L'Emploi et le Chômage en Débats

En parlant de Sarkozy, tu veux dire plutôt: lui, le funeste TRES BON

La très belle « prime dividendes » des salariés ... de l'UMP ?

Alors que le gouvernement avec l'assentiment de l'UMP, doit annoncer aujourd'hui de nouvelles mesures d'austérité, on apprend que les salariés de l'UMP vont toucher de de 1.000 à 2.000 euros au titre ... de la « prime dividendes » !
La Prime dividendes inventée par le Président de la République pour récompenser les « efforts consentis par les salariés pendant la crise » est, on le sait aujourd'hui, un flop monumental ! Ce qui n'avait pas empêché Xavier Bertrand de justifier cette mystification en déclarant : « Pour certaines entreprises, c'est 150 euros, d'autres 200, d'autres 600 (...) s'il n'y avait pas eu cette loi, on ne toucherait rien du tout (...) »

On pourra s'étonner toutefois que ce dernier n'ait publié aucun communiqué ou réaction enthousiastes au sujet du seul endroit en France où les salariés vont toucher une prime de 1000 à 2000 euros !

Il faut dire, à sa décharge que les 120 heureux salariés récompensés pour avoir fait des efforts pendant la crise, ne travaillent pas dans une entreprise mais ... à l'UMP, si l'on en croît le dernier numéro du JDD qui a publié hier une brève dont nous vous donnons ci-dessous l'intégralité.

« Les 120 salariés de l’UMP vont recevoir l’équivalent d’un 13e mois au titre de la « prime dividendes » créée par le gouvernement. Le montant sera compris entre 1.000 et 2.000 euros. Jean-François Copé fait observer que l’UMP a choisi d’être exemplaire puisque cette prime est obligatoire seulement pour les entreprises versant des dividendes à leurs actionnaires»

Lire la suite: http://www.marianne2.fr/SlovarMarianne/ ... _a375.html

@#!!%#$£!!! (je reste polie)

Je ne comprends pas : en quoi l'UMP est une boîte qui fait des bénéfices, et peut en distribuer aux salariés ? Qu'est-ce qu'ils produisent, qu'est-ce qu'ils vendent ?
Ils ont joué en Bourse le fric de Mamie Zinzin ?

En même temps, ne soyons pas jaloux, dès le printemps prochain ces salariés sont licenciés...

En même temps, ne soyons pas jaloux, dès le printemps prochain ces salariés sont licenciés

L'UMP ferme au printemps quand les restos du coeur réouvrent? Le FN arrive au pouvoir et devient l'unique parti autorisé?
Non, il n'y aura pas de licenciements à l'UMP
On pourrait faire des piquets de grève devant des permanences UMP si cela arrivait
Réintégrer nos "camarades", "mamie zinzin" n'oublie pas de payer ta cotise ! , on pourrait scander

Difficile de nier que la France est devenue une gérontocratie. L'Assemblée nationale élue en 2007 est la plus vieille de Ve République. Parmi les députés, 272 avaient alors plus de 60 ans, et 12 moins de 40 ans. Soit 1 «junior» de moins de 40 ans pour 9 seniors, quand en Angleterre le rapport est de 1 pour 3 et qu'en Allemagne les moins de 40 ans sont 1,5 fois plus nombreux que les plus de 60 ans.

[...] Ce n'est pas l'âge du capitaine qui est essentiellement en cause, c'est sa longévité. La démocratie est affaiblie par la professionnalisation des hommes politiques – qui sont rarement des femmes. Cette question n'est qu'un des nombreux aspects de la crise actuelle de la représentation, et plus généralement de notre démocratie.

[...] Le miroir est cassé, les représentants (des hommes blancs de plus de 50 ans, hauts-fonctionnaires, avocats ou médecins) ne ressemblent pas aux représentés. Le système a produit une aristocratie élective, avec des représentants qui revendiquent une distinction par rapport aux représentés – ils seraient meilleurs, plus compétents, etc. Cette prétendue nécessité de distinction vient légitimer leur professionnalisation. Résultat, à l'Assemblée nationale, la moyenne d'âge est de 57 ans, il n'y a aucun ouvrier, les femmes sont très minoritaires. Les catégories populaires ne sont pas représentées : elles sont invisibilisées. Et quand on parle de diversité, on ne parle jamais de diversité sociale. Pas étonnant que l'abstention soit de plus en plus massive...

http://www.rue89.com/rue89-eco/2011/11/ ... lus-226489

ls seraient meilleurs, plus compétents, etc.

