vous. En français courant, on appelle ça du manichéisme, je crois.superuser a écrit :à chaque fois que vous venez ici, c'est pour parler des RMIstes ou des salariés qui abusent : c'est votre spécialité, votre credo, je dirais même votre obsession. Et en passant, vous mettez toujours en avant votre courage et votre probité remarquables. Vous venez ici faire de la morale et c'est tout, car à part ça, vos contributions sont plutôt limitées.
vous êtes en contradiction avec vous-même : si vous êtes capable de constater que le travail peut rendre malade et déplorez que cela concerne les plus démunis qui n'ont, eux, pas le choix, vous tapez sur ceux qui l'ont, et vous préférez vous vanter de vous rendre malade à votre travail. Quand la vertu est à ce point obsessionnelle, elle joue le jeu du patron qui ne se pose pas la question de savoir pourquoi il y a de l'absentéisme dans sa boîte, car il sait très bien que des pigeons comme vous resteront pour faire quand même le boulot.
l'absentéisme est souvent le dernier rempart de salariés maltraités, psychologiquement ou physiquement. Avant de blâmer ceux qui en usent et que vous considérez comme des privilégiés et des profiteurs, il faut connaître leurs motivations : l'absence de motivation au travail a toujours des causes. Il n'y a pas que la fainéantise.
Salariés, chômeurs, tous des fainéants ?... Avec Shakleton, OUI !
Shakleton a été RMIste et CMUste, mais elle tient le même langage, le même raisonnement que Sarkozy.
Pour moi, tout chômeur ou RMIste n'est PAS un fainéant, mais tout chômeur ou RMIste n'est pas un saint non plus. Ce serait quand même bien de le rappeler sans pour autant invoquer toutes les magouilles financières des "grands" comme si la disparition de ces magouilles allait tout résoudre ou que lesdites magouilles justifiaient qu'on magouille soi-même à une plus petite échelle. Les magouilleurs qui ramassent des fortunes ne sont pas des "salauds" intrinsèques - c'est leur faire trop d'honneur - mais des idiots. Oui, vous avez bien lu : des abrutis. L'argent qu'ils ramassent à la pelle, à ce titre, m'est parfaitement équilatéral. Mais je m'indigne que la représentation de pas mal de forumeurs ici relève plus de l'envie et de la jalousie que de l'apitoiement devant pareil abrutissement. A croire qu'on aimerait être mis sur le même plan.
Qu'est-ce que je me tamponne que le PDG Tartempion brasse des milliards, ses milliards, je n'en ai pas besoin, même pas envie. Moi, j'ai mes bouquins, un entourage que j'aime et qui m'aime, des passions auxquelles j'ai accès - et qui n'ont pas besoin d'être luxueuses pour être extrêmement plaisantes - et auxquelles j'ai eu accès AUSSI avec peu de fric. Je ne postule pas au titre de sainte, la perfection humaine ne m'intéresse pas ; par contre, je ne supporte pas les jérémiades ou les rodomontades de ceux qui crachent éhontément sur un système qui leur permet d'assurer leur propre survie et qui, nota bene, ne les empêche pas de s'en sortir, sauf quand on s'enferme dedans.
Même au RMI, je ne me suis jamais vue interdire de m'exprimer, de lire, de m'informer. De connaître. Ce qui en est sorti relève de mon propre libre-arbitre. Que ça ne soit pas "politiquement correct", je m'en fiche comme d'une guigne.
Superuser, que notre société soit mal goupillée, je ne vais pas dire le contraire. Qu'il y ait des injustices flagrantes, je l'affirme avec force.
Mais me faire proprement allumer parce que j'ai une certaine notion de la responsabilité individuelle, là, ça ne passe plus. Après tout, je ne vous dis pas, moi, ce que je pense réellement des propos d'un Wapasha (dont j'aimerais bien lire un exemplaire de son contrat d'insertion, histoire de rire un peu) ou d'un Patdu49, ou encore des vôtres, hormis le fait que je n'approuve pas du tout ce qui se dit.
Ce qui ne m'empêche pas non plus de dire que l'ANPE est une institution grotesque et inutile, que la plupart des mesures qu'elle propose relève de la thérapie par l'occupation plus que de la recherche d'emploi. Ni d'affirmer avec force que l'exclusion par le logement est une monstruosité sociale qui contrevient totalement à ce que moi je tiens de l'équité. Et ça, Superuser, vous semblez vous en contrefoutre royalement - évidemment, ça ne correspond pas à votre vision tout noir/tout blanc que vous semblez avoir de la vie.
