Re: Radiation de RSA pour argent placé
Publié : 06 avr. 2021
@Pilou :
La loi n'est pas claire quant à dire si le conseil départemental a le droit de mener ce contrôle, ou si c'est la CAF qui doit s'en charger.
Merci pour le compliment. C'est d'ailleurs comme dans un vrai feuilleton ou une série, avec le RSA : ce sont toujours les mêmes méchants qui reviennent, genre Gargamel ou Magneto.
Une précision de plus : si un département décide d'évaluer le train de vie d'un l'allocataire du RSA (ce qui doit être un brin motivé, et notifié par courrier AR - d'où aucun effet
rétroactif, à mon avis, sauf si fraude), les capitaux étant taxés à 2,5 % l'an (car les règles s'appliquant à l'épargne détenue ne s'appliquent a priori plus - ce qui est certes étrange,
puisque les règles de prise en compte de l'épargne devraient être identiques), on obtient donc un rabot de 0,2083 % par mois du RSA.
Ce qui revient à dire que le rsaste qui détient environ 271 407 euros d'épargne (tous placements confondus) n'aura pas le droit au RSA Socle (565,34 euros maximum par mois),
puisque le rabot mensuel annule le RSA, si le département a demandé une évaluation au titre du train de vie.
Donc, en fait, voilà le vrai montant du plafond, si l'évaluation du train de vie a été demandée. On est bien loin des 22 950 euros du plafond instauré dans la Manche.
Mais en fait, en général, vu qu'à ce niveau d'épargne, la somme a de bonnes chances de se trouver sur des placements taxés à 3 % l'an par la CAF, comme un PEL ou de l'assurance-vie,
il est plus intéressant pour le département d'appliquer la règle par défaut, et non celle du train de vie, qui taxe les capitaux à 3 %, et non à 2,5 %.
Cette histoire d'évaluation du train de vie est intéressante pour un département pour faire face à un rsaste rusé, qui aurait placé ses très gros sous
sur un livret d'épargne sans plafond, lui taxable aux seuls intérêts produits, ce qui permet de bénéficier en théorie du RSA 9 mois sur 12 (selon la loi. Mais quelle jurisprudence ?)
Ces administrations peuvent effectivement lancer une évaluation du train de vie de l'allocataire du RSA quand elles le souhaitent.on doit donc comprendre que c'est purement arbitraire de la part de la CAF et du département qui peuvent décider sur la base de suspicions qui ne repose sur rien, d'appliquer la procédure du train de vie pour le moins intrusive
La loi n'est pas claire quant à dire si le conseil départemental a le droit de mener ce contrôle, ou si c'est la CAF qui doit s'en charger.
Merci pour le compliment. C'est d'ailleurs comme dans un vrai feuilleton ou une série, avec le RSA : ce sont toujours les mêmes méchants qui reviennent, genre Gargamel ou Magneto.
Une précision de plus : si un département décide d'évaluer le train de vie d'un l'allocataire du RSA (ce qui doit être un brin motivé, et notifié par courrier AR - d'où aucun effet
rétroactif, à mon avis, sauf si fraude), les capitaux étant taxés à 2,5 % l'an (car les règles s'appliquant à l'épargne détenue ne s'appliquent a priori plus - ce qui est certes étrange,
puisque les règles de prise en compte de l'épargne devraient être identiques), on obtient donc un rabot de 0,2083 % par mois du RSA.
Ce qui revient à dire que le rsaste qui détient environ 271 407 euros d'épargne (tous placements confondus) n'aura pas le droit au RSA Socle (565,34 euros maximum par mois),
puisque le rabot mensuel annule le RSA, si le département a demandé une évaluation au titre du train de vie.
Donc, en fait, voilà le vrai montant du plafond, si l'évaluation du train de vie a été demandée. On est bien loin des 22 950 euros du plafond instauré dans la Manche.
Mais en fait, en général, vu qu'à ce niveau d'épargne, la somme a de bonnes chances de se trouver sur des placements taxés à 3 % l'an par la CAF, comme un PEL ou de l'assurance-vie,
il est plus intéressant pour le département d'appliquer la règle par défaut, et non celle du train de vie, qui taxe les capitaux à 3 %, et non à 2,5 %.
Cette histoire d'évaluation du train de vie est intéressante pour un département pour faire face à un rsaste rusé, qui aurait placé ses très gros sous
sur un livret d'épargne sans plafond, lui taxable aux seuls intérêts produits, ce qui permet de bénéficier en théorie du RSA 9 mois sur 12 (selon la loi. Mais quelle jurisprudence ?)