Mais on se tue à répéter que nous, les chômeurs âgés sommes les meilleurs et les plus compétents

Y aurait-il deux poids, deux mesures ?

Qui sera le Papademos français?

http://www.marianne2.fr/Qui-sera-le-Pap ... 12537.html

On nous bassine aujourd'hui avec l'accord foireux entre EELV et le PS.

Pourquoi, d'ailleurs, EELV a-t-il décidé de se compromettre avec le PS ?

Il paraît que c'est une question de gros sous...

En effet, les finances d’Europe Ecologie Les Verts seraient au plus mal, et le parti au bord de la faillite.

Pour sauver son organisation de la débâcle financière et soutenir la campagne de sa candidate Eva Joly, EELV a besoin d’un accord électoral avec le PS qui lui garantisse un nombre de voix important et un groupe parlementaire. Car, dans un parti, une part essentielle des recettes provient de la République qui accorde environ 1,70 € pour chaque voix gagnée lors des élections législatives. Et si le parti en question parvient à constituer un groupe parlementaire rassemblant au minimum 15 députés, il disposera de moyens supplémentaires.

C’est ainsi qu’à EELV, les finances ont rattrapé la politique.

http://www.marianne2.fr/Exclusif-la-fac ... 12590.html

Hier soir, sur France 3, était diffusé un excellent documentaire sur le FN...

Le diable de la République : 40 ans d'histoire du Front national

Edifiant.
Ce parti, créé en 1972 sous l'impulsion du groupuscule néo-fasciste et violent Ordre Nouveau, brillamment récupéré puis ensuite totalement phagocyté par Jean-Marie Le Pen, n'est qu'une imposture, une baudruche qui cristallise de nombreux fantasmes, aussi stupides les uns que les autres.
C'est Mitterrand qui lui a ouvert les portes, et le virage ultralibéral amorcé depuis les années 80 a fait le reste. Grâce à la succession de crises économiques (et surtout démocratiques) générées par le système, il est devenu la troisième force politique du pays.

Le débat qui s'ensuit, visionnable séparément, est parfaitement inutile : Collard est particulièrement insupportable et les autres participants (de la gauche molle à la droite dure) sont pathétiques, dissertant sur sa montée et ses impostures alors qu'ils sont, par leur opportunisme et/ou leur incompétence, tous responsables de son succès. Certains (Fourest, Wauquiez) n'ont que des livres à vendre.

Quand Mélenchon le qualifie de "diable de confort", il a totalement raison. Malheureusement, Samuel Etienne a oublié de l'inviter...

superuser a écrit :Hier soir, sur France 3, était diffusé un excellent documentaire sur le FN...

J'ai regardé, par curiosité (et j'ai très rapidement fermé sa gueule la Collard en éteignant la télé dès le début du "débat" ).
Ben j'ai trouvé ce documentaire très instructif, pour moi qui fais partie d'une génération qui a "loupé pas mal d'épisodes" question politique des années 70, 80 voire même 90.
C'était une bonne piqûre de rappel, une vision globale du parti, et j'étais sidérée de toutes les "idées" reprises à leur compte par d'autres, de Chirac à Sarko. Hallucinant!
Je me dis que ça serait utile de faire la même chose pour les autres partis aussi, ne serait-ce que pour rafraîchir la mémoire et avoir une vision plus large, globale, ce qui permettrait peut-être de pointer du doigts des choses oubliées depuis des lustres mais qui montrent bien ce jeu de dupes et tous les pièges à cons qui ne demandent qu'à ressurgir, bien planqués sous le vernis des programmes présidentiels. Ca éviterait sans doute des "erreurs de casting" qui coûtent cher, comme d'oublier le passé et croire connement aux promesses actuelles, et se retrouver du coup avec le pire du pire au gouvernement!