Qu'y a-t-il par contre de choquant de dénoncer les fraudeurs du RMI et des Assedic ou encore les arrêts maladie ? Moi, je n'ai pas d'échelle de grandeur de la fraude et je maintiens que RIEN ne la justifie, qu'il s'agisse des grands ou des petits. J'ai dit plus haut à quel point les magouilleurs financiers m'ennuient par leur bêtise. Après tout, ce n'est que du fric. Ces magouilleurs, vous empêchent-ils de vivre ? Croyez-vous une seconde que cet argent serait mieux réparti s'il n'existait pas ? Eh bien, pas moi. Je ne me fais aucune illusion, il n'ira jamais où il devrait aller, parce que d'autres appétits verront le jour et s'en empareront. et ce ne sera pas moi (pas spécialement intéressée) ni vous.
A partir de là, on fait quoi ? On reste à se lamenter sur "l'injustice" de ce bas monde ? Ou on se tourne vers des choses tellement plus intéressantes ?
Quant aux arrêts maladie injustifiés dont vous parlez, je connais les motivations des personnes. Sont-elles justifiées ou pas, après tout peu importe - selon moi, non. Je sais juste que le but des IJSS n'était pas à l'origine de financer les désidératas de certaines personnes bien couvertes, je sais par contre qu'elles doivent remédier à une incapacité de travail temporaire entraînant une perte de revenus et qu'elles n'ont pas vocation à l'origine à durer ad vitam aeternam. Et si certains détournent les IJSS pour des raisons autres qu'une incapacité de travail, et que je constate que, comme par hasard, ce sont des personnes qui bénéficient d'un maintien de salaire, je dis que ce n'est pas juste. Après, je vous laisse la responsabilité de me traiter de "pigeon" qui fait plaisir à son patron et qui se fait avoir. Moi, je ne le vois pas du tout comme ça. Simplement, 1. je n'ai pas de réelles raisons de m'arrêter (comme une jambe cassée ou une grippe) et 2. je vous signale qu'en-dessous de trois mois de contrat, on n'est pas couvert au niveau IJSS. Si je m'arrêtais maintenant, ce serait une perte sèche en fait de revenus. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Eh bien, heureusement pour moi, pour l'instant, non. Mais j'en connais que cela n'effleure pas une seconde.
Non que je dénie aux gens le droit de se soigner, bien au contraire. Mais je respecte par exemple le point de vue d'Emmanuelle80.
Superuser, vous gagneriez beaucoup à nuancer votre point de vue en tenant compte des réalités de la vie et pas seulement de ce que vous percevez de cette vie. J'imagine fort bien que votre existence n'est pas drôle, que vous n'avez pas demandé à être au chômage (dont je n'ai jamais prétendu être une expérience euphorisante), mais de grâce, ouvrez-vous aussi à d'autres échos.

Peut-être, mais je vous retourne le compliment !!!Shakleton a écrit :Superuser, vous gagneriez beaucoup à nuancer votre point de vue en tenant compte des réalités de la vie et pas seulement de ce que vous percevez de cette vie.
Votre raisonnement sarkozien étant à la base lui-même extrêmiste, il provoque chez moi un extrêmisme de gauche que - j'avoue - j'ai du mal à maîtriser. Même si je partage parfois vos réflexions, ce qui les enrobe me gène beaucoup trop pour que je puisse envisager un quelconque dialogue avec vous... Comme on dit, ça ne passe pas !!! Désolée...
Sophie
PS : Et ne vous méprenez pas => il n'y a chez moi ni envie ni jalousie ni apitoiement, rien qu'un sentiment d'injustice.
"Tout chomeur ou Rmiste n'est pas un saint à la base", ou quelque chose comme çà ?, j'ai encore essayé de marcher sur l'eau ce matin, c'est vrai que çà fonctionne pas. Pas dans mes habitudes de balancer sur l'un où l'autre, mais Madame LaVertu lachez nous un peu, on sait que vous étes la perfection incarnée, qu'au Moyen Age on vous aurait confié le role d'exorciste en chef, alors faites nous l'immense plaisir de nous laisser, nous humbles déchets de la société, grands usurpateurs des deniers de l'Etat, deviser entre misérables, et gardez votre admirable pensée pour en faire un livre, vous pourriez l''appeler "Le Manuel des Sarko Juniors" par exemple.