@Statovore :
Je te trouve bien dur avec cet article même si, je te l'accorde, la fin est un peu "maladroite".
Disons que
France Info, en tentant de faire valoir le point de vue de Pôle Emploi, trébuche là-dessus.
Comme le dit
@patrick2016z, la phrase sur "l'imaginaire des gens", ça en fait un article collector.
L'article a le mérite d'exister, mais
France Info ne renonce pas à sa propagande discrète (généralement, le "neolibéralisme qui marche sur l'eau" et l'hagiographie
des patrons déifiés).
Selon
Wikipedia, à l'article
France Info :
Selon l'association de critique des médias Acrimed, l'émission économique "L'interview éco" de France Info ne contient que très peu de pluralité des points de vue et des intervenants, la plupart des invités étant des chefs d'entreprises ou des représentants du patronat. Pour la période étudiée, allant d'octobre 2017 à janvier 2018, l’émission a invité 38 chefs d'entreprises et représentants du patronat contre 3 syndicalistes.
L'émission Les informés de franceinfo, l'émission débat du soir (20 h-21 h) reçoit selon Acrimed un pourcentage élevé de communicants d'entreprise ou politiques et parmi les universitaires plusieurs ont par ailleurs des fonctions rémunérées liées à d'autres types d'activité ; alors que la chaîne a traité de la crise des gilets jaunes pendant plusieurs dizaines d'émissions, une seule membre des Gilets Jaunes a été invitée dans l'émission.
Donc : je ne suis absolument pas surpris de voir
France Info suggérer que les chômeurs commettant des violences seraient forcément des cas psychiatriques.
C'est globalement la version patronale des choses : un chômeur est un chômeur, parce qu'il le veut bien, etc. (on ne rit pas SVP).
Evidemment, comme on le sait, les précaires sont souvent victimes de pressions folles de la part de Pôle Emploi.
D'où logiquement quelques actes de "pêtage de plomb" en agence.
L'article montre quand même tout un tas de problèmes qui sont liés au fonctionnement et au manque d'effectif de PE. C'est assez rare pour être souligné. Mais ça n'excuse pas tout.