Je me dis que ça serait utile de faire la même chose pour les autres partis aussi

On ne dit pas du mal des morts, on ne dit pas que Mittérand (le créateur du "PS") a instrumentalisé le FN, en lui faisant la courte échelle dans les média, pour battre la droite aux élections. Non, on ne le dit pas

Sarkozy dans son discours d'hier demande la fin du SMIC dans un message "codé":

"Et ce n'est pas parce qu'il y a une élection présidentielle qu'il faut attendre", a-t-il ajouté en mettant en avant la nécessité de "lever les tabous sur les freins à la compétitivité française".

Il parle bien sûr du coût du travail. S'il n'y a pas d'emplois, pour lui et ses amis, c'est que les salaires et les cotisations sociales sont trop élevées.


Aidons les riches et offrons leur une partie de notre salaire et payons nous une "protection sociale" en cotisant à une assurance santé-retraite auprès d'une multinationale de l'assurance pour que les patrons n'aient pas à payer leur cotisations qui financent la protection sociale et la retraite

Madame Le Pen est en panne de public, en dépit de la gonflette que lui assurent médias complaisants et les horrifiés de service ! 1.000 personnes seulement pour son premier meeting de campagne ! Cela ne l’empêche pas bien sûr de faire son travail. Elle a compris ce qu’est le fond de l’air devant la catastrophe qui s’annonce. Elle s’avance donc sur les mots qui couvrent l’attente. La voilà qui parle de «révolution». Oui mais attention ! On devine qu’il ne s’agit pas de «révolution citoyenne» ni de révolution socialiste, bien sûr. Il s’agit de «révolution nationale». Les habituels ignorants qui peuplent les rédactions de la branchouille vont passer à côté de ce que cette expression signifie. Sans doute, futés et incisifs, vont-ils me poser la question qui tue et qui leur a été suggérée au repas de baptême du fils de Jean-Patou et Marie-Térébenthine. Ils me demanderont : «Vous parlez comme madame Le Pen de révolution ! Le regrettez-vous ?» Une question digne de l’évêque Cauchon face à Jeanne d’Arc, comme c’est la mode dorénavant : «Abjurez-vous votre erreur ?» «Vous repentez vous avec sincérité ?» Bref, ces grands esprits passeront à côté du fait que la «révolution nationale», c’était le label dont s’était affublé le régime du maréchal Pétain et de ses miliciens. Une reprise du label du régime du maréchal Pétain. Et pour le reste, elle choisit délibérément de faire le caméléon ? Car la voilà qui pille à grande échelle le vocabulaire et les références du Front de Gauche : révolution, nuit du 4 août, porte-parole des «invisibles». Nous comprenons l’intention : disputer le terrain à la seule force politique présente dans les entreprises et les quartiers populaires qu’est notre Front de Gauche ! La bataille est engagée entre elle et nous. Nous allons rendre visible aussi son déguisement. Car ses gesticulations ne suffisent pas à cacher de qui elle est le garde-chiourme ! L’augmentation du SMIC ? Une «mesurette», selon elle. Le blocage des loyers ? «Une idée communiste», selon l’habitante du château de Montretout. La taxation des revenus du capital ? Cela la toucherait de trop près ! Et ainsi de suite. Tout ce qui intéresse la vie quotidienne des travailleurs ne la concerne pas. Les tenants du système ont bien compris son utilité : ils font donc la promotion d’une Le Pen qui serait devenue la représentante des classes populaires. Cette nouvelle assignation injurieuse du peuple est un sorte de ressucée de la vieille antienne «plutôt Hitler que le Front populaire». Plutôt le Front National que le Front de Gauche.

http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/1 ... e-est-nee/


Dans ce billet, Mélenchon qualifie le futur gouvernement socialiste de «gouvernement Hollandréou» (la fameuse "rigueur de gauche").

1.000 personnes seulement pour son premier meeting de campagne !

Malheureusement cela ne prouve rien du tout. Les électeurs du FN ne sont pas des militants (pour la grande majorité d'entre eux) et ils n'ont pas envie qu'on sache qu'ils votent pour le FN donc ils ne vont pas aller s'afficher publiquement dans un meeting.

Ce qui prouve que ce parti est une baudruche.