@ eloit
(bien que je m'inquiète que vous ne soyez pas encore parti)
Résident en France ou en Asie du sud-est ,cela ne m'empêchera pas de voter en tant que Français de l’étranger ou de donner mon avis sur la situation de mon pays.Cela me permettra juste d'éviter la loi SAPIN 2 en cas de krach financier ou/et de l'EURO. Je n'ai pas envie de voir mes comptes bancaires bloqués ou servant comme à MALTE ou CHYPRE à renflouer un système bancaire dont l'effondrement 'incomberait à la finance et à la spéculation mondialisée.
l'espoir d'une revanche des laissés pour compte.
Vous considérez donc que les salariés ou indépendants des classes populaires et moyennes ( 1.200 à 3.000€) qui représentent la majorité de la population sont des laissés pour compte et dans le même temps vous êtes surpris qu'ils manifestent leur insatisfaction.
un nouvel ordre mondial rassemblant la russie, israel, les us, l'europe contre l'ennemi communiste chinois.
Un ensemble plutôt hétéroclite ou nos intérêts seraient piétinés .La troisième voie pratiquée par DE GAULLE me parait plus appropriée et d'ailleurs nous sommes le 1er pays occidental à avoir reconnu le régime communiste chinois en 1964 tout en gardant des relations équilibrées entre URSS et USA.
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C'est bien que vous trouviez toujours chaussure à votre pied pour voter, c'est vraiment pas mon cas. Pour la loi visant au blocage des retraits sur les A.V, j'en avais parlé sur un topic, au moins, on sait comment ça va se terminer. On a tendu le baton pour se faire battre, ce constat, je le fais depuis très longtemps alors qu'on avait pas encore atteint les 1000 milliards de dettes. Maintenant, êtes vous à l'abri en asie du sud est ? je ne crois pas une seule seconde tant les économies sont imbriquées et les crises successives, 98 en asie par ex et suivantes le démontrent. Des petites crises.
La classe moyenne
se voit comme des laissés pour compte, je crois avoir suffisamment dit que les français avait le cul dans la graisse et ne s'en rendait pas compte. J'ai dit aussi que j'étais pauvre. Je rentre dans les statistiques des pauvres, aucun doute là dessus, mais je ne me considère pas comme un pauvre. ça fait 40 ans que je voyage, avec ma tente et mon sac à dos à travers le monde, j'ai beaucoup appris, j'ai pu voir les changements induits par la mondialisation et la propagation des idées consuméristes américaines. Lorsque vous me proposez d'aller vivre dans les pays dits communistes dont j'ai manifesté mon aversion plusieurs fois, j'arrive très bien à faire le distingo entre la misère et la pauvreté. Je pense très bien qu'on peut ralentir, moins consommer tout en préservant les fonctions régaliennes et garantir l'accès à la santé, l'éducation, le logement et bien sûr l'alimentation. Ma réflexion se fonde sur l'information(reliée au factuel tant qu'à faire), l'expérience que je fonde du monde, de la France et de l'espèce humaine dans son biotope, je crois que nous ne sommes pas seuls.
Je crois que Karl regrettait que les précaires, chomeurs ne se joignent pas davantage à la fronde menée par les gilets jaunes, tout du moins par celles du début réclamant moins de taxes, plus de gasoil pour sa voiture (voire ses 2 voitures) et plus de pouvoirs d'achats. Cette classe M oyenne a toujours su dénigrer les précaires, usant du bashing "les assistés" (zorro l'avait mentionné) et veut aujourd'hui s'en servir à leur profit, rarement l'inverse. Certains individus de cette même classe qui a craché sur les banlieues, réclame maintenant leur renfort pour tout renverser. C'est le délire !
Je sais très bien que si la mondialisation a profité aux classes moyennes ( et à leur émergence) dans les pays en voie de développement, l'attente des classes moyennes occidentales a été déçu parce qu'ils en ont moins profité, pas du tout , voire pour certains secteurs en ont pati. En revanche, les capitalistes en tirent toujours profits, il, suffit de voir les chiffres de destructions d'emplois des grosses sociétés dans la décennie alors qu'elles ont dans le même temps enrichi grassement leurs actionnaires en explosant leur bénéfice.
Que vous désignez l'euro ou l'europe comme responsable (c'est sûr, c'est pas parfait) me semble vraiment une petite, toute petite vue d'esprit. Et oui, la consommation a changé, le français qui consacrait plus de 50% à son alimentation, voit sa part diminuer à 25% au profit du logement et surtout de l'explosion de sa consommation d'énergie. Le français moyen, avec sa voiture, son pavillon, sa cafetière nexpresso, ses objets technos et tout son tralala a désormais du mal à assumer tout ça. Yves a raison, ce n'est que le début des soubresauts mais ce que vous semblez avoir mal compris, c'est que c'est lié au début de la fin de la civilisation techno-industrielle qui fonctionne à plein régime aux ressources naturelles
peu chères, absolument tous les secteurs, transports, santé, agriculture...Je ne vais pas faire un cours sur 300 ans de révolution industrielle mais plus on avance moins elle devient efficiente si on compare l'explosion des emplois induits par la vapeur ou l'électricité avec le pschittt de l'internet, des objets. Certains parlent même de destructions d'emplois. Il est où le progrès ?
J'ai participé à plusieurs conférences en écoutant des libéraux s'esclaffer tout content que l'I.A allait prendre la place des blouses blanches, remplacer même les médecins. Il est passé où l'humain là dedans ? Et je ne veux même pas parler du contrôle de nos vies par ses mêmes objets, le sujet a été maints fois abordés par Vercors et d'autres.
Les économies sont complètement sous perfusions avec la planche à billets, et tous les mécanismes insondables des apprentis sorciers de la finance. Les us premiers producteurs de pétrole font encore illusion avec leur pétrole de schiste, réduits à péter du caillou, ça durera pas éternellement. Maintenant,les capitalos, politiques nous vendent du green washing comme si la bagnole électrique, les éoliennes fonctionnaient avec de la paille...
Bref, vous aurez beau virer Macron, mettre un nationaliste, un martien à la tête de l'état, vous n'échapperez pas au surcout des matières premières liés à leur raréfaction qui plombera inéluctablement le train de vie du français et des autres. Je ne soutiens pas ce mouvement, bien que je reconnaisse la nécessité de changer de braquer sur la gouvernance d'une représentation parlementaire à bout de souffle, car les gilets jaunes de droite comme de gauche semblent bien antilibéraux mais certainement pas anticapitalistes. Ils sont asservis à la machine et nourrissent grassement l'oligarchie qu'ils rejettent (le comble) par leur désir de consommer toujours plus, de rouler sans contraintes, en invoquant une liberté fortement suggérée par le monde capitaliste gérés par ses nantis. C'est pas évident d'adhérer au discours car il remet nos vies en question et c'est difficile voire impossible pour beaucoup. Plus simple de rester avec ses chimères, de trouver des boucs émissaires...
Alors Zorro, c'est mieux ? heureux ?
