A en discuter, je réalise dans cette affaire de sortie de crise, que les centristes mondialistes et leurs amis millardaires risquent de nous vendre un plan
économique de "super-croissance" à plus de 2,5 % par an pendant plusieurs années. Evidemment, il va "falloir faire des sacrifices" etc.

Arnaque et fuite en avant qui seront facilitées par le fait que, dans la période post-vaccins, le rebond économique sera possiblement sympa... durant 6 à 18 mois.
Ceci dit, c'est ce que la commission européenne a toujours vendu après 2009, sans y parvenir. Je me rappelle très bien de ce rapport de l'UE en 2012 ou 2013
parlant de pénurie d'informaticiens à venir en Europe si la croissance en Europe atteignait 3,8 %. Objectif jamais atteint, bien sûr.
Et je ne vois pas comment cela fonctionnera en Europe en 2021 et 2022 : les fondamentaux restent médiocres, rien que le taux d'engagement des salariés
est grotesque, ce qui indique d'ailleurs un management déplorable :
https://lesnouveauxtravailleurs.fr/gall ... ries-2017/
A ne pas manquer

:
https://cooperactiv.org/que-peut-on-ret ... de-gallup/
C'est ce qui fait la surpuissance des Etats-Unis : ils émettent de la dette à gogo pour financer tout et n'importe quoi, mais leur forte croissance (>2% / an),
permet de garder le ratio dette/PIB à un niveau correct, autour de 80 à 100 %.
Donc quand Jovanovic & co parlent d'argent bidon, c'est vrai et faux à la fois : cela reste du vrai argent qui permet aux financiers américains de racheter
ce qui a de la valeur en Europe, notamment les startups, avant leur cotation en bourse. Ce qui ne fait que nous enfoncer encore plus.
L'URSS s'est effondrée en vingt ans, notamment pour avoir loupé tous les coches de l'innovation, notamment l'électronique et l'informatique :
(en anglais) :
https://en.wikipedia.org/wiki/History_o ... nion#1970s
Alors qu'aujourd'hui tout s'accélère, l'UE reste à la ramasse, derrière les USA et la Chine.
l'UE finira comme l'URSS en son temps, et sans trop tarder, sauf si miracle les politiciens européens prennent enfin les questions micro-économiques au sérieux,
et si la BCE reste en mode "hyper-espace" (rachats de dettes massifs, et on ne sait toutefois pas où on atterit). Cela fait beaucoup de "